Le bilan provisoire de la tentative d'évasion survenue dans le nuit de dimanche à lundi dernier fait état de 129 personnes décédées, dont 24 par balles. C'est le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur et sécurité Jacquemain Shabani, qui l'a livré à l'issue de la réunion de crise tenue lundi 02 septembre avec les responsables des services de défense et de sécurité.

Ce nombre de décès, d'après le VPM de l'intérieur, encore provisoire fait suite après tirs de sommation," les autres victimes étant décédées par bousculade ou étouffement. On dénombre également 59 blessés pris en charge par le Gouvernement, ainsi que quelques cas de femmes violées"

 

Par ailleurs, le patron de la territoriale indique sur le plan matériel que, les bâtiments administratifs, le greffe, l'infirmerie, et les dépôts de vivres ont été détruits par des incendies. " Le Gouvernement est satisfait du retour au calme, déplore ces tragiques événements, et présente ses condoléances aux familles des victimes", a-t-il rajouté.

Jacquemain Shabani rassure que les enquêtes se poursuivent, et l'opinion sera informée sur d'autres détails.

La tension a demeuré cependant perceptible au centre pénitentiaire de Kinshasa dans l journée du lundi 02 septembre. Plusieurs tirs de balle ont encore été entendus. La cause n'a pas toujours été révélée.

Grevisse Tekilazaya 



Le Vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba a, ce lundi 2 septembre, accusé les magistrats d'être les premiers responsables de la tentative d'évasion à l'ex- prison centrale de Makala. 

Car, soutient-il, ces magistrats transfèrent dans des maisons carcérales même des personnes suspectes, alors que les prisons sont pour la détention des personnes condamnées. Une pratique qui va à l'encontre des efforts du Gouvernement dans le désengorgement des maisons carcérales à travers le pays, mais également qui viole ce principe sacro-saint du droit congolais, qui fait de la détention une exception.

Pour rappel, cette déclaration intervient après les événements survenus la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, à la prison centrale de Makala.Plusieurs personnes ont été tuées par les forces de sécurité.

Le Gouvernement congolais, par le biais du ministre de la Justice Constant Mutamba, a annoncé plusieurs mesures provisoires prises, en dehors des enquêtes qui ont été ouvertes, pour identifier les responsables de ces "actes de sabotage".

Parmi ces mesures, le ministre Constant Mutamba a interdit le transfèrement par les magistrats des parquets, des détenus au CPRK, sauf autorisation du Minetat Justice, et ce, jusqu'à nouvel ordre.

Il a, en outre , annoncé l'intensification du processus de désengorgement des prisons de Makala, de Ndolo et celles de l'intérieur du pays, ainsi que l'accélération du projet de délocalisation du CPK par la construction d'une nouvelle prison excentrée de la ville de Kinshasa.

Fadi Lendo 



A Kinshasa Les services de la Primature annoncent que la Première Ministre Judith Suminwa  procède au lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025 au Lycée Lamba Ntumua à Kimpese, dans le territoire de Songololo, au Kongo Central. 

Dans la majorité d’écoles visitées ce matin par nos reporters, on signale la présence massive des élèves ainsi que des autorités. Dans d’autres écoles, par contre, les élèves ne se sont pas présentés à la suite de l’appel à la grève lancé le week-end par certains syndicats des enseignants.

Au collège Boboto, au lycée Bosangani en passant par l’Institut de la Gombe, dans la commune qui porte le même nom,  le constat est le même : Les élèves ainsi que les autorités sont au rendez-vous pour ce premier jour de la rentrée scolaire. Des parents qui ont accompagné leurs enfants se réjouissent pour cette rentrée effective.

Au collège Boboto par exemple, le directeur des études sortant,  le père Liévin s’adressant aux élèves et aux enseignants, leur recommande de faire preuve de  discipline qui a toujours été de mise dans cet établissement :

« Tous les acteurs de l’éducation au collège Boboto sont donc appelés à être disciplinés et travailleurs pour que l’excellence humaine soit effective en parole, en pensée et en action »

Situation similaire au collège saint Ignace, à Cité Verte. Ici, tout se passe comme prévu. Tous les acteurs de l’éducations ont répondu présents au rendez-vous. Père Eden Muke, préfet du collège, explique la situation :

« Ici tout se passe bien comme il a été prévu dans le calendrier 2024-2025 que la rentrée devait avoir lieu aujourd’hui. Nous sommes bel et bien là, les enfants sont là et les enseignants sont là, donc il y a effectivité. Nous avons eu notre réunion préparatoire le vendredi passé, j’ai instruit mes agents d’être là parce que nous n’avons pas reçu officiellement un communiqué qui nous interdit de reprendre les activités aujourd’hui »

Au complexe scolaire Kindele dans le Mont Amba, les élèves ne sont pas nombreux comme d’habitude. Selon le surnuméraire de cette institution publique, les parents ont prêté oreille aux nombreux messages distillés dans les réseaux sociaux qui annonçaient la grève des enseignants dans les institutions publiques.

radiookapi.net/CC

 
 


Critiqué par une frange de l'opposition pour sa proposition de dialogue entre les forces politiques et sociales sur le thème : « vérité, réconciliation et cohésion nationale », l'opposant Martin Fayulu a réagi ce lundi 02 septembre 2024, pour expliquer ce que lui entend par ces pourparlers.

Dans un message relayé sur son compte X ce lundi 02 septembre 2024, le président national de l'ECIDé fait savoir que son appel à un dialogue n'a pas pour finalité de créer un gouvernement de transition.

« Les parties prenantes congolaises doivent se mettre autour d'une table, sous la facilitation de nos pères spirituels. Thème de la rencontre : Vérité-Réconciliation - Cohésion nationale. Il ne s’agit pas de recréer un gouvernement de transition du type 1+4 ou « Union sacrée », a-t-il écrit.

À l'en croire, il sera question pour les parties prenantes de répondre aux questions ci-après :

- Comment pouvons-nous actionner l'article 63 de la Constitution et recouvrer notre intégrité territoriale ?

- Que faire pour résoudre les problèmes internes de mal gouvernance, de corruption, de détournement des deniers publics et des droits humains ?

- Comment réformer nos institutions, notamment le processus électoral, afin de garantir des élections crédibles, transparentes, impartiales et apaisées ?

Signalons que cette démarche a été rejetée en bloc par le regroupement politique de Moïse Katumbi et celui de Joseph Kabila qui ne jurent que sur le départ de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

Dès son retour au pays, Martin Fayulu a tenu un meeting populaire dans la commune de N'djili, à Kinshasa, où il avait lancé un appel au dialogue de cohésion nationale pour « sauver l'intégralité territoriale » de la République démocratique du Congo.

Roberto Tshahe



Le Gouvernement congolais consacre ce lundi 2 septembre à l’enterrement de 200 corps de personnes déplacées de guerre au cimetière du GENOCOST, au Nord-Kivu dans le territoire de Nyiragongo.

Une cérémonie des derniers hommages à la mémoire de ces personnes mortes dans diverses circonstances s’est tenue au stade de l’Unité de Goma, où ces corps sont exposés depuis ce lundi matin.

Sur le seul axe des sites de Kanyarutshinya, plus de 1300 personnes déplacées ont déjà été enterrées ces derniers mois. La situation est similaire pour tous les autres sites, témoigne l’un des représentants des personnes déplacées.

D’autres témoins ont exigé la restauration de la paix dans la région.

Deux cents corps de personnes déplacées, ayant trouvé la mort dernièrement, les unes à la suite de famine, les autres de maladies et d’autres encore d’actes de criminalité dans les sites de déplacés, avaient été gardés jusque-là dans différentes morgues à travers la ville de Goma.

Une délégation des membres du Gouvernement et du Parlement est présente à Goma autour du gouverneur.

Après cette cérémonie des derniers hommages tenue ce lundi dans la matinée au stade de l’Unité, ces corps qui seront enterrés en début d’après-midi au cimetière du GENOCOST à Kibati.

radiookapi.nert/CC



L'opposant congolais Seth Kikuni vient d'être interpellé par les éléments se réclamant de l'ANR -Agence nationale des Renseignements-, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

L'information est confirmée par l'opposant Alain Bolodjwa.

"Ils l’ont brutalisé, sa chemise a été déchiré", fait remarquer son porte-parole présent au moment de l’interpellation.

D'après quelques sources dignes de foi, le candidat perdant à la présidentielle de 2018 serait interpellé pour ses récents propos tenus à l'encontre du pouvoir en place, à l'issue de leur rencontre avec le président de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo-, dans le Grand Katanga.

Grevisse Tekilazaya 



Contrairement au vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba, qui s'est limité à faire état de deux morts, en termes de bilan des événements survenus la nuit du dimanche à ce lundi 2 septembre, à l'ex- prison centrale de Makala, le Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Jacquemin Shabani, lui, a confirmé qu'il y a eu des dégâts humains et matériels importants, sans toutefois dévoiler le nombre exact des personnes ayant perdu la vie.

A l'en croire, il y a eu des morts et des blessés et surtout des dégâts matériels au niveau de l'administration de la prison.

Félicitant les services de sécurité qui ont maîtrisé la situation d'une invasion ratée, le patron de l'Intérieur et Sécurité promet de revenir avec un bilan officiel assez détaillé sur ces malheureux incidents.

A noter, par ailleurs, que les images faisant les tours des réseaux sociaux montrent plus d'une dizaine de morts.

Fadi Lendo 



Rentrée scolaire 2024-2025 : le syndicat des enseignants annonce une grève générale dès ce lundi suite au non-respect des revendications par le Gouvernement !

Le SYECO -Syndicats des enseignants du Congo- a, ce vendredi 30 août 2024, au cours d'une réunion du son comité national, annoncé une grève nationale à partir du 2 septembre 2024, date prévue pour la rentrée scolaire 2024-2025 en RDC -République démocratique du Congo-.

Il convient de souligner que cette décision intervient après la restitution des travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical à Bibwa.

Les enseignants ont revendiqué, pendant ces assises de huit jours ouvrables, un barème salarial minimum de 1.500.000 Franc congolais, équivalent à 500 dollars américains.

Le SYECO dénonce la mauvaise foi manifeste des autorités à accéder à leurs revendications.

Il sied de souligner que le Gouvernement a seulement augmenté de 100.000 Francs congolais, soit de 36$, l'enveloppe salariale des enseignants, d'après les récentes conclusions de Bibwa.

Notez, toutefois, que le SYECO se dit ouvert à toutes les rencontres éventuelles avec le Gouvernement, tendant à prendre en compte les revendications des enseignants.

Fadi Lendo 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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