Ce dimanche 23 juin 2024, cela va totaliser 15 ans, jour pour jour, depuis que traversait dans l'au-delà la star du théâtre rd-congolais, Matondo Mateya, mieux connu sous le sobriquet de "Sans Souci Mokili Ngonga".

Pour honorer la mémoire de ce grand baobab du théâtre congolais, la mutualité "Bana Baobab Bomoko" a organisé une messe d'action de grâce, qui a été dite en la paroisse Saint Adrien de Ngaba. Une occasion pour la mutualité"Bana Baobab Bomoko" d'implorer la miséricorde et la grâce de Dieu en faveur de cette grande star, qui a été l'un de ses membres actifs, natif de Ngaba au quartier Baobab. La mutualité "Bana Baobab Bomoko" dit rester attachée à la famille biologique de Matondo Mateya dit "Sans Souci".

l sied de signaler que cet artiste comédien de renom, star du rire qui a su donner de la gaieté même aux cœurs brisés et âmes abattues, a débuté sa carrière professionnelle à fleur de l'âge, à la RTNC -Radio Télévision nationale congolaise-, jadis OZRT -Office zaïrois de Radiodiffusion et de Télévision-.

Mais, très vite, après son passage dans les groupes Nzoï et Salongo, ce talent qui fourmille d'idées et doté d'une dextérité managériale avait déjà son propre groupe théâtral dénommé "Sans Souci d'Afrique", si bien que l'écho de son aura retentissait dès ce moment-là à l'échelle continentale et mondiale.

Dans sa carrière, Sans Souci a joué avec beaucoup d'artistes comédiens congolais. Notamment, Mayimputu Kwedi, Masumu Debrindet et Mopepe dans la célèbre pièce théâtrale "Dialo contre Sans Soucis". Il a aussi joué avec Ngalufar, Lokuli, Mangobo, Nsengo Diangenda, Pembele, Mabrikoko, Kimbanseke, Mavila et autres dans la pièce "Papa Pasteur".

Pour rappel, Matondo Mateya dit "Sans Souci" est décédé à Kinshasa, un certain 23 juin 2009, des suites d'une intervention chirurgicale, à l'âge de 52 ans.

Bijou NDJODJI BATEKO



Dans sa communication lors du deuxième conseil des ministres du 21 juin 2024, le président Félix Tshisekedi est revenu sur les mesures relatives à l'encadrement des dépenses publiques et à la lutte contre les détournements des deniers publics.

Compte le souligne le compte rendu dudit conseil, ceci fait suite à la saisine des rapports des missions d'encadrement réalisées par l'Inspection Générale des Finances (IGF) pour les dépenses publiques de manière générale, en particulier pour pour celles des entreprises et établissements publics.

Le président Félix Tshisekedi a, dans son mot, dit avoir relevé dans lesdits rapports plusieurs distorsions liées notamment à l'inobservance des textes légaux et réglementaires régissant les finances publiques, la violation des dispositions réglementaires sur l'exécution des dépenses, le non-respect de la procédure de la chaîne de la dépense et le non-respect des règles de passation des marchés publics.

Pour le chef de l’Etat congolais, il est inacceptable que cette situation sape les efforts consentis pour assainir les finances publiques de l'État et permettre la prise en charge responsable des engagements de l'État définis dans le budget. Elle ne devrait pas non plus servir de lit à ceux et celles qui veulent pérenniser les antivaleurs et autres pratiques décadentes de corruption, de détournement et d'enrichissement illicite au détriment de la population. 

« L'inspecteur général des finances a été instruit par le président de la République de mettre à la disposition de la première ministre les rapports y relatifs. De son côté, la première ministre a été encouragée à mettre à la disposition des membres du gouvernement, de la banque centrale du Congo et des mandataires publics en ce compris ceux des régies financières, les recommandations formulées par l'inspection générale des finances en matière d'encadrement des recettes et des dépenses publiques, de s'assurer du suivi, de la mise en œuvre de toutes les recommandations, d'instruire le ministre du portefeuille à instaurer le contrat des mandataires publics des entreprises bien élaboré pour permettre leur évaluation, instruire le ministre de la justice d'engager la réflexion sur la mise en place d'un parquet financier ayant pour mission de poursuivre de manière spécifique les infractions des détournements des deniers publics », rapporte notre source.

Félix Tshisekedi a également souligné la nécessité de préserver les acquis obtenus pendant cette période de contrôle tout en rappelant "qu'une évaluation globale desdites recommandations sera faite dès l'entame de l'année 2025".

Pour rappel, au cours d’une rencontre le 30 mai dernier organisée à l’ANEP, l’IGF Jules Alingete avait annoncé la fin des missions d’encadrements au sein des entreprises et établissements publics. Une décision, motivée par le fait que les inspecteurs des finances sont appelés à renforcer les dispositifs en rapport avec la mobilisation des recettes dans les régies financières afin d’accompagner le nouveau gouvernement dans la mobilisation des recettes.

Christian Dimanyayi



IMPACT Lab. -Innovative Manufacturing Parternership Acceleration Central Texas- est un laboratoire d'Innovation Industrielle et des Partenariats pour l'Epanouissement du Centre de Texas qui sert d'incubateur pour l'industrialisation avancée et de centre de formation avancée pour les étudiants de l'ACC -Austin Community College District-.

C'est ce Collège, ACC donc, qui vient d'annoncer la nomination d'Ernest Afuta, en tant que nouveau directeur du IMPACT Lab. 

Titulaire d'un baccalauréat en génie mécanique et en Lean Six Sigma de l'Indiana State University, Ernest Afuta jouit d'une vaste expérience dans le domaine de la fabrication industrielle avancée, allant du développement de prototypes à la gestion de la production et des opérations.

En tant que nouveau directeur de IMPACT Lab., Ernest Afuta devra superviser les opérations quotidiennes et la maintenance du laboratoire. Cela comprend la gestion de l'équipement du laboratoire, du personnel et des entreprises partenaires de l'ACC, ainsi que les activités d'instruction et de formation en laboratoire.

Aussitôt catapulté à la tête de l'un des grands laboratoires américains de renommée internationale, Ernest Afuta relate comment il a eu sa connexion avec ACC.

"Ma première rencontre avec ACC a eu lieu lorsque j'ai rencontré des collègues qui avaient terminé le programme Tesla Start à ACC, et j'ai été profondément impressionné. Beaucoup de mes collègues, qui avaient déjà obtenu des baccalauréats universitaires, choisissaient de rejoindre le programme Tesla Start pour acquérir une expérience pratique. Étant donné ma passion durable pour l'enseignement, qui m'accompagne depuis mes années d'étudiant, j'ai su que cela constituerait une partie intégrante de mon parcours professionnel", déclare le nouveau numéro un de IMPACT Lab. 

Et Ernest Afuta d'ajouter :"Par conséquent, j'ai pris la décision de rejoindre l'équipe de fabrication industielle avancée d'ACC à temps partiel, motivé par l'impact profond qu'elle avait eu sur mes collègues. En voyant les réalisations de Impact Lab et en reconnaissant son potentiel, je me suis engagé à le rejoindre à plein temps en tant que directeur, déterminé à faciliter sa progression vers le prochain niveau".

Pour rappel, Ernest Afuta a travaillé auparavant à la Gigafactory de Tesla, en qualité de superviseur du département des ingénieurs de maintenance. À ce titre, il a joué un rôle essentiel dans la supervision de la phase d'installation de l'équipement et du passage à grande échelle de la production à la Gigafactory. Il a également constitué des équipes, y compris le recrutement et la formation de nouveaux membres. Aussi, il était responsable des opérations de maintenance et de la mise en œuvre d'amélioration de processus sur des équipements hautement automatisés, assurant ainsi des performances et une efficacité optimale.

Un parcours on ne peut plus élogieux d'un Américain d'origine rd-congolaise qui prouve que, non seulement il a gravi tous les échelons jusqu'à mériter cette nomination, mais aussi et surtout que la diaspora rd-congolaise se distingue tant aux États Unis d'Amérique qu'à travers le monde entier, non sans faire la fierté de la RDC -République démocratique du Congo-.

opinion-info/CC

 


Les opérations de traque des personnes auteures de la nuisance sonore, dans la capitale congolaise, vont bon train, depuis son lancement vendredi dernier. Sous l'impulsion du commissaire divisionnaire adjoint de la police nationale de la ville de Kinshasa, plus de dix personnes ont été interpellées, 300 baffles, ordinateurs et mixeurs ont été saisis.

Une très bonne nouvelle pour les Kinois qui, désormais, vont vivre dans la quiétude, loin de tintamarre entendus dans plusieurs coins de la capitale. La police a finalement mis la main, ce week-end, sur une dizaine de personnes auteures présumées de soirée exhibitionniste, ainsi que les instruments à la base de nuisance sonore.

Par ailleurs, Blaise Kilimbalimba rassure que le travail s'exécute avec un professionnel, et ce, dans le respect strict des droits de l'homme.

Le commandant de la police a également présenté les personnes qui oeuvrent sous le label de Forces du progrès. " Ce groupe se transforme en tout: gendarme, policier. Nous avons mis la main sur eux ".

Ces opérations interviennent après l'instruction donnée par le ministre d'État ministre de la justice Constant Mutamba au procureur général près la cour de cassation Firmin Mvonde qui, à son tour, a instruit aux procureurs généraux de faire respecter la loi, avec la police.

Grevisse Tekilazaya 

 


Le Guichet unique de création d'entreprises a été inaugurée samedi 22 juin à Matadi au Kongo-Central.

La cérémonie de remise du bâtiment devant abriter ce service a été présidée par la ministre provinciale de la justice, représentant le gouverneur de province du Kongo-Central, en présence de la Représentante Pays de la Banque mondiale.

L'opérationnalisation de l'antenne du guichet unique de Matadi est l'aboutissement de la collaboration entre la province du Kongo-Central et le Projet d'appui au développement de micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME), avec le financement de la Banque mondiale.

Selon Amisi Herady, directeur général du guichet unique de création d'entreprises, ce service vient faciliter la formalisation et la création de nouvelles entreprises dans la province.

La mise en place de ce service offre un ouf de soulagement aux entrepreneurs du Kongo-Central, qui se débattaient pour créer et formaliser leurs entreprises.

Le Projet d'appui au développement de micros, petites et moyennes entreprises, à travers lequel la Banque mondiale a financé l'opérationnalisation de ce guichet unique, appelle les entrepreneurs à s'approprier ce service.

Ce guichet unique de création d'entreprise profite aux 1286 femmes entrepreneures bénéficiaires de la subvention en nature et à l'ensemble des opérateurs économiques pour formaliser leurs activités.

radiookapi.net/CC



La République Démocratique du Congo s'apprête à procéder à la remise et reprise avec l'Arménie désignée comme le pays hôte des prochains Jeux de la Francophonie. Dans sa communication lors de la deuxième réunion du conseil des ministres tenue vendredi 21 juin 2024 à la Cité de l'Union Africaine, la première ministre Judith Suminwa a annoncé le déplacement imminent pour Paris (France) d'une délégation congolaise pour la dite cérémonie.

« Avant de clore son intervention, la première ministre a informé le Conseil qu'une délégation du gouvernement de la République Démocratique du Congo et de ses experts se rendra à Paris le 27 juin 2024 pour la cérémonie de passation de flambeau entre la République Démocratique du Congo et l'Arménie prochain pays organisateur des jeux de la Francophonie prévus en 2027 », rapporte le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement.

Comme dernier pays organisateur, la République Démocratique du Congo entend mettre à la disposition de l'Arménie son expérience acquise lors des IXe Jeux de la Francophonie organisés à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

« Conformément au règlement du comité international des jeux de la Francophonie, notre pays en tant que pays hôte de la dernière édition qui se déroulait du reste avec succès sous la houlette du Président de la République va accompagner l'Arménie durant les quatre prochaines années en vue de partager son expérience. La ministre déléguée près la ministre d'État, ministre des affaires étrangères en charge de la coopération internationale et Francophonie a été instruite de prendre des dispositions quant à ce », ajoute le compte rendu de la réunion.

Pour rappel, en date du 08 février 2024, l’Arménie a été officiellement désignée comme le pays hôte des prochains Jeux de la Francophonie. La décision a été prise par les représentants des 88 États et gouvernements de la Francophonie, lors de la 126e session (extraordinaire) du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui s’est tenue en visioconférence, sous la présidence de la Secrétaire générale de la Francophonie.

Cette décision découle des recommandations antérieures formulées par le Conseil d’Orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF).

Clément MUAMBA



L'As VClub dément officiellement le départ de Elie Mpanzu comme des rumeurs persistantes le faisaient savoir sur les réseaux sociaux.

Le président du club, Amadou Diaby, a eu une conversation avec le joueur comme le montre une photo sur les réseaux sociaux du club qui dissipe tout mal entendu sur ce dossier. Vraisemblablement, les deux parties ont convenu d'une prolongation et que les négociations sont en cours pour finaliser les derniers détails. L'attaquant international congolais aura l'une des rares satisfactions des Dauphins Noirs de Kinshasa dans une saison qui aura été très compliquée et qui a été sauvée à la fin par la victoire en Coupe nationale permettant ainsi à l'équipe d'accrocher une place inespérée en Coupe de la Confédération.

Les dirigeants du club mettent les bouchées doubles dans le recrutement pour la saison prochaine. Dix nouvelles recrues ont déjà paraphé leurs bails au sein du club. Mais il restera maintenant au staff technique de mettre en musique cet ensemble pour espérer aller reconquérir le titre en championnat national.

Michel TOBO 



Le partenariat d'approvisionnement en carburant signé ce jeudi 20 juin à Dar es Salaam, en Tanzanie, entre la société Cobil SA et le groupe Scientia Capital Limited/Africa Oil aura pour impact notamment la stabilisation du prix sur le marché et, éventuellement, la baisse du prix du carburant. C'est ce que pense Lewis Yola, chercheur en aval pétrolier et directeur scientifique au Centre de réflexion et d'études sur les hydrocarbures et les énergies renouvelables.

« Actuellement, le volume commercial consommé dans la zone ouest est estimé à 53 000 mètres cubes par mois pour tous les importateurs (distributeurs formels). Si aujourd'hui seul Cobil SA inonde le marché du carburant de la zone ouest avec 35 000 mètres cubes comme il l'a annoncé, il y aura certainement une stabilité du prix du carburant pendant toute la période de la consommation, avec même la possibilité que le prix du carburant puisse baisser parce que les règles sur la fixation du prix du carburant exigent une baisse du prix à la pompe s'il y a une forte augmentation du volume commercial durant une période donnée », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD.

Selon lui, la réduction des pénuries de carburant et la stabilisation des prix peuvent avoir un impact positif sur l'économie congolaise. Il craint toutefois que Cobil SA ne soit pas capable d'écouler ses immenses stocks de carburant, d'abord parce qu'elle n'a pas le monopole du marché, puis, à cause de dysfonctionnements techniques qui peuvent surgir à tout moment.

Concernant l'incidence de ce partenariat sur les coûts de subvention pétrolière, ce spécialiste estime que tout dépendra de la politique de gestion de stock que va adopter Cobil SA, mais aussi, des facteurs économiques justifiant la subvention pétrolière.

« Si Cobil SA adopte une politique d'injecter tous les 35 000 TM prévues pour la zone ouest dans un délai maximal de 2 mois, cela nécessiterait une hausse du volume commercial en consommation avec comme conséquence légale la baisse du prix du carburant à la pompe. Face à une baisse de prix qui doit s'imposer aux opérateurs, le gouvernement devrait dans ce cas ouvrir des négociations avec les opérateurs pour maintenir par exemple le prix actuel du carburant tout en revoyant à la baisse les coûts de subvention », a-t-il expliqué.

Et d'ajouter :

« Ce scénario n'est pas faisable techniquement et économiquement. Du point de vue technique, Cobil SA risquerait de monopoliser les infrastructures logistiques au détriment d'autres opérateurs, ce qui est contraire aux us et coutumes des principes qui régissent l'usage des installations de stockage et de transport du carburant. Du point de vue économique, Cobil SA ne s'engagerait pas dans une politique commerciale qui peut réduire les sommes qu'il bénéficie suite à la subvention, mais aussi, dans un contexte de cartellisation du marché pétrolier, Cobil SA ne peut jamais s'écarter de l'objectif de ses pairs, celui de maximiser leurs profits », a-t-il martelé.

Le partenariat signé entre Cobil SA et le groupe Scientia Capital Limited/Africa Oil prévoit une livraison mensuelle de 70 000 tonnes métriques (TM), soit 70 millions de litres. 35 000 TM vont servir la zone ouest et l'autre moitié servira la partie Sud-est, soit les provinces du Haut Katanga et du Lualaba.

Bruno Nsaka



Ma-Umba Mabiala a annoncé ce samedi qu'il quitte ses fonctions de délégué général à la Francophonie de la RDC. Nommé en mai 2023, Mabiala cède sa place à son successeur, désigné par arrêté de la Ministre Déléguée à la Coopération internationale et à la Francophonie.

En tant que délégué général, Mabiala a siégé au Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie et a coordonné le Secrétariat Permanent, jouant un rôle essentiel dans le succès des 9e Jeux de la Francophonie à Kinshasa. « Je suis heureux d'avoir contribué modestement en coulisses à cette réussite », a-t-il déclaré.

Il a également lancé plusieurs initiatives importantes, notamment la redynamisation des Centres de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC). Ces centres visent à promouvoir la lecture auprès des Congolais, particulièrement les jeunes, en leur fournissant des livres et des supports numériques. Un « CLAC miroir » a récemment été installé dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa, marquant le début de cette initiative.

Durant son mandat, il a veillé à ce que les Congolais bénéficient des projets et programmes de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans divers domaines tels que l’éducation, la formation, le numérique et le développement durable. Il reste convaincu que la RDC pourrait mieux tirer parti de son appartenance à l’espace francophone, notamment en jouant un rôle prépondérant sur le plan politique et en renforçant les échanges commerciaux avec les pays francophones.

Ma-Umba Mabiala a exprimé sa gratitude envers le Vice-Premier Ministre Lutundula et le Ministre Mbadu pour la confiance qu’ils lui ont accordée en le nommant à ce poste. Il espère que les chantiers qu’il a lancés seront poursuivis par son successeur.

Avant de rejoindre le poste de délégué général à la Francophonie, Mabiala avait une carrière internationale notable. En mai 2013, il a été recruté par l’OIF en tant que Directeur de l’Éducation et de la Jeunesse, où il a dirigé des initiatives importantes comme la création de l’Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation (IFEF) à Dakar. Cet institut répond aux besoins techniques des États membres et met en œuvre des programmes majeurs en RDC, notamment pour la formation des enseignants et l’utilisation des langues nationales dans l’enseignement primaire.

Ma-Umba Mabiala a également travaillé dans plusieurs pays, notamment en Haïti, au Togo, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, pour diverses organisations internationales. Il a lancé des programmes comme le Programme d’appui aux innovations et réformes éducatives (PAIRE) et a promu l’éducation des filles en appui à la Stratégie pour l’Égalité Femmes-Hommes adoptée lors du Sommet de la Francophonie à Erevan en 2018.

Le Forum International Jeunesse et Emplois Verts (FIJEV) et le Volontariat International de la Francophonie (VIF), qui permet à des jeunes de passer 12 mois dans des missions professionnelles en dehors de leurs pays d’origine, figurent également parmi ses réalisations notables.

Avec un parcours riche et varié, Ma-Umba Mabiala laisse un héritage important à la Francophonie en RDC, espérant que les initiatives qu’il a mises en place continueront de prospérer sous la direction de son successeur.

actualite.cd/CC



La 35ème Coupe d’Afrique des Nations prévue au Maroc en 2025 sera organisée du dimanche 21 décembre 2025 au dimanche 18 janvier 2026, a annoncé le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) ce 21 juin 2024.

Plus de doutes possibles. La plus prestigieuse des compétitions des nations sur le continent connaîtra une programmation contraignante et historique pour une première dans la fourchette des festivités de l’hiver. Couteau sous la gorge à cause de l’organisation de la Coupe du monde des clubs 2025 à 32 équipes programmée en juin - juillet 2025 aux États Unis, le comité Motsepe s’est vu obligé de réajuster son calendrier. Visiblement, la CAF sous l’égide du Sud-Africain n’a pas fait le poids dans les discussions entre le concert confédéral pour respecter son calendrier initial. 

Mais selon la CAF, c’est loin une dicta de la loi « du plus fort » comme d’aucuns le pensent, mais plutôt une expression d’un sens élevé de la promotion des coopérations étroites inter confédération. « La CAF s'est engagée à protéger et à promouvoir les intérêts des joueurs africains, jouant dans des clubs européens et dans le monde. La CAF s'est également engagée à construire des relations mutuellement bénéfiques avec l'ECA, l'UEFA, les autres confédérations de football ainsi qu’avec la FIFA. L'annonce des dates de la CAN CAF Maroc 2025 a pris beaucoup plus de temps que prévu, car il y a eu des discussions complexes et parfois difficiles avec diverses parties intéressées, au vu des calendriers des matches internationaux et nationaux », a dit Patrice Motsepe.

Il promet, par ailleurs, de continuer « à travailler pour garantir le développement et s’assurer que le football africain est plus compétitif au niveau mondial et parmi les meilleurs au monde ». 

Cette 35è CAN sera la plus particulière. Elle marquera une nouveauté de part son calendrier étendu sur deux années différentes. Un fait marquant pour son histoire. Patrice Motsepe souligne même voir en elle « une grande réussite et la meilleure CAN dans l'histoire de cette compétition ».   

Rappelons que le tirage au sort des éliminatoires de cette CAN aura lieu le 4 juillet à Johannesburg. À l’image du dernier classement FIFA actualisé le jeudi 20 juin dernier, la RDC, qui a grappillé une place très utile en Afrique et trois au monde, sera logée dans le chapeau 1 aux côtés du Maroc, du Sénégal, de l’Égypte, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, de la Tunisie, de l’Algérie, du Cameroun, du Mali, de l’Afrique du Sud, et du Ghana. 

Les autres chapeaux devraient être composés comme suit : 

Chapeau 2: Cap-Vert, Burkina Faso, Guinée, Gabon, Guinée équatoriale, Zambie, Bénin, Angola, Ouganda, Namibie, Mozambique, Madagascar ; 

Chapeau 3 : Kenya, Mauritanie, Congo, Tanzanie, Guinée-Bissau, Libye, Comores, Togo, Soudan, Sierra Leone, Malawi, Centrafrique ;

Chapeau 4 : Niger, Zimbabwe, Rwanda, Gambie, Burundi, Libéria, Éthiopie, Botswana, Lesotho, Eswatini, Soudan du Sud, Tchad

Jenovic Lumbuenadio

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