Des éléments du groupe rebelle Rwandais conseil national pour la renaissance et la démocratie « CNRD » et leurs dépendants continuent à être capturer les uns par la population des différentes localités du territoire de Kalehe, les autres se rendent de leur propre gré aux forces armées de la RDC «FARDC», en province du Sud-Kivu.
Selon le président du cadre de concertation territoriale de la société civile, c’est chaque jour que des éléments rebelles de ce groupe armé dissidents des forces démocratiques pour la libération du Rwanda «FDLR» sont capturés en majorité dans le groupement de Kalonge, non loin du parc national de Kahuzi-Bièga.
Delphin Birimbi précise que le nombre de ces éléments du CNRD avec leurs dépendants (femmes et enfants), évolue chaque jour et pourrait dépasser le cap de 1000 d’ici quelques jours, grâce à l’offensive des FARDC et la bravoure de la population.
Il indique néanmoins que les conditions de vies de ces rebelles restent préoccupantes.
De ce fait, il appelle le gouvernement congolais et Monusco, de tout mettre en œuvre afin de procéder au rapatriement de ces sujets Rwandais dans leur pays d’origine, et celà à travers le programme DDR d’où cet appel à leur prise en charge.
« Les traques des éléments CNRD continue dans la colline de Katera en groupement de Kalonge, plusieurs éléments de ce groupe rebelle sont en débandade. Nous sommes en train de demander au programme DDR de la Monusco d’organiser comment envoyer une équipe à Kalonge pour récupérer tous ces éléments du CNRD pour qu’ils puissent être rapatriés dans leur pays au Rwanda. Mais aussi, nous demandons aux forces loyalistes de continuer à protéger les populations et leurs biens en intensifiant des mesures sécuritaires pour prévenir les violations de droit de l’homme », a expliqué Delphin Birimbi à L’INTERVIEW.CD.
Si la société civile parle d’au moins 1000 rebelles, les FARDC par le truchement de l’un de ses porte-paroles au Sud-Kivu le capitaine Dieudonné Kasereka, souligne que jusque le lundi 9 décembre 2019, 867 éléments étaient déjà enregistrés, parmi lesquels 183 CNRD et 684 de leurs dépendants.
Dieudonné Kasereka précise que parmi ces rebelles figurent plusieurs de leurs responsables et ajoute que plusieurs autres continuent à se rendre dans le camp militaire de Nyamunyunyi situé non loin de l’aéroport national de Kavumu à 30 Km au nord de la ville de Bukavu dans le territoire de Kabare.
« Nous sommes en train de monter des stratégies pour que nous puissions continuer à les pourchassés. Nous faisons tout pour rétablir la paix et la sécurité dans ce territoire et la population doit avoir confiance à son armée », a souligné Dieudonné Kaseraka.
A noter que plusieurs armes et munitions ont également étaient récupérées par l’armée, qui au retour félicite la population du territoire de Kalehe pour sa collaboration dans la traque de ces rebelles.
Selon le capitaine Kasereka, l’heure d’en finir avec les groupes armés négatifs opérant sur le sol congolais est arrivé.
Il reste optimiste quant à la réussite des FARDC.
Dieudonné Kasereka invite la population à continuer à faire confiance à leur armée.
Rappelons que la grande offensive contre les CNRD dans le territoire de Kalehe a débuté le 26 novembre 2019, dans le groupement de Ziralo.
Elle se poursuit sur l’ensemble de ce territoire en proie à une insécurité causée par multiples milices.
Pascal D. NGABOYEKA |INTERVIEW.CD
Selon une étude, le cancer cause maintenant plus de décès chez les personnes d'âge moyen dans les pays à revenu élevé que les maladies cardiovasculaires.
À l'échelle mondiale, les problèmes cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont la principale cause de décès à cet âge.
Mais les chercheurs affirment que les habitants des pays riches sont 2,5 fois plus susceptibles de mourir d'un cancer que d'une maladie cardiovasculaire au milieu de leur vie.
Dans les pays les plus pauvres, c'est l'inverse qui se produit : les maladies cardiovasculaires sont trois fois plus susceptibles de faire des victimes.
L'étude, publiée dans le Lancet, est issue d'un programme de recherche mondial qui suit la vie de milliers de personnes dans 21 pays. Les gens du Royaume-Uni ne sont pas impliqués.
'D'énormes progrès'
Des chercheurs dirigés par une équipe de l'Université McMaster du Canada ont étudié le sort de 160 000 personnes inscrites au programme, entre 2005 et 2016.
Ces personnes avaient en moyenne 50 ans au début.
Il y a eu plus de 11 000 décès, ceux des pays à faible revenu étant près de quatre fois plus susceptibles de mourir que ceux des pays à revenu élevé.
Dans environ 2 000 cas, la cause du décès n'était pas claire.
Parmi les autres, les maladies cardiovasculaires ont causé plus de 40 % des décès dans les pays à revenu moyen et faible. Dans les pays à revenu élevé, moins d'un quart de personnes sont mortes des maladies cardiovasculaires.
Selon les chercheurs, cela pourrait s'expliquer par le fait que les pays plus riches fournissent plus de médicaments et traitent plus de personnes à l'hôpital.
Jeremy Pearson, de la British Heart Foundation, a déclaré que les "grands progrès" signifiaient que de nombreuses personnes survivaient à des crises cardiaques et à des accidents vasculaires cérébraux, mais qu'un nombre croissant vivaient avec "l'invalidité et les séquelles débilitantes" des maladies cardiovasculaires.
BBC Afrique
Le gouvernement du Rwanda a prolongé les restrictions imposées le mois dernier, par un confinement total, jusqu’au 19 avril 2020.
Le confinement total qui a commencé le 21 mars, a interdit aux gens de quitter leurs domiciles, à moins de sortir pour acheter de la nourriture ou acheter des médicaments.
Le gouvernement a déployé des policiers et d’autres forces de l’ordre pour appliquer ces restrictions.
En principe, ce verrouillage devait prendre fin ce week-end, mais a été prolongé ce mercredi soir par la Présidence, après que le nombre de cas confirmés soit passé de 17 à 82 en deux semaines.
Pendant le verrouillage prolongé, les frontières restent fermées et seule l’entrée des citoyens rwandais qui regagnent le pays est autorisée.
Les marchandises continuent d’être autorisées dans le pays. Les magasins, les écoles et les lieux de culte étant fermés, et les employés continuant de travailler à domicile.
Signalons que le Coronavirus qui est apparu en Chine en décembre dernier, a déjà fait plus de 48.000 morts dans le monde, alors que plus de 202.000 personnes sont guéries. Au total, le monde compte selon le dernier bilan, 951.901 cas confirmés, dans tous les 5 continents.
MEDIA CONGO PRESS / Prunelle RDC