La session ordinaire de septembre s'est clôturée dimanche 15 décembre 2024 dans les deux chambres du parlement conformément aux dispositions de l'article 115 de la constitution de la République. Dans son discours, le président du Sénat Sama Lukonde est revenu sur la problématique des embouteillages monstres dans la ville province de Kinshasa.

"Il n’est pas sans intérêt, pour nous, de revenir sur l’épineux problème des embouteillages, particulièrement dans la Ville de Kinshasa, qui constitue une entrave majeure au développement harmonieux de notre capitale et de nos villes.En effet, des milliers de travailleurs, d’étudiants et d’élèves se trouvent contraints de passer plusieurs heures dans des bouchons, aussi bien pour se rendre à leurs lieux de travail ou d’études, que pour regagner leurs domiciles. Cette perte de temps précieux, qui se répercute sur l’efficacité et le rendement de tous les concernés, est un obstacle majeur à la quête d’un progrès durable", a–t-il dit. 

Comme Félix Tshisekedi dans son discours sur l'état de la nation, M. Lukonde rappelle la nécessité de trouver des solutions durables pour pallier cette situation.

"A cet effet, autant que le Président de la République l’a recommandé, j’insiste pour que le gouvernement central, en général, et le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa, en particulier, s’y penchent conséquemment afin de trouver des solutions radicales à cette problématique persistante", a ajouté Sama Lukonde.

La circulation alternée et à sens unique, instaurée par les autorités pour atténuer les embouteillages dans la ville-province de Kinshasa, demeure en vigueur malgré les critiques de la population kinoise. Suite à la présentation du rapport d'évaluation de cette mesure par le VPM, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, lors de la 26ᵉ réunion du Conseil des ministres, le gouvernement a décidé de renforcer cette initiative par une présence policière accrue dans certains points stratégiques et une nouvelle évaluation est prévue cette semaine.

Bien que ces initiatives visent à fluidifier le trafic, elles suscitent de nombreuses critiques de la part de la population, qui estime qu’elles contribuent davantage à compliquer la circulation et les déplacements quotidiens. Cette réunion d’évaluation fait suite aux instructions de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, données lors de sa communication à la 22ᵉ réunion du Conseil des ministres, tenue le 15 novembre 2024 au Centre financier de Kinshasa.

Avant la première ministre Judith Suminwa, le président Félix Tshisekedi avait également exhorté au respect des mesures adoptées, tout en invitant les initiateurs des stratégies de décongestion routière à « améliorer l’initiative pour rendre la circulation plus fluide et plus aisée ».

Clément Muamba



Samedi 14 décembre 2024, la DIADH -Dynamique internationale des Activistes des Droits Humains- décerne un prix de mérite civique à la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka. La cérémonie de remise de ce diplôme de mérite se déroule dans la grande salle des réunions du ministère provincial kinois des Finances et Economie, en présence de quelques membres du cabinet.

 Côté DIADH, étaient présents, notamment, le Chancelier IDH, Joseph Eric Muzuma Mukungu, et le Commissaire général CDIDH/USA, Nathan Fernando Kilima.

À en croire les membres de la DIADH, ce prix de mérite international est attribué à la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka, "pour sa précieuse contribution à la République démocratique du Congo, sa détermination, son dévouement, son sens de sacrifice, sa fidélité, sa loyauté, la lutte contre la corruption, la lutte contre les anti valeurs et son implication pour la gestion orthodoxe et méthodique de la res publica, ainsi que son engagement pour la promotion et la protection des droits de l'homme".

Aussi, ont-ils indiqué, ce prix de mérite civique est décerné à la ministre provinciale Yvette Tembo Kulemfuka, en qualité de dignitaire international des droits de l'homme, chevalière de la bonne gouvernance et actrice du changement positif de la Nation.

Après avoir reçu son prix de mérite civique, composé d'un diplôme et d'une médaille, l'argentière kinoise, comme pour dédier ce prix à ses géniteurs, a d'abord rendu hommage à feu son père Felly Kulemfuka Kutema.

"Je profite de cette occasion, pour rendre hommage à mon père, qui était mon intercesseur, qu'on appelait Préfet de discipline. J'ai été traitée pas comme une fille. C'est vrai que j'étais gâtée, mais mon père m'a traitée durement plus que mes sœurs d'ailleurs. A un moment je me disais qu'il voulait me recréer à son image. Ce qui ne pouvait pas être fait. Aujourd'hui, à son absence, je comprends qu'il voulait que je sois ce que je suis aujourd'hui. Je lui rends hommage et je bénis l'Éternel d'avoir un père comme lui. Il a été dur envers moi, il m'a traitée durement. Parfois, je me posais des questions pour savoir si vraiment il était mon père. Avant, je ne comprenais pas. Aujourd'hui, j'ai compris. Je bénis le Seigneur. Et mon père me disait toujours : tu n'as pas droit à l'erreur. Tu es l'aînée de la famille", a déclaré de tout son cœur la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa.

Yvette Tembo Kulemfuka n'a pas manqué de faire aussi honneur à sa mère Joséphine Sita Ngaku.

"Je bénis l'Éternel pour ma mère, que j'honore en ce lieu. Une femme battante. Elle n'a pas fait beaucoup d'études, mais je me disais que si elle avait fini ses études, elle aurait été ministre des Finances plus que moi-même. Une femme dure de caractère. On avait l'habitude de l'appeler 'l'État congolais', parce qu'elle était plus que papa. Aujourd'hui, elle a un peu changé parce qu'elle a grandi. Mais, à cette époque-là, quand je grandissais, elle était trop dure. Je n'ai jamais vu une femme difficile comme ma mère. Chez ma mère, c'était les études ou rien", a révélé la patronne de l'Économie kinoise.

Signalons qu'un autre prix de mérite civique a été remis à titre posthume à papa Felly Kulemfuka Kutema d'heureuse mémoire, pour de loyaux services rendus à la Nation congolaise sous le drapeau.

Pour rappel, la Fondation ALPHA PERLA a décerné à la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka, le trophée Congolese Women Excellentia, pour son excellence dans la gestion et la bonne gouvernance. C'était le samedi 07 décembre courant, à Hilton hôtel de Kinshasa.

Bijou NDJODJI BATEKO



La communauté congolaise a rendu samedi les derniers hommages à l’un de ses anciens diplomates   vivant à Rome en Italie,  décédé le 8 novembre 2024 à Kinshasa, de suites d’une maladie, au cours d’une messe célébrée à l’Aumônerie catholique Congolaise.

« Armando Etodjo était un modèle de par sa façon de vivre dans la société, craignant Dieu et serviable« , a déclaré le Père Roger Balowe Tshimanga,  Aumônier de la communauté  catholique congolaise à Rome.

« Jésus-Christ nous enseigne l’amour et un amour sincère et franc qui se manifeste à travers nos œuvres« , a-t- il ajouté.

« Mr  Armando Etondjo était vraiment un papa pour tous, un exemple d’unité que nous devons suivre« , ont témoigné ses proches.

Biographie du defunt Armando Etodjo Botuma

Né à Buna, territoire de Kutu dans l’actuelle province de Mai-Ndombe, le 22 juin 1947, le défunt Armando a rejoint son poste de conseiller à l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC)

près le Saint siège Vatican depuis 1988.

À 16 ans, il entreprend son service militaire obligatoire à Kitona où il demeure jusqu’à ce qu’il soit transféré dans la ville militaire de Kinshasa à l’âge de 25 ans en tant qu’officier de communication.

Après plusieurs années de carrière militaire, il parvient à obtenir une nouvelle mutation au ministère ses affaires étrangères tout en conservant le même rôle dans la communication.

Entre-temps, Armando Botuma,  ambitieux et préparé à affronter l’avenir, a décidé de participer à un concours pour devenir fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères et  deux ans plus tard, il accéda au poste de  conseiller-diplomate. 

En 1987, en tant que diplomate, il obtient une accréditation en Italie, mutation qui aura lieu ensuite en 1988 à l’Ambassade de la Sainte Foi du Vatican à Rome.

Depuis 1988, il réside avec sa famille  en Italie

Malheureusement, le 8 novembre 2024, Botuma Armando quitte la terre des hommes des suites d’une crise cardiaque à Kinshasa, lors d’un voyage avec son épouse et le 11 décembre, le corps a été ramené en Italie à la demande de la famille et enterré le 14 décembre. 

ACP/C.L/CC



Prévu initialement pour ce 14 décembre, le concert de Samarino à la salle Canal 93 de Bobigny a été reporté au 11 janvier 2025.

Bien que l’artiste et son équipe soient déjà arrivés sur le sol français, Sama Baby a tenu à communiquer sur les raisons de ce changement de date. Dans une vidéo où il apparaît avec ses collaborateurs, il s’est exprimé clairement.

« Désolé pour ceux qui nous aiment et nous attendaient sur scène ce 14 décembre. Nous venons d’arriver à Paris et il est pratiquement impossible de livrer un concert aujourd’hui, étant donné que notre aîné Félix Wazekwa joue également ce soir. Pour ceux qui ont déjà leurs billets, on se retrouve le 11 janvier au Canal 93 », a-t-il déclaré.
 
Cette décision a été prise afin d’éviter tout chevauchement avec la performance de Félix Wazekwa, une figure phare de la musique congolaise, qui se produit le même soir. Soucieux de ne pas nuire à l’expérience de leurs fans, Samarino et son équipe ont donc préféré repousser le concert au 11 janvier 2025.

Avec son univers musical entraînant, Samarino offrira aux spectateurs un show exceptionnel lors de cette nouvelle date. Rendez-vous donc le 11 janvier prochain pour une soirée inoubliable. La billetterie pour cette prestation est toujours ouverte, et les billets achetés pour le 14 décembre restent valables.

Cette décision, bien que regrettable pour les fans impatients, témoigne de la considération de Samarino envers son public et ses pairs de la scène musicale. Une preuve de professionnalisme et de respect qui saura sans aucun doute être appréciée par les mélomanes.
 
mbote/CC


Un événement musical historique s’est déroulé au stade FNB de Johannesburg, où Chris Brown a littéralement rempli les 90 000 places disponibles. Cette performance à guichet fermé illustre la puissance d’attraction exceptionnelle de l’artiste américain.

Rare sont les musiciens capables de mobiliser une telle marée humaine. Les 90 000 spectateurs présents témoignent du statut d’icône mondiale de Chris Brown, sa capacité à attirer les foules dépassant largement les frontières américaines.

Point d’orgue du concert : l’invitation de Davido sur scène, offrant un moment de fusion musicale internationale devant cette mer humaine de 90 000 personnes.
 
Le stade FNB, habituellement dédié au football, s’est transformé en cathédrale musicale, où chaque spectateur était témoin d’un moment rare : un concert total, sans la moindre place disponible.

90 000 spectateurs, un chiffre qui parle de lui-même : Chris Brown n’est plus seulement une star, c’est un phénomène.

Ordi Mande

 
 
 


Samedi dernier, le rappeur Maître Gims a donné un concert mémorable à la Paris La Défense Arena devant près de 40 000 spectateurs. Parmi eux se trouvait l’artiste musicien Celeo Scram, connu pour son tube « Kombe Kombe ».

Bien que n’étant pas monté sur scène, Celeo Scram s’est filmé en train de s’ambiancer avec ferveur sur le titre phare de Gims, « J’ai tout donné ». L’auteur-compositeur a ainsi pu profiter pleinement de l’énergie communicative de la performance de la star de la musique urbaine française.

Bien que discret dans les coulisses, l’artiste a su capter l’ambiance électrique du concert et transmettre son enthousiasme à travers les images qu’il a partagées sur les réseaux sociaux.
 
Cette présence de Celeo Scram, en tant que simple spectateur, témoigne de l’attrait que suscite encore Maître Gims auprès des artistes africains. Une reconnaissance mutuelle qui souligne la richesse et la diversité de la scène musicale africaine.

Bien que n’ayant pas eu l’occasion de monter sur scène, Celeo Scram a certainement vécu une soirée inoubliable, aux côtés des dizaines de milliers de fans présents pour acclamer leur idole.

mbote/CC



La Première Ministre de la République démocratique du Congo a encouragé les femmes à croire en leur potentialité, dans son compte X, consulté lundi par l’ACP, après sa nomination en tant que 77ème femme la plus puissante au monde, par le magazine «The World’most powerful women (Forbes)».

«Être reconnue parmi les femmes les plus puissantes est un honneur, mais c’est avant tout une responsabilité envers toutes celles qui aspirent à l’excellence et au leadership. J’encourage donc les femmes à croire à leur potentialité et à ne jamais abandonner leurs rêves», a écrit Judith Suminwa, cheffe du gouvernement.

«Cette nomination nous rappelle que, malgré les obstacles qui se dressent sur notre chemin, chaque femme peut réaliser son potentiel», a-t-elle ajouté.

Elle a également exprimé son souhait de voir davantage les femmes prendre des rôles de décision dans tous les domaines de la société.

«Continuons à œuvrer ensemble pour un avenir où chaque femme, en RDC et au-delà, pourra s’épanouir pleinement. L’égalité des chances est essentielle pour bâtir un monde meilleur. Chaque pas que nous faisons est un pas vers la transformation», a souligné Mme la Première Ministre.

Mme Judith Suminwa a été nominée 77ème femme la plus puissante au monde, par son engagement et sa passion pour l’émancipation des femmes qui font écho à une dynamique croissante au sein du pays, où de nombreuses femmes s’affirment chaque jour dans divers secteurs.

Par le passé, d’autres femmes congolaises, dont Mme Jeanine Mabunda, ancienne présidente de l’Assemblée nationale et Marie-Chantal Kanyinda, présidente de Glencore, avaient également brillé par leur présence dans ce classement de ce magazine. 

ACP /C.L./CC



Les artistes de l’Académie des Beaux-Arts  (ABA) de Kinshasa, ont été encouragés, samedi à Kinshasa, à exporter leurs œuvres à travers le monde  par la Sous-secrétaire générale des Nations-Unies et administratrice adjointe du PNUD pour l’Afrique en séjour de travail en République Démocratique du Congo, a-t-on appris  dimanche de source onusienne.

«C’est avec beaucoup de satisfaction que nous avons découvert ce haut lieu de la culture congolaise. Nous vous encourageons à exporter vos œuvres culturelles. En tant que  PNUD, nous  ferons tout ce qui est  à notre pouvoir pour que vous puissiez amplifier votre travail et que vous l’ameniez au-delà des frontières nationales. Vous réalisez des chefs-d’œuvre  qu’on doit raconter», a déclaré Mme Ahunna Eziakonwa du PNUD, lors de sa visite à l’ABA.

Elle a encouragé les étudiants et l’ensemble du personnel académique  de continuer à  créer davantage des œuvres qui sont non seulement plaisantes, mais aussi transformatives, a-t-elle dit.

«La  paix en RDC viendra aussi par-là, parce que l’art est original et vrai et c’est  par l’art que la guérison d’un bon nombre des Congolais ayant subi les affres de la guerre va  s’opérer (…)», a ajouté Mme  Eziakonwa.

Celle-ci a été conduite à l’ABA, par le Pr  Jean Damas Buiza. Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’accélération des investissements dans les objectifs du développement durable (ODD). Elle a  permis aux étudiants membres de l’ONG Jeunes rapporteurs des  ODD (JERODD) disséminés à travers les institutions universitaires de venir à sa rencontre.

Mme Eziakonwa impressionnée au niveau de l’atelier de sculpture

Lors de sa visite au niveau de l’atelier de sculpture, Mme Ahunna Eziakonwa, a été captivée par les  sculptures des femmes nues et s’est interrogée s’il n’y avait pas une  autre manière de les présenter.

A cette préoccupation, un artiste a répondu qu’au de-là de l’aspect extérieur se cachait tout un message.

Quant à une autre sculpture féminine de l’artiste Gloria Tabasenge, son explication portait sur le respect de la femme  qui ne se limite pas au geste lié à la dot, mais  également à la considération qu’elle mérite en raison de ses atouts et valeurs intrinsèques, étant donné qu’après le mariage, elle  rêve  d’accomplir et de réaliser ses ambitions, sans crainte d’être enfermée dans une sorte de prison.

A cette  occasion, selon la source, les uns et les autres ont exploré,  à  travers l’art, des  solutions concrètes susceptibles  de les pousser à relever des défis complexes auxquels ils sont confrontés dans le domaine de l’art.

Auparavant,  les jeunes étudiants du collectif  JERODD avaient eu l’occasion d’entreprendre des échanges  interactifs au cours  desquels les experts du bureau du PNUD/RDC ont partagé  leurs expériences et des  informations relatives à l’embauche dans le système des Nations unies.

«Ne soyez pas timides, bougez,  faites des recherches utiles sur le net et n’y perdez pas votre temps à écouter ou suivre des inepties, mais mettez-le à profit pour apprendre et acquérir des expertises recherchées lors du recrutement des cadres.

Un comportement positif vous conduira à faire la différence et à trouver du travail», ont conseillé les experts du PNUD-RDC à leurs interlocuteurs.

Ces derniers ont été édifiés à travers les  témoignages et expériences  propres de ces experts en tant que des mentors, les invitant à faire preuve de pragmatisme et  à  se former davantage, tout en  s’informant sans relâche  sur le PNUD qui offre beaucoup d’opportunités dans ses axes d’intervention.

Il s’agit notamment de l’employabilité, de l’inclusion financière, et autres.

Cette haute personnalité du PNUD a séjourné  du 22 au 15 décembre en République Démocratique du Congo où elle s’est rendu dans le cadre de la mission officielle relative à la remise du centre de santé MBIZA et de visiter l’école primaire du même nom ainsi  que du bâtiment administratif du territoire d’Idjwi dans les territoires de Kabare et d’Idjwi, province du Sud-Kivu. 

ACP/C.L./CC

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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