Le Général d'armée Tshiwewe Songesha Christian a été nommé conseiller militaire du Président de la République, Félix Tshisekedi. L'annonce a été faite ce jeudi 19 décembre 2024, à l'issue d'une série d’ordonnances lues sur la chaîne nationale RTNC.

Avant cette nomination, Christian Tshiwewe a été remplacé à la tête de l’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) par le Lieutenant Général Banza Mwilambwe Jules.

Considéré comme un homme de confiance de Félix Tshisekedi, Christian Tshiwewe a connu une ascension rapide au sein des FARDC sous la présidence de l’actuel Chef de l’État. Il avait d’abord été promu à la tête de la Garde républicaine lorsque Félix Tshisekedi, à peine élu, restructurait cette unité chargée de la sécurité présidentielle. À ce poste, il avait succédé au Général Major Gaston Hugues Ilunga Kampete.

Par la suite, il avait été élevé au grade de Lieutenant Général des FARDC avant d’être nommé chef d’état-major général, une position stratégique où il avait pour mission de réorganiser et de dynamiser l’armée congolaise. Peu de temps après, il avait été promu au grade de Général d'armée.

Christian Tshiwewe quitte la tête des FARDC dans un contexte de crise sécuritaire majeure, où l’armée congolaise fait face à d'importantes difficultés sur le terrain face à la rébellion du M23, soutenue par Kigali. Sous son commandement, plusieurs localités du Nord-Kivu sont tombées sous le contrôle des rebelles.

Le poste de conseiller militaire du Chef de l’État n’avait pas été pourvu depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la présidence. Le dernier à l’avoir occupé était le Général d'armée Didier Etumba, qui avait été nommé à ce poste par Joseph Kabila après son départ à la retraite.

Clément Muamba



Jules Banza Mwilambwe, désormais lieutenant général, vient d'être élevé au grade de chef d'État major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). L'annonce a été faite ce jeudi 19 décembre à l'issue d'une série d'ordonnances lues sur la télévision nationale (RTNC).

Bien avant son élévation, celui qui était jusqu'à sa nomination général major au sein des FARDC occupait la fonction de chef de la maison militaire adjoint du président Félix Tshisekedi en charge des opérations et renseignements. 

Sa nomination intervient au moment où les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda poursuivent leurs offensives dans la province du Nord-Kivu.

Clément Muamba



L'ex-DEMIAP (Détection militaire des activités anti-patrie), devenue État-major des Renseignements Militaires, a un nouveau chef. Le Général-Major Makombo Mwinaminayi Jean Roger a été nommé sous-chef d'État-major chargé des renseignements militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

L'annonce a été faite ce jeudi 19 décembre 2024, à l'issue d'une série d'ordonnances lues sur la chaîne nationale RTNC. Il succède au Général-Major Christian Ndaywell, fils du célèbre historien Isidore Ndaywell.

Selon la même ordonnance présidentielle, Makombo Mwinaminayi Jean Roger sera épaulé par deux autres généraux à la tête de ce département stratégique : le Général de Brigade Mulume Oderwa Balola Jean Bertmance, nommé sous-chef d'État-major chargé des opérations, et le Général de Brigade Mbuyi Tshivuadi Marie José, sous-chef d'État-major chargé de l'administration.

Ces nominations interviennent dans un contexte difficile pour les FARDC, qui font face à des défis majeurs sur le terrain, notamment face aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Ce service stratégique a souvent été critiqué pour son inefficacité dans le déjouement des attaques ennemies.

Sous le mandat de Christian Ndaywell, plusieurs opposants et acteurs de la société civile avaient dénoncé des violations "flagrantes" des droits de l'homme par ce service spécialisé des FARDC.

Certains analystes estiment qu’en renouvelant le commandement des FARDC, le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de Commandant suprême des Forces Armées, cherche à insuffler un nouvel élan au sein de l'armée congolaise pour mieux défendre l'intégrité territoriale face aux offensives de la coalition RDF-M23.

Clément Muamba



Burna Boy revient en force avec « Bundle by Bundle », l’Afrique s’impose en Europe

Dix ans après avoir émergé sur la scène musicale internationale, Burna Boy continue de s’imposer comme l’un des artistes africains les plus incontournables. Le chanteur nigérian vient de dévoiler un nouveau single, « Bundle by Bundle », qui annonce la sortie prochaine d’un nouvel album.

Véritable phénomène, Burna Boy a littéralement contribué à mettre le Nigeria sur la carte des zones bankables pour les labels européens. Inconnu en 2010, il est aujourd’hui l’un des artistes africains les plus écoutés et plébiscités.

Avec ce nouveau single, le chanteur prouve une nouvelle fois l’étendue de son talent dans un registre afrobeat entraînant et festif. Un véritable « banger » qui devrait ravir sa très grosse communauté de fans en Europe, notamment en France où il bénéficie d’une fanbase ultra-fidèle.
 

Car Burna Boy s’apprête à donner un concert au mythique Stade de France, un événement que ses admirateurs attendent avec impatience. Une performance qui devrait être légendaire, tant l’artiste a réussi à s’imposer comme l’un des porte-étendards de la musique africaine sur le Vieux Continent.

Au-delà de son succès personnel, Burna Boy incarne aussi la montée en puissance des artistes africains sur la scène musicale européenne. Une tendance lourde qui bouscule les codes et les habitudes de toute une industrie qui les méprisait il y a encore une décennie.

Aujourd’hui, les sons venus d’Afrique ne sont plus considérés comme des curiosités exotiques, mais bien comme des productions musicales à part entière, capables de séduire un public toujours plus large.

Avec des artistes comme Burna Boy, Davido, Wizkid ou encore Tiwa Savage, l’Afrique a définitivement imposé sa voix et son influence sur le marché européen. Une révolution discrète, mais bien réelle, qui bouleverse les équilibres établis.

Le single « Bundle by Bundle » n’est donc que la partie visible d’un phénomène bien plus vaste. Il incarne le rayonnement grandissant de la scène musicale africaine, qui continue de gagner en reconnaissance et en légitimité au niveau international.
 
Pour Burna Boy, ce nouveau titre n’est sans doute que l’avant-goût d’un album ambitieux qui devrait lui permettre de franchir un nouveau cap dans sa carrière. Nul doute que ses fans seront au rendez-vous pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure.
 
mbote/CC


L’opposant Jacky Ndala a été condamné ce mercredi 18 décembre 2024, à deux ans et six mois de servitude pénale par le tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole. L’ancien président de la jeunesse de du parti Ensemble pour la République a été placé sous mandat d’arrêt provisoire juste après la plaidoirie, en date du 28 novembre 2024.

Il était poursuivi pour des faits constitutifs de propagation des faux bruits. Selon le ministère public, Jacky Ndala aurait tenu sur les réseaux sociaux des propos faisant état de viols et mauvais traitements qu’il aurait subi dans sa cellule de détention à l’agence nationale de renseignement (ANR), des propos qui seraient faux.

actualite.cd/CC

 



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba a appelé le bourgmestre de la commune de Kisenso, Gode Antwel (photo ci-dessus), à ne pas gérer la République avec zèle. Cette sévère mise en garde du patron de la ville fait suite à la proposition d'un permis de séjour soutenu par Godet Atsawel.

Peu avant la rencontre entre le gouverneur et les bourgmestres, Gode Antwel avait, dans une mise au point faite mardi, indiqué qu'il ne s'agissait nullement de la création d'une quelconque taxe. " L'octroi de cette fiche est gratuit", avait-il déclaré.

" Nous avions fait une proposition à l'organe délibérant de la commune, de la mise sur pied d'une fiche d'identification et non d'un permis de séjour, en vue de lutter contre la montée de la criminalité à Kisenso", peut-on lire dans ce communiqué.

Cette affaire avait suscité un grave tollé tant dans l'opinion publique. Plusieurs internautes reprochaient le gouverneur notamment de violation aux dispositions constitutionnelles qui garantissent la libre circulation sur le territoire national.

 
 
Grevisse Tekilazaya 


Le processus de paix dans la région des Grands Lacs semble se trouver à un moment critique, alors que le conflit entre la RDC -République Démocratique du Congo- et le Rwanda continue de se développer. Le Président angolais, João Lourenço, dans un élan diplomatique visant à soutenir la médiation, a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Téte António, à Kigali, le mercredi 18 décembre. 


Ce déplacement intervient dans un contexte tendu, où les récentes tentatives de dialogue entre Kinshasa et Kigali ont échoué. Le ministre angolais a apporté un message direct du Chef de l'État Joâo Lourenço à son homologue rwandais, Paul Kagame, alors que les tensions entre les deux pays ne cessent de s'intensifier.


Bien que les détails précis de la mission restent encore largement confidentiels, selon nos confrères de 7sur7.cd, le ministère angolais a publié une note de presse soulignant que la visite visait à discuter de «questions d'intérêt commun», mettant l'accent sur la paix et la sécurité dans la région. L'accent a particulièrement été mis sur l'évolution du conflit dans la région orientale de la RDC, notamment dans le cadre des efforts continus déployés par João Lourenço, pour apaiser les tensions. 

Cette démarche s'inscrit dans le processus de médiation angolaise, dont les objectifs sont de trouver une solution durable à la crise qui sévit entre les deux voisins.


Le processus de paix de Luanda, qui semblait avoir offert une lueur d'espoir, semble, toutefois, être dans une impasse. Une source diplomatique a confirmé que la médiation angolaise cherche à rapprocher les positions de Kinshasa et Kigali, malgré l'échec récent de la tripartite du 15 décembre, ainsi que les tensions qui ont suivi, marquées par des échanges de tirs entre les deux camps. Selon des sources proches des négociations, la médiation angolaise continue d'explorer les voies possibles, pour sortir de cette crise en dépit de la frustration croissante des parties impliquées.


La rencontre entre les autorités rwandaises et l'émissaire angolais aurait été en grande partie centrée sur l'évolution des discussions autour de la rébellion du M23. Le sommet prévu le 15 décembre à Luanda avait été annulé à la dernière minute, en raison de divergences majeures entre Kinshasa et Kigali concernant le rôle du M23 dans la résolution du conflit. Le Rwanda avait insisté pour que le Gouvernement congolais engage des négociations directes avec les rebelles, une demande rejetée fermement par les autorités de la RDC, qui considèrent une telle approche comme une ligne rouge à ne pas franchir.

En réponse, la Présidence congolaise a publié un communiqué dans lequel elle a exprimé son mécontentement face à l'introduction de cette condition de dernière minute par Kigali. Les autorités congolaises ont souligné que la position de Kinshasa sur le dialogue avec le M23 avait toujours été claire, et qu'il n'était pas question d'accepter de telles négociations directes, ce qui a créé un blocage dans le processus de paix.


Les terroristes du M23 continuent de s'emparer des villages, exacerbant une crise humanitaire déjà dramatique. La situation demeure particulièrement alarmante dans plusieurs villages et localités du territoire de Lubero, où les combats entre les FARDC et le M23 se poursuivent. À Kipese, par exemple, un afflux important de déplacés a été signalé, la majorité des réfugiés provenant des villages de Kaseghe, Hutwe, Alimbongo, Katondi, Ndoluma et Kitsombiro. Si certains ont trouvé refuge auprès de familles d'accueil, la majorité s'est abritée dans des églises, des hangars de marché et des écoles. Selon la société civile locale, leurs conditions de vie sont extrêmement précaires, et manquent cruellement d'assistance, ce qui aggrave encore une situation déjà tragique.

Les conditions de vie dans ces abris de fortune sont extrêmement précaires, et les populations déplacées manquent cruellement d'assistance, notamment en matière de nourriture, de soins de santé et de sécurité. Le manque d'eau potable et de services médicaux adéquats complique davantage la situation déjà désastreuse, mettant en péril la vie de milliers de personnes dans cette zone de guerre.


Les organisations de la société civile locale expriment leur inquiétude face à cette crise humanitaire croissante, soulignant le manque de ressources pour répondre aux besoins essentiels des déplacés. Les conditions sanitaires sont particulièrement préoccupantes, car l'absence d'infrastructures de base expose davantage les enfants et les personnes âgées aux maladies et infections.

Gloire Balolage 

 


Il s'est ouvert, ce mercredi 18 décembre, à Hilton Hôtel de Kinshasa, le 20ème Colloque de l'AA-HJF -Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones- sous le thème :"Bilan de la contribution de la justice dans le renforcement de la démocratie en Afrique francophone". Des assises de trois jours, soit du 18 au 20 décembre 2024. 

Représentant le Président de la République dans ces assises, Nicole Bwatsha, Directeur du cabinet adjoint du Chef d’Etat en charge des questions administratives et juridiques, a ouvert les travaux de ce colloque. Dans son speech, ce membre du cabinet du Chef de l'État a convié les participants à la considération de la démocratie comme un idéal. «La démocratie représente un idéal universellement reconnu, fondé sur des valeurs communes à tous les pays de la communauté mondiale, quelles que soient leurs diversités culturelles, politiques, sociales et économiques. Permettez-moi de vous rappeler que l’article 1er de la Constitution de notre pays consacre que la République démocratique du Congo est un Etat de droit et démocratique. Et ces valeurs sont partagées avec plusieurs États de l'espace francophone», a-t-elle fait savoir.

Par l'effet, Nicole Bwatsha a exprimé sa gratitude à l’AA-HJF, pour cette opportunité de réflexion sur le renforcement de la démocratie en Afrique. 

Dans son mot d'ouverture, le premier président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a rappelé l'importance de ces travaux et de leur contribution dans la justice en Afrique. «Les 20èmes assises statutaires de l’Association africaine des hautes juridictions francophones ouvertes à Kinshasa, vont évaluer le bilan de la contribution de la justice au renforcement de la démocratie en Afrique francophone. La justice a un rôle crucial à jouer dans toute société qui se veut démocratique. Voilà pourquoi, nous sommes invités tous à procéder à une évaluation des pratiques du droit, afin de renforcer la démocratie dans l’espace AA-HJF dans la mesure où, les Constitutions de nos pays respectifs, membres de notre association internationale, prônent l'État de droit, lequel repose sur des normes et les vertus bien établies. Ce modèle libéral réclame la démocratie pour fonctionner, puisque l’exigence de la rationalité se trouve satisfaite par l’adoption législative», a-t-il indiqué.

ar l'effet, Nicole Bwatsha a exprimé sa gratitude à l’AA-HJF, pour cette opportunité de réflexion sur le renforcement de la démocratie en Afrique. 

Dans son mot d'ouverture, le premier président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a rappelé l'importance de ces travaux et de leur contribution dans la justice en Afrique. «Les 20èmes assises statutaires de l’Association africaine des hautes juridictions francophones ouvertes à Kinshasa, vont évaluer le bilan de la contribution de la justice au renforcement de la démocratie en Afrique francophone. La justice a un rôle crucial à jouer dans toute société qui se veut démocratique. Voilà pourquoi, nous sommes invités tous à procéder à une évaluation des pratiques du droit, afin de renforcer la démocratie dans l’espace AA-HJF dans la mesure où, les Constitutions de nos pays respectifs, membres de notre association internationale, prônent l'État de droit, lequel repose sur des normes et les vertus bien établies. Ce modèle libéral réclame la démocratie pour fonctionner, puisque l’exigence de la rationalité se trouve satisfaite par l’adoption législative», a-t-il indiqué.

Don Benjamin Makolo

A Propos

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Ali Kalonga

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