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Du jeudi 24 au samedi 26 septembre 2020, la ville et la métropole de Bordeaux organisent la VIIIe édition des Journées Journées Nationales des Diasporas Africaines (JNDA), devenues au fil des ans la manifestation française de référence pour les diasporas africaines, un espace valorisant les initiatives prises par les entrepreneurs, les artistes, les associations.

Ouvertes à tous, les JNDA visent à mettre en lumière et valoriser les talents de la diaspora africaine en France et leur apport à la vie sociale, culturelle, politique et économique ainsi que leur rôle dans la réécriture des relations entre le continent africain et l’hexagone.

L’édition 2020 rend un hommage particulier au jazzman camerounais Manu Dibango disparu il y a quelques mois. En près de soixante ans de carrière, cet artiste de renommée internationale n’a jamais cessé d’oeuvrer pour la paix et la liberté à travers ses engagements et l’universalité de son art. Parrain de la IIIe édition des JNDA, Manu Dibango a contribué à bâtir des ponts entre l’Afrique et Bordeaux, avec laquelle il entretenait une relation privilégiée.

Au programme

JEUDI 24 septembre
- Rencontre littéraire « Frantz Fanon »
18 h, station Ausone

Présentation et échanges autour du roman graphique de Romain Lamy et Frédéric Ciriez. Une oeuvre qui prend appui sur une rencontre avec Jean-Paul Sartre, à Rome en août 1961, pour saisir la tragédie personnelle de Frantz Fanon.

- Projection « Tonton MANU »
21 h, cinéma UGC

Commencé à l’aube de ses 80 ans, achevé jour pour jour 5 ans plus tard, ce portrait du musicien Manu Dibango, infatigable défenseur du mélange des cultures, nous entraîne sur trois continents. Rythmé par une diversité d’échanges, ce portrait sensible et pudique est parsemé de moments de grâce musicale où le Grand Manu fait jaillir de son saxo des instants d’émotion pure.
Projection en avant-première avec l’équipe du film.

VENDREDI 25 septembre
- Les NumAf, rencontres numériques Bordeaux Afrique
9 h 30, Halle Héméra

Face à la pandémie de Covid-19, les écosystèmes numériques se sont mobilisés partout dans le monde. Quelle a été la réaction des écosystèmes africains ?
En présence de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley.

- Journée « Femmes des diasporas »
13 h 30, Halle Héméra

Tables rondes, témoignages et parcours de femmes entrepreneures du numérique.
En présence de Denise Epoté, directrice Afrique de TV5 Monde, présidente d’honneur, et Fatim Cissé, experte en IA, CEO de Dux, marraine 2020.

SAMEDI 26 septembre
- Concert de Daara J feat Faada Freddy + Ndongo D
19 h 30, Rocher de Palmer

Après plus de vingt ans de carrière et un millier de concerts à travers le monde, Daara J Family reste l’un des groupes phares de la scène hip-hop africaine et revient avec un nouvel album, Yaamatele, qui s’annonce aussi épatant que les précédents.
En première partie, le jeune batteur Dharil Esso rendra hommage au regretté saxophoniste Manu Dibango, entouré de ses amis, tout aussi talentueux que lui.

Les lieux des JNDA :
- Le Rocher de Palmer - 1, rue Aristide Briand - 33150 Cenon
- Cinéma UGC Ciné-Cité - rue Georges Bonnac - 33000 Bordeaux
- Station Ausone - 8, rue de la Vieille Tour - 33000 Bordeaux. (La salle de conférence est située au rez-de-chaussée, un ascenseur permet d’accéder à la galerie d’exposition, située au niveau -1).
- Halle Héméra - 132, rue Fondaudège - 33000 Bordeaux

Accès gratuit à toutes les manifestations.
Contact renseignements + : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.



 

Sélectionné seulement chez les U21 français, Kévin Monnet-Paquet devrait avoir l’occasion de connaître une sélection chez les A. Ce ne sera pas en France. Selon le site kigalitoday, l’ailier stéphanois de 32 ans pourrait connaître ses premières sélections avec le Rwanda, pays d’origine de sa mère.

Une sélection qui ne serait pas anodine. Le joueur songerait en effet à s’investir dans la promotion du football au Rwanda. Une belle cause.

Le Talk show Stéphanois

 



 

(Agence Ecofin) - Deux hauts responsables militaires du Burundi et du Rwanda se sont rencontrés le mercredi 26 août pour discuter de la normalisation des relations entre les deux pays. Ces relations s’étaient détériorées en 2015, après la réélection controversée de l’ancien président Pierre Nkurunziza.

Le Rwanda et le Burundi ont entamé des démarches pour normaliser leurs relations. Le 26 août 2020, deux hauts responsables militaires des deux pays se sont rencontrés pour évoquer les divergences entre leurs pays depuis 2015.

Ce sont le général de brigade Vincent Nyakarundi, chef du renseignement militaire des Forces de défense du Rwanda (FDR) et le colonel Ernest Musaba, chef du renseignement militaire du Burundi qui se sont rencontrés au poste-frontière de Nemba, dans le district de Bugesera, pour aplanir les divergences qui ont conduit à une crise entre les deux pays.

Selon le New Times Rwanda, il s'agit de la première réunion physique de haut niveau connue qui a réuni des fonctionnaires des deux pays sur le sujet.En 2015, les relations entre Kigali et Bujumbura se sont détériorées suite à la réélection contestée du feu président, Pierre Nkurunziza, qui avait été critiquée par le président Paul Kagamé.



 

Le Rwanda et le Ghana ont été sélectionnés pour le projet pilote du programme de développement des Ligues nationales en Afrique mis en œuvre par la CAF, l’organe faîtière du football africain, et l’UEFA,  l’instance dirigeante du football en Europe.

Intitulé « Programme de la CAF et d’UEFA Assist pour le développement des ligues », le projet vise à aider les associations membres à professionnaliser leurs ligues et à développer leurs clubs, tout en assurant une croissance pérenne du football.

Avec un coup d’envoi prévu en septembre 2020, le Ghana et le Rwanda ont été choisis pour le projet pilote, qui comprend huit modules de formation sur des sujets clés liés au développement des ligues et à la planification opérationnelle menant aux meilleures pratiques.

« Les ligues nationales représentent l’image la plus visible du football dans une association membre et le succès des clubs est directement lié à la force de la ligue. Il est donc impératif d’avoir des normes dans tous les aspects de la ligue dans des domaines clés tels que les compétitions, la gouvernance, les opérations, la communication et la génération de revenus », a déclaré le Secrétaire Général Adjoint de la CAF, Anthony Baffoe.

« Nous sommes ravis d’offrir nos connaissances, notre assistance et notre expertise à la CAF afin de l’aider à développer et à renforcer les ligues nationales à travers le continent », a déclaré Zoran Laković, Directeur de la Division Associations nationales de l’UEFA.

« Nous avons développé de nombreuses initiatives fantastiques avec la CAF au cours des dernières années, et ce dernier projet renforcera encore plus l’étroite collaboration entre nos confédérations ».

Lancé en 2017, le programme UEFA Assist vise à fournir une assistance à d’autres confédérations et à leurs associations membres afin de développer et de renforcer le football à travers le monde.

En 2018, avec le soutien du programme UEFA Assist, la CAF a organisé l’historique GS Academy, pour renforcer les capacités des secrétaires généraux des associations membres et des unions de zone avec des ateliers remarquables à Addis-Abeba (Éthiopie), Casablanca (Maroc), Djibouti (Djibouti) et Windhoek (Namibie).

RNA



 

(Agence Ecofin) - L’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, le Maroc et le Kenya sont les cinq pays africains où il fait bon vivre numériquement. Ils figurent parmi les 85 pays du monde où le coût d’accès et la qualité d’Internet, l’infrastructure IT, la sécurité et l’e-gouvernement sont appréciables, selon Surfshark.

L’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, le Maroc et le Kenya sont les cinq nations africaines, qui affichent une qualité de vie numérique appréciable, sur les 85 pays évalués à travers le monde par Surfshark dans son Digital Quality of Life Index 2020. Bien que ces nations ne soient pas parmi les meilleures dans l’étude, elles présentent tout de même des efforts qui contribuent au bien-être numérique de leurs populations.

Le Digital Quality of Life Index 2020 s’appuie sur cinq piliers que sont le coût de l’accès à Internet, la qualité de l’Internet, l’infrastructure électronique, la sécurité électronique et l’e-gouvernement. En rassemblant ces critères, l’Afrique du Sud se révèle être le pays où la qualité de vie numérique est la meilleure. La nation arc-en-ciel occupe la 59e place sur les 85 pays évalués. Le Maroc vient à la 70e place, suivi du Kenya qui occupe la 77e place. Le Nigeria vient à la 81e position tandis que l’Algérie clôt ce classement africain avec la 84e place.

Cependant, pris séparément, certains pays africains se démarquent des autres sur quelques aspects. Si le Nigeria est meilleur que l’Algérie en matière de sécurité, l’Algérie passe tout même devant pour ce qui est de l’e-gouvernement.

Sur les 85 pays de l’étude, c’est le Danemark qui est le champion en matière de qualité de vie numérique. Il est suivi de la Suède, puis de la Norvège et de la France.



 

Libre depuis la résiliation de son contrat avec Trabzonspor en mars, John Obi Mikel rentre en terrain connu. Ce lundi, Stoke City, 15e du dernier exercice de Championship (D2 anglaise), a en effet annoncé la signature du milieu de terrain de 33 ans, qui retrouve l’Angleterre, pays où il a effectué l’essentiel de sa carrière avec Chelsea (2006-2017) puis Middlesbrough (2019). La durée du contrat de l’ex-international nigérian n’a pas été communiquée.

Afrik foot



Comment les pays d’Afrique peuvent-ils gérer la crise du Covid-19, rouvrir leurs économies et accélérer la relance ? (BAD)

(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) - Charles Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances à la Banque africaine de développement, s’exprime à l’occasion de la publication du supplément de « Perspectives économiques en Afrique 2020 » (PEA). Il fait part de recommandations sur les politiques à mettre en place pour atténuer l’impact du Covid-19 sur les pays africains.

Quelle a été l’évolution de la trajectoire économique de l’Afrique depuis la publication, en janvier dernier, des « Perspectives économiques en Afrique 2020 » ?

Depuis janvier, presque tout a changé. L’arrivée de la pandémie de Covid-19 a bouleversé l’économie mondiale et notamment les économies africaines. En janvier dernier, lors de nos prévisions de croissance économique et de perspectives pour l’Afrique, personne ne pouvait imaginer l’ampleur des bouleversements que provoquerait le Covid-19.

Sur le plan économique, la pandémie et les mesures de confinement mises en place par les gouvernements pour limiter sa propagation ont eu des répercussions importantes. Les restrictions sur les déplacements internationaux, la fermeture des écoles et des lieux de travail, l’annulation des événements publics, les restrictions sur les rassemblements et la fermeture des frontières nationales et des entreprises non essentielles ont eu un impact sans précédent sur l’environnement économique, sanitaire et politique de l’Afrique.

Les conséquences directes et indirectes de la pandémie ont inversé la forte trajectoire ascendante que suivaient encore de nombreux pays d’Afrique en 2019. Nos analyses et projections contenues dans le supplément de l’édition 2020 de PEA rendent compte de cet environnement ébranlé.

Pourquoi un supplément de « Perspectives économiques en Afrique 2020 » est-il nécessaire aujourd’hui ?

La pandémie a inversé les prévisions de forte croissance présentées initialement dans nos « Perspectives économiques en Afrique 2020 » à cause des bouleversements importants qu’elle a provoqués dans les pays d’Afrique sur les plans économique et sanitaire.

Pour tenir compte de l’impact de la pandémie sur l’environnement socio-économique du continent, il a fallu réévaluer sa situation économique et revoir nos projections de croissance et nos perspectives pour 2020 et 2021.

Le supplément de l’édition 2020 de PEA présente une révision de la croissance économique et des perspectives pour l’Afrique en 2020 et 2021. Il évalue l’impact de la crise du Covid-19 et propose des politiques s’appuyant sur des stratégies sûres pour rouvrir les économies et accélérer la relance après la pandémie.

Pour ce qui concerne les politiques, quelles sont les principales recommandations faites pour encourager une croissance atteignant 3% en 2021 ?

 Tout d’abord, il est important de souligner que les projections de reprise de la croissance atteignant 3% en 2021 sont soumises à d’importants risques de révision à la baisse pouvant résulter de facteurs externes et internes. Par exemple, un risque non négligeable d’une deuxième vague d’infections au Covid-19 subsiste et pourrait obliger les pays d’Afrique à imposer à nouveau des mesures d’éloignement physique, de confinement et de quarantaine.

Nous ne devons pas non plus oublier les autres catastrophes naturelles, comme les nuées de criquets pèlerins dans certaines parties de l’Afrique de l’Est, qui affectent lourdement les rendements et les moyens de subsistance des exploitants agricoles. D’autres facteurs aggravants, dont la baisse des cours des matières premières, le poids considérable de la dette et le durcissement des conditions de financement au niveau international, accroîtront probablement les incertitudes quant aux perspectives de reprise économique en Afrique.

Le supplément de l’édition 2020 de PEA met en avant une approche politique à plusieurs volets pour lutter contre la pandémie, impliquant : des mesures d’intervention en matière de santé publique pour contenir la propagation du virus et minimiser les décès ; des mesures de politique monétaire pour atténuer les effets de l’insuffisance de liquidités et les risques d’insolvabilité ; des mesures budgétaires pour limiter les impacts économiques de la pandémie sur les moyens de subsistance des populations et aider les entreprises ; de nouvelles réglementations sur le marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois ; des politiques structurelles devant aider les économies d’Afrique à se reconstruire et à améliorer leur résilience face aux crises futures. Des détails concrets sur la façon de mettre en œuvre ces réponses politiques sont présentés en particulier dans la section 3 du supplément.

Comment les pays d’Afrique peuvent-ils bâtir des économies plus résilientes face à des crises futures ?

L’actuelle pandémie de Covid-19 n’est certainement pas le dernier choc majeur auquel sera confronté le continent. Dans le supplément de PEA, nous avons souligné qu’il était nécessaire d’accélérer les réformes structurelles pour permettre aux pays d’Afrique d’établir des économies plus résilientes et de mieux se préparer à faire face aux crises futures.

En augmentant la productivité et en éliminant les obstacles qui pèsent sur l’environnement des entreprises, les pays d’Afrique pourraient relancer leur base productive et accroître leurs niveaux d’industrialisation. Ces réformes destinées à renforcer la résilience nécessiteraient des investissements dans le capital humain pour constituer une main-d’œuvre possédant les compétences adéquates pour les secteurs à forte productivité ainsi que des investissements destinés à combler le déficit d’infrastructures, cela pour faire progresser le développement industriel de l’Afrique.

En outre, la promotion de la diversification des économies aidera les pays africains à s’adapter à une économie mondiale de plus en plus instable et à mieux se protéger face aux crises futures. Cela nécessitera des politiques ciblées, qui stimulent la productivité agricole et permettent de faire passer la main-d’œuvre des secteurs à faible productivité vers des secteurs à forte productivité, ainsi qu’une aide à des secteurs compétitifs, dont l’agro-industrie, les technologies numériques ou les services basés sur les technologies de l’information et de la communication, essentiels pendant la pandémie.

Parmi les autres problèmes qu’il faudra essayer de résoudre pour parvenir à des économies africaines à croissance plus rapide et plus résilientes, on peut citer la formalisation du secteur de l’économie parallèle, la garantie d’une stabilité politique, de la bonne gouvernance et de la transparence, et des mécanismes de protection renforcés des droits de propriété.

bad



La crise politique qui couve en République démocratique du Congo (RDC) s’est transformée jeudi en manifestations violentes, avec au moins trois morts – deux manifestants et un policier – lors des marches interdites et réprimées contre le choix du nouveau président de la Commission électorale.

Les deux manifestants ont été tués dans les deux principales villes Kinshasa et Lubumbashi, selon le bureau des droits de l’homme des Nations unies au Congo, qui s’inquiète « de l’usage de la force létale par les forces de l’ordre ».

A Lumbumbashi (sud-est), la victime, un homme de 32 ans, a été tué par la police militaire, ajoute cette même source sur Twitter qui « déplore la participation des soldats de l’armée congolaise aux tâches de maintien de l’ordre ».

Le service onusien « condamne également la mort d’un agent de police » à Kinshasa. Il « a été lynché après avoir tiré sur les manifestants », avait indiqué cette source à l’AFP.

La Libre Afrique 



La commission spéciale de la Chambre qui sera chargée de se pencher sur le passé colonial de la Belgique aura une large mission, dont celle de «formuler des recommandations sur la manière d’aborder le passé dans l’État indépendant du Congo et le passé colonial belge au Congo, au Rwanda et au Burundi au travers de souvenirs communs», a-t-on appris vendredi.

Elle disposera d’un an pour mener à bien ses travaux, avec l’aide d’experts belges, congolais, burundais et rwandais, qui devront remettre un premier rapport le 1er octobre prochain, indique l’avis rédigé par la présidente de la commission des relations extérieures de la Chambre, Els Van Hoof (CD&V) et adressé à la conférence des présidents.

Celle-ci devrait donner la semaine prochaine son aval à la mise sur pied de cette commission spéciale. «Le monde entier tourne ses regards vers cette commission. Il est unique qu’un pays mette sur pied une commission spéciale au sein de son parlement (pour étudier) la période coloniale et ses conséquences», a affirmé Mme Van Hoof.

La présidence de cette commission de dix-sept membres devrait revenir au groupe Ecolo-Groen.

Plusieurs objectifs

Le mandat de la commission est étendu. Elle doit faire la clarté sur l’État indépendant du Congo (EIC, 1885-1908) et sur le passé colonial de la Belgique au Congo (1908-1960); au Rwanda et au Burundi (1919-1962) et d’en tirer des enseignements pour l’avenir. Elle est aussi chargée d’examiner ’le rôle et l’impact structurel que l’État belge, les autorités belges et les acteurs non étatiques (comme par exemple, la monarchie, l’Eglise, les exploitants des économies coloniales, …) au sens large ont eu sur l’EIC et sur le Congo belge, le Rwanda et le Burundi (1885-1962).

Le travail de recherche historique portera aussi sur l’examen de l’impact économique de la colonisation sur la Belgique et les pays colonisés, «y compris notamment les manières dont les profits de l’exploitation du Congo ont été transférés à la Belgique, et les personnes, entreprises et institutions qui en ont été les bénéficiaires».

La commission sera aussi chargée de formuler des recommandations sur la manière d’aborder le passé au travers de souvenirs communs et d’élaborer des propositions pour la réconciliation entre les Belges (y compris les Belges d’origine congolaise (rwandaise et burundaise), et «optimaliser les relations» entre les Belges et les ressortissants de ces trois pays.

Les experts doivent quant à eux indiquer dans leur rapport s’il existe des indications selon lesquelles certaines archives susceptibles de contenir des informations précieuses ne sont pas ou sont peu accessibles et quelles sont les solutions pour y remédier.

Ils doivent aussi déterminer quels sont les points de vue historiques sur lesquels il existe un consensus parmi les historiens, en particulier sur les violations des droits humains, le racisme et la ségrégation institutionnels, la violence structurelle, le travail forcé et l’exploitation économique.

Belga



Élu aux élections présidentielles du Malawi, Lazarus Chakwera demande l’aide de Dieu pour diriger le pays.

À l’issue d’une année de bataille judiciaire, le Malawi, pays au sud-est de l’Afrique, a un nouveau président, Lazarus Chakwera. Ce père de quatre enfants est un ancien pasteur. Il a même dirigé les Assemblées de Dieu du Malawi pendant près de 25 ans.

Dirigeant du Parti du Congrès du Malawi depuis 2013, Lazarus Chakwera s’était présenté aux élections présidentielles de 2013 et 2019 sans succès.

En 2019, 160 000 voix le séparaient du vainqueur Peter Mutharika. Un scrutin invalidé en février dernier par la Cour Constitutionnelle pour « fraudes massives ». Le second vote a donc eu lieu le 2 juin.

Lazarus Chakwera, diplômé de philosophie et de théologie, prône l’unité, la lutte contre la corruption, l’emploi et la prospérité. Il termine chaque meeting par la prière et dit être envoyé par Dieu.

« Dieu m’a parlé. Dieu m’a dit : ‘je ne te retire pas ton ministère’. Il m’a dit : ‘je prolonge ton ministère pour que tu puisses diriger une nation toute entière’. »

Samedi soir, il a prononcé son discours d’investiture.

« Moi, docteur Lazarus McCarthy Chakwera, jure solennellement exécuter bel et bien les fonctions de haut fonctionnaire de la République du Malawi, préserver et défendre la Constitution. »

Avant d’ajouter, « alors, Dieu, aide-moi ».

Le président sortant, Peter Mutharika, estime qu’il s’agit de « la pire [élection] de l’histoire de nos élections au Malawi », et demande un troisième vote. Mais la Commission des Droits de l’Homme du Malawi parle elle de « vote paisible et transparent ».

Infochretienne.com

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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