Dans un calendrier réaménagé publié mercredi 02 octobre, la CENI -Commission électorale nationale indépendante- fixe les élections législatives et provinciales à Yakoma (Nord-Ubangi) et Masimanimba (Kwilu) pour le 15 décembre prochain.

La CENI va procéder ainsi, à partir du 31 octobre au 30 novembre, à l'accréditation des témoins, observateurs et journalistes. Du 13 au 14 décembre, la campagne pour les candidats à la députation nationale et provinciale. Les résultats provisoires seront publiés le 23 décembre de la même année.

Peu avant la publication de ce calendrier réaménagé, le président de la Centrale électorale, Denis Kadima, avait échangé avec quelques animateurs des institutions du pays, notamment le speaker de l'Assemblée nationale. Il a été question de faire le point sur ce sujet. 

Aussi, le patron de la CENI avait échangé avec le VPM de l'Intérieur, Jacquemain Shabani, autour de la sécurisation des élections. Au sortir de l'audience lui accordée, Denis Kadima s'était montré rassuré de l'accompagnement du Gouvernement, pour la bonne tenue des scrutins.

Grevisse Tekilazaya 



Illicocash Ligue 1 connaît déjà un premier report, avant le début même du championnat. En effet, Sa majesté Sanga Balende n'a réussi à quitter Mbuji-Mayi pour Kolwezi, où il devrait affronter l'AS Simba, samedi 05 octobre 2024, au stade Diur, dans le cadre de la première journée.

D'après plusieurs sources, ce voyage manqué est dû à la forte demande de vols disponibles, et à la rénovation de la piste de l’aéroport de Bipemba. Ce dernier est fermé au trafic pendant quatre jours de la semaine, soit du jeudi au dimanche.

La RVA justifie cette décision, qui est entrée en vigueur le 19 août, par le souci d’accélérer les travaux qui s'effectuent sur la piste aéroportuaire. De ce fait, beaucoup d'équipes auront des problèmes de déplacement, comme Sa Majesté Sanga Balende qui n'a pas effectué le déplacement pour Kolwezi.

Le secrétariat général des sang et or de Mbuji-Mayi s’emploie activement à faire face à la Linafoot, en fournissant toutes les preuves requises, dans le but d’obtenir gain de cause, et de faire reporter cette rencontre.

Gratis Makabi



Plus de 400 personnes sont mortes de la tuberculose, en 2023, a affirmé mardi 1er octobre le Directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), Dr Michel Kasua.

Il l’a dit à Kinshasa lors de la présentation des résultats de l’enquête sur la réduction ou l’élimination de la tuberculose en RDC d’ici 2035 :

« L’année dernière plus de 4 000 sont mortes de la tuberculose. Il faut se rappeler qu’en trois ans la COVID-19 n’a tué que 1200 personnes, selon les statistiques nationales. En une année, la tuberculose tue trois plus que la COVID-19 ».

Pour Dr Michel Kasua, cette étude a cherché à comprendre les raisons psychologiques, sociales et structurelles qui empêchent aux gens à se faire dépister pour se faire en cas de détection positive de tuberculose.

Il a également plaidé pour la transformation des résultats de cette enquête en directives opérationnelles pour réduire ou éliminer la tuberculose en RDC d’ici 2035.

« Il s’agit de mettre en œuvre de manière programmatique toutes les évidences qui apparaissent au travers les résultats de cette étude. Que nous puissions traduire ces évidences en directives, en politique pour changer la donne. C’est ça la chose la plus importante. Et comment nous transformons ces résultats en directive opérationnelle qui change la manière de concevoir, de suivre et d’évaluer la lutte contre la tuberculose », a poursuivi ce médecin.

Cette nitiative du PNLT avec l'appui technique de Breakthroug Action sur le financement de l’USAID partenaire du ministère de la Santé publique, hygiène et prévention.

Cette activité s’est déroulée sous la direction du représentant du secrétaire général à la Santé, en présence de Florence William Mpata, directeur adjoint de Breakthroug Action.

radiookapi.net/CC



Les services de l’Hôpital Biamba Marie, situé dans la commune de Masina (Kinshasa) continuent de fonctionner normalement pendant le deuil son initiateur Jean-Jacques Mutombo Dikembe, décédé mardi 1er octobre aux Etats-Unis.

Cet élan donne espoir à de nombreux habitants qui redoutaient de l’avenir de ce centre hospitalier de 300 lits dont le cout est estime à 29 millions USD.
Selon les témoignages, le défunt avait, à lui seul mis 15 millions USD dans l’enveloppe global de construction de cet hôpital renommé de Kinshasa.
« Il a réalisé beaucoup de bienfaits pour la population congolaise. Il y a ce grand hôpital. Ou est ce qu’on peut trouver quelqu’un d’aussi grande générosité que Mutombo Dikembe. Que Dieu l’accueille dans sa maison », a témoigné un habitant de la commune de Masina.
De nombreuses femmes dans le quartier pleurent Mutombo Dikembe. Elles se souviennent de l’humanisme du défunt dont elles ont été bénéficiaires sur le plan de la santé publique.
L’une parmi elles se souvient des bienfaits de cet hôpital :
« Il a organisé dans son hôpital la campagne de dépistage volontaire de cancer du sein, cancer de l’utérus, c’est en fait ça que je connais, Ce sont des souvenirs que je garde de cet homme ».
Mutombo Dikembe avait construit son hôpital de Kinshasa en mémoire de sa mère biologique Biamba Marie Mutombo, décédée en 1998.

radiookapi.net/CC



Un mois après la rentrée officielle des classes, de nombreux enseignants n’ont toujours pas repris le chemin de l’école à travers le pays. Le porte-parole de la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC, Jean-Bosco Puna a, dans une conférence de presse tenue mercredi 2 octobre à Kinshasa  «  alerté sur la menace d’une année blanche,  si rien n'est fait d'ici deux semaines ».

 Pour éviter cette situation, il demande au Gouvernement de répondre aux desiderata des professionnels de l’éducation qui se résument par l'amélioration de leurs conditions salariales :

 « Nous constatons que plusieurs  écoles ne fonctionnent pas depuis la rentrée scolaire 2024-2025. Il est à déplorer que le Gouvernement ne se préoccupe pas de revendications des enseignants, notamment en ce qui concerne le nouveau barème salarial uniformise à payer à tous les enseignants et inspecteurs de la République, enseignants nouvelles unités (NU) et  non payés (NP) »

 Dans cette déclaration, Jean-Bosco Puna rappelle également le non-paiement de la retraite des enseignants. Il demande par conséquent au Gouvernement de donner des réponses aux préoccupations ultimes et légitimes des enseignants avant le 5 octobre, date dédiée à la journée mondiale des enseignants.

 Passé ce délai, l’année scolaire 2024-2025 risque d’être sanctionnée année blanche, prévient-il.

Il y a deux semaines, le secrétaire général à l’Education, Jacques Odia Musungayi, avait promis le début de l’exécution des promesses du Gouvernement dont l’ajout de 100 000 francs congolais ( environ 35 USD) complémentaires aux salaires des enseignants. La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC affirme que jusqu’ici, cette promesse n’est toujours pas réalisée.

radiookapi.net/CC



Le président du Conseil économique et social, Jean-Pierre Kiwakana, estime que l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle doivent absolument se coordonner sur leurs objectifs en fonction des besoins réels du pays. Cela, après consultation avec les employeurs publics et privés.

Jean-Pierre Kiwakana l’a dit mercredi 2 octobre à l’ouverture de la session ordinaire d’octobre de cette institution.

Il estime que la RDC prend un retard considérable dans le domaine de l’éducation et de la formation à cause du manque d’engagement à répondre efficacement à ses besoins en matière de ressources humaines.

« Le monde autour de nous évolue de manière significative avec une technologie qui devance tout ce qui était à peine imaginable au début du siècle. La menace réelle que font peser sur l’employabilité des jeunes, les progrès de l’intelligence artificielle, la perte de qualité de l’enseignement, les problèmes liés aux infrastructures dédiés à l’enseignement, la pertinence des cursus scolaires et universitaires, devraient nous inquiéter collectivement au plus haut point. L’enseignement des STEMS, de la logique, de l’expression orale et écrite sont autant de priorités qui demandent un personnel enseignant compétent et dévoué », a rappelé Jean-Pierre Kiwakana.

radiookapi.net/CC



Depuis la levée du moratoire sur l'application de la peine de mort en février 2024, les autorités judiciaires militaires en République démocratique du Congo (RDC) ont prononcé au moins 128 condamnations à mort, selon les dernières données compilées par les Nations unies. Ces condamnations concernent notamment 52 cas au Nord-Kivu, 1 au Sud-Kivu, 37 à Kinshasa et 6 au Kasaï-Oriental. Aucun des condamnés n’avait encore été exécuté au moment de la rédaction de ce rapport, les sentences étant toujours en cours de recours.

Cette décision de lever le moratoire a suscité de vives réactions, notamment de la part de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), qui avait exprimé sa consternation en mars dernier. Les prélats catholiques s’opposent fermement à la reprise des exécutions et appellent le gouvernement à adopter des systèmes de détention plus efficaces, qui visent la réhabilitation des criminels plutôt que leur exécution.

« Chaque vie est sacrée, et la dignité humaine doit être préservée. Nous recommandons au gouvernement d'abolir la peine capitale pour tous les crimes », avait déclaré Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani et président de la CENCO.

De son côté, la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a émis une série de recommandations au gouvernement congolais, notamment la réforme du système pénal pour réduire le nombre d'infractions passibles de la peine de mort. La CNDH plaide également pour l'introduction de nouvelles législations permettant aux condamnés de faire appel de leur sentence et encourage la RDC à adhérer au deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

actualite.cd/CC



Le prix du litre de carburant dans la zone Ouest passe de 3 340 à 2 990,49 franc congolais pour l’essence, soit une baisse de 13%. Il en est de même pour le gasoil qui passe de 3 435 à 2 979,73 franc congolais, une réduction de 13% également. Cette réduction du coût de carburants à la pompe fait suite aux arrêtés signés mercredi 2 octobre par le VPM, ministre de l'économie nationale, Daniel Mukoko Samba.

" Le gouvernement rassure les opérateurs du secteur qu’il suit de près l’évolution des cours du pétrole sur le marché mondial, déterminé à préserver le pouvoir d’achat des Congolais, en ligne avec les engagements du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui en a fait l’une des priorités de son second mandat. Dans cette optique, les réformes entamées dans le secteur de la distribution des produits pétroliers se poursuivront, avec pour objectif de maintenir une dynamique de baisse sur le marché des biens et services dépendants de ces ressources énergétiques ", explique le communiqué du ministère de l'économie nationale.  

Par ailleurs, pour assurer un approvisionnement régulier du pays en produits pétroliers, poursuit la source citée, le ministère de tutelle a commencé à rembourser les manques à gagner supportés par les opérateurs de la filière, tout en veillant à ce que cet effort financier n’alourdisse pas excessivement le Trésor public.

Dans la même dynamique, Mukoko Samba annonce également une baisse prochaine des prix de huit biens de grande consommation, à la suite de la signature récente par la Première ministre du décret portant sur des mesures urgentes de lutte contre la vie chère. 

" Parmi les produits concernés figurent les viandes et volailles surgelées, les poissons surgelés et salés, le lait en poudre, le riz, le maïs et le sucre. Le secteur privé ayant été associé à chaque étape de ces réformes, le gouvernement attend une application rigoureuse des réductions de prix convenues. En tant que régulateur, et suivant les instructions du président de la République, le ministère de l’Économie nationale lancera, au cours de ce dernier trimestre de l’année, des missions de contrôle économique visant à identifier et à réprimer sévèrement les pratiques illicites en matière de fixation des prix et de concurrence déloyale ", a prévenu le cabinet de Daniel Mukoko Samba. 

La baisse du carburant fait suite aux instructions de Félix Tshisekedi lors de la 8e réunion du conseil des ministres. Dans sa communication, il dit avoir été saisi des informations indiquant que la structure des prix des produits pétroliers contient des niches ou des efforts de compression sont possibles pour permettre la baisse des prix à la pompe pour le bien de la population.

Cette baisse s'inscrit également dans la droite ligne des “mesures urgentes" prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère. Ce dossier, présenté lors de la huitième réunion du conseil des ministres par Mukoko Samba, contient une série de mesures quantitatives urgentes envisagées pour contrer la vie chère en RDC et, de ce fait, renforcer le pouvoir d'achat.

Clément MUAMBA



« La disparition de Mutombo Dikembe est un coup dur pour les fans du basketball dans le monde », a déclaré ce mardi 1er octobre l’analyste et journaliste sportif Kabala Mwana Mbuyi. Il affirme être consterné par la disparition de Mutombo Dikembe, qu’il appelle affectueusement « Mon Congo ».
Au-delà d’être un exemple, Mutombo Dikembe est une perle rare pour la RDC, fait remarquer Kabala Mwana Mbuyi.

 « Je m’incline devant sa mémoire. Il est reste un modèle, il est reste également modeste dans sa vie. Voilà ce que je retiens malgré sa taille. Jean-Jacques, ça n’est pas du tout un orgueilleux, il est reste un monsieur ami de tout le monde », a témoigné Kabala Mwana Mbuyi.

Mutombo Dikembe est mort lundi 30 septembre à l’âge de 58 ans des suites d’une tumeur cérébrale aux Etats-Unis. Ce sportif laisse une femme et sept enfants, parmi lesquels 4 enfants adoptifs.

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Pour que la paix revienne en RDC, la représentante des Etats-Unis aux Nations Unies a demandé, ce lundi 30 septembre, au Rwanda, devant le conseil de sécurité de retirer immédiatement ses troupes du sol congolais. La diplomate américaine a sollicité également du Conseil de sécurité de ne pas autoriser le retrait complet de la MONUSCO
« Pour offrir la paix aux peuples de cette région, le Rwanda doit immédiatement retirer plus de ses 4000 hommes de troupe du territoire congolais et le M23 doit se retirer de ses positions. Et la RDC doit immédiatement agir contre les FDLR et cesser son soutien à ce groupe », a déclaré la représentante permanente des Etats-Unis à l’ONU.
D’après elle, les Etats-Unis se félicitent de la collaboration entre la RDC et la MONUSCO aussi bien pour le retrait de la mission que pour les activités essentielles en cours, y compris pour faire respecter le cessez-le -feu en cours et protéger les personnes déplacées.
Le pays de l’Oncle Sam se félicite également des efforts de la RDC au niveau local et régional pour le retrait de la MONUSCO du Sud-Kivu, a-t-elle souligné.
Cependant, le retrait de la MONUSCO de cette province a laissé des lacunes majeures qu’il faut à tout prix combler, a recommandé la diplomate américaine.

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