Le célèbre humoriste congolais, Herman Amisi,  a  livré un spectacle inédit dénommé "Je vais vous expliquer"vendredi 1er novembre 2024, au Centre financier de Kinshasa.

Le natif de Lubumbashi a offert un show historique et mémorable à 3.000 spectateurs venus des quatre coins de la capitale congolaise. Il est devenu le premier artiste à avoir relevé le défi de cette nouvelle vitrine de Kinshasa.

Plusieurs humoristes étrangers ont presté à cet événement, dont le Gabonais "Chambre à louer". Les humoristes congolais aussi ont pris part à la fête.

Herman Amisi a connu son ascension en 2020, pendant le confinement. Il a réalisé plusieurs vidéos à succès, notamment, "Je suis dans le bruit" et "Surveillez le fleuve", qui a suscité un engouement incroyable pendant la CAN Côte d'Ivoire 2023.

Celui qu'on appelle affectueusement "Daddy" a réuni plus de 2.000 spectateurs, le 30 juin dernier, au Casino de Paris. Bien avant ce sacre, il s'est produit à Brazzaville, Libreville, Abidjan et Lubumbashi.

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Le début à partir du mois de novembre courant de l’évaluation trimestrielle de chaque membre du Gouvernement Suminwa,  a été annoncé par le Président la République démocratique du Congo, en vue garantir l’efficacité de l’action gouvernementale, lors du 20ème Conseil des ministres,  d’après le Compte-rendu consulté dimanche par l’ACP.

« Au vu du temps déjà passé et du besoin impérieux de voir le Gouvernement remplir ses tâches à la grande satisfaction de nos concitoyens, le Président  de la République a informé que l’évaluation annoncée va débuter de ce mois de novembre 2024 », lit-on dans ce document qui précise, par ailleurs, que cette évaluation  sera dans un premier temps axée sur l’exécution de ses instructions données, des recommandations faites et des décisions prises lors de différentes réunions du Conseil des ministres. 

« (..) Il a annoncé  qu’il sera procédé, à un intervalle régulier  de trois mois, un suivi et évaluation de l’action gouvernementale pour s’assurer de son efficacité et que les conséquences devraient être tirées  à l’issu de cet exercice qui garantit un bon rendement par  chacun, de ce qu’il rend à la Nation« , a expliqué la source.

Pour ce faire,  le Chef de l’Etat a  » engagé la Première ministre à définir la collaboration avec son cabinet, un mécanisme  d’évaluation mieux élaboré pour atteindre les résultats escomptés« .

Le Gouvernement Suminwa investi le 12 juin 2024 et entrée en fonction la même semaine, est à pied d’œuvre pour trouver des réponses aux besoins urgents de la population, notamment la baisse du taux du dollars USD, principale cause de la flambée des prix des biens de première nécessité, grâce à la diversification de l’économie nationale, la promotion de l’agriculture, de la pêche, de la création des emplois ainsi que la poursuite des programmes phares du quinquina, la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire, la couverture santé universelle, etc.

Lors de leur premier Conseil des ministres, le  Chef de l’Etat avait recommandé aux membres du gouvernement la bienveillance, la courtoisie, la sobriété, la bonne gouvernance et l’exigence d’une conduite irréprochable dans les différents domaines au regard du caractère prestigieux les fonctions ministérielles, d’après le Compte-rendu.

Il faut noter que le  gouvernement de la RDC  a réussi depuis octobre passé  une « réduction exceptionnelle » de 13% du prix du litre de carburant à la pompe, en application d’un arrêté signé mercredi par le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, afin de lutter contre la vie chère.

Le gouvernement Suminwa a réalisé un excédent cumulé de trésorerie de plus de 400 millions de dollars américains à fin juillet, conséquence de l’orthodoxie de la gestion des dépenses publiques imposée depuis l’investiture de cette équipe gouvernementale.

ACP/C.L./CC



Le procès sur le présumé détournement de fonds alloués à la construction  des forages débute lundi 04 novembre devant la Cour de cassation, à la prison centrale de Makala à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, d’après un extrait de rôle de cette instance judiciaire.

« La Cour de cassation siégeant en matière répressive en appel, appellera à son audience publique du lundi 4 novembre 2024 à 09 h 30 l’affaire suivante : Ministère public contre Messieurs Kasenga Mulenga Mike Etienne et Rubota Masumbuko François (Tous en détention préventive à la prison centrale de Makala) », a-t-on lu sur ledit extrait de rôle.

L’ancien ministre du Développement rural François Rubota et Mike Kasenga, patron du consortium Stever Construct – Sotrad Water vont comparaître donc devant la Cour de cassation.

De la genèse du dossier

Tout part du contrat d’installation de 1000 forages et de construction des stations mobiles de traitement d’eau dans 1000 localités à travers la République démocratique du Congo (RDC).

Le Gouvernement congolais, représenté par le ministère du Développement rural et le consortium STEVERS Construct-sotrod Water, sont tombés d’accord en avril 2021 pour concrétiser ce projet. Il  a été évalué à près de 400 millions de dollars américains, soit 398.982.383USD. 

Deux ans après, le rapport conjoint de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO), publié le 12 avril 2024, a évoqué un possible détournement de fonds, dénonçant ainsi la surfacturation du marché public. Ces deux structures de la société civile ont proposé la mise en place d’un comité de suivi de ce projet.

Dans un document du 11 avril dernier, le ministre des Finances affirmait obtenir la révision à la baisse du prix unitaire d’un forage, qu’il estimait très élevé.

« C’est ainsi que ledit consortium avait décidé d’augmenter le nombre de stations à livrer à l’État congolais, de 1000 à 1340 pour un coût unitaire de 297.748 dollars américains », avait expliqué le ministère des Finances.

Dans un réquisitoire publié le 18 avril dernier, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, avait chargé le directeur général du Bureau technique de contrôle (BTC)  de se rendre au siège de STEVERS pour obtenir des informations sur l’exécution dudit projet.

Le samedi 20 avril dernier, le consortium STEVERS Construct-sotrod Water a annoncé la livraison, au mois de juillet prochain, de 239 stations de forage, tout en qualifiant « d’infondées» les accusations de surfacturation du projet.

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet général près la Cour de cassation à charge des ministres des Finances Nicolas Kazadi et du Développement rural François Rubota, mais aussi de Guy Mikulu.

Dans le but d’empêcher que les trois personnes accusées de détournement présumé des deniers publics ne puissent se soustraire des poursuites judiciaires engagées contre elles, le procureur général Firmin Mvonde a enjoint, depuis le 27 avril,  la Direction générale de migration (DGM) d’instruire tous ses services œuvrant aux postes frontaliers d’interdire ces personnes de sortir du pays et de Kinshasa où elles sont tenues de répondre devant l’organe de la loi.

ACP/C.L./CC



Les deux concerts du chanteur Fally Ipupa de la République démocratique du Congo, prévus le 03 novembre à Dallas et le 04 novembre à Atlanta, aux États-Unis d’Amérique, ont été reportés à une date ultérieure, a appris l’ACP samedi sur ses pages sociales.

 » Le spectacle de Dallas  du dimanche 03 Novembre et le spectacle d’Atlanta le  04 Novembre ont été reportés…  », a déclaré Fally Ipupa. 

 » C’est suite à des circonstances indépendantes de ma volonté et hors contrôle de toute mon équipe  », a-t-il ajouté.

Fally Ipupa a rassuré que  Live Nation, une entreprise d’organisation et de promotion de spectacles basée à Beverly Hills, en Californie, et son équipe, travaillent en étroite collaboration pour reprogrammer ces dates.

 » Nous aurons un programme mis à jour la semaine prochaine. Le reste du programme est maintenu. À très vite  », a-t-il précisé. Dans le cadre de ses  tournées mondiales cette année, l’artiste  a également prévu trois concerts en novembre, notamment le 06 à Brooklyn, dans la ville de New-York, le 08 à Montréal  au Canada et le 10 au sylver Spring dans le Maryland, aux États-Unis.

ACP/UKB/CC



Les lauréats du trophée des talents et légendes africaines et afro descendants, baptisé  »Trophée Back to the Source » (Retour à la source), ont reçu la recommandation de demeurer des références utiles pour la jeune génération, au cours d’un dîner de gala organisé dans la nuit de mercredi à jeudi, à Kinshasa, à l’occasion du cinquantenaire du combat Ali-Foreman, a appris l’ACP vendredi d’un entretien avec l’organisateur.

»Nous leur avons recommandé de poursuivre avec dextérité ce qu’ils font au quotidien et demeurer des modèles et des références utiles aujourd’hui et demain pour la jeune génération  », a déclaré Cleophas Konzi, le manager du label back to the Source.

 »Notre culture est plus basée sur l’oralité, et si elle n’est pas transmise des générations en générations nous risquerons de perdre plusieurs repères culturels. C’est la raison pourlaquelle nous avons décidé de primer des talents et légendes du continent africain et de tous les pays à forte concentration des peuples afro-descendants qui défendent, promeuvent, valorisent et assurent la pérennisation de la culture africaine au moyen de leurs initiatives, de leurs entreprises, de leurs organisations », a-t-il ajouté.

La célébration de ce premier dîner de gala, a-t-il indiqué, a connu plusieurs temps forts, notamment les moments d’animations artistiques, la remise des trophées aux nominés et la projection d’un extrait du film  » Back to the Jungle » basé sur des témoignages des congolais qui ont vécu l’événement Mohamed Ali et Georges Foreman à Kinshasa, le 30 octobre 1974.

‘Nous visons la réappropriation par les congolais, par le continent africain, par le peuple noir et afro-descendants, des acquis socio-culturels et économique du combat du siècle  », a-t-il signifié, soulignant que cette initiative qui commence son histoire à Kinshasa sera un label qui va rester pour être exporté partout en Afrique et dans d’autres pays à forte concentration des peuples afro-descendants.

Parmi les lauréats auréolés au cours du banquet, on retrouve la première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a été primée au regard de l’apport et de l’orientation qu’elle a su donner à l’organisation des premières dames d’Afrique.

Le général Ilunga Luyoyo, Jossart Nyoka Longo, Claudy Siar, Alain Foka et le groupe Taverne Srl se sont vus également récompensés du prix  »Back to the Source » qui a pris en compte les catégories culturelles, entrepreneuriales et sportives.

ACP/CC



 le  professeur  Noël Tshiani Muadiamvita  a  attribué, samedi à Ngandajika, territoire de la province de Lomami (centre de la République démocratique du Congo), la destruction des valeurs culturelles et ancestrales du Noir à l’homme blanc qui lui impose sa civilisation, a constaté l’ACP.  

« L’arrivée de l’homme blanc a tout détruit. Ayant découvert les ressources naturelles, les richesses économiques que regorgeait l’Afrique noire, l’homme blanc a amorcé sournoisement et méchamment à détruire les valeurs culturelles et ancestrales, lesquelles faisaient la force de l’homme noir. L’occident va imposer sa propre culture en laissant libre cour au mariage mixte, au métissage, à la corruption, à la haine tribale en vue de diviser les noirs pour régner et dominer », a déclaré le prof Noël Tshiani au colloque interdisciplinaire qui se tient depuis jeudi à Ngandajika .

Il a ainsi exposé au 4ème colloque interdisciplinaire de Ngandajika sur le sujet « De père, de mère et d’épouse ? Les nations noires et la question du métissage des populations dans un monde globalisé ». Il a promis de poursuivre son combat pour que la proposition de la « loi Tshiani » soit adoptée.

« Pour faire face à ces menaces, Noir et Congolais que je suis, j’avais proposé et je propose encore que l’accès aux fonctions de souveraineté, y compris la Présidence de la République, soit réservé  exclusivement aux Congolais d’origine, nés de père et de mère congolais  d’origine et marié,le cas échéant, aux épouses congolaises d’origine », a souligné Noël Tshiani avant d’ajouter que « L’idée ici n’est pas de faire la discrimination par rapport aux autres. L’idée est donc de protéger la RDC contre les infiltrations ».

Le prof Tshiani reste conscient quant à la capacité de l’homme noir de proposer les idées qui peuvent avoir de l’influence dans d’autres pays du monde. « Il est important de noter que l’être noir peut aussi influencer positivement les autres sur le continent tout comme en dehors du continent. C’est ainsi que la nouvelle Constitution de la République gabonaise inclut la notion de père, de mère et d’épouse comme critère d’éligibilité à la Présidence de la République ; critère qui est d’inspiration congolaise », a-t-il expliqué. 

ACP/UKB/CC



L’affaire Baltasar Ebang Engonga, surnommé « Bello », fait actuellement grand bruit en Guinée Équatoriale. Depuis quelques jours, des vidéos compromettantes mettant en scène cet homme avec plusieurs femmes, dont certaines seraient mariées, ont fuité sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation dans le pays.

Ces vidéos, filmées dans divers lieux comme des hôtels, le bureau de « Bello » ou d’autres espaces privés, ont suscité une réaction rapide des autorités judiciaires. Le Procureur Général Anatolio Nzang Nguema a en effet ouvert une enquête pour déterminer si « Bello » pourrait être porteur d’une maladie sexuellement transmissible.

L’objectif est d’établir s’il aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une telle maladie au sein de la population. Si c’était le cas, il pourrait alors faire l’objet de poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit sévèrement puni par la loi équato-guinéenne.

Interrogé sur le sujet, le Procureur Général a rappelé que la loi n’interdit pas les relations sexuelles consenties, mais que toute personne ayant sciemment propagé une maladie infectieuse pourrait être lourdement sanctionnée. « La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a potentiellement des conjoints et d’autres personnes exposées indirectement », a-t-il déclaré.

Les investigations en cours visent donc à rassembler les preuves nécessaires pour déterminer s’il existe des charges à l’encontre de « Bello ». En parallèle, un audit des risques sanitaires est également mené pour évaluer l’impact potentiel de cet incident sur la population équato-guinéenne.

Cette affaire qui secoue la Guinée Équatoriale a également suscité de nombreuses réactions au-delà des frontières, notamment au Gabon voisin. Les vidéos controversées et les accusations de propagation intentionnelle de maladie sont au cœur des discussions, oscillant entre condamnation morale et fascination pour les détails de ce scandale.

L’issue de cette enquête sera très attendue, tant les conséquences pourraient être lourdes pour le protagoniste, mais aussi pour les femmes impliquées et l’ensemble de la société équato-guinéenne.

mbote/CC



Un appel à la dépénalisation des délits de presse, et à l’adoption d’une loi garantissant le droit des citoyens à l’information, a été lancé samedi à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, au terme d’un atelier organisé par l’ONG « Journaliste en Danger », sur le thème de l’impunité, indique un Rapport publié à l’occasion.

« La RDC est parmi les pays qui ne disposent pas d’une loi garantissant aux citoyens l’accès à l’information détenue par l’administration publique », indique ce Rapport lu par le Coordonnateur national de JED, Tshivis Tshivwadi, en présence de nombreuses personnalités publiques du pays, dont le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, et le président du Conseil d »Administration de l’Agence Congolaise de Presse(ACP), Kalonga Ali.

JED a aussi plaidé pour une dépénalisation des délits de presse, soulignant au passage que « les journalistes congolais continuent de faire l’objet des procès et des peines d’emprisonnement pour des délits d’opinion », selon la même source.

« Cette situation limite considérablement la qualité du travail des journalistes », a encore dit Tshivis Tshivwadi, citant toujours le Rapport.

ACP/CC

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