Le tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema a condamné l'influenceuse Denise Mukendi Dusauchoy à une peine de 3 ans de prison ferme, dans l'affaire viol à l'ANR, qui lui opposait à Jacky Ndala, ancien président de la ligue des jeunes de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Le verdict a été prononcé lundi par cette juridiction, qui l'a chargée des infractions de faux bruits, injures publiques et faux en écriture.
Lors d'un point de presse, ce mardi 17, la Fondation Bill Clinton pour la paix( FBCP) a protesté contre cette condamnation qu'elle qualifie de « politique », et qui, d'après elle, ne reflète pas le prescrit de la loi. Cette structure qui milite en faveur des prisonniers crie au pots-de-vin d'une somme de 30.000 dollars derrière la condamnation de l'ancienne candidate députée nationale.
« La condamnation de cette dame est politique. Il y a une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, montrant un acte de corruption. Il y avait même un caméraman, qui a témoigné sur ça », fustige Emmanuel Du Cole, coordonnateur de la Fondation Bill Clinton pour la paix.
Cette ONGDH s'inquiète, par ailleurs, de la violation des droits de Mme Mukendi qui, malade, n'avait pas été permise d'aller se faire soigner. Elle affirme que la condamnée, enceinte, aurait même «perdu son bébé qu'elle a eu par insémination artificielle, puisqu'elle saignait ».
« Elle n'a pas eu la possibilité d'avoir de soins de santé, aucun médecin de l'extérieur n'était venu la consulter de la prison centrale de Makala», dénonce la FBCP, qui exige « sa libération pure et simple ».
Jacky Ndala, ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, avait officiellement déposé plainte pour viol ce lundi 30 septembre au parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe. Il accuse Denise Mukendi d’avoir commandité son agression sexuelle lors de sa détention à l'Agence nationale de renseignements (ANR) en 2021, une période au cours de laquelle il avait été incarcéré et condamné à 22 mois de prison. Libéré en juin 2022 après avoir purgé la moitié de sa peine grâce à une grâce présidentielle, Jacky Ndala a récemment révélé les abus qu'il aurait subis.
L’affaire a pris de l’ampleur après la publication d'une vidéo de Denise Mukendi, influenceuse digitale pro-pouvoir, dans laquelle elle affirme être à l'origine de l'agression. Ses propos, d'une extrême violence, ont choqué l'opinion publique : « On t’a visité par derrière. Tu es resté maboul. Tu es devenu une femme. Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur. » Cette vidéo a conduit à l’ouverture d'une enquête ordonnée par le ministre d'État, ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui a demandé à Jacky Ndala de fournir des preuves supplémentaires, y compris un certificat médical.
Samyr LUKOMBO
Lors d’une rencontre lundi 16 décembre à Kinshasa avec les membres du corps diplomatique accrédité en RDC, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a appelé la communauté internationale à prendre « des actions concrètes » contre l’agression de la RDC par le Rwanda.
« Aujourd’hui, la RDC a besoin de ses partenaires, alliés et amis, pour démontrer leur engagement à travers des actions concrètes et non seulement par des paroles », a affirmé la ministre Kayikwamba.
Elle veut des actions concrètes qui contraignent le Rwanda à arrêter son aventure déstabilisatrice au Congo.
Face au comportement du Rwanda consistant à perdurer son agression contre la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner a invité les représentants de la communauté internationale à traduire en actes leurs paroles de compassion, exprimées notamment lors des visites dans les camps des déplacés à l’Est.
Au cours de cette rencontre, elle a fait part de ses regrets à la suite de l’échec de la tripartite RDC-Rwanda-Angola, qui devait se tenir dimanche dernier à Luanda pour tenter de ramener la paix dans l’Est de la RDC.
radiookapi.net/CC
Au moins vingt personnes sont mortes dans le naufrage d'une baleinière survenu sur le lac Mai-Ndombe, mardi 17 décembre, entre le village Isongo et la ville d'Inongo, dans la province de Mai-Ndombe.
Ce bilan provisoire avancé par les autorités gouvernementales est pour l'instant controversé.
Le sénateur Anicet Babanga, élu d’Inongo, rapporte au moins 40 morts alors que le gouverneur de la province, Lebon Nkoso Kevani parle de 22 morts.
Ce naufrage est survenu lorsque la baleinière en bois qui avait quitté le village Isongo pour la ville d’Inongo, avec à son bord plusieurs passagers et des marchandises a chaviré à une trentaine de kilomètres de cette ville.
Selon des sources locales, parmi les passagers se trouvaient des commerçants mais aussi d'autres voyageurs notamment des femmes et des enfants.
Le sénateur Anicet Babanga évoque la surcharge et le mauvais état de la baleinière comme les causes éventuelles de cet accident :
« Malheureusement la toiture de la baleinière s’est effondrée, alors tout ce qui était au-dessus, est tombé sur les passagers qui étaient dans la baleinière. Selon les informations en notre possession, on nous parle de 42 corps sans vie retrouvés. Parmi les causes, il y a d’abord le mauvais état de la baleinière qui n’a pas pu supporter la charge de toutes les personnes qui étaient montées sur la toiture ainsi que les marchandises qui y étaient posées ».
Ce fils du terroir plaide pour une mobilisation générale face à ce drame qui vient de frapper la province du Mai-Ndombe.
« Comme je l’ai dit la fois passée au sénat, si ce naufrage s’était produit ailleurs, on devait avoir une mobilisation des autorités. Mais quand c’est au Mai-Ndombe ou le grand Bandundu, on ne voit absolument rien. Voilà qu’aujourd’hui on est à une quarantaine de morts. Nous voulons que les autorités se mettent à l’œuvre pour venir en aide à cette population, et voir comment remédier aux cas de naufrages à répétition chez nous », a ajouté élu d’Inongo.
Pour il l'instant, la recherche de corps ou d’éventuels survivants est lancée.
Les naufrages sont récurrents sur la province du Mai-Ndombe. Le dernier remonte à aout dernier. Plus de vingt morts ont été enregistrés lors d'un naufrage d’une baleinière survenu dans la nuit de dimanche 18 aout, sur la rivière Lukeni, territoire de Kutu, dans la province de Mai-Ndombe. Des témoins signalent au moins 40 personnes repêchées après ce naufrage.
radiookapi.net/CC
Dans sa chanson récente intitulée Ngonga, la jeune pépite de la musique Gospel Teddy Diso a fait une déclaration qui a touché la sensibilité des internautes.
Avec des paroles percutantes, il interpelle l’auditeur : « qui a dit que tu vas échouer, est-ce qu’il est Dieu ? » Ces mots résonnent comme un appel à la confiance en soi et à la foi, incitant chacun à croire en ses capacités et à ne pas se laisser décourager par les doutes des autres.
Cependant, ces propos, bien que motivateurs, sont perçus par certains comme une pique à l’endroit du pasteur Moïse Mbiye. En effet, ce dernier était le producteur de Teddy Diso au sein du label Bibomb Music.
En 2022, Teddy avait exprimé son mécontentement lors d’un live Facebook, révélant qu’il se sentait mal rémunéré et qu’il avait décidé de quitter cette maison de production.
Depuis lors, il a su se frayer un autre chemin dans l’industrie musicale, affirmant son indépendance et sa volonté de réussir par ses propres moyens.
Un sit-in a été organisé mardi 17 décembre 2024 par les habitants des quartiers Punda et Bangu, à Binza-Delvaux, dans la commune de Ngaliema, pour alerter les autorités compétentes sur la progression dangereuse d'une tête d'érosion, qui engloutit tout sur son passage.
Devant une statistique de plus de 100 maisons déjà englouties par cette érosion, ces habitants lancent un cri d’alarme au Gouvernement de la République, et, particulièrement, au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, pour qu’il s’implique personnellement, en vue de trouver une solution rapide à cette situation.
Pour Pascal Chihinda, l'un des notables du quartier Punda, «cette érosion risque de couper en deux la route Lalou, qui relie le quartier Delvaux à la Commune de Selembao. Avec l'allure où nous allons, au vu de la saison de pluie que nous traversons, les deux quartiers Punda et Bangu risquent de disparaitre sur la carte de Kinshasa, si rien n'est fait d'urgence».
Les habitants de ce coin de la capitale Kinshasa exhortent les autorités tant nationales que provinciales à faire diligence, afin de trouver les moyens pour stopper l'avancée de cette érosion qui a déjà laissé plusieurs familles sans abri dans la commune de Ngaliema.
Don Benjamin Makolo
Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a reçu une délégation de l’Union européenne conduite par Johau Borgstam, Représentant Spécial de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs, le mardi 17 décembre 2024, pour discuter sur l’échec du rendez-vous de Luanda entre la République démocratique du Congo et le Rwanda le dimanche 15 décembre dernier.
Au cours de ces échanges avec le président de la Chambre basse du Parlement congolais, Johau Borgstam a réaffirmé l’engagement de l’Union européenne sur son soutien au processus de paix et le retour de la stabilité dans la région des Grands Lacs, et condamne fermement le boycott du processus de Paix de Luanda par le Président rwandais, Paul Kagame, qui n’a pas respecté ce grand rendez-vous, au moment où le monde entier attendait, enfin, un accord de paix durable entre Kigali et Kinshasa.
«La population congolaise de la région des Grands Lacs mérite de vivre en paix comme tous les autres Congolais . Il faudra donc que les troupes rwandaises présentes sur le sol congolais se retirent. Il faudra également que le Gouvernement rwandais coupe le soutien au M23, pour que la paix revienne à l’Est de la RDC», a-t-il déclaré.
De son côté, Vital Kamerhe s'est montré optimiste, et a fait savoir que ce n’est qu’une partie remise. Il note que les efforts doivent être conjugués de part et d’autre, pour l’aboutissement de ce processus par la signature d’un accord de paix.
Une fois de plus, le président de l’Assemblée nationale a alerté sur ce drame humanitaire de l’Est de la République démocratique du Congo, face auquel la Communauté internationale est indifférente.
«Nous avons dépassé la barre de 10 millions des morts dans les conflits armés en RDC. Ce drame humanitaire devrait mobiliser tous les efforts au niveau national, au niveau de la sous région, au niveau africain et surtout avoir un appui au niveau international; car, la construction de la paix n’a jamais été facile», indique t-il.
Vital Kamerhe a, en outre, demandé à tous le peuple congolais de soutenir les efforts combien louables du Président angolais, Joao Lourenço, et du Président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans la recherche de la paix en RDC.
Pour rappel, Johan Borgstam a été reçu par la ministre des affaires étrangères de la RDC, Thérèse Wagner Kayikwamba, le lundi 16 décembre dernier. L'Union européenne s'est dite déçue de l'absence rwandaise à la base de l'annulation de la tripartite à Luanda.
Gratis Makabi
Le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi a prevu de procéder mardi au lancement de la nouvelle compagnie d’aviation « Air Congo », destinée à renforcer le transport aérien en République démocratique du Congo, au tarmac de l’aéroport international de N’djili, dans la commune de N’sele, à l’est de la ville de Kinshasa, d’après la Présidence congolaise.
Cette nouvelle compagnie nationale qui va démarrer avec deux avions sur les huit prévus, est le fruit du partenariat entre la RDC et la compagnie aérienne « Éthiopian Airlines », d’après le Gouvernement congolais.
«Je voudrais saluer le partenaire de la compagnie Éthiopian Airlines pour sa détermination aussi à pouvoir construire avec la République démocratique du Congo, une grande société aérienne qui permettra aux Congolais de se déplacer, de désenclaver le pays et aussi, à partir de Kinshasa, de rayonner à travers l’Afrique et le monde. L’ambition est claire car à partir de Kinshasa, on peut aller en Afrique, aux USA et en Chine, à partir d’une société congolaise en partenariat avec Éthiopian Airlines», avait déclaré Jean-Lucien Busa, ministre du Portefeuille, le jour de la réception du tout premier avion à Kinshasa le 30 septembre dernier.
Un 2ème avion sur les huit prévus de la compagnie aérienne nationale ‘’Air Congo’’ du type ‘’Boeing 737-800’’, venait d’être réceptionné dimanche à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, en provenance d’Addis-Abeba, en Ethiopie.
«Ce soir, nous sommes venus à la réception d’un 2ème avion d’Air Congo qui va opérer bientôt avec l’enregistrement de la République démocratique du Congo, le 9S. On a réceptionné cet avion avec chaleur et avec le jeu d’eau. La réception des avions va continuer jusqu’à atteindre huit avions, et dans un an, on va avoir six avions », avait pour sa part affirme Weldegeorgis Mesfin Biru, Directeur général d’Air Congo.
Les mois passés, le pays avait été secoué par un dysfonctionnement prolongé du transport aérien, suite à la carence d’avions à la compagnie nationale, « Congo Airways », qui acquiert maintenant, progressivement de nouveaux avions.
ACP/CC
Dans une déclaration explosive hier soir sur Facebook, Bokethsu Wa Yambo, combattant de la diaspora congolaise et commentateur engagé sur les questions d’actualité, a accusé le ministre des Transports et Voies de Communication, Jean-Pierre Bemba, d’avoir orchestré une agression à son encontre.
Selon cet artiste musicien traditionnel, des hommes envoyés par Bemba l’auraient agressé et filmé dans une situation compromettante.
Les accusations de Bokethsu vont certainement susciter une onde de choc au sein de la communauté congolaise, bien que d’aucuns ne le prennent plus au sérieux.
mbote/CC
Une délégation gouvernementale composée des ministres des Finances, Doudou Fwamba, de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, et de l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, s’est rendue ce dimanche 15 décembre 2024 sur le chantier de Kinshasa Arena. Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts visant à relancer les travaux de ce projet d’envergure qui avaient été suspendus en raison de diverses irrégularités.
Après avoir inspecté l’état d’avancement des travaux, la délégation a tenu une séance de travail avec les représentants de la société Milvest, entreprise chargée de la réalisation du projet. Les discussions ont mis en lumière des problèmes majeurs ayant entravé la progression des travaux notamment des procédures financières et fiscales jugées vicieuses ainsi qu’une absence de maîtrise des coûts. À en croire Jules Alingete Key, des corrections ont été apportées pour remédier à ces lacunes, permettant désormais une reprise des travaux.
"Le projet posait un problème des procédures depuis le début, le rapport a été fait à son Excellence monsieur le ministre des finances, il a eu à travailler avec Milvest, je crois que l'ordre venait d'être mis dans le projet, il est important que ça ne reste pas un chantier et qu'on puisse avancer pour terminer et je crois que Milvest s'est engagée à offrir cet édifice aux Kinois et Kinoises dans les huit mois, au plus tard le mois de septembre", a fait savoir Jules Alingete Key, chef de service à l'Inspection Générale des Finances (IGF)
Et de poursuivre :
"Nous sommes venus accompagner le ministre des finances avec qui nous avons travaillé pour remettre de l'ordre dans ce projet. Je pense qu'on va démarrer et nous tenons à ce qu'on puisse aller de l'avant parce que c'est un projet qui tient à cœur son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo".
Le chantier Arena, destiné à devenir une infrastructure emblématique, incarne l’ambition de la République démocratique du Congo de moderniser ses espaces publics.
"Nous pouvons confirmer que les travaux ont déjà repris sur le site, les différents containers qu'il fallait évacuer au port de Matadi vers cet endroit sont en train d'être ramenés ici,150 sont déjà sur le site. Le gouvernement tient à ce que ce projet soit réalisé parce qu'il s'agit d'un engagement du Chef de l'État qui veut offrir à notre population et à la jeunesse des aires des jeux où nous pouvons aujourd'hui attirer les grandes compétitions internationales", a indiqué Doudou Fwamba, argentier national.
Le gouvernement a approuvé une enveloppe de 223,1 millions de dollars pour la relance de plusieurs projets d’infrastructures à travers le pays, avait annoncé le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, lors de la 18e réunion du Conseil des ministres, présidée le 18 octobre 2024.
Parmi les projets prioritaires figure Kinshasa Arena, un palais des sports de 20 000 places, dont les travaux de construction, lancés le 13 octobre 2023, sont à l’arrêt depuis plusieurs mois. Le député national John Efambe Ekambe avait d’ailleurs adressé, le 21 septembre 2024, une question orale avec débat au ministre des Finances, sur le financement de ce projet emblématique. En réponse, une partie des fonds alloués récemment sera utilisée pour relancer la construction de cette infrastructure sportive.
Clément Muamba
La session ordinaire de septembre s'est clôturée dimanche 15 décembre 2024 dans les deux chambres du parlement conformément aux dispositions de l'article 115 de la constitution de la République. Dans son discours, le président du Sénat Sama Lukonde est revenu sur la problématique des embouteillages monstres dans la ville province de Kinshasa.
"Il n’est pas sans intérêt, pour nous, de revenir sur l’épineux problème des embouteillages, particulièrement dans la Ville de Kinshasa, qui constitue une entrave majeure au développement harmonieux de notre capitale et de nos villes.En effet, des milliers de travailleurs, d’étudiants et d’élèves se trouvent contraints de passer plusieurs heures dans des bouchons, aussi bien pour se rendre à leurs lieux de travail ou d’études, que pour regagner leurs domiciles. Cette perte de temps précieux, qui se répercute sur l’efficacité et le rendement de tous les concernés, est un obstacle majeur à la quête d’un progrès durable", a–t-il dit.
Comme Félix Tshisekedi dans son discours sur l'état de la nation, M. Lukonde rappelle la nécessité de trouver des solutions durables pour pallier cette situation.
"A cet effet, autant que le Président de la République l’a recommandé, j’insiste pour que le gouvernement central, en général, et le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa, en particulier, s’y penchent conséquemment afin de trouver des solutions radicales à cette problématique persistante", a ajouté Sama Lukonde.
La circulation alternée et à sens unique, instaurée par les autorités pour atténuer les embouteillages dans la ville-province de Kinshasa, demeure en vigueur malgré les critiques de la population kinoise. Suite à la présentation du rapport d'évaluation de cette mesure par le VPM, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, lors de la 26ᵉ réunion du Conseil des ministres, le gouvernement a décidé de renforcer cette initiative par une présence policière accrue dans certains points stratégiques et une nouvelle évaluation est prévue cette semaine.
Bien que ces initiatives visent à fluidifier le trafic, elles suscitent de nombreuses critiques de la part de la population, qui estime qu’elles contribuent davantage à compliquer la circulation et les déplacements quotidiens. Cette réunion d’évaluation fait suite aux instructions de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, données lors de sa communication à la 22ᵉ réunion du Conseil des ministres, tenue le 15 novembre 2024 au Centre financier de Kinshasa.
Avant la première ministre Judith Suminwa, le président Félix Tshisekedi avait également exhorté au respect des mesures adoptées, tout en invitant les initiateurs des stratégies de décongestion routière à « améliorer l’initiative pour rendre la circulation plus fluide et plus aisée ».
Clément Muamba