Les démissions de plusieurs mandataires et autres membres du Gouvernement Sama Lukonde continuent en cascade. C'est le cas de Guy Kabombo Mwadiamvita, ancien Directeur général du Journal officiel, élu député national. Ce dernier a présenté sa démission au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Bien qu'ayant choisi de servir la Nation au niveau de la chambre basse du Parlement, la démission de Guy Kabombo Mwadiamvita à la tête du Journal officiel laisse en émoi le personnel de cette structure.

Et pour cause, l'esprit de managérial qu'il a imprimé pendant son séjour à la tête de cette Institution publique laisse des impacts indélébiles.

Tenez, le bâtiment du Journal officiel dispose dorénavant d'un nouveau bâtiment logé dans la propriété de la présidence de la République sur l'avenue Lukusa, dans la Commune de la Gombe.

Ce grand bâtiment de deux niveaux, construit sur fond propre, comprend au total 17 bureaux, six latrines dont deux toilettes pour chaque niveau, un système de détection anti-incendie, un dispositif de contrôle pour certains bureaux, six caméras de surveillance, la liste n'est pas exhaustive.

Outre la construction de ce nouveau bâtiment, s'ajoute toute une liste des réalisations à mettre dans l'actif du DG sortant Guy Kabombo Mwadiamvita notamment, l'amélioration des conditions sociales des travailleurs.

À son arrivée à la tête du Journal officiel, l'agent le moins gradé touchait à peine 270.000 Francs congolais, et aujourd'hui son salaire est passé à 2.000.000 millions.

En dehors du salaire, le DG Kabombo Mwadiamvita a imprimé la discipline dans le travail.

Au Journal officiel, les agents et cadres arrivent au lieu du travail à 7h30 et ils y restent jusqu'à 16h.

Quant aux agents qui s'illustrent par des absences non justifiées, le DG Guy Kabombo a instauré un système de retenue de salaire.

Ce montant, a-t-on appris, était reversé au Trésor public.

Et pendant les quatre ans qu'il a présidé à la tête du Journal officiel, cette enveloppe a atteint plus de 29.000.000 de Francs congolais.

Les agents du Journal officiel se posent la question sur l'avenir de leur Institution après le départ de celui qu'ils appelaient affectueusement " sisa bidimbu".

Serge Mavungu



Quelques semaines après sa réhabilitation à la tête de la ville de Kinshasa par le Vice-premier ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila est invité à se présenter à l'office du Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, ce jeudi 22 février, à 14h30', pour des faits dont connaissance lui sera communiquée sur place.  

Cette convocation intervient au moment où, d'une part, le pays se rapproche davantage des élections des gouverneurs, prévues, conformément au calendrier réaménagé de la CENI, le 7 avril 2024; et, de l'autre, plusieurs caciques de Kinshasa fustigent cette réhabilitation de Gentiny Ngobila. 

À en croire l'argumentaire du président honoraire de l’assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoy, publié quelques jours après réhabilitation, les immunités de Gentiny Ngobila ont déjà été levées par le bureau de l'APK, sur demande du procureur général près la Cour de cassation.

Rappelons que Gentiny Ngobila de Kinshasa et tant d'autres gouverneurs de province, notamment celui de l'Equateur, étaient suspendus de leurs fonctions, pour des allégations grâves telles que la fraude électorale, le vandalisme des matériels électoraux, le bourrage des urnes et la détention de dispositifs électroniques de votes.

Stentor



Les réactions fusent de partout concernant la décision du chef de l'État Félix Tshisekedi sur l'autorisation accordée  au Premier Ministre Sama Lukonde déjà démissionnaire à expédier les affaires courantes avec son gouvernement.  Du côté d'Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, cette décision est une grave violation.

" Le Président invente un concept qui n'existe pas. C'est une violation de la constitution.  Il n'y a là rien d'exceptionnel. La constitution et les textes qui régissent notre pays ont déjà pourvu à ce genre de situation. Ce sont de concepts de braconniers du droit", a dit Me Hervé Diakese sur les ondes de Top Congo.

Avant d'ajouter : " La fameuse théorie [ de la continuité de l'état] qu'ils inventent ne s'applique pas pour les institutions politiques qui, par essence, sont liées par de mandats. Elle s'applique plutôt à l'administration".

Dans un communiqué officiel émanant du Directeur de cabinet du chef de l’Etat après la démission du premier ministre Sama Lukonde mardi 20 février, le président de la République  a autorisé les membres du gouvernement à expedier les affaires courantes.

opinion-info/CC

 



À la suite de la démission du gouvernement et conformément aux dispositions de l'article 6 alinéa 3 de l'ordonnance du 7 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le gouvernement ainsi qu'entre les membres du gouvernement, la présidence de la République a fixé les orientations à suivre pendant cette période en attendant la formation du prochain gouvernement de la République.

D'après un communiqué signé par Guylain Nyembo, Directeur de cabinet du chef de l'État et lu ce mardi 20 février 2024 sur la chaîne nationale (RTNC), les affaires courantes couvriront les affaires de gestion journalière dont le règlement n'implique pas de décisions quant à la ligne politique à suivre, les affaires en cours à propos desquelles la décision constitue l'aboutissement des procédures entamées antérieurement et les affaires urgentes pour lesquelles un retard dans le traitement serait générateur des dommages et de nuisances pour la nation ou contreviendrait aux engagements internationaux de l'État.

Dans le souci d'encadrer le fonctionnement harmonieux des pouvoirs publics et de préserver l'intérêt supérieur de la nation pendant cette période, le Président de la République, chef de l'État a instruit les mesures conservatoires ci-après à l'intention des membres du gouvernement, dirigeants des entreprises publiques et du portefeuille de l'État, dirigeants des services, établissements et organismes publics, secrétaires généraux et responsables des administrations publiques. Il s'agit de :

• La suspension jusqu'à nouvel ordre de recrutement, nomination, promotion et mouvement du personnel à tous les niveaux ; 

• La suspension jusqu'à nouvel ordre des engagements, de liquidation et de paiement de toutes dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel ; 

• La suspension des missions des services à l'extérieur du pays pour tous les membres du gouvernement et les personnels de leurs cabinets sauf les déplacements liés à certains dossiers spécifiques dont les demandes d'autorisation seront examinées au cas par cas;

• L'interdiction de recourir aux opérations de cession, de transfert ou d'aliénation des actifs de l'État autres que celles déjà engagées.

Toutefois, précise ledit communiqué, des cas exceptionnels nécessitant une dérogation seront soumis à l'autorisation préalable du Président de la République, chef de l'État.

Cette démission de Sama Lukonde est conforme à la législation congolaise en vue de permettre la nomination d'un nouveau premier ministre à l'issue des dernières élections. Actuellement, Augustin Kabuya, désigné informateur consulte les différentes forces à l'assemblée nationale pour former la majorité parlementaire.

Nommé premier ministre le 15 février 2021, Sama Lukonde a succédé à Sylvestre Ilunga Ilunkamba à l’issue de la création de l’Union Sacrée, coalition politique de Félix Tshisekedi née à la suite de la rupture de la coalition FCC et CACH.

Devenu premier ministre à 43 ans, Jean Michel Sama Lukonde est resté chef du gouvernement pendant 3 ans et 5 jours et assisté à 125 conseils des ministres.

Clément MUAMBA



La Ministre du Genre, famille et enfant Mireille Masangu BIBI porte à la connaissance de l’opinion publique via une correspondance signée ce lundi 19 février 2024, qu’elle n’a pas interdit le port de pagne en date du 8 mars 2024, contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux.

La patronne du genre souligne par contre qu’elle a demandé aux femmes congolaises de porter la tenue de couleur noire, dans l’optique de dénoncer guerre injuste l’agression rwandaise.

«Contrairement aux messages véhiculés dans les réseaux sociaux, avec une interprétation erronée et mal intentionnée du message de la ministre du genre, famille et enfant, lors du lancement officiel des activités du mois des droits de la femme 2024, concernant le port de pagne pendant la journée du 8 mars» Peut-on lire sur ce document consulté par la rédaction de Foxtime.CD

Et d’ajouter :

« La cellule de communication du ministère du genre famille et enfant tient à préciser à l’opinion nationale que la ministre du genre famille et enfant n’a pas interdit le port de pagne le 8 mars prochain. Elle a compte tenu de la situation déplorable dans laquelle croupissent nos frères et sœurs de l’Est, la célébration des activités du mois des droits de la femme pour cette année sera célébrée dans une attitude de deuil. Pour ce faire, la tenue noire est recommandée pendant les activités prévues le 8 mars 2024. En effet, la ministre a demandé aux femmes qui voudront porter des pagnes, robes, jupes, pantalons que ça soit de couleur noire, pour non seulement monter à la face du monde que la République Démocratique du Congo est en deuil, mais aussi, pour dénoncer la guerre injuste nous imposée par le Rwanda, à travers les territoires de M23» renseigne la source.

Profitant de cette mise au point, Mireille Masangu a demandé à tous les congolais d’être solidaires avec les compatriotes de l’Est et à soutenir les actions du Chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi pour le retour de la paix.

Hervé Kabwatila



Faisant suite aux instructions du président de la République relatives à la situation des maraichers dans l’hinterland de Kinshasa données lors de la 93ème réunion du Conseil des ministres, le ministre de l’Agriculture, José Panda, a informé le Conseil des ministres des retombées des réunions qu’il a eues avec les parties prenantes afin d'étudier ensemble les solutions idoines à leurs préoccupations. 

A l'issue des échanges, indique le compte-rendu du conseil des ministres, il a été convenu de mettre en place des centres de lavage et de conservation, des installations frigorifiques, ainsi que des points de vente (marchés) de leurs produits, notamment les fruits et les légumes.

« C'est dans ce cadre que le ministère de l’Agriculture a lancé la construction desdits marchés en faveur de nos maraichers, le premier de la série étant dénommé « Assiette du Peuple », dans la devanture de l'immeuble abritant son Cabinet de travail du ministre, sis au croisement de l'avenue Batetela et du Boulevard du 30 Juin, dans la commune de la Gombe », lit-on dans le compte-rendu du conseil des ministres.

Ce marché est conçu afin de constituer un modèle pour le reste des 24 communes de la ville de Kinshasa, avec la possibilité d'être répliqué à travers toutes les provinces du pays.

« Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture mène des actions pouvant conduire à la baisse progressive des importations ; en visant notamment l'amélioration de la productivité des cultures, par l'augmentation des superficies à emblaver, l'amélioration du taux de mécanisation du dispositif de la production agricole ; et ce, dans l'optique d'accroitre la production locale, réduire la famine et améliorer les réponses aux crises alimentaires et nutritionnelles », renchérit la même source.

Pour ce faire, le ministre de l’Agriculture a signé des contrats de fournitures des tracteurs et autres équipements agricoles avec des sociétés locales.

Après ces paiements, sur fonds propres du Gouvernement, le ministère de l’Agriculture a réceptionné un premier lot des tracteurs qui seront bientôt mis à la disposition des populations, et ce, par l'entremise des principales confessions religieuses du pays.

Le Conseil des ministres a pris acte de ce rapport.

Jephté Kitsita



Une manifestation populaire initiée par les mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu a eu lieu ce lundi 19 février à Goma, malgré l’interdiction de la Mairie.

L’objectif de cette marche voulue pacifique était de dénoncer la « complicité » de la communauté internationale face à l’agression de la RDC par le Rwanda sous le label du mouvement terroriste meurtrier du M23.

Lors de cette marche, les manifestants ont brûlé les drapeaux du Rwanda, des USA et de la France qui, selon eux, soutiennent sans équivoque les terroristes du M23 qui continuent à tuer la population dans les territoires de Rutshuru et Masisi, notamment avec des bombes larguées dans des agglomérations habitées et même des quartiers populeux de la ville de Goma.

« Nous demandons au ministre de la Défense et au chef d’état-major général des FARDC, de venir installer leurs quartiers généraux à Goma »,
ont dit les mouvements citoyens qui demandent par ricochet, au Président de la République de fermer les représentations diplomatiques de tous les pays, accusés de soutenir le M23.

Les manifestants ont pris d’assaut l’artère principale qui mène vers Sake où ils ont prévu leur point de chute avec pour objectif d’appeler les autorités congolaises à mettre fin à la guerre du M23.

Cette marche a été arrêtée alors qu’ils venaient d’atteindre CCLK, au quartier Mugunga par les services de sécurité puisqu’il s’agit déjà d’une zone opérationnelle.

Merveilles Kiro



La ministre du Genre, famille et enfant a interdit dimanche dans un communiqué, le port de pagne par les femmes sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, le 8 mars de cette année.

« Nous interdisons le port de pagne pour les femmes ce 8 mars. Tous en tenue noir pour partager la douleur des tueries dans l’Est du pays », a déclaré Mireille Masangu, ministre du Genre.

« Un rassemblement est prévu avec nos bougies devant nos parlements. Un vrai deuil devant nos parlements sur toute étendue de la RDC. Un deuil aux rythmes africains selon nos cultures », a-t-elle ajouté.

Compte tenu de la situation déplorable dans l’Est, « nous avons levé l’option que les activités du mois des droits des femmes pour cette année ne seront pas festives, cependant elles seront célébrées dans une attitude de deuil ».

A cette occasion, Mme Masangu a rappelé les thèmes retenus pour cette Journée, à savoir, « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » au niveau international, et sur le plan national : « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire ».

mediascongo.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles