Lancés le 13 octobre 2023, les travaux de construction de « Kinshasa Arena » dans l’enclos du stade des Martyrs de la Pentecôte sont à l’arrêt depuis plusieurs mois.
Selon les témoignages recueillis sur place, cela va faire 5 mois que les travaux de construction de cet édifice culturel et sportif sont à l’arrêt après un début et une évolution rapide par l’entreprise turc « Summa ».
« Les travaux sont à l’arrêt. La construction n’évolue pas depuis 5 mois. Tout est à l’arrêt », a indiqué une source rencontrée sur place et qui a requis l’anonymat.
Une autre source affirme que cette situation est due au non-payement des salaires des ouvriers de ce chantier qui ont décidé de sécher le lieu de travail. Même les ingénieurs turcs impliqués dans ces travaux ne s'y rendent plus. Toujours selon la même source, ces ingénieurs seraient allés à la FIKIN où l'entreprise" Summa" a un autre chantier d’un centre d'exposition.
« Les ouvriers, les maçons ne viennent plus depuis plusieurs semaines. Ils ont accumulé 6 mois d'arriérés et ont décidé d’abandonner les chantiers… Même les Turcs qui étaient ici sont partis à la FIKIN », a-t-elle révélé.
Actuellement, il n'y a que des chauffeurs des engins de construction qui ont repris le travail après avoir touché un mois et demi de leurs arriérés sur les 6 mois accumulés, a-t-on appris d'une source sur le lieu.
« Les chauffeurs des tracteurs ont repris il y a quelques semaines après le payement d’un mois et demi de leur salaire, ils avaient aussi abandonné le travail », a indiqué cette autre source.
Le gouvernement congolais et l'entreprise turque Summa avaient signé, le jeudi 7 juillet 2022, deux contrats pour la construction de deux infrastructures à Kinshasa. Il s'agit d'un Aréna (enceinte sportive et culturelle couverte) d’une capacité de 20.000 places et d'un centre d'exposition.
David Mukendi K.
Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité dans la ville, le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand a annoncé plusieurs mesures stratégiques visant à renforcer la coopération entre la mairie, les chefs de quartiers et les forces de sécurité. Il a fait cet appel, lors d'une parade hebdomadaire qui s'est déroulée ce lundi 9 septembre 2024, à la mairie de Goma.
Le maire a décidé de mettre en œuvre des mesures strictes, incluant la création de comités de surveillance à l'échelon local, ainsi que l'amélioration des canaux de communication et l'organisation régulière de réunions de sécurité. Il a lancé un appel à l'ensemble des chefs de quartier, à s'impliquer activement et de manière collaborative dans la restauration de la sécurité entre tous les acteurs concernés.
L'autorité urbaine a affirmé avec insistance l'importance de travailler ensemble, pour éradiquer les menaces qui pèsent sur la population de Goma. Il a exhorté les chefs de quartiers à faire preuve de proactivité, à signaler tout comportement suspect et à renforcer leur vigilance dans l'ensemble de leurs quartiers et à dénoncer les criminels.
«La sécurité de notre ville dépend de l’engagement de chacun. Nous devons travailler ensemble, pour éradiquer l’insécurité. Je vous exhorte à être proactifs, à signaler toute activité suspecte et à renforcer la vigilance dans vos quartiers respectifs», a déclaré le maire.
Jonathan Nzadi, chef de quartier à Mabanga Sud et point focal, a exprimé sa gratitude envers le maire, pour l'opportunité qui leur a été donnée de se rencontrer. Selon lui, cette réunion a été cruciale pour établir de nouvelles directives sur la sécurité de la ville. Il a souligné que l'évaluation des récents progrès, notamment les arrestations de grands criminels effectuées la semaine précédente, a témoigné de la nécessité d'élaborer des stratégies complémentaires, pour encourager la dénonciation des activités suspectes dans leurs quartiers.
Celui-ci a appelé à la responsabilité primordiale des chefs de quartier de signaler tout comportement douteux, tout en appelant également la population de Goma à collaborer activement avec eux, pour garantir la sécurité de la population de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
«Il a plu au maire de nous inviter pour essayer de nous donner des nouvelles orientations par rapport à la sécurité de la ville, et on a fait l'évaluation de la sécurité par rapport aux arrestations des grands bandits, qui ont été arrêtés au courant de la semaine passée, cela a fait à ce que le maire puisse nous inviter, pour que nous puissions monter d'autres nouvelles stratégies, pour voir comment dénoncer d'autres cas qui peuvent être dans nos entités respectives, pour que ces gens là qui sont en train de tracasser la population, puisse aussi être arrêté», dit-il.
Et d'ajouter : «Notre rôle, c'est de dénoncer lorsque nous trouvons des cas suspects. Je demande à toute la population de la ville de Goma de collaborer avec les cadres des bases, pour dénoncer tout cas suspect», a-t-il ajouté.
La sécurité de la ville de Goma repose sur l'engagement commun de toutes les parties prenantes, de la mairie aux chefs de quartiers, en passant par l'ensemble de la population; un défi qui nécessite une volonté commune et une mobilisation sans faille, pour restaurer la tranquillité et la coexistence pacifique entre tous les citoyens de cette ville volcanique de la République démocratique du Congo.
Gloire Balolage
La CNDH -Commission nationale des droits de l'homme-, par le truchement de son président, Paul Nsapu, a annoncé, lundi 09 septembre 2024, après son séjour à Genève, en Suisse, le soutien de son institution d'appui à la démocratie à la candidature de la RDC -République démocratique du Congo- au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
"La CNDH soutient la candidature de la RDC au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, et prendra une part active dans la campagne qui sera très prochainement lancée à ce propos", a relevé Paul Nsapu, président de cette institution d'appui à la démocratie.
Paul Nsapu a aussi relevé les bonnes relations qui existent entre la CNDH et tous ses partenaires à Genève, en Suisse, et à New-York, aux Etats-Unis d'Amérique.
"Ce qui peut être d'un apport important pour la candidature congolaise, notamment, à ce mécanisme qui s'occupe des droits de l'homme au monde", a-t-il soutenu.
Le président de la CNDH-RDC a, par ailleurs, rappelé que c'est pendant la pré-session de l'EPU -Examen périodique universel-, tenue dernièrement à Genève, qu'il y a eu des échanges intéressants entre la délégation congolaise, particulièrement celle de la CNDH, et les diplomates des missions permanentes au niveau de ce mécanisme.
"La délégation congolaise avait fait, à cet effet, un plaidoyer pour la candidature de la RDC au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, qui a été présentée par le gouvernement congolais, par le biais du Président de la République, Felix Tshisekedi ", a-t-il indiqué.
Serge Mavungu
3 abbés du diocèse catholique de Kasongo (Maniema) sont portés disparus. La nouvelle est parvenue à la presse, le dimanche 08 septembre 2024.
Dans ce document signé par Monseigneur l'évêque Placide Lubamba Djibu, il s'agit des abbés Stanislas Kingombe Shadari, Symphorien Kasuku Bikeba et Joseph Mubake Mukulu.
Dans cet avis, ce prélat catholique n'a pas fourni de détails sur l'endroit et les circonstances de disparition de ces hommes de Dieu.
Toutefois, il menace d'appliquer d'autres dispositions canoniques si ces prêtres ne sont pas retrouvés au plus tard 05 octobre prochain.
« De ce fait, nous demandons à tout celui qui a connaissance du lieu d'habitation de l'un ou de l'autre prêtre susmentionné de nous informer le plus tôt possible pour nous permettre de prendre d'autres dispositions canoniques. Ils sont tous attendus au diocèse au plus tard le samedi 05 octobre 2024 », peut-on lire dans ce document.
Le diocèse de Kasongo est l'une des vastes agglomérations catholiques de la province du Maniema.
Morisho Tambwe, à Kindu
Il aura fallu attendre quelques heures après la perturbation de la réunion du Conseil des droits de l'homme, à Genève, le week-end dernier, par deux opposants congolais, pour que les langues, au niveau de certains leaders proches du pouvoir de Kinshasa, se délient dans le sens de condamnation.
L'ancien ministre des Droits humains, Adrien Poba, condamne ce qu'il qualifie d'irresponsable le comportement de Franck Diongo et de Jean-Claude Vuemba, tous deux anciens députés, aujourd'hui en exil. Ces derniers pointent du doigt le pouvoir de Kinshasa comme responsable du carnage survenu à l'ex- prison centrale de Makala, dans la nuit du dimanche 1er au lundi 02 septembre.
Cet ancien membre du gouvernement salue, par ailleurs, la dextérité avec laquelle la cheffe du gouvernement, son équipe ainsi que tous les services mis à contribution, pour apporter la lumière autour de cette affaire.
Grevisse Tekilazaya
L’apôtre Roland Dalo a dit quelques mots sur les propos du Pasteur Marcello Tunasi disant qu’il n’a pas reçu le don du célibat et qu’il ne va pas demeurer célibataire pour longtemps.
Lors d’une prédication dans son église, l’homme de Dieu a déploré le monde d’Internet dans lequel nous vivons, où les gens commentent n’importe quel geste à sa manière. « S’il y a une personne qui s’appelait Makolo Kotambola qui a une église à Kisenso et qui avait dit cela, ça passerait inaperçu », a-t-il déclaré.
La chanteuse Nigériane Yemi Alade s’est illustrée en Lingala. Elle a annoncé en cette langue son concert au Zénith de Paris.
Yemi Alade était avec Innoss’B avec qui elle est très proche. Les deux artistes ont même collaboré sur la chanson « Lipeka », sortie en novembre 2023.
Le ministère provincial de l'Environnement, Propreté Publique et Embellissement de la Ville de Kinshasa interdit l’occupation des avenues et emprises publiques pour l'entreposage des containers et kiosques, l'abandon des épaves de véhicules automobiles et engins ou d'ériger des étalages, des garages, des terrasses, des vérandas et des marchés.
Cette décision a été annoncée ce vendredi 6 septembre 2024, dans un communiqué signé par le ministre Léon Mulumba, dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD.
« Subséquemment au lancement de l'opération coup de poing KINSHASA EZO BONGA par Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, le Ministère provincial de l'Environnement, Propreté Publique et Embellissement de la Ville porte à la connaissance du public Kinois, qu'aux termes de l'édit N°003/2013 du 09 septembre 2013 relatif à l'assainissement et à la protection de l'environnement de la Ville de Kinshasa, il est interdit sur toute l'étendue de la Ville d'occuper les avenues et les emprises publiques pour notamment l'entreposage des containers et kiosques, l'abandon des épaves de véhicules automobiles et engins ou d'ériger des étalages, des garages, des terrasses, des vérandas et des marchés », lit-on dans le communiqué.
Par conséquent, le ministère accorde un moratoire de quinze (15) jours à toute la population pour se conformer et promet de faire respecter la loi.
Christian Dimanyayi