Kinshasa est une ville où tout va très rapidement. Dans différents domaines, la vivacité de la population se ressent, déchaînant des passions - parfois excessives - pour différents arts, sports, comportements et bien d’autres. Ces dernières années, les kermesses se sont multipliées sur toute l’étendue de la capitale congolaise, réunissant de nombreuses personnes les week-end mais pas que, même dans la semaine.

Faute d’espace, certaines kermesses empruntent des espaces dits “stratégiques” déjà occupés par les terrains de football. Dans la journée, le sport et dans la soirée une kermesse pour certains terrains dans les communes de Kalamu, Lingwala, N’djili, Lemba etc. Mais pour d’autres cas, les kermesses peuvent investir les lieux pendant  des mois avant de s’en aller, ou encore dans certains cas encore, elles investissent le lieu qui changent d’usage définitivement.

Ce que dénoncent plusieurs jeunes notamment et particulièrement dans la commune de Lingwala. Ces espaces ouverts peuvent servir de récréation pendant la période de vacances et de sports pour plusieurs. Une clameur qui devait faire mine d’interpellation pour le ministre des sports et loisirs ainsi que les autorités communales.

C’était mieux avant ? La question reste posée !

actualite.cd/CC



Attendu ce lundi 15 juillet au Parquet général près la Cour de cassation, ce lundi 15 juillet, le musicien Koffi Olomidé s'est fait représenter par ses avocats, dont Ruffin Lukoo. Ces derniers ont présenté au secrétariat du Parquet la preuve de l'absence de leur client du pays, en séjour pour une production musicale en Afrique du Sud. Son audition n'a donc pas eu lieu.

Le patron de l'orchestre Quartier Latin était invité, selon des sources judiciaires, à la suite de son passage à l'émission « Le Panier The Morning Show » sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le 6 juillet dernier.

Cet artiste avait tenu des propos « controversés » sur la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.

Ses déclarations, jugées « dénigrantes et démobilisatrices » pour les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), lui ont valu une première convocation par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), le 12 juillet.

 radiookapi.net/CC



Le Procureur général près la Cour des comptes, Salomon Tudiese lance des invitations aux fins d'audition de l'Inspecteur général des finances chef de service Jules Alingete, ses collaborateurs et le directeur général de la Gecamines, Placide Nkala. Radio Okapi a consulté ces invitations lundi 15 juillet.

Les inspecteurs généraux des finances convoqués sont :

  • Lutete Nvuemba
  • Bambi Mpumbu
  • Kavuma Kadima
  • Mbuyi Cikunga
  • Mabela Mbala.

Selon le communiqué du Parquet général financier, signé le 11 juillet, ils sont tous mis en cause dans un dossier relatif à un contrat de consultance établi suivant un ordre de mission du 7 octobre 2023 de Jules Alingete, à la demande de consultance formulée par le DG de la Gecamines.

Le contrat à l'origine de cette procédure a été conclu, d'après le parquet, entre la Gecamines et l'IGF dont la durée d'exécution fixée à 90 jours n'était pas encore écoulée.  

radiookapi.net/CC



Nicolas Kazadi, l’ex-ministre des Finances de la RDC, s’apprête à regagner Kinshasa après un séjour mouvementé à Paris pour des raisons de santé. Sa sortie de la République démocratique du Congo avait suscité de vives interrogations, mais il est maintenant sur le point de revenir, sauf imprévu de dernière minute.

Accompagné d’une autorisation de sortie limitée à 15 jours, Nicolas Kazadi va retrouver une atmosphère tendue à Kinshasa, notamment avec l’actualité brûlante des affaires de surfacturation qui secouent le pays. Son audition récente sur ces dossiers sensibles a jeté une lumière crue sur la corruption qui gangrène le système.

Alors que certains de ses anciens collègues sont déjà derrière les barreaux dont l’ex-ministre du Développement rural, l’ancien patron des Finances se prépare à affronter un retour sous haute surveillance. Les regards sont tournés vers l’ouverture imminente du procès, un moment très attendu par la population congolaise en quête de transparence et de justice.

Avec l’arrivée d’un nouveau visage à la tête de l’appareil judiciaire, l’espoir renaît pour beaucoup de Congolais. Ce jeune opposant promet un renouveau dans un système judiciaire longtemps critiqué pour son laxisme et ses failles. Le président de la République lui-même a exprimé son soutien à cette volonté de redresser une justice malade.

Nicolas Kazadi va donc retrouver une scène politique et judiciaire en ébullition à Kinshasa. Son retour marque le début d’une nouvelle phase dans les affaires de corruption qui secouent la RDC, avec l’attente fébrile d’un procès qui s’annonce hautement médiatisé.
 
enquete.cd/CC


La crise est bien réelle au sein du parti présidentiel. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) est partagée à ces jours, entre les pro ou anti Augustin Kabuya, secrétaire général du parti après le départ de Jean-Marc Kabund. La tourmente est telle que les cadres s’expriment ces derniers jours, soit par lettre publique ou conférence de presse, pour soutenir ou désavouer l’autorité du parti.

Plusieurs griefs sont reprochés à celui qui dirige le parti présidentiel dont la centralisation de la gestion sur sa personne en lieu et place qu’elle soit collégiale telle que voulue par les statuts du parti. Pour ce faire, l’ancien secrétaire général et ancien ministre de la santé, Éteni Longondo, a été l’un des premiers à élever la voix. Il a adressé une lettre à Augustin Kabuya pour rectifier le tir car selon lui, le parti est en train de sombrer.

Par la suite, plus de 30 secrétaires nationaux ont fait la même choses, en signant un communiqué commun désavouant Augustin Kabuya, réclamant son départ à ce poste. Le président du parti RDT, aussi cadre de l’UDPS, a tenu une conférence de presse pour brandir des preuves de la mauvaise gestion, proposant une cellule de crise pour recadrer les choses. Des proches d’Augustin Kabuya ont également répliqué, prenant part pour l’actuel SG.

Une lettre de la présidence du parti du vendredi 12 juillet dernier va dans le sens du maintien d’Augustin Kabuya. Quoi qu’il en soit, la famille politique de Félix Tshisekedi traverse une tempête qui laissera à priori des traces. La clameur des combattants est telle que la pression est grande actuellement, quitte à précipiter une décision le départ d’un proche du Président de la République.

actualite.cd/CC



La Belgique n’en peut plus face à une augmentation considérable des demandeurs d’asile venant de la RDC. Le royaume dit avoir enregistré l’année dernière 1238 nouvelles demandes, dont la majorité est constituée de fausses déclarations et de faux documents, avec comme unique objectif d’obtenir un titre de séjour.

La sonnette d’alarme est tirée par le directeur général de l’office belge des étrangers, Freddy Roosemont. Lors d’une conférence de presse qu’il a organisée à Kinshasa le samedi 13 juillet, cet officiel belge a déclaré que la plupart des migrants dont les demandes sont rejetées finissent dans la précarité, « bien loin des clichés véhiculés ».

« Ces demandes sont systématiquement rejetées et les personnes aboutissent souvent dans la clandestinité, sans bénéficier d’aucune aide financière, avant d’être retournées au pays », a-t-il dit.

À l’en croire, la bonne partie de ces migrants quitte la RDC pour des raisons économiques. Les trafiquants leur miroitent l’eldorado en Belgique, mais finissent en désillusion.

« La procédure d’asile n’existe en réalité que pour des personnes victimes de persécutions graves et qui craignent pour leur vie ou leur liberté. Pour la plupart des Congolais, cette crainte est inexistante et nous pouvons dès lors parler d’un abus de procédures », a poursuivi Freddy Roosemont.

Et d’insister : « La procédure d'asile est destinée aux personnes qui fuient la guerre ou les persécutions, et non à celles qui veulent améliorer leur situation économique. Nous devons rapidement faire cette distinction afin que les gens ne soient pas inutilement dans la procédure d'asile ou d'accueil. »

Cependant, la migration belge encourage la visite régulière pour les Congolais en Belgique. L’ambassade belge à Kinshasa délivrerait plus de 10 000 visas chaque année.

« Nous encourageons la venue en Belgique dans le strict respect des procédures. Il y a lieu de signaler ici que chaque année, notre ambassade à Kinshasa délivre plus de 10 000 visas dans le cadre des visites familiales, du tourisme, des voyages d’affairs, ou encore aux étudiants. La possibilité pour les Congolais de se rendre en Belgique doit être promue, mais je répète, cela doit se faire en respectant les lois et les procédures. Pour le moment, nous assistons à trop de dérapages », a ajouté le Belge.

Il sied de préciser que la RDC n’est pas le premier déversoir des migrants en Belgique. D’après l’office des étrangers en Belgique, sur les 35 507 demandes d’asile qu’il a enregistrées en 2023, le top 5 est fait de l’Afghanistan, de la Syrie, de la Palestine, de l'Irak et de l'Ukraine. La RDC n’arrive qu’à la 6ᵉ position.

Bienfait Luganywa



Le retard que connait la RDC pour la délivrance des cartes d'identité, pourtant relancée en avril dernier, inquiète au plus haut point le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Au cours de la réunion du Conseil des ministres présidée vendredi dernier, Félix Tshisekedi a instruit le Vice-premier ministre Jacquemin Shabani de lui faire rapport sur ce dossier.

Pour Félix Tshisekedi, indique le ministre des Postes et Télécommunications dans son compte rendu, le dossier devrait être abordé sans complaisance, avec toutes les dispositions y rattachées.

C'est depuis vendredi 26 avril, à Kinshasa, que l'ONIP -Office national d’identification de la population- avait relancé l’opération de délivrance des cartes pour citoyen, après quelques mois. Au cours de cette cérémonie, plusieurs autorités politiques et patrons de maisons de presse avaient reçu ces documents, dont le président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta.

Ce haut magistrat, au sortir des bureaux de l’ONIP, avait souligné que cette carte d’identité octroie aux Congolais, non seulement leur droit, mais également leur dignité au niveau national et international.

Grevisse Tekilazaya 



Le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a récemment conditionné l'obtention du certificat de nationalité à un avis favorable des services de renseignements. Mieux vaut tard que jamais !

Encore faut-il, à cet effet, doter nos services des moyens requis, notamment technologiques. Sous peine de voir cette initiative s'ajouter sur la liste de celles n'ayant produit que des effets d'annonce. Son opérationnalisation requiert indubitablement une coopération interministérielle pour relever les défis du rétablissement de l'ordre dans le processus d'octroi du certifcat de nationalité.

Par ailleurs, il est pertinent que la société congolaise, dont des pans entiers sont amputés suite à l'agression rwandaise, soit rassurée que ses Gouvernants, particulièrement les membres du Gouvernement, sont détenteurs de la nationalité congolaise non seulement de fait, mais surtout de droit.  Ceci attestera, entre autres, la cohérence du discours, aux accents identitaires, du candidat Félix Tshisekedi à la dernière campagne présidentielle. « Ces candidats de l’étranger viendront vous voir avec des promesses mensongères… », avait-il lancé lors de son entrée en campagne le 19 novembre 2023 au stade des Martyrs à Kinshasa.

Il ne fait l'ombre d'aucun doute que le Président Félix Tshisekedi est détenteur de la nationalité congolaise, du reste unique et exclusive. Il est non moins significatif qu'il soit clairement établi que tous les membres de son Gouvernement détiennent effectivememt la nationalité congolaise. Ceci n'étant pas du ressort de l'évidence.

En effet, en vertu de la convention de la Haye de 1930, "il appartient à chaque Etat de déterminer par sa législation quels sont ses nationaux". En faire le contrôle releverait de la pure banalité. Quitte à l'étendre...

D'autant plus que le moment s'y prête. En effet, un mois après l'investituture du Gouvernement, ses membres se plient à l'obligation consttutionnelle de faire la Déclaration de leur patrimoine familial au Greffe de la Cour constitutionnelle. Cet exercice, traduisant de la transparence, permet de prévenir et de lutter contre la fraude, et devrait disposer les membres du Gouvernement ainsi que les mandataires publics, qui y sont soumis, à "servir" l'Etat sans compromission.

Les risques de compromission sont nombreux. Certains émanent, entre autres, de la détention d'une nationalité étrangère. Ce, considérant le contexte de fragilité dans laquelle se trouve la RDC, en pleine construction de la "nation congolaise".

L'effectivité de la nationalité suppose "de caractériser un lien qui viendrait s'ajouter au lien de nationalité et qui unirait l'Etat et l'individu. Ce lien permettrait de s'assurer  que la nationalité correspondrait bien à une réalité à la fois intime et juridique" (Etienne Pataut, 2021). Non seulement "intime" mais surtout "juridique" suite à la charge de la responsabilité incombant aux membres du Gouvernement et aux mandataires publics.

La problématique de l'identité congolaise en général et celle de la détention en droit de la nationalité congolaise en particulier, méritent d'être passées au peigne fin in tempore non suspecto. En donner l'exemple au plus haut niveau au travers d'un contrôle de l'effectivité de la natonalité contribuerait à battre en brèche des postures dscursives axées sur "l'exclusion communautaire" au niveau local.

LT/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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