Il a été souligné lors des échanges du mardi 2 juillet 2024 entre le vice-premier ministre de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, et l'ambassadrice des États-Unis, Lucy Tamlyn, l'importance de mettre en place un dispositif de police efficace et fiable pour répondre aux besoins de sécurité de la population congolaise après le départ de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Selon l'ambassadrice américaine, c'est le souhait du peuple congolais.

« Nous avons parlé de l'importance d'avoir un dispositif de police pour remplacer la MONUSCO et nous étions tous deux totalement d'accord que ce que la population veut, c'est la présence de la sécurité », a-t-elle déclaré.

Pour rappel, la mission onusienne a fermé son bureau de Bukavu, qui était son centre opérationnel dans le Sud-Kivu depuis plus de 20 ans, le 25 juin dernier. Le 30 juin, conformément à un accord avec le gouvernement de la RDC, la mission achèvera son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la fin de la première phase de son désengagement du pays.

Au cours de son retrait du Sud-Kivu, initié en janvier 2024, la MONUSCO a remis à des autorités nationales ou fermé sept bases ou sites (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange), ainsi que 15 autres installations. Bien que la MONUSCO ait cessé ses opérations dans les bases de Mikenge, Minembwe et Uvira, le transfert aux FARDC sera finalisé dans les semaines à venir.

Merveil Molo



La Régie des voies fluviales (RVF) a promis, mardi 2 juillet, de baliser au moins 5 873 Km de cours d’eau au cours de l’année 2024, à travers le pays.

Son directeur général, Daniel Lwaboshi l’a affirmé lors du lancement de la campagne de balisage de la rivière Kasaï au port de l’Office national des transports (ONATRA), dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

Le directeur général de la RVF a indiqué que cette opération de balisage concerne le bief de la rivière Kasaï jusqu’au port d’Ilebo, dans la province du Kasaï.

Il a également indiqué que cette entreprise publique manque de moyens de sa politique.

C’est ainsi que Daniel Lwaboshi a demandé au Gouvernement de leur doter des moyens financiers conséquents :

« C’est aussi l’occasion pour nous de demander à notre Gouvernement de libérer à temps les crédits budgétaires en en faveur de la RVF de l’ordre de 3 milliards 755 millions 724 mille francs congolais prévus respectivement pour le balisage des cours d’eau de Sankuru, Kasaï, Kwilu, Lukeni dont le processus de passation de marchés pour l’acquisition des intrants est en phase terminale ».

Ce mandataire note aussi que la RVF attend de l’Etat l’accompagnement dans le recouvrement de la taxe de navigation auprès des armateurs.

De nombreux Kinois encouragent la RVF à baliser toutes les voies navigables du pays en vue de combattre les inondations constatées, au mois de décembre dernier, dans plusieurs villes et cites du pays.

radiookapi.net/CC



Un hélicoptère du Programme alimentaire mondiale (PAM) a commis un accident ce mercredi 3 juillet à Kalehe, dans la province du Sud-Kivu. C’est dans le village de Munanira que le crash a eu lieu. Tous les passagers à bord sont indemnes.

"Vers 14h30 (heure de Kinshasa) aujourd’hui, un hélicoptère du Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) a effectué un atterrissage d’urgence près de Kalehe, à proximité de Bukavu, au Sud Kivu. Les quatre passagers et les trois membres d’équipage sont sains et saufs", dit Claude Kalenga, chargé de communication du PAM en RDC.

L’hélicoptère a atterri urgemment puis a pris feu. 

"Les équipes de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations et du PAM à Bukavu assurent la sécurité des membres d’équipage et du personnel impliqués dans l’accident et minimisent l’impact sur les communautés locales. Pour le moment, la cause de l’atterrissage d’urgence n’est pas connue", a ajouté M. Kalenga.

Le Service aérien humanitaire des Nations-Unies (UNHAS) fournit des services de transport de passagers et de fret léger vers certaines des régions les plus reculées et les plus difficiles d'accès du monde, qui seraient autrement difficiles à atteindre par voie terrestre en raison des grandes distances, des infrastructures limitées et de l'insécurité.

Justin Mwamba



C'est un troisième centre technologique de Orange RDC et 26ème de la zone Afrique et Moyen-Orient qui a été inauguré vendredi 28 juin 2024 dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central dans l’enceinte de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC ) par Mr Ben Cheick Haidara, Directeur Général de Orange RDC en présence du Gouverneur de Province du Kongo Central, Grâce NKuanga Masuangi Bilolo, du Directeur Général de l’Institut Supérieur de Commerce de Matadi, Nsilu Matondo, de la délégation des membres du comité de Direction d’Orange RDC, et de tant d’autres hautes autorités politiques et  académiques du Kongo Central. 

Ce centre de formation unique est un lieu dédié aux étudiants et offre des parcours gratuits dans le domaine du numérique, renforçant ainsi l’employabilité des bénéficiaires et les encourageant également à l’entrepreneuriat innovant grâce à la diversité des cours proposés. 

Les ODC Club, considérés comme des filiales des Orange Digital Center (ODC), sont donc des centres technologiques dédiés aux étudiants au sein des universités qui offrent des formations et des évènements gratuits dans les domaines du numérique les plus demandés afin de compléter leur formation académique et de faciliter leur insertion professionnelle. Les ODC Clubs ont également pour vocation de susciter la fibre entrepreneuriale chez les étudiants, l’affiner et la structurer à travers des sessions de coaching, des formations en gestion de projet, et des ateliers en Soft Skills.

Pour Ben Cheick Haidara, Directeur Général d’Orange RDC, avec l’inauguration de ce centre qui intervient après celui de Kinshasa et Lubumbashi, Orange apporte « toutes les compétences nécessaires pour donner au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement ».  « Notre engagement en faveur de l’inclusion est une réalité expérimentée au quotidien par les populations congolaises », a-t-il ajouté. 

Monsieur Serge Kaozi, Directeur Régional de Orange au Kongo Central, pour sa part « Je suis fier d’inaugurer aux côtés de mes collègues venus de Kinshasa ce tiers lieu d’innovation qui j’en suis convaincu va offrir de nouvelles perspectives à la jeunesse de Matadi »,

Madame Josy Nkongo, Directrice Pôle Culture, Engagement, Mécénat et RSE de Orange RDC, a renchérit 

« Quelle fierté de voir s’exporter le concept de Orange Digital Center dans les provinces de la RDC et de voir matérialiser l’engagement de Orange RDC en faveur de l'inclusion numérique ». 

L’accès à ces infrastructures et toutes les activités qui y sont organisées sont gratuits et  ouverts à tous les étudiants de la ville de Matadi et au-delà. Ce déploiement en région va continuer avec la ville de Kananga qui sera la prochaine à accueillir un ODC Club. 

Cette nouvelle inauguration est une preuve forte de « Orange kele awa / Orange est là » la nouvelle signature de Orange RDC.

actualite.cd/CC



La RDC -République démocratique du Congo- est bien représentée sur la liste des nominés, pour la nouvelle édition du KORA Awards, dont la prestigieuse cérémonie de remise des trophées se tiendra, le dimanche 01 décembre 2024, à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Pour le sprint final, 6 Congolais figurent dans le top 2 de chaque catégorie des nominés les plus plébiscités, pour le premier mois des votes payants. Il s'agit, entre autres, de Koffi Olomide, Ferré Gola, Fally Ipupa, Moïse Mbiye, Didistone Olomide et Dadju.

L'opus "Légende" de Koffi Olomide et "Dynastie" de Ferré Gola sont les deux albums qui mènent la cadence au vote. Le concert de Ferré Gola livré au stade des Martyrs, le 24 juin 2023, figure dans la catégorie "meilleure prestation live".

Fally Ipupa dans la catégorie "meilleur artiste afrcain masculin", Moïse Mbiye "meilleur artiste du gospel", Dadju "meilleur artiste de la diaspora", et Didistone dans la catégorie "meilleur influenceur".

Il est à noter que d'autres Congolais nominés pour cette édition sont très loin au vote, tels que Héritier Wata, Innoss'b, Gaz Mawete, Robinio Mundibu, Rebo, Rine-K, Ika De jong, Dena Mwana, Déborah Lukalu, Rosny Kayiba, Herman Amisi et le MPR.

Pour rappel, chaque vote compte pour déterminer les artistes qui auront la chance de concourir pour les prestigieux KORA Awards.

Gratis Makabi



Tout droit dans ses bottes, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a, une fois de plus, tiré à boulets rouges sur les forces dégradantes de la Justice en RDC -République démocratique du Congo-. Ce mardi 2 juillet, Constant Mutamba renseigne que la délivrance du certificat de nationalité congolaise est désormais soumise, non seulement au seul avis favorable de l'ANR -Agence Nationale de Renseignements-, comme par le passé, mais aussi à celui de la DGM -Direction Générale de Migration-. 

Il invite, de ce fait, les services de l'ANR et de la DGM à vérifier rigoureusement sur toute l'étendue du pays, que les demandeurs du certificat de nationalité possèdent effectivement la nationalité congolaise. 

Précisons que cette nouvelle mesure vise, notamment, à lutter contre les infiltrations massives dues à la délivrance dudit certificat à des personnes n'ayant pas la nationalité congolaise.

Stentor



La coordination provinciale de la société civile de Bunia (Ituri) affirmé, lundi 1er juillet, son indignation face  aux conditions de détention de l’opérateur économique James Kenda Odu et de Prince Idringi, agent à l’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM).

Ils ont tous deux étés arrêtés par les services de sécurité à Bunia les 24 et 27 mai derniers et transférés à Kinshasa pour des raisons non connues.

Dans une déclaration à la presse ce lundi à Bunia, cette structure dénonce le refus d’assistance de ces deux prévenus par leurs avocats conseils, mais aussi, le refus du droit de visite de leurs membres de famille depuis leur arrestation.

Le coordonnateur de la société civile de Bunia, Dieudonné Lossa, a demandé au ministre de la Justice de s’impliquer dans ce dossier pour faciliter le contact entre les détenus et leurs familles, conformément au respect des droits fondamentaux des prévenus. 

Il a également expliqué que depuis leur arrestation, ces deux prévenus n’ont jamais bénéficié de l’assistance de leurs avocats conseils :

« Ils sont privés de toute communication et contact avec leurs proches malgré des démarches menées à tous les niveaux ».

Dieudonné Lossa a rappelé que la constitution garantie des droits aux prévenus qui doivent être assistés. Il dit ne pas comprendre pourquoi leurs droits sont bafoués en violation de tous les principes légaux.

« Pourtant ce sont des droits fondamentaux qui leurs sont reconnus par la déclaration des droits de l’homme, la Constitution de la RDC », a ajouté Lossa.

La coordination de la société civile de Bunia plaide pour que ces deux prévenus soient présentés devant leurs juges naturels.

Dénonciation des élus de l’Ituri

Le Caucus des élus de l’Ituri a qualifié d’arbitraire l’arrestation de ce notable par la Garde républicaine et jugé illégale sa détention depuis le mois de mai dernier.

Dans une déclaration lue lundi dernier au Palais du Peuple, à Kinshasa, ces députés estiment que cette procédure viole les droits les plus élémentaires garantis à tout citoyen par la Constitution et les autres instruments juridiques nationaux et internationaux.

Toutes leurs démarches n’ayant pas produit des résultats escomptés, les députés de l’Ituri affirment recourir à l’arbitrage du président de la République afin d’obtenir la mise à la disposition de James Kenda ODU à son juge naturelle ou sa libération.

« James Kenda continue être séquestré a un endroit inconnu après avoir été détenu vraisemblablement à l’ANR sans droit de visite de sa femme et même de ses conseils en violation des articles 18 et 19 de la Constitution de la RDC », a déploré le rapporteur adjoint du Caucus des parlementaires de l’Ituri.

radiookapi.net/CC



L'instruction de fond dans le dossier relatif à la ''tentative de coup d'État'' du 19 mai dernier à Kinshasa a commencé lundi 1er juillet devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, commune de Barumbu, à Kinshasa.

Sur 51 prévenus, Yusufu Ezangi, poursuivi pour participation criminelle, est le premier à faire ses dépositions à cette audience publique.

Confronté aux questions des juges, Yusufu raconte ce qu'il connait de l'événement du 19 mai, de sa genèse jusqu'au Palais de la nation. ''Comment as-tu rencontré Christian Malanga ? Où et pour quel objectif ?'', a interrogé le tribunal. 

Le prévenu a expliqué que c'est depuis 2017 qu'il a fait sa connaissance à Londres, à travers ses réunions. 

Et ils vont cheminer ensemble partout, à Swaziland jusqu'en RDC dans le cadre d'une ONG dont il ignore le nom. Puis, il dit se retrouver par contrainte dans un mouvement appelé ''New Zaïre'', sans savoir pourquoi. 

De Mangayi pour sensibiliser les gens sur l'ONG à travers Lufu, Kasangulu, il arrive chez Auberge Momo 19 à Ngaliema. Là, Abubakar, un autre membre de la bande tué, apporte les tenues militaires confectionnées en Angola. 

D'après le chef de la bande, qu'il cite, leur mission consiste à capturer Vital Kamerhe, ancien ministre de l'Economie et de l'amener au Palais de la Nation pour le faire parler. Parler de quoi ? Demande le tribunal au prévenu ? Seul Christian Malanga le sait, dit-il.

Avant d'arriver chez Kamerhe, ils sont une soixante de personnes embarquées de force avec des armes à bord d'un bus esprit de vie et leur chef dans sa jeep. Elles passent d'abord chez Jean-Pierre Bemba, qui est absent. 

Ensuite, elles se rendent chez Kamerhe où, selon lui, personne n'a été tué. Et l'homme recherché se cache dans le noir. 

Enfin, la bande finit par investir le Palais de la Nation. Ici, selon le prévenu Yusuf, la "jeep de Malanga force toutes les barrières et pénètre le Palais de la nation sans aucune résistance."

"Ingeta, qu'il en soit ainsi, nous venons de prendre le pouvoir'', dépose le prévenu, paraphrasant son chef, tué sous ses yeux. 

Selon les conseils du prévenu, leur client n'a joué aucun rôle majeur dans cet événement. Il n'a tué personne, car il ne sait pas manier l'arme. 

Pour sa part, le ministère public soutient que Yusufu est dans cette affaire le coordonnateur du mouvement et recruteur. Il a participé à la mise à mort de deux policiers à la résidence de Kamerhe et était porteur d'arme à feu. Il en produit les preuves.

La prochaine audience est prévue le vendredi 5 juillet. 

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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