"La gestion économique de la République Démocratique du Congo (RDC) 64 ans après l'indépendance : retrospective et prospective", tel est le thème principal de la conférence organisée, le 6 juillet, par l'université de Kinshasa (Unikin). 

Invité comme intervenant, le Vice-Premier ministre en charge de l'Economie nationale a été chargé de plancher sur le thème suivant :"Économie congolaise de 2024 à 2028 : espoirs ou désespoirs". Professeur d'Economie, Daniel Mukoko Samba a d'abord fait le diagnostic de la situation économique de la RDC depuis l'indépendance avant de parler des ambitions du gouvernement congolais, mais surtout des priorités que s'est assigné son Ministère. 

"Le gouvernement congolais a pris l'engagement de ramener la RDC au rang des Pyays à Revenu Intermédiaire à Tranche Inférieure (PRITI) à l'horizon 2030", a affirmé le Vice-Premier en charge de l'Economie nationale. Pour que la RDC décolle sur le plan économique, la RDC, a souligné le VPM à l'Economie, "doit opérer des choix stratégiques et cela, loin des querelles politiques". 

Parmi les stratégies à mettre en branle, DMS (Daniel Mukoko Samba) croit qu'il faut d'abord développer le capital humain, créer des centres de formation des jeunes... Aussi, il a mis un accent sur la mise en place des infrastructures, colonne vertébrale pour penser à un développement efficace. 

Neutraliser des démons pour appliquer les six engagements du chef de l'Etat.

Pour mettre en pratique les six engagements du chef de l'Etat, repris dans son programme rendu public le jour de son investiture, le gouvernement congolais, conduit par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, doit neutraliser certains démons. Parmi lesquels le coup élevé de la vie, la dépendance envers les importations des produits alimentaires, l'état infantile du système financier national, la multiplicité des taxes, la dollarisation de l'économie nationale... A ce sujet, le Vice-Premier en charge de l'Economie nationale a rappelé que ses engagements, le chef de l'Etat a insisté sur la lutte contre le coût élevé de la vie, à la levée des entraves pour améliorer le pouvoir d'achat.

Que faire pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixé à la tête du ministère de l'Economie nationale ? Pour répondre à cette question, le Pr Daniel Mukoko Samba a énuméré ses priorités résumées en quatre points. Primo : le redressement productif visant trois objectifs stratégiques (la sécurité alimentaire, la transformation des produits locaux et la diversification des importations). Secundo : la levée des entraves à l'amélioration du pouvoir d'achat. Tertio : soutenir l'économie informelle (identifier, encadrer, soutenir ces jeunes qui se débrouillent dans la rue). Quarto : financer l'économie. 

Pour ce faire, le Vice-Premier ministre en charge de l'Economie nationale a lancé un appel à la solidarité gouvernementale pour accompagner et faire aboutir les six engagements du chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.

opinion-info/CC



Le Président Félix Tshisekedi s'est dit "préoccupé" par l'évolution de la situation sécuritaire dans l'Est du pays avec la récente détérioration de la situation sécuritaire à Kanyabayonga du fait de l'action du Rwanda et ses terroristes supplétifs du M23. Dans son discours lu par la première ministre Judith Suminwa Tuluka lors de la 4e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 5 juillet 2024, Il a rappelé avoir convoqué et présidé en date du 29 juin 2024 une réunion du Conseil supérieur élargi de la défense afin de faire le point de la situation générale sur le terrain et d'envisager les options à lever pour une réponse efficace à tous les défis sécuritaires dans la partie Est du territoire national.

"Le Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise a mis en place une Task Force sécuritaire sous son autorité directe capable de proposer des solutions urgentes et immédiatement opérationnelles. Cette Task Force se réunira à fréquence hebdomadaire et aura notamment pour tâche essentielle sans se substituer au Conseil Supérieur de la Défense d'évaluer la menace, d'identifier les acteurs principaux ainsi que que les facteurs qui alimentent l'insécurité, de concevoir des stratégies intégrées pour contrer les forces ennemies et proposer des mesures spécifiques pour rétablir l'autorité de l'État dans les zones affectées" rapporte le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Et de poursuivre :

"Pour ce faire, le VPM, ministre de l'intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires Coutumières,le VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants ainsi que tous les autres membres du Conseil Supérieur de la Défense ont été chargés de s'aligner derrière cette dynamique en proposant des stratégies idoines pour garantir une efficacité opérationnelle sur le terrain".

Depuis sa résurgence deux ans après l'accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus en hommes et en équipements par l’armée rwandaise, selon plusieurs rapports des experts des Nations unies, vont de succès en succès dans sa conquête de la province du Nord-Kivu. Au total, depuis juillet 2023, le M23 a quasiment doublé la zone passée sous son contrôle avec sa propre son administration parallèle ne dépendant pas de Kinshasa.

Le rythme s'est accéléré depuis le début du mois de mai. Selon le mouvement citoyen Lucha, 87, c'est le nombre des villages cités occupés par l'armée Rwandaise et le M23 en territoires Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero dans la province du Nord-Kivu. Les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont récemment abandonné Kanyabayonga, soumises depuis plusieurs semaines aux tirs de l’artillerie du M23 soutenus par le Rwanda. Cette situation a conduit à l'ouverture de plusieurs procès en flagrance avec des sanctions des peines de mort pour certains officiers militaires.

Depuis lors, Chef de l'État Félix Tshisekedi comme commandant suprême des FARDC et de la police nationale ne cesse de multiplier des réunions avec les autorités militaires pour réorganiser l'offensive des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. 

Clément MUAMBA



Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe a tenu, ce vendredi 05 juillet 2024, la sixième audience sur l'affaire du coup d'État raté du dimanche 19 mai dernier, en RDC -République démocratique du Congo-.

Cette audience était consacrée aux auditions de deux prévenus. Il s'agit de Marcel Malanga, le fils de Christian Malanga, et Zalman Polun Benjamin, tous deux américains. 

Ces deux prévenus ont répondu aux questions de la juridiction militaire, chacun racontant comment il a vécu les faits. Les deux nient leurs participations aux attaques du 19 mai 2024. Marcel Malanga affirme avoir été contraint par son père, alors que l’autre prévenu, Zalman Polun Benjamin, déclare n’avoir pas porté d’arme lors des attaques.

Après avoir fini de procéder, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au lundi 8 juillet prochain.

Pour rappel, 51 prévenus au total se sont présentés devant les juges, lors de la première audience déroulée le 07 juin dernier. Deux sont déclarés morts, dont Christian Malanga. Il y avait 3 américains, 1 britannique, et une quarantaine de Congolais. Ces prévenus sont accusés d'Attentat, de Terrorisme, de la Détention illégale d'arme et munitions de guerre, de la Tentative d'assassinat, de l'Association des malfaiteurs, de Meurtre, et de Financement du terrorisme.

Ces assaillants sont reprochés d'avoir commis plusieurs actes de violence à l'endroit de trois policiers, à Delvaux, le même dimanche 19 mai 2024. Ils ont arraché les armes à feu de ces policiers, attaqué la résidence de Vital Kamerhe, assiégé le Palais de la Nation, saboté les symboles de souveraineté, en enlevant le drapeau de la RDC, pour mettre celui du New Zaïre, et déclaré la fin du pouvoir de Félix Tshisekedi.

Le ministère public a requis la peine de mort contre eux tous, soit la peine la plus lourde, pour le grief de l'Association des malfaiteurs, mais aussi pour avoir tué Kévin Tamba et deux policiers de Vital Kamerhe.

Gratis Makabi



Le célèbre chanteur congolais, Fally Ipupa, et son groupe musical vont se produire, ce samedi 06 juillet 2024, à la LDLC Arena de Lyon, en France. Le concert va débuter à 18h00, heure locale.

Arrivé à Lyon la veille du spectacle, le patron de Fvicteam compte écrire l'histoire dans cette salle mythique lyonnaise de 16.000 places. Il a vendu 70% de billets, après plus de trois mois de promotion.

La LDLC Arena, appelée par contrat de naming avec LDLC, pour la période 2023-2031, est une salle omnisports de la métropole de Lyon, située à Décines, propriété de OL Groupe. Ouvert fin 2023, le bâtiment sert principalement pour le sport et les concerts.

Après Lyon, Fally Ipupa va conquérir ARKEA Arena de Bordeaux, le samedi 13 juillet prochain. La salle a une capacité d'accueil de 11.300 places assises.

Gratis Makabi



Le gouverneur du Kongo-central, Grâce Masuangi Bilolo Nkuanga, a dévoilé, ce samedi 06 juillet 2024, les noms des dix membres du nouveau gouvernement provincial.

Joyce Luyeye Ndokolo est nommé ministre provincial des Finances, de l'Économie, de l'Industrie, de l'Artisanat et des PME ; Rémy Nsangu Khonde va assumer les fonctions de ministre du Plan, Budget, Fonction publique, Ptintic et Numérique ; le ministère de la Justice, Droits humains, Mines, Transports, Voies de communication et Commerce extérieur est sous la houlette d'Edouard SAMBA Nsitu.

Le ministère provincial du Portefeuille, Affaires foncières, Tourisme, Culture et Arts, Nouvelle citoyenneté et traduction Kongo est confié à Jean Cornelis VELA ; Constant Mancidila est nommé ministre provincial de l'Intérieur, Sécurité, du Territoire et des Affaires coutumières ; le ministère provincial de l'Éducation, Énergie et Ressources hydrauliques, Relations avec l'Assemblée provinciale, Jeunesse, Sport et Loisirs sera guidé par Thomas KIAKOKUA.

Le Ministre provincial des Hydrocarbures, Entrepreneuriat, Genre, Famille et Enfants, Communication et Porte-parole du Gouvernement porte le nom de Carole KIATAZUBA ; le Ministre provincial de l'Agriculture, Pêche, Élevage et Développement rural, Urbanisme et Habitat est Fiston LUBAKI ; Jacques KHONDE MOMBO est nommé ministre provincial des Infrastructures, Travaux publics, Reconstruction et Aménagement du Territoire; et Ovide Mbote Yobila prend le ministère de la Santé, Environnement, Conservation de la Nature, Affaires sociales et Prévoyance sociale, Travail et Création des opportunités d’emploi des jeunes.

Pour rappel, Grâce Bilolo a pris officiellement ses fonctions le mercredi 26 juin dernier, au gouvernorat de province, situé à Matadi. La cérémonie de remise et reprise s'est déroulée entre lui et la ministre provinciale de la Justice et des Droits humains, Anne-Marie Tsasa, qui a représenté le gouverneur sortant, Guy Bandu. Ce dernier s'est absenté pour des raisons de santé.

Gratis Makabi



Un gorille de montagne du Parc National des Virunga (Pnvi), au Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo, est décédé après une altercation avec son congénère,  a révélé un communiqué de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN), parvenu vendredi à l’ACP.

« C’est avec une profonde tristesse que le Parc National des Virunga annonce la mort du gorille des montages Bukima, le dos argenté dominant de la troupe Rugendo. A la suite d’une violente confrontation avec Kongomani, un autre dos argenté de la même troupe, survenue quelques semaines plus tôt, Bukima a succombé à ses blessures le vendredi 21 juin », a indiqué la source.

Et de poursuive, « dans les semaines qui ont suivi l’altercation, une équipe de pisteurs communautaires dirigée par notre responsable de la surveillance des gorilles, M. Jacques Katutu, est intervenue à plusieurs reprises pour traiter Bukima avec des antibiotiques et d’autres médicaments. Malgré ces efforts, ses blessures se sont avérées trop graves, et il est décédé dans sa foret natale avec Jacques à ses côtés ».

Le vieux singe Bukima, faisant partie des espèces protégés, est né en 1992 et selon les anciennes archives du Parc national des Virunga, il  appartenait à la famille Nduguste, alors dirigée par le dos argenté Buhanga.

ACP/C.L/CC



L’Union européenne (UE) a gelé une aide de 20 millions d’euros pour Kigali et les Etats-Unis ont obtenu une trêve de deux semaines citant nommément jeudi le Rwanda comme responsable de la grave crise humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.

L’empire du mensonge érigé par Kigali a pris deux coups de massue en un jour, avec ces deux annonces portées par deux soutiens de taille de ce pays agresseur de la RDC, sous protection de ces mêmes puissances planétaires.

Ces « puissants » étaient agacés par les violences perpétrées contre des civils innocents dans le Nord-Kivu, lorsque l’armée rwandaise a profité d’un dysfonctionnement pour pousser davantage des Congolais en errance notamment dans la région de Kanyabayonga. Grâce à la détermination du Président de la République, à l’action politique du Gouvernement et à la mobilisation de tout le peuple congolais, la pression diplomatique est devenue de plus en plus intense contre le Rwanda. D’abord l’UE qui s’est réservée d’octroyer une aide de 20 millions d’euros au Rwanda, considérée par la RDC et quelques Etats européens, comme un appui direct apporté à l’agression en cours dans l’Est congolais. 

« L’UE ne peut pas apporter une assistance financière qui sera aussitôt injectée dans le financement des violences dans le Nord-Kivu », a expliqué un diplomate européen à Kinshasa. Cette contribution financière ne sera pas versée au Rwanda qui, au lieu de se concentrer sur le développement de son territoire, exporte et entretient directement la terreur sur le sol congolais. A ce jours, dans le Nord-Kivu plus de deux millions de Congolais sont des déplacés internes ayant fui leurs milieux habituels de vie afin de ne pas subir les exactions de l’armée rwandaise. 

En ce qui les concernent, les États-Unis ont demandé au Rwanda d’observer une trêve humanitaire de deux semaines dans la zone des combats dans le Nord-Kivu. Cette trêve demandée directement au Rwanda débute ce 5 juillet. Un coup diplomatique de Washington, qui, chaque jour qui passe saisit la portée exacte du discours de la RDC sur l’implication de l’armée rwandaise dans le drame humanitaire en cours dans l’Est de la RDC. Dans son briefing de jeudi, le porte-parole de la Maison blanche n’a fait nulle part mention des terroristes du M23, cette branche de l’armée rwandaise. Sans ambage,

Adrienne Watson a cité le Rwanda dans l’observation stricte de ces « deux semaines » de trêve humanitaire.

Pour la RDC, l’objectif n’est pas une simple trêve, mais un retrait total des troupes rwandaises du territoire congolais et une condamnation de cet agresseur par les instances judiciaires internationales, a estimé le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, qui était en offensive contre les actions de Kigali à la télévision congolaise « Télé 50 ». En attendant, les USA ont promis de suivre le comportement des agresseurs sur le terrain pendant cette trêve de deux semaines. Washington soutient également les efforts du président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné dans la crise entre la RDC et le Rwanda.

ACP/CC



Une nouvelle audience relative à la tentative de coup d'État s’est ouverte ce vendredi 5 juillet 2024 à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Le tribunal militaire poursuit les interrogatoires des différents prévenus (51). C’est Marcel Malanga, fils de Christian Malanga qui ouvre la série. Appelé à la barre, Malanga fils a déclaré qu’il va comparaître quand les membres de l’Ambassade des Etats-Unis seront présents. “Le tribunal ne dépend pas de l'ambassade, ils savent que l'affaire passe à 9H30, vont nous suivre à travers les médias”, a répondu le juge. 

Lors de la précédente audience, Youssouf Ezangi considéré par le ministère public comme recruteur et bras droit de Christian Malanga était à la barre. Dans son intervention, il avait présenté le déroulement des évènements du 19 mai dernier en passant par l'étape de recrutement au niveau de la province du Kongo Central. Abordant spécifiquement, l'étape de l'attaque de la résidence de l'actuel président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe, Youssouf Ézangi se basant sur ses discussions avec Christian Malanga avait révélé que l'objectif n'était pas de tuer Vital Kamerhe. À l'en croire, Christian Malanga voulait que lorsqu’il va prononcer son discours de prise de  pouvoir au niveau du Palais de la Nation, que l'actuel Vital Kamerhe soit juste à ses côtés.

"Christian Malanga m'avait dit qu'on ne va pas tuer Vital Kamerhe. Nous devons juste le capturer vivant et il doit être à ses côtés lorsqu'il va prononcer son discours de prise de pouvoir. C'est ainsi que dès que nous sommes arrivés au coin de l'avenue de la résidence de Vital Kamerhe, Malanga et les trois américains dont son fils ont commencé à piloter le drone. C'est après que nous avons commencé les affrontements avec les policiers commis à la garde. Après échange des tirs, l'un de nous, Aboubacar, a été tué. C'est ainsi que nous avons quitté la maison de Vital Kamerhe en prenant une jeep de la police, direction Palais de la nation", avait relaté devant le Tribunal Youssouf Ézangi.

Comme lors de son interrogation dans un reportage de la presse présidentielle, Youssouf Ézangi a révélé qu'avant d'arriver à la résidence de l'actuel Président de la chambre basse du parlement, ils s'étaient rendus d'abord à la résidence de Jean-Pierre Bemba, à l'époque VPM, ministre de la défense nationale et anciens combattants. Une fois arrivé au coin de l'avenue, dit-il, l'absence des jeeps des militaires devant sa parcelle leur a renseigné que Jean-Pierre Bemba Gombo n'était pas dans sa résidence. Cette version des faits, a-t-il poursuivi, a été confirmée par une personne vivant avec handicap retrouvé aux environs de la résidence de Jean-Pierre Bemba Gombo 

Avant l'étape des interrogatoires, Me Carlos Ngwapitshi, avocat du prévenu Jean-Jacques Wondo avait procédé à la présentation du mémoire unique à la suite d'un nouveau rapport d'expertise que l'officier du ministère public a versé au dossier à l'audience précédente. Dans son argumentaire, l’avocat du prévenu a insisté sur la nullité du procès-verbal d’audition de son client et a affirmé que cette pièce doit être déclarée nulle et non être utilisée à titre de renseignements.

Ce même conseil avait affirmé que le téléphone et l’ordinateur de son client sont toujours saisis par les services de sécurité, qui envoie des messages qui lui sont imputés alors que le dossier est déjà pendant devant le tribunal. Il a demandé alors la restitution de ces pièces. La troisième demande de l’avocat du prévenu a visé la désignation d’un médecin militaire pour consulter son client et ordonner son transfert pour des soins dans un centre spécialisé.

Répondant à ces incidents soulevés par la partie Wondo, le tribunal a joint ces moyens au fond de l’affaire et a jugé que ceux-ci y sont liés.  Quant à la demande tendant de transfert du prévenu dans un centre spécialisé pour des soins, la juridiction militaire l’a rejetée motivant que le prévenu n’a pas apporté la preuve de sa maladie.

Plusieurs infractions pèsent sur ces prévenus à savoir, le terrorisme, la détention illégale d'armes et de munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Clément MUAMBA

A Propos

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Ali Kalonga

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