Le nombre de personnes mordues par des chiens errants au village de Mateko, dans le territoire d'Idiofa, est en hausse. Il est passé de 17 à 49 personnes mordues en un mois, selon les données communiquées à ACTUALITÉ.CD par la structure sanitaire prenant en charge les victimes. Au total, 3 décès ont été enregistrés, dont 2 femmes et un jeune homme de 15 ans. Les équipes de santé s'activent dans la vaccination contre la rage afin de protéger les mordus.

Le cadre de concertation de la société civile du Kwilu, qui s'est exprimé sur la question, déplore la mauvaise gestion de la situation qui refait surface dans le même territoire, une année après les événements de juillet dernier ayant fait trois morts parmi une vingtaine de mordus. Le premier vice-président, Placide Mukwa, appelle le gouvernement à prendre des mesures fortes pour stopper définitivement ce phénomène.

"Les chiens continuent à errer, les hommes continuent à circuler. Il faut encercler la maladie et prendre les mesures qui s'imposent. S'il faut abattre tous les chiens, qu'on les abatte. Quelques années après, on pourra renouveler. Aujourd'hui, chacun se promène avec un bâton pour se protéger et attaquer les chiens qui courent encore dans les rues. Nous devons éviter qu'il y ait un embrasement," a déclaré Placide Mukwa, premier vice-président du cadre de concertation de la société civile du Kwilu.

Aucune communication n'a été faite par les autorités sanitaires provinciales sur la question. Tous nos efforts pour joindre le ministre provincial et la division provinciale de la santé sont restés sans succès.

Ce phénomène refait surface à Idiofa après près de 11 mois. En juillet 2023, une vingtaine de personnes avaient été mordues par des chiens errants dans les villages de Ba Nsiengwon et Bukwom. Au moins trois personnes parmi elles étaient décédées.

Jonathan Mesa à Bandundu 



La première ministre, Judith Suminwa, a informé le Conseil des ministres lors de la réunion du 21 juin 2024, qu’une délégation se rendra à Paris, ce 27 juin, pour la cérémonie de passation de flambeau entre la République démocratique du Congo et l’Arménie, prochain pays organisateur des Jeux de la Francophonie prévus en 2027.

C’est ce qui ressort du compte-rendu du conseil des ministres fait par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

D’après la même source, conformément au règlement du Comité International des Jeux de la Francophonie, la RDC, en tant que pays hôte de la dernière édition qui s’est déroulée à Kinshasa, va accompagner l’Arménie durant les 4 prochaines années en vue de partager son expérience.

La ministre déléguée près la ministre des Affaires Etrangères en charge de la Coopération Internationale et Francophonie a été instruite de prendre les dispositions quant à ce.

Jephté Kitsita



La Première ministre choisit les deux Kivus comme la première destination officielle. Deux provinces du Kivu prises en tenailles par les crises à la fois sécuritaire qu’humanitaire, où plus de 100 groupes armés bien identifiés opèrent. Judith Suminwa vient réconforter et apporter l’assistance du gouvernement aux populations qui subissent de plein fouet ces crises

Après la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, la Première ministre est attendue à Goma au Nord-Kivu. A Bukavu mardi le 25 juin, première étape de sa visite, en présence de la cheffe de la MONUSCO Bintou Keïta, Judith Suminwa a présidé la cérémonie de la fermeture du bureau de la mission Onusienne à Bukavu, centre névralgique des opérations de la MONUSCO au Sud-Kivu. Cette fermeture est la suite logique du processus du désengagement de la Mission dans cette province, déclenché depuis janvier 2024. La Première ministre a promis d’apporter des solutions aux problèmes qui minent la province du Sud-Kvu dont l’insécurité, le manque d’infrastructures routières et scolaires en vue d’améliorer le social de la population de ce coin du pays.

Ce mercredi 26 juin, Suminwa est attendue à Goma, capitale du Nord-Kivu, province sous état de siège avec l’Ituri depuis mai 2021, à portée de fusils des rebelles AFC-M23 appuyés par le Rwanda mais dont l’armée assure la protection en se réorganisant sur la ligne de front et en reprenant plusieurs positions passées il y a quelques mois sous contrôle des agresseurs.

En se rendant dans l’Est, et particulièrement à Goma, la cheffe du gouvernement veut d’abord s’imprégner des réalités de cette région meurtrie par la guerre d’agression. Des réalités auxquelles elle a juré de faire face peu après sa nomination le 1er avril dernier par le président de la République, Félix Tshisekedi. Au nombre de celles-ci, la situation humanitaire explosive, caractérisée par des cas d’inhumanité dans les camps des déplacés à Mugunga et au Lac vert, où une vingtaine de compatriotes déjà en situation inconfortable, essentiellement des femmes et des enfants, ont trouvé mort et une trentaine d’autres ont été blessés le 9 mai à la suite des attaques à la bombe perpétrées, selon les autorités gouvernementales, par les agresseurs et les rebelles à leur service.

À Goma, la Première ministre aura un agenda chargé avec une série de visites sur terrain. Elle fera jeudi le déplacement du camp des déplacés de guerre où le programme prévoit une remise des vivres et non vivres ainsi que du matériel aux familles des déplacés. Il sera question pour la Première ministre de rassurer ces déplacés qu’ils ne seront plus jamais seuls car le Gouvernement renforce désormais sa présence à leur côté et met les bouchées double pour qu’ils rentrent dans leur milieu habituel en reprenant une vie normale. Suminwa va se rendre également dans des hôpitaux où sont soignés les victimes et les militaires blessés de guerre pour la remise la remise des kits de prise en charge médicale.

Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur Jacquemain Shabani, le ministre d’Etat en charge du Budget Aimé Boji et le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya accompagnent la Première ministre dans cette tournée.

Edmond Izuba, envoyé spécial



Dans le cadre de l'opération Safisha Muji, le maire de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a encore présenté, ce mardi 25 mai 2024, un groupe de 12 présumés bandits tombés dans les filets des services de sécurité, le week-end dernier. Cette présentation a eu lieu devant le Procureur de la République et auditeur de l'auditorat militaire, garnison de Goma.

Par cette même occasion, le commissaire supérieur Faustin Kamanda Kapend a également présenté une quarantaine de chargeurs garnis, huit armes à feu, des effets militaires et plusieurs cartouches que détenaient ces malfrats.

«Ces bandits ont été arrêtés lors des bouclages ciblés et en bloc d'un côté du camp Katindo. Parmi les bandits arrêtés figure un officier militaire, décrit comme l'un des cerveaux moteurs de la bande, dans son aptitude à exploiter les anciennes gardes du corps des hauts officiers mutés dans d'autres zones du pays», rapporte la cellule de communication de l'hôtel de ville.

En outre, l'autorité urbaine a exhorté aux organes de la Justice, bras séculier de l'administration, de s'activer pour infliger des punitions exemplaires à tous les coupables. Le maire a également appelé la population à collaborer avec les fores de l'ordre et de sécurité, en vue du rétablissement de la paix.

Prehoub Urprus



L'artiste musicien congolais, Fabregas, se rapproche d'un Sold Out pour son concert prévu, le samedi 31 août 2024, au Casino de Paris.

Six mois après l'ouverture de la billetterie, le patron de Villanova a vendu tous les billets de Carré or, de catégorie 1 et de la visibilité réduite. Il ne reste plus que quelques tickets pour le debout et la catégorie 2.

Après Casino de Paris, le natif de Matete va se produire le 09 mai, au Zénith de Paris, en 2025, et le 12 juillet de la même année, au stade des Martyrs de Kinshasa.

Il est à noter que Casino de Paris est une salle de spectacle parisienne, située au 16, rue de Clichy, dans le 9e arrondissement. Elle compte 1.500 places assises, et peut accueillir plus de 2.000 spectateurs, en cas d'un concert.

Gratis Makabi



C'est un secret de Polichinelle : Joseph Kabila Kabange sera candidat Président de la République en 2028, pour le compte de son parti politique, le PPRD -Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie-, dont il est le président national. Décidément, l'ex- parti présidentiel s'active déjà pour le retour au pouvoir, en 2028, de son leader, l'ancien chef de l'État, Joseph Kabila, après le deuxième et dernier mandat constitutionnel de Félix Tshisekedi, actuel chef de l'État.

D'après Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint de ce parti, il n'y a aucune barrière qui empêche l'ex- chef de l'État de revenir aux affaires. "Nous sommes dans les principes. Une formation politique ne fait que la promotion politique de son leader. Chez nous, le leader, il n'y a pas deux, c'est Joseph Kabila, président national du PPRD", fait-il remarquer. 

Et d'ajouter : "C'est Joseph Kabila que l'on prépare pour qu'il revienne au pouvoir. Il n'y a aucune contrainte constitutionnelle. Kabila n'a aucune contrainte qui l'empêche de revenir au pouvoir, s'il le souhaite bien. Nous, comme parti politique, c'est son nom, son idéologie, son image que nous prêchons".

Concernant la question sécuritaire préoccupante dans l'est de la RDC, le PPRD, via son SPA, dénonce l'occupation de certaines zones par les groupes rebelles. "Tout le monde a compris qu'il y avait une diabolisation de l'opposition de l'époque, aujourd'hui au pouvoir. Finalement, c'est le Congo que nous n'avons plus", a-t-il conclu.

Grevisse Tekilazaya 



Le tribunal militaire de Kinshasa a refusé, mardi 25 juin, d’accorder la liberté provisoire aux prévenus poursuivis dans l’affaire de « tentative de coup d’état », par crainte de les voir se soustraire des poursuites et par manque de preuves de torture et de maladie.

Cette juridiction a ainsi motivé son jugement avant dire droit prononcé au procès des présumés assaillants de la tentative du coup d’Etat, à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa.  

Ce tribunal militaire a ainsi décidé de poursuivre la procédure, en rejetant toutes les exceptions soulevées par la défense.

Il a également motivé son jugement sur sa compétence à juger des civils qui détenaient illégalement des armes létales et sont poursuivis notamment pour terrorisme, attentat et tentative d'assassinat, infractions dont la justice militaire est compétente, conformément au code judiciaire militaire.

Cette juridiction a rappelé une des jurisprudences en cette matière à savoir : l'ancienne affaire du pasteur Kutinho Fernando qui fut arrêté avec des armes létales et jugé par une juridiction militaire à l'époque, tout en étant civil.

De tous les procès-verbaux, seul le PV de l'OPJ de l'Agence nationale des renseignements ayant auditionné l'expert militaire belge Jean-Jacques Wondo a été rejeté, mais le tribunal y fera recours à titre de renseignement.

Face à cette situation, des avocats de Wondo ont des réactions mitigées :

« En ce qui concerne M. Jean-Jacques Wondo, le tribunal a effectivement constaté l’absence de mention substantielle dans les procès-verbaux de l’ANR. Le juge dès lors qu’il a déclassé un PV, ce PV ne peut plus revenir. Un procès-verbal, on ne sait même pas qui l’a établi. Ce n’est pas un document valable. C’est une grande victoire quand même, que de tous les PV, il n’y a que notre PV qui a été rejeté ».

C’est ainsi se clôture l’étape de la forme et dès lundi prochain, le tribunal débute l'instruction du fond de ce dossier. 

radiookapi.net/CC



Paul-José M'Poku Ebunge, 32 ans, a obtenu son diplôme UEFA B, marquant une étape importante dans sa reconversion. Le milieu de terrain congolais a entrepris cette formation en Belgique, dans le cadre des licences proposées par l'UEFA, qui incluent les niveaux C, B, A et Pro.

« Hier, j’ai reçu mon diplôme d’UEFA B. Personnellement, je ne sais pas si je veux être coach plus tard, mais je me suis toujours dit que je veux essayer de faire toutes les formations possibles afin d’être prêt pour ce qui viendra après », a déclaré M'Poku sur ses plateformes numériques.

Il a également partagé les détails de son parcours : « Quand j’ai rompu mon contrat à Konyaspor, en attendant de rejoindre mon club en Corée, j’avais six mois devant moi et à ce moment-là, il y avait une formation pour obtenir le diplôme UEFA B via l’Union Belge. J’en ai profité pour faire cette formation et l’année passée, pendant mes vacances, je suis rentré pour faire mon examen et me voici aujourd’hui avec ce diplôme en poche. »

L’ancien international congolais, qui ne sait pas encore s'il deviendra entraîneur, a exprimé sa gratitude : « Merci à toutes les personnes qui mettent ce genre de formation en place pour nous aider. N’oubliez pas les gars : les directeurs, coachs, chroniqueurs, etc., de maintenant étaient des joueurs hier. Soyons donc nous aussi les artisans de demain. »

Paul-José M'Poku a eu une carrière prolifique en club, jouant en Belgique, en Angleterre, en Italie, en Grèce, en Turquie, aux Émirats Arabes Unis et en Corée. Après avoir joué pour les équipes de jeunes de la Belgique, il a choisi de représenter l’équipe nationale senior de la RDC, avec laquelle il a participé à la CAN 2017.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi doit utiliser son deuxième et dernier mandat pour remédier à la crise des droits humains qui sévit dans le pays, a déclaré Amnesty International suite à l’investiture du nouveau gouvernement, le 11 juin. L’organisation a présenté au nouveau gouvernement un programme en cinq points, décrivant les mesures nécessaires pour améliorer la situation des droits humains dans le pays.

« Au cours de son mandat précédent, le président Félix Tshisekedi avait pris de nombreux engagements en matière des droits humains, mais cinq ans plus tard, rares sont les progrès qui ont été réalisés. La plupart des mesures prises en vue de protéger les droits humains ont été superficielles, inefficaces ou incomplètes », a déclaré Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International.

Et de poursuivre : 

« Les cinq prochaines années représentent la dernière chance pour le président Félix Tshisekedi de bâtir un héritage durable fondé sur les droits humains. Il doit, avec le nouveau gouvernement, prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux restrictions de l’espace civique, protéger les civils dans les zones de conflit, briser le cycle de l’impunité pour les crimes de droit international, réformer le système de justice pénale et assurer une gestion efficace des ressources afin de promouvoir les droits socio-économiques. »

Alors que les conflits armés se sont intensifiés et que la crise humanitaire en RDC s’est aggravée ces dernières années, dans un contexte de retrait de la mission de maintien de la paix de l’ONU, la MONUSCO, Amnesty International appelle le président Félix Tshisekedi à respecter scrupuleusement le droit international humanitaire, particulièrement dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des opérations militaires. Le président Tshisekedi doit prendre des mesures concrètes pour protéger les civils dans les zones de conflit, enquêter sur les causes profondes des conflits armés et des violences intercommunautaires et lutter contre l’impunité généralisée pour les crimes de guerre.

Amnesty International recommande au président Tshisekedi de réformer le système judiciaire, qu’il a lui-même qualifié de « malade ». Les conditions de détention dans les prisons doivent devenir plus humaines, le recours systématique à la détention provisoire et à la détention arbitraire doit cesser et la peine de mort doit être abolie.

En mars 2024, après une interruption de deux décennies, le gouvernement a annoncé la reprise des exécutions pour les personnes condamnées à mort, affirmant que cette punition dissuaderait « l’infiltration » et la « trahison » au sein de l’armée. Le gouvernement a également déclaré que cette mesure aiderait à réprimer la violence des gangs, une initiative fermement dénoncée par les organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International.

« Le président Tshisekedi doit annuler la décision du gouvernement et instaurer un nouveau moratoire sur les exécutions, et les autorités doivent envisager l’abolition de la peine de mort pendant ce mandat. Il est également essentiel que le système de justice pénale soit indépendant et équitable », a déclaré Tigere Chagutah.

Le président Tshisekedi et le nouveau gouvernement doivent également lever de toute urgence l’« état de siège » illégal et prolongé dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, et garantir la responsabilité et la justice pour les violations des droits humains commises au nom de cette mesure. Les autorités doivent adopter une législation respectueuse des droits humains protégeant et promouvant les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association.

Malgré l’engagement du président Tshisekedi à éradiquer la corruption, le gaspillage présumé des ressources publiques a empêché l’État de financer adéquatement les services socio-économiques essentiels, compromettant ainsi la réalisation des droits humains, notamment les droits à une alimentation adéquate, aux soins de santé, à l’eau, à l’assainissement, à l’éducation et au logement.

L’expansion des mines industrielles de cuivre et de cobalt en réponse à la demande mondiale croissante a également alimenté des violations massives des droits au logement et à la santé, notamment les expulsions forcées et la pollution. Amnesty International appelle le gouvernement à instaurer un moratoire sur les expulsions de masse dans le secteur minier jusqu’à ce qu’une commission d’enquête soit mise en place et qu’elle achève une évaluation complète des protections juridiques existantes contre les expulsions forcées et que les réformes politiques nécessaires soient adoptées.

« La crise des droits humains qui touche la RDC dure déjà depuis bien trop longtemps. La communauté internationale doit faire pression sur les autorités congolaises pour qu’elles mettent pleinement et efficacement en œuvre les recommandations proposées », a déclaré Tigere Chagutah.

Le président Félix Tshisekedi a prêté serment pour un second mandat de cinq ans en janvier 2024. Le 1er avril, il a nommé Judith Suminwa Tuluka, première femme à occuper le poste de Première ministre du pays. Le 29 mai, la Première ministre Suminwa a nommé son gouvernement, composé de 54 ministres. Le nouveau gouvernement a prêté serment devant le Parlement le 11 juin.

En 2019, Amnesty International avait défini dix priorités en matière de droits humains pour l’administration Tshisekedi, alors qu’il entamait son premier mandat.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi a inauguré une avenue rebaptisée en son honneur à Ndjamena, capitale du Tchad, en compagnie du Premier ministre tchadien Allamaye Halina et de Mme le maire de Ndjamena Bartchiret Fatimé Zara Douga. L'avenue, longue de 1,6 km, porte désormais le nom de "Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo" en reconnaissance de son rôle de Facilitateur de la CEEAC dans la résolution pacifique de la crise politique tchadienne.

"Je remercie le Seigneur pour cette chance et souligne que cela montre la grandeur des liens fraternels qui unissent les peuples du Tchad et de la RDC," a déclaré le Président Tshisekedi lors de la cérémonie.

Cette inauguration s'inscrit dans le cadre d'une visite d'État de 24 heures de Félix Tshisekedi à Ndjamena. En tant que Facilitateur du processus de transition tchadienne désigné par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC) après la mort du Maréchal Idriss Deby Itno en 2020, Tshisekedi a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l'Ordre National du Tchad, la plus haute distinction honorifique du pays, lors d’un dîner d'État offert en son honneur par le Président Mahamat Idriss Deby Itno le lundi 24 juin 2024.

"Cette distinction incarne l'engagement de la CEEAC à œuvrer sans relâche pour le bien-être de nos peuples et la prospérité de notre région," a déclaré Tshisekedi. Il a souligné que ce succès est le résultat d'efforts conjoints entre le gouvernement tchadien, les citoyens, et les institutions régionales et internationales.

Tshisekedi a mentionné plusieurs initiatives cruciales prises par les autorités de transition tchadiennes, telles que la levée des mesures de suspension contre des partis politiques, la grâce présidentielle pour des personnes condamnées, la promulgation de la Loi d'amnistie, et le retour des exilés politiques.

Le point culminant de ce processus a été l'organisation des élections présidentielles du 6 mai 2024 et l'investiture de Mahamat Idriss Déby Itno comme Président démocratiquement élu du Tchad le 23 mai 2024, mettant fin à trois années de transition.

Le Président Mahamat Idriss Déby Itno, qui a pris le pouvoir après la mort de son père en avril 2021, a remporté les élections avec 61 % des voix. La contestation du scrutin par son rival, Succès Masra, a été rejetée par le Conseil constitutionnel du Tchad.

Félix Tshisekedi a joué un rôle clé dans la signature d'un "accord de principe" à Kinshasa entre le gouvernement tchadien et le parti politique "Les Transformateurs", dirigé par Succès Masra, facilitant le retour de ce dernier au Tchad après les événements du 20 octobre 2022.

Cette visite et les honneurs rendus au Président Tshisekedi symbolisent la reconnaissance des efforts déployés pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région, témoignant de la solidarité africaine et de la capacité à surmonter les défis politiques et sécuritaires par le dialogue et la coopération.

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