La Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement dévoilé, ce lundi 16 décembre, les dates de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc en 2025.
La phase finale de la CAN 2025 débutera le dimanche 21 décembre 2025 et se terminera le dimanche 18 janvier 2026 avec la finale. Les fans de football africain peuvent d’ores et déjà noter ces dates dans leurs agendas pour ne pas manquer cet événement tant attendu.
Après la Côte d’Ivoire en 2023, le Maroc aura l’honneur d’organiser cette prestigieuse compétition qui met régulièrement en lumière les meilleurs talents du football africain. Les fans pourront donc se préparer à vivre une édition 2025 riche en émotions et en belles performances sur les pelouses marocaines.
La Première Ministre de la République démocratique du Congo a encouragé les femmes à croire en leur potentialité, dans son compte X, consulté lundi par l’ACP, après sa nomination en tant que 77ème femme la plus puissante au monde, par le magazine «The World’most powerful women (Forbes)».
«Être reconnue parmi les femmes les plus puissantes est un honneur, mais c’est avant tout une responsabilité envers toutes celles qui aspirent à l’excellence et au leadership. J’encourage donc les femmes à croire à leur potentialité et à ne jamais abandonner leurs rêves», a écrit Judith Suminwa, cheffe du gouvernement.
«Cette nomination nous rappelle que, malgré les obstacles qui se dressent sur notre chemin, chaque femme peut réaliser son potentiel», a-t-elle ajouté.
Elle a également exprimé son souhait de voir davantage les femmes prendre des rôles de décision dans tous les domaines de la société.
«Continuons à œuvrer ensemble pour un avenir où chaque femme, en RDC et au-delà, pourra s’épanouir pleinement. L’égalité des chances est essentielle pour bâtir un monde meilleur. Chaque pas que nous faisons est un pas vers la transformation», a souligné Mme la Première Ministre.
Mme Judith Suminwa a été nominée 77ème femme la plus puissante au monde, par son engagement et sa passion pour l’émancipation des femmes qui font écho à une dynamique croissante au sein du pays, où de nombreuses femmes s’affirment chaque jour dans divers secteurs.
Par le passé, d’autres femmes congolaises, dont Mme Jeanine Mabunda, ancienne présidente de l’Assemblée nationale et Marie-Chantal Kanyinda, présidente de Glencore, avaient également brillé par leur présence dans ce classement de ce magazine.
ACP /C.L./CC
Les artistes de l’Académie des Beaux-Arts (ABA) de Kinshasa, ont été encouragés, samedi à Kinshasa, à exporter leurs œuvres à travers le monde par la Sous-secrétaire générale des Nations-Unies et administratrice adjointe du PNUD pour l’Afrique en séjour de travail en République Démocratique du Congo, a-t-on appris dimanche de source onusienne.
«C’est avec beaucoup de satisfaction que nous avons découvert ce haut lieu de la culture congolaise. Nous vous encourageons à exporter vos œuvres culturelles. En tant que PNUD, nous ferons tout ce qui est à notre pouvoir pour que vous puissiez amplifier votre travail et que vous l’ameniez au-delà des frontières nationales. Vous réalisez des chefs-d’œuvre qu’on doit raconter», a déclaré Mme Ahunna Eziakonwa du PNUD, lors de sa visite à l’ABA.
Elle a encouragé les étudiants et l’ensemble du personnel académique de continuer à créer davantage des œuvres qui sont non seulement plaisantes, mais aussi transformatives, a-t-elle dit.
«La paix en RDC viendra aussi par-là, parce que l’art est original et vrai et c’est par l’art que la guérison d’un bon nombre des Congolais ayant subi les affres de la guerre va s’opérer (…)», a ajouté Mme Eziakonwa.
Celle-ci a été conduite à l’ABA, par le Pr Jean Damas Buiza. Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’accélération des investissements dans les objectifs du développement durable (ODD). Elle a permis aux étudiants membres de l’ONG Jeunes rapporteurs des ODD (JERODD) disséminés à travers les institutions universitaires de venir à sa rencontre.
Mme Eziakonwa impressionnée au niveau de l’atelier de sculpture
Lors de sa visite au niveau de l’atelier de sculpture, Mme Ahunna Eziakonwa, a été captivée par les sculptures des femmes nues et s’est interrogée s’il n’y avait pas une autre manière de les présenter.
A cette préoccupation, un artiste a répondu qu’au de-là de l’aspect extérieur se cachait tout un message.
Quant à une autre sculpture féminine de l’artiste Gloria Tabasenge, son explication portait sur le respect de la femme qui ne se limite pas au geste lié à la dot, mais également à la considération qu’elle mérite en raison de ses atouts et valeurs intrinsèques, étant donné qu’après le mariage, elle rêve d’accomplir et de réaliser ses ambitions, sans crainte d’être enfermée dans une sorte de prison.
A cette occasion, selon la source, les uns et les autres ont exploré, à travers l’art, des solutions concrètes susceptibles de les pousser à relever des défis complexes auxquels ils sont confrontés dans le domaine de l’art.
Auparavant, les jeunes étudiants du collectif JERODD avaient eu l’occasion d’entreprendre des échanges interactifs au cours desquels les experts du bureau du PNUD/RDC ont partagé leurs expériences et des informations relatives à l’embauche dans le système des Nations unies.
«Ne soyez pas timides, bougez, faites des recherches utiles sur le net et n’y perdez pas votre temps à écouter ou suivre des inepties, mais mettez-le à profit pour apprendre et acquérir des expertises recherchées lors du recrutement des cadres.
Un comportement positif vous conduira à faire la différence et à trouver du travail», ont conseillé les experts du PNUD-RDC à leurs interlocuteurs.
Ces derniers ont été édifiés à travers les témoignages et expériences propres de ces experts en tant que des mentors, les invitant à faire preuve de pragmatisme et à se former davantage, tout en s’informant sans relâche sur le PNUD qui offre beaucoup d’opportunités dans ses axes d’intervention.
Il s’agit notamment de l’employabilité, de l’inclusion financière, et autres.
Cette haute personnalité du PNUD a séjourné du 22 au 15 décembre en République Démocratique du Congo où elle s’est rendu dans le cadre de la mission officielle relative à la remise du centre de santé MBIZA et de visiter l’école primaire du même nom ainsi que du bâtiment administratif du territoire d’Idjwi dans les territoires de Kabare et d’Idjwi, province du Sud-Kivu.
ACP/C.L./CC
L’Union européenne, par le biais de son Représentant spécial pour la Région des Grands Lacs, a exprimé sa déception après l’échec des pourparlers de Luanda, lors des échanges lundi à Kinshasa avec la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo.
«Nous avons eu un échange très franc (…). Et pour moi, cela a aussi été une possibilité de partager la déception du côté de l’Union européenne pour ce qui vient de se passer à Luanda. Vous savez, l’Union européenne a un très fort engagement par rapport aux différentes approches pour contribuer à la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, en incluant l’Est de la République démocratique du Congo», a déclaré Johan Borgstam, Représentant spécial de l’UE pour la Région des Grands Lacs.
A l’issue de ses échanges avec Thérèse Wagner Kayikwamba, ministre d’État en charge des Affaires étrangères, le diplomate européen a également rappelé la position de l’UE par rapport à la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais.
«Ça a aussi été une opportunité pour moi de rappeler la position très claire et très ferme de l’Union européenne par rapport à la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais, c’est-à-dire que ces troupes doivent se retirer. Il faut que le soutien rwandais pour le mouvement M23 cesse. Il faut aussi que la République démocratique du Congo assume ses responsabilités, et démantèle les FDLR», a-t-il dit.
Prévue dimanche, la tripartite entre les Présidents congolais Félix Tshisekedi, rwandais Paul Kagame et angolais Joâo Lourenço, qui devait conduire au rétablissement de la paix dans l’est de la RDC, ne s’est plus tenue.
«L’annulation de cette tripartite est causée par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à ladite rencontre censée mettre fin aux hostilités dans l’Est de la RDC par le retrait des troupes du Rwanda des zones congolaises», avait écrit sur son compte X, la Présidence congolaise.
Au cours d’un briefing spécial co-animé dimanche dans la soirée avec le porte-parole du gouvernement, la ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères de la RDC a affirmé que le processus de paix de Luanda est «un processus qui va rendre le Rwanda redevable».
«Le processus de paix de Luanda est un processus qui va rendre le Rwanda redevable. Le sommet n’a pas eu lieu et ceci était lié à une série d’impasses et de blocages pendant les dernières négociations que nous avons eues», a indiqué Thérèse Kayikwamba Wagner, précisant que «pendant ces négociations, le Rwanda a brandi à nouveau le prétexte de l’importance d’une solution négociée et d’un dialogue direct entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et le groupe terroriste M23».«Entre la paix et le M23, le Rwanda a choisi le M23», a-t-elle conclu.
ACP/C.L./CC
C'est peut-être un début de solution aux difficultés de transport en commun auxquelles font face les Kinoises et Kinois, au quotidien, dans leur métropole. Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a effectué une visite de travail avec AHMET ALBAYRAK, président du groupe Albayrak, expert en construction, transports publics, gestion des déchets et immobilier, à Istanbul, pour la mise en place d’une ligne de métrobus dans la capitale congolaise.
D'après le service de communication du gouvernorat de Kinshasa, Daniel Bumba a reçu la ferme assurance du président AHMET ALBAYRAK d’exécuter ce projet dans un bref délai.
La ligne metrobus aura plus de 24 mille passagers par heure, 27 stations ou arrêts avec près de 27 kilomètres pour une durée de 65 minutes. Deux axes routiers sont retenus, à savoir, Kintambo-matete-aéroport international de Ndjili et la place de la gare centrale-matete -Ndjili.
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Lors du Kobo Art Festival, Kobo Hub et l’Ambassade de France en RDC ont annoncé le lancement de l’Institut Régional de la Mode - Kobo Art Fashion, un hub dédié à la mode en RDC et dans le bassin du Congo. L’inauguration officielle est prévue pour mai 2025. Ce projet, soutenu par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français et l’Ambassade de France en RDC, a pour objectif de promouvoir l’industrie de la mode en RDC et de mettre en valeur le talent créatif local.
Un Hub unique pour créateurs et passionnés
Kobo Fashion se structure autour de trois composantes majeures :
1. Programme d’Incubation et de Formation : en partenariat avec Nadine Gonzalez, fondatrice de ModaFusion et des écoles de mode CASA 93, ce programme accompagnera les talents créatifs en RDC ainsi que ceux provenant d’autres pays du Bassin du Congo (Cameroun, Gabon, République Centrafricaine, République du Congo). Des formations sur l’entrepreneuriat dans la mode seront proposées afin de préparer la prochaine génération de créateurs à percer sur la scène internationale.
2. Exposition permanente sur la SAPE : cette exposition permanente sera dédiée à la Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes (SAPE). Elle mettra en avant la richesse de ce phénomène culturel emblématique de la RDC, avec la collaboration de créateurs locaux et internationaux.
3. Observatoire de la mode en Afrique : Ce département sera consacré à la recherche multidisciplinaire sur la mode en Afrique. En partenariat avec des institutions d’enseignement supérieur françaises et congolaises, des projets de recherche seront développés. Un centre de documentation, incluant une bibliothèque physique et numérique, sera mis en place avec le soutien de Bibliothèques Sans Frontières. Une micro-folie (musée virtuel) permettra également l’accès à des collections de musées spécialisés dans les textiles.
Une opportunité inédite pour les talents locaux
« L’objectif derrière ce projet est clair : faire de Kinshasa la capitale de la mode en Afrique. Nous croyons fermement en nos talents locaux et en leur capacité à briller sur la scène mondiale. Pour cela, il est nécessaire de créer des écosystèmes physiques avec des ressources, de l’expertise et des équipements de qualité », déclare Sidonie Latere, fondatrice de Kobo Fashion.
Kobo Fashion prévoit d’accompagner 12 créateurs par an et de former plus de 200 professionnels chaque année dans les métiers de la mode et de la créativité. Des bourses seront également proposées à des chercheurs souhaitant approfondir un projet en lien avec la mode.
Les espaces du Hub : un Lieu unique pour la mode
Kobo Fashion mettra à disposition un espace inédit avec plusieurs zones spécialisées, dont :
- Ateliers équipés d’outils modernes pour la confection et studios de création ;
- Centre de documentation et micro-folie pour appréhender les cultures de mode, spécifiquement africaines et congolaises ;
- Exposition permanente pour valoriser le patrimoine culturel ;
- Espaces collaboratifs pour stimuler les idées et les projets.
Appels à candidatures
Deux appels à candidatures seront ouverts le 16 décembre 2024 afin de sélectionner :
- 12 candidats à la formation/incubation « Entreprendre dans la mode » ;
- 5 chercheurs/doctorants candidats à une bourse de mobilité vers la France.
À propos de Kobo Fashion
Kobo Fashion est une branche de Kobo Art, alliant créativité et innovation pour propulser la mode congolaise au sommet. En soutenant les créateurs émergents et en valorisant les tissus et l’artisanat locaux, Kobo Fashion ambitionne de faire rayonner le savoir-faire congolais sur la scène internationale. Plus qu’une simple
initiative, Kobo Fashion est un mouvement qui célèbre la richesse culturelle et l’audace stylistique de la RDC.
Plus d'informations sur les sites de l’Ambassade de France et de Kobo hub et sur les réseaux sociaux.
Contact presse Kobo hub
Nom : Marie-Paule Wauters
Téléphone : +243824607921
Le sommet tripartite prévu ce dimanche 15 décembre 2024 entre les présidents Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et João Lourenço (Angola) n’a pas eu lieu, en raison du refus de la délégation rwandaise d’y participer. L’annulation de cette tripartite résulte des divergences apparues lors de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des trois pays samedi à Luanda. La délégation rwandaise avait conditionné la signature de tout accord à l’organisation d’un dialogue direct entre Kinshasa et le groupe rebelle M23. Cette proposition a été rejetée par la RDC, qui qualifie le M23 de groupe terroriste et refuse de lui accorder une quelconque légitimité.
En réaction, le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege a une nouvelle fois réitéré son appel à l'endroit de la communauté internationale à sanctionner le Rwanda qui soutient les rebelles du M23.
"La RDC et ses partenaires tant publics que privés doivent s'attaquer aux principales causes structurelles qui constituent les éléments moteurs des conflits qui persistent dans l'Est du pays, à savoir l'exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et la culture de l'impunité. Il faut impérativement que les Etats-Unis d'Amérique, l'UE, la France, le Royaume-Uni et d'autres partenaires adoptent des sanctions politiques et économiques, et suspendent leur assistance militaire au Rwanda tant qu'il soutiendra le M23 et agressera la RDC, et tant que les États de régions ne respecteront pas de bonne foi les engagements pris au titre de l'Accord-Cadre. C'est le seul langage qui entraînera des effets concrets à savoir mettre fin à la souffrance et mettra fin à la souffrance des millions de Congolais en errance dans l'Est du Congo due à l'ingérence rwandaise", a indiqué Mukwege ce dimanche 15 décembre.
Se référant à une des déclarations du Pape François, Denis Mukwege estime qu'il est temps pour la communauté internationale de sortir dans l'indifférence sur la situation de la République Démocratique du Congo.
"Comme l'avait souligné le Pape François lors de son dernier séjour à Kinshasa: << Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule dans ce pays, depuis des décennies désormais en RDC, faisant des millions de morts à l'insu de beaucoup ». Il est en effet plus que temps de sortir la tragédie congolaise de l'indifférence et de la négligence. Pour ce faire, il faudra revitaliser d'urgence l'Accord-Cadre avec la mobilisation des pays et des institutions << co-garantes >»", a fait remarquer Mukwege.
À lui de plaider :
"La stabilité au cœur de l'Afrique est essentielle pour la paix et la sécurité internationales, mais aussi pour l'économie mondiale et la transition énergétique. Ainsi, la diplomatie internationale et les acteurs économiques et du privé doivent mobiliser tous les leviers à leur disposition pour contribuer à mettre un terme aux agressions récidivistes des pays à la base de la déstabilisation de la RDC en utilisant le recours à un régime de sanctions et de conditionnalité de l'aide".
Le sommet tripartite, présenté initialement comme une étape décisive pour désamorcer la crise dans l’Est de la RDC, a donc échoué à réunir les trois chefs d’État. Félix Tshisekedi était arrivé à Luanda ce dimanche matin avec l’espoir de parvenir à un accord visant à mettre fin aux hostilités, après des mois de tensions exacerbées par la présence documentée des troupes rwandaises sur le territoire congolais, selon plusieurs rapports des Nations Unies.
L’annulation de la tripartite est perçue comme un nouveau revers pour le processus de médiation angolais. La réunion ministérielle de samedi avait déjà été marquée par un retard de six heures dû à l’arrivée tardive de la délégation rwandaise, perturbant l’agenda initial et empêchant la tenue d’une audience symbolique entre João Lourenço et les délégations.
Clément Muamba
Lors de son émission diffusée en direct dimanche dernier, Papy Mboma a reçu Denis Lessie qui a fait une déclaration surprenante.
« Il y a un pasteur qui a eu un enfant avec une chanteuse qui est décédée et j’ai les preuves. Je connais l’endroit où cet enfant vit, mais je ne peux le dire car c’est un secret » a-t-il déclaré.
L’émission de Papy Mboma a ainsi transformé ce moment en un événement médiatique aux contours énigmatiques, laissant les téléspectateurs perplexes face à cette déclaration aussi surprenante que mystérieuse.
Kigali a refusé de venir à la table de la signature d’un accord de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo, en tentant d’imposer les terroristes du M23 comme interlocuteur de Kinshasa.
Pour la RDC, il n’est pas envisageable de négocier avec ces terroristes, créés par le Rwanda et donc dégager Kigali de toute responsabilité dans le drame qui se déroule dans l’Est congolais.
Kinshasa ne négociera qu’avec les maitres qui sont à Kigali et non les marionnettes utilisés pour masquer l’agression.
« C’est une ligne rouge, infranchissable », a dit à l’ACP, un officiel congolais.
Prévue dimanche, la tripartite entre les Présidents Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Joâo Lourenço ne s’est plus tenue.
Les dirigeants congolais et angolais s’entretiennent en tête-à-tête avant d’étendre la réunion à leurs délégations respectives.
L’annulation de cette tripartite est causée par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à ladite rencontre censée mettre fin aux hostilités dans l’Est de la RDC par le retrait des troupes du Rwanda des zones congolaises, a écrit sur son compte X, la présidence congolaise.
Samedi, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des trois pays concernés, le Rwanda avait conditionné la signature de l’accord par l’organisation d’un dialogue direct entre la RDC et les terroristes du M23. Une offre rejetée par la partie congolaise.
ACP/CC
Le tout premier ouvrage sur le bulletin des arrêts de la Cour constitutionnelle relatifs aux contentieux de constitutionnalité 2022-2023, a été porté sur les fonts baptismaux, samedi, lors d’une cérémonie au Fleuve Congo hôtel à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
» C’est un ouvrage de plus de 400 pages retraçant 65 différents arrêts rendus par la haute cour entre 2022 et 2023. Il s’agit d’un recueil-outil destiné à la population et aux autorités publiques, administratives, judiciaires, civiles et militaires afin de connaître la position de la cour en rapport avec les questions de droit majeur particulièrement celles sujettes à débat et à controverse ou celle possédant une très forte charge politico-institutionnelle« , a déclaré Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle.
Il a indiqué que cet ouvrage permet d’appréhender la contribution de la cour, par ses arrêts, dans la construction d’une mentalité et d’une rationalité constitutionnelle, la consolidation de certains référents constitutionnels et l’appropriation de la justice constitutionnelle, socle et rempart d’une démocratie à vocation constitutionnelle.
Dieudonné Kamuleta a saisi cette opportunité pour rendre un vibrant hommage aux juges de cette haute institution judiciaire pour leur sens élevé de patriotisme.
“ Au lieu de rester dans les voeux pieux, chaque fois c’était un peu ennuyant, vous prononcez des arrêts, vous le dites entant que la plus haute institution du pays. Cet arrêt-là sera publié au journal officiel mais aussi dans le bulletin des arrêts de la cour constitutionnelle, tout en sachant que le bulletin des arrêts n’existe pas, (….) faisons en sorte que la cour constitutionnelle de la RDC rentre dans la marge des grandes institutions comme partout dans le monde« , a renchéri le président de la Cour constitutionnelle.
Et de poursuivre : » c’est le couronnement de cette grande volonté. Enfin, nous avons le bulletin des arrêts de la cour constitutionnelle de la RDC. Et nous avons repris des arrêts à partir de 2022 et 2023, pourquoi ? Parce que c’est à cet arrêt là que je suis devenu président de la cour. On commence par la situation que je maîtrise et on va partir avec tous les arrêts que la cour a déjà rendu ”.
Pour sa part, Mme Dandi Gnamou, présidente de la Haute cour de justice du Bénin a tari d’éloge à cet ouvrage, tout en souhaitant la pérennité de cet exercice intellectuel.
« Cet ouvrage est un instrument de dialogue avec les justiciables. Il marque un pas supplémentaire dans la visibilité tant interne qu’international de la cour constitutionnelle, portée par son président Monsieur Kamuleta Badibanga et l’ensemble de la cour au-delà de la vulgarisation, (…) il permet indubitablement l’harmonisation de la jurisprudence gage de la sécurité juridique et judiciaire pour tous les justiciables dans un état ”, a déclaré la présidente de la haute cour de justice du Bénin, avant de procéder au vernissage de l’ouvrage.
La dédicace de ce livre a été faite par le président de la cour constitutionnelle, moyennant une contribution, l’œuvre scientifique n’ayant pas de prix.
ACP/C.L./CC