Lors des funérailles de Mme Blanche Tunasi, épouse du pasteur Marcello Tunasi, décédée la semaine dernière, une absence a particulièrement marqué les observateurs : celle du pasteur Denis Lessie.

Pourtant figure influente de l’Église congolaise, le pasteur Lessie n’a pas fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à « Maman Blanche », une femme respectée au sein de la communauté religieuse.

Dans son discours empli d’émotion, le pasteur Marcello Tunasi a salué l’unité qui s’est manifestée parmi les hommes d’Église malgré les divisions habituelles. Il a souligné que la mort de son épouse avait « réconcilié les pasteurs » du Congo.

Cependant, l’absence du pasteur Lessie tranche avec ce message d’union. Certains y voient le signe d’une distance ou d’une mésentente entre ce leader religieux influent et le couple Tunasi.

Les raisons de cette absence remarquée n’ont pas été officiellement communiquées. Mais elle soulève des questions sur les éventuelles tensions qui pourraient exister au sein de la communauté ecclésiale congolaise, malgré les appels à l’unité lancés par Marcello Tunasi.

Cette situation met en lumière la complexité des relations entre les différentes sensibilités religieuses, y compris parmi les plus hautes figures du christianisme en République démocratique du Congo.
 
L’hommage à « Maman Blanche » aura finalement été terni par cette absence notable, qui tranche avec le message d’union prôné par le pasteur Tunasi en cette période de deuil. Une zone d’ombre qui mérite sans doute d’être éclaircie dans les jours à venir.
 
mbote/CC


Dans son rapport final publié lundi 17 juin à Kinshasa, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC signale que des élections générales de 2023 ont connu une campagne électorale très tendue qui n’a pas favorisé le vivre-ensemble. 

Cette mission électorale a demande notamment au Président de la République d'accroître la mise en œuvre de ses attributions conférées par la Constitution en étant le garant de l’unité nationale et de veiller au respect des lois.  

En réaction, le deuxième vice-président de la CENI, Didier Manara présent à cette cérémonie, a remis en cause certaines dispositions de ce rapport.

Il a fustigé ce rapport qui, selon lui, n’a tenu compte que des difficultés rencontrées par son institution et ni les efforts fournis:

« Ce rapport est principalement orienté vers les difficultés et les défis rencontrés et ne souligne pas suffisamment les efforts de la CENI pour les surmonter. La bonne foi, les réalisations et les innovations de la CENI sont mises à mal. Ce rapport prête à la CENI des pouvoirs qu’elle n’a pas, tels que la sécurisation du processus électoral, qui dépend du Gouvernement ».

Didier Manara a en outre fait savoir que la CENI a accompli sa mission et est convaincue que des réformes appropriées permettront à la RDC d’organiser des élections encore meilleures en 2028.

Pour sa part, le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien Nshole, a estimé au contraire, que ce rapport final est très tendre. Et il tient compte de toutes les parties prenantes au processus électoral.

Ce prélat catholique, a formulé plusieurs recommandations à l’attention des trois principales institutions du pays, à savoir le Président de la République, le Parlement et le Gouvernement, afin d’éviter de reproduire les erreurs du passé et améliorer le processus électoral congolais à l’avenir.

Un exemplaire dudit rapport a été remis au représentant du président de la CENI.

radiookapi.net/CC



La genèse de l’Appel

En guerre contre l’Allemagne nazie depuis septembre 1939, l’armée française ne parvient pas à faire face à partir du 10 mai 1940 à l’offensive éclair des chars ennemis. Le colonel de Gaulle, qui cherche depuis plusieurs années à sensibiliser militaires et politiques à la nécessité de moderniser l’armée (en utilisant l’aviation et les chars), s’est illustré à la tête de la 4e Division cuirassée, en contenant notamment les Allemands à Abbeville (27-30 mai 1940). A 49 ans, Charles de Gaulle, tout juste nommé général de brigade à titre temporaire, entre le 5 juin dans le gouvernement présidé par Paul Reynaud, au poste de sous-secrétaire d’Etat à la Défense nationale et à la Guerre.

La situation en France est par ailleurs critique : des millions de civils fuient face à la débâcle militaire et l’avancée des troupes allemandes qui défilent à Paris le 14 juin. Le gouvernement français s’est installé à Bordeaux et le général de Gaulle est envoyé le 16 juin en mission à Londres pour demander au Premier ministre britannique des renforts maritimes et aériens. Alors que Winston Churchill accepte le principe d’une union franco-britannique, De Gaulle apprend à son retour à Bordeaux, la démission du président du Conseil Paul Reynaud, remplacé par le maréchal Pétain. Le « vainqueur de Verdun », très populaire auprès des Français, s’apprête à négocier les conditions d’un armistice avec l’Allemagne. Refusant la défaite, De Gaulle retourne à Londres dès le 17 juin pour y poursuivre le combat.

Les appels de juin 1940 et leur portée

Grâce à l’appui de Winston Churchill, le général de Gaulle est autorisé à intervenir sur les ondes de la radio britannique, la BBC. Le 18 juin au soir, il s’adresse à la population française et lance un appel à poursuivre le combat, aujourd’hui considéré comme l’acte fondateur de la France Libre. Ce premier appel bénéficie d’une faible audience en métropole et peu de journaux retranscrivent les paroles d’un général dont le visage reste inconnu du public.

Le général de Gaulle réitère son appel à plusieurs reprises en juin 1940 et constitue avec le soutien des Britanniques, une organisation de résistance extérieure, la France Libre. Dès l’été 1940, des milliers de volontaires rejoignent les rangs des Forces Françaises Libres, qui poursuivent le combat contre le nazisme aux côtés des Alliés.

L’enregistrement du discours n’ayant pas été conservé par la BBC, il ne reste aujourd’hui que peu de traces de l’appel du 18 juin, hormis le manuscrit dont certains passages diffèrent de la version prononcée par le général de Gaulle et retranscrite dans la presse locale française. L’événement, célébré chaque année depuis 1941, est devenu un symbole du refus de la défaite et des conséquences dramatiques de l’armistice.

Fondation Charles de Gaule/CC



Ce projet de six mois a pour objectif de renforcer la surveillance, la prise en charge médicale et psychosociale des malades de M-Pox dans les deux provinces de l'équateur et de la Tshopo.Le coût global est de 5 mille dollars américains, l'organisation mondiale de la santé sous  bureau de Mbandaka confirme avoir reçu 1 million de dollars américains du bailleur des fonds USAID.

Pour répondre rapidement à la riposte contre la variole de signe M-Pox à l'Equateur,l'OMS a remis 66 kits des médicaments adéquats à la division provinciale de la santé.Les intrants de prélèvement des examens au laboratoire, les médicaments contre les infections les moyens de transports et de communication sont également prévus dans ce projet.

La situation épidémiologique actuelle de mpox dans les 18 zones de santé de l'équateur est de 4 mille 689 cas confirmés dont 270 décès.Les principales victimes sont les enfants de moins de 15 ans.Ceci en espace de 6 mois en daté du mois de janvier 2024 précise Madame chef de division provinciale de la santé, docteur Nicole KUMBOLANI AFUWA.

Le taux de prévalence est de 9 % ce qui est très élevé par rapport à toutes les provinces de la RDC précise le ministre provincial de la santé, docteur Didier MBULA IBENGE qui a lancé ce projet de la réponse à l'épidémie de mpox à Mbandaka.Il a invité tous les prestataires de la santé de travailler en collaboration avec la communauté et les partenaires du ministère de la santé pour vaincre cette épidémie de variole de singe.

Notons que ce projet est financé par l'USAID en collaboration avec Fhi360 en collaboration avec le ministère national de la santé en vue de sauver des vies humaines indique, Docteur Braham AJONG le point focal mpox OMS .

Peter GBIAKO NGBALA à Mbandaka



Le contrat de production des cartes d'identité nationale en RDC refait surface avec l'arrivée de Jacquemain Shabani, nouveau ministre de l'Intérieur et des Affaires coutumières. Ce dernier a pris officiellement ses fonctions jeudi dernier à la suite d’une remise et reprise avec son prédécesseur, Peter Kazadi.

Ce contrat, signé entre le gouvernement congolais, à travers l’Office national de l’identification de la population (Onip) d’une part, et le consortium Afritech/Idemia d’autre part, pour la réalisation du recensement et la délivrance des cartes d'identité nationale, est marqué par des soupçons de corruption et des irrégularités, relevées notamment par l’Inspection générale des finances (Igf).

« Pour l’instant, le mieux à faire, c’est d’annuler ce contrat, entaché de beaucoup d’irrégularités et préjudiciable pour la RDC. Il faut reprendre une procédure normale, c’est-à-dire, relancer un appel d’offres et, sur cette base, sélectionner une entreprise qui respectera nos conditions et les intérêts du Congo, surtout dans une affaire aussi sensible relevant de la sécurité intérieure du pays. Il est urgent de mettre fin à cette pratique de confier des marchés à des entreprises incapables », a déclaré Jean-Claude Mputu, porte-parole de Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV), à ACTUALITE.CD.

Le coût total du projet est évalué à 697 millions USD. L'apport de l’État congolais est de 104 millions USD. L’Igf, qui dénonce aussi la surfacturation du marché et le recours illégal à la garantie du trésor public, estime que le groupement Afritech/IDEMIA ne dispose pas de la capacité financière pour apporter 593 millions USD.

Peu avant son départ du ministère de l’Intérieur, Peter Kazadi soulevait « la nécessité de mettre en place un cadre permanent de concertation Onip-Igf-Afritech/Idemia, élargi aux experts du ministère, aux fins de parachever en bonne et due forme le processus de l’identification de la population congolaise. » « Ce cadre de concertation ne résoudra pas le problème d’un contrat mal négocié, d’où son annulation pure et simple », a déclaré Jean-Claude Mputu.

De plus, ce cadre de concertation devra faire face à une autre contrainte, car la firme française Idemia ne reconnaît pas sa participation au projet des cartes d’identité en RDC.

Bruno Nsaka



Le feuilleton autour de la  rémunération des députés nationaux en RDC est loin d’être bouclé. Alors que Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale, affirmait samedi dernier  que le salaire mensuel des députés s'élevait à 14 millions des Francs congolais (FC), soit 5000 USD tous avantages compris,  la coalition Congo N'est Pas à Vendre (CNPAV) rappelle, dans un communiqué ce lundi 17 juin que les émoluments mensuels d'un député national sont fixés à 23,4 millions de francs congolais, soit l'équivalent de 9 361 USD, selon la loi des finances 2024, en cours d’exécution. 

« Ces montants ne concernent pas les autres avantages et primes dont bénéficient les députés nationaux », comme le prétend le président de l'Assemblée nationale, précise le CNPAV.

Pour cette coalition, même la baisse des émoluments des députés évoquée par le président de l’Assemblée nationale ne peut se faire qu’après l’adoption d’un collectif budgétaire. 

« Pour baisser ces émoluments, il faut un collectif budgétaire, qui n'est pas encore initié par le gouvernement ni voté par le parlement », précise le CNPAV.

L'organisation fustige également les intimidations exercées par le président de l'Assemblée nationale envers les acteurs de la société civile qui osent s'interroger sur la gestion des fonds publics. La CNPAV appelle au respect de la liberté d'expression et du contrôle citoyen de l'action publique, rappelant que les menaces et entraves à l'encontre des activistes et journalistes  se sont intensifiées ces derniers temps.

« Le CNPAV attend l'effectivité de la baisse du train de vie de l'Assemblée nationale, du Sénat, du Gouvernement et de la Présidence à travers des textes légaux, dont la loi des finances rectificative », indique le communiqué. 

Bruno Nsaka



Koffi OLOMIDE sera de retour pour une production en Europe. Lors d’une récente interview, la star congolaise a annoncé son projet de concert sur le vieux continent en 2025.

Il a dévoilé par ailleurs à travers un cover que le show se tiendra à l’Hippodrome de Vincennes, un espace sportif parisien pouvant accueillir jusqu’à 80 000 personnes.

Il s’agira du plus grand événement musical donné par Koffi Olomide en Europe. Le chanteur relève le défi de remplir une si vaste salle, après plus de dix ans après ses dernières tournées européennes.

Cette annonce ravit déjà les fans, impatients de retrouver leur idole lors de ce comeback attendu en 2025 dans l’enceinte prestigieuse de Vincennes. Le show s’annonce comme l’un des temps forts de la longue carrière du « Quadrakoraman ».

Rendez-vous est pris pour cet événement musical d’envergure, qui marquera le grand retour sur scène de Koffi Olomide en Europe.

Ordi Mande


Le ministre d'État chargé de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a demandé à l'Inspection Générale des Finances (IGF) de lui transmettre les rapports des trois dernières années documentant les cas de corruption et de criminalité financière pour des mesures appropriées, a annoncé Jules Alingete, inspecteur général des finances chef de service, à l'issue d'une réunion avec le ministre de la Justice ce lundi 17 juin 2024.

J. Alingete a assuré que cette demande sera traitée dans un délai de 3 jours.

« Nous venons de rencontrer l'autorité qui souhaite renforcer la lutte contre la corruption, une priorité du président de la République. Le ministre de la Justice désire faire de cette lutte un élément clé pour le progrès du pays. Il nous a donc demandé de transmettre rapidement tous les rapports des trois dernières années concernant les faits de corruption et de criminalité financière afin que son ministère puisse agir. Nous nous engageons à rassembler ces rapports dans les 72 heures à venir pour les remettre à l'autorité », a déclaré J. Alingete.

Le ministre de la Justice a également demandé à recevoir les rapports d'enquête concernant les fonds destinés aux victimes de Kisangani, ainsi que ceux alloués à la réhabilitation du palais de justice.

« Par ailleurs, plusieurs audits ont été commandités à l'IGF, notamment sur l'utilisation des fonds destinés à l'indemnisation des victimes de Kisangani. Une équipe d'inspecteurs est déjà en route vers Kisangani pour vérifier la gestion de ces fonds par l'établissement public FLUVIO. De plus, un audit des travaux de réhabilitation du palais de justice par la société Milvest est en cours. L'autorité souhaite obtenir tous les détails : contrats, fonds débloqués, avancement financier et physique des travaux », a ajouté J. Alingete Key.

Le week-end dernier, C. Mutamba a ordonné des poursuites contre la nuisance sonore et la pratique d'homosexualité en RDC.

Merveil Molo



De l'avis des plusieurs experts du secteur de la culture de la RDC -République démocratique du Congo-, qui se sont exprimés sous le sceau de l'anonymat, ce portefeuille a été toujours relégué au dernier plan.

Pour étayer leur thèse, ils avancent la modicité de l'enveloppe budgétaire allouée à ce Ministère. Heureusement, ajoutent-ils, la décision de la nouvelle ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, est de prendre à bras-le-corps ce secteur.

En effet, la ministre Yolande Elebe a pris le pari de promouvoir la richesse du patrimoine culturel, artistique et historique de la RDC, lors de la prise de ses fonctions, au terme d'une cérémonie de remise et reprise avec sa prédécesseure, Catherine Kathungu.

En prenant ses fonctions, a dit la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, elle mesure pleinement la responsabilité qui lui incombe et l’héritage qu'elle va devoir porter, en devenant la 54 ème ministre de la Culture de de la RDC.

"Soyez assurée chère Catherine de mon engagement à poursuivre les efforts déjà entrepris, et à contribuer à promouvoir la richesse de notre patrimoine culturel, artistique et historique", a-t-elle déclaré.

Ainsi, pour gagner ce pari, la ministre Yolande Elebe entend composer avec tous les services sous sa tutelle.

Serge Mavungu 

 



Au stade Tata Raphaël ce matin, les hommages à Blanche Tunasi ont débuté après la levée de son corps. Figure respectée de l’Église, elle laisse un grand vide après sa mort subite la semaine passée.

Son grand frère s’est avancé pour le premier témoignage. Avec émotion, il a salué la mémoire de sa cadette. Il a retracé leur enfance commune, peinte par la tendresse de Blanche.

Son fils aîné Oracle a ensuite pris la parole. Les larmes aux yeux, il a rendu hommage à la femme formidable qui l’a élevé, toujours présente pour les siens. Il se souviendra longtemps des précieux conseils de sa mère.

D’autres membres de sa congrégation ont à leur tour célébré son dévouement sans faille, l’amour avec lequel Blanche guidait les fidèles. De quoi esquisser le portrait d’une femme forte, guidée par des valeurs chrétiennes.

Les témoignages se succèdent pour saluer la mémoire de cette épouse et mère modèle, surtout le soutien indéfectible du pasteur Marcelo Tunasi.

Ordi Mande

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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