La commune rurale de Kanyabayonga, située à une centaine de kilomètres de Lubero-Centre, est passée sous le contrôle des rebelles du M23 ce vendredi 28 juin vers 16h30, heure locale.

Déjà jeudi, les localités de Miriki et Kimaka étaient passées aux mains de ces rebelles, soutenus par le Rwanda.

Selon des sources de la société civile locale, de violents combats ont opposé toute la journée de ce vendredi les FARDC aux M23 aux alentours de la cité de Kanyabayonga, qui est finalement tombée en fin d'après-midi.

Cette situation a provoqué un nouvel exode de la population locale, en quête de lieux sécurisés. Certains habitants sont restés sur place et auraient applaudi à l'entrée de ces rebelles, selon les mêmes sources, probablement gagnés par la peur. 

Tous les efforts de Radio Okapi pour joindre les autorités locales et l’armée se sont avérés vains.

radiookapi.net/CC



Samuel Essende rejoint officiellement la formation d'Augsbourg (D1 Allemagne) pour les 4 prochaines saisons en provenance de Vizela, relégué en 2ème division portugaise. Le coût du transfert est estimé à 4 millions d'euros.

La nouvelle était dans les tuyaux depuis quelques jours avec l'annonce de l'accord entre les deux clubs et n'attendait que l'officialisation. C'est une très bonne nouvelle pour l'attaquant international congolais qui monte en puissance depuis quelques temps. Il a réalisé une saison quasi parfaite avec Vizela où il a été prêté avec option d'achat qui sera levé pour seulement 600.000 euros. C'est une très belle affaire pour le club portugais qui récupère près de 3.4 millions euros qui lui permettra de recruter également pour tenter de revenir dans l'élite.

Ce transfert aura comme objectif de permettre au joueur formé au Paris Saint-Germain (PSG) de confirmer parce qu'il est attendu au tournant. Il a inscrit 16 buts pour 2 passes décisives en 35 matchs la saison dernière, toutes compétitions confondues.

Michel TOBO 



Le torchon brûle depuis un certain temps entre l'administration militaire de l’état de siège de l’Ituri et le parti politique Union des Patriotes Congolais (UPC) de Thomas Lubanga. Ce dernier a porté plainte contre le porte-parole de l’armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, qui à son tour a aussi porté plainte contre l’UPC et son leader. Tout est porté devant l’auditorat militaire garnison de l’Ituri. Pour quelles raisons ?

A la base, l’armée à travers son porte-parole local, accuse Thomas Lubanga et l’UPC d’entretenir la milice Zaïre, active dans le territoire de Djugu. Ces allégations sont réfutées par le camp Lubanga qui, dans la foulée, est accusé “d’outrage à l'armée et ses officiers”, après une sortie médiatique du secrétaire général de l'UPC.

"Nous venons de déposer une plainte contre le parti politique UPC. Nous sommes dans le droit de le faire parce qu'il a tenu des propos désobligeants, outrage à l'officier qui constitue une infraction. Je vous assure que l'armée a des preuves que la plupart des gardes du corps de Thomas Lubanga sont les leaders de groupe armé Zaïre", avait indiqué le lieutenant le mercredi 20 juin dernier. 

La semaine dernière, Thomas Lubanga devait effectuer un déplacement dans les villages de la plaine du lac Albert pour une “mission de pacification”. Et selon le récit du secrétaire général de l’UPC, Djokaba Lambi, M. Lubanga avait sollicité auprès des autorités de l’état de siège une escorte et la présence d’un agent de l’ANR dans sa délégation. Ce qui ne lui a pas été accordé. Cette demande refusée aurait exacerbé les rapports entre les deux parties. 

A son tour, Thomas Lubanga a confirmé jeudi 27 juin, la plainte déposée contre le porte-parole de l’armée auprès de l'auditorat militaire. 

"Notre parti politique et nous-même, nous venons de déposer une plainte contre le lieutenant Jules Ngongo. Plainte pour imputation dommageable, dénonciation calomnieuse, injure publique et faux bruit. Ce sont des éléments que Jules Ngongo a répandus lors de l’une de ses interventions publiques qui nous ont sérieusement touchés. J’apprends que Jules Ngongo aurait déposé une plainte contre l’UPC, malheureusement pour nous, c’est une fuite en avant. Je pense qu’il aurait été informé de notre initiative et il veut juste brouiller les pistes mais les faits qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité. Il est temps maintenant que l’Etat de droit soit respecté dans ce pays", a déclaré Thomas Lubanga.

C’est depuis le 21 juin 2024 qu’il s’observe une sorte de malentendu entre le gouvernement de l’état de siège et Thomas Lubanga. Situation qui serait partie du refus par l’autorité provinciale d’une escorte policière et de l’ANR à la délégation de Thomas Lubanga pour aller sensibiliser la population de la plaine du lac Albert pour la culture de la paix. M. Lubanga a tout de même mené sa mission. Et devant une assemblée à Tchomia, il a notamment déploré que son nom soit “utilisé comme fond de commerce”.

Freddy Upar, à Bunia



Disparition inquiétante du pasteur Denis Lessie à Kinshasa : les autorités à sa recherche

Rebondissement dans l’affaire de la disparition du pasteur Denis Lessie à Kinshasa. Selon les informations communiquées par la journaliste Rachel Kitsita sur Twitter, plusieurs services seraient actuellement à la recherche du prédicateur controversé.

« Plusieurs services sont à la recherche du pasteur Denis Lessie. ‘Pour l’heure, il n’est pas arrêté mais nous sommes sur ses trousses’, a indiqué une source judiciaire », a rapporté la journaliste sur le réseau social.

Rappelons que le pasteur Lessie avait lui-même lancé une alerte sur Facebook, affirmant être séquestré et que le domicile de sa mère ainsi que le sien étaient encerclés, mettant toute sa famille en danger.

Très actif sur les réseaux sociaux où il commente régulièrement l’actualité politique, sociale et culturelle de manière parfois polémique, le prédicateur de l’église Arche de Noé à Kinshasa s’est retrouvé au cœur de plusieurs controverses ces derniers temps.

Sa dernière sortie médiatique, lors de laquelle il avait suggéré que le décès de l’épouse du pasteur Marcello Tunasi était lié à une opération de chirurgie esthétique en Turquie, avait notamment suscité de vives réactions.

À l’heure actuelle, les autorités judiciaires n’ont pas encore confirmé son arrestation, mais semblent bel et bien mobilisées pour retrouver le pasteur Lessie et faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.

Cette affaire soulève de nombreuses interrogations et inquiétudes au sein de la communauté religieuse et des internautes congolais. Espérons que le pasteur Lessie sera rapidement retrouvé sain et sauf et que les raisons de sa disparition seront rapidement élucidées.

mbote/CC



C’est un geste fort qui n’a pas manqué d’interpeller les festivaliers d’Afro Nation Portugal. Lors de sa prestation sur la scène du prestigieux festival, la sulfureuse Nicki Minaj a arboré fièrement le drapeau de la République démocratique du Congo.

Cette quatrième édition d’Afro Nation, qui s’est tenue du 28 au 30 juin à Portimão, a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses en rassemblant les plus grands noms de la musique afro-urbaine internationale. Parmi les têtes d’affiche de cette année, la rappeuse américano-trinidadienne a sans aucun doute fait sensation.

En plus de livrer un show explosif devant des milliers de festivaliers, Nicki Minaj a choisi de rendre hommage à l’un des pays d’Afrique les plus représentés dans la programmation. En brandissant ostensiblement le drapeau national congolais, l’artiste a tenu à célébrer les racines africaines qui l’inspirent et l’influencent.

Un geste symbolique qui résonne d’autant plus fort dans un contexte où la RD Congo fait régulièrement les gros titres, notamment pour les conflits qui déchirent certaines de ses régions. À travers cette prise de position, Nicki Minaj a ainsi choisi de mettre en lumière la richesse culturelle d’un pays trop souvent stigmatisé.

Au-delà de cette performance remarquée, Afro Nation Portugal a une nouvelle fois réussi à rassembler un line-up impressionnant, mêlant artistes confirmés et nouvelles pépites de la scène afro-urbaine mondiale. De Rema à Asake en passant par J Hus, Tyla ou encore Omah Lay, le festival a offert trois jours de célébration intense de la musique africaine sous toutes ses formes.

Après le succès retentissant de l’édition 2023, les organisateurs d’Afro Nation Portugal ont donc réussi à surpasser les attentes, offrant aux festivaliers une expérience unique au cœur de cette culture foisonnante et dynamique.

mbote/CC



Lors d'une conférence de presse tenue à Goma le jeudi 27 juin 2024, la Première Ministre Judith Suminwa a annoncé le projet du gouvernement de construire d'autres cimetières du Genocost à Beni et Kanyabayonga, dans le Nord-Kivu, pour commémorer et honorer les victimes des guerres d'agression qui ont secoué la RDC.

Elle a souligné l'importance de se souvenir de ces événements tragiques. Un cimetière du Genocost existe déjà près de Goma dans le territoire de Nyiragongo où les déplacés victimes du bombardement de leur camp par le M23 le 03 mai dernier avaient été enterrés.

« Pour ceux du grand nord, le projet est de pouvoir avoir des cimetières du Genocost à Beni et Kanyabayonga afin de se souvenir de tout ce qui s'est passé dans cette région. Il est également essentiel de créer ces sites pour se rappeler ce qui s'est déroulé et ce que cela nous a enseigné, afin de ne jamais oublier », a-t-elle souligné.

Accompagnée de quelques membres de son gouvernement, Judith Suminwa a effectué une mission officielle au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, deux provinces de l'est du pays qui sont en proie aux conflits armés.

À Goma, elle s'est rendue au site de déplacés de Lushagala où elle n'a pas seulement apporté un message d'espoir et de réconfort, mais aussi des vivres et des biens essentiels du gouvernement pour soutenir ces populations.

« J’étais en colère en visitant le camp de déplacés, en voyant toute cette population entassée. Il n'est ni normal ni acceptable que nous soyons contraints de subir une telle situation à cause de personnes qui décident de s'approprier ce qui ne leur appartient pas. Cependant, il est important de souligner la remarquable résilience des femmes dans ces circonstances », a indiqué la cheffe du gouvernement au cours de cette conférence de presse.

Elle a fait de même à l'hôpital militaire de Katindo où elle a remis des vivres aux blessés de guerre. Sa visite au cimetière du mémorial a été un moment poignant où elle a rendu hommage aux victimes des massacres perpétrés en RDC, en particulier ceux causés par l'agression rwandaise via le M23.

Merveil Molo



L'ancien ministre du Développement rural, François Rubota, et l'entrepreneur Mike Kasenga ont été placés en détention provisoire à la prison centrale de Makala ce vendredi 27 juin, selon des sources pénitentiaires. Ils sont soupçonnés de détournement de fonds publics destinés à des projets de lampadaires et de forages d'eau.

Le Parquet a également commencé à auditionner un autre accusé dans cette affaire de surfacturation présumée : le député national Nicolas Kazadi. Récemment, l'Assemblée nationale avait donné son feu vert au procureur général pour poursuivre Nicolas Kazadi.

Ces arrestations font suite à des soupçons de surfacturation liés à un contrat d'installation de forages et de construction de stations de traitement d'eau à travers le pays. Le contrat initial, signé entre le gouvernement congolais et le consortium Devert Construct Cameroun SARL et Sotrad Water, prévoyait l'installation de 1000 unités de pompage et de traitement d'eau dans 1000 localités pour un montant de près de 400 millions USD sur cinq ans.

L'affaire a attiré l'attention de la justice après la publication d'un rapport conjoint de l'Observatoire de la dépense publique et de la Ligue congolaise contre la corruption, qui ont soulevé des soupçons de surfacturation dans ce marché public. Le consortium mis en cause a nié ces accusations, assurant qu'il respecterait les termes du contrat.

Pour empêcher les suspects d’échapper à la justice, le procureur général Firmin Mvonde avait ordonné, le 27 avril, à la Direction générale de migration (DGM) d’empêcher ces personnalités de quitter Kinshasa, où elles doivent répondre de leurs actes.

radiookapi.net/CC



Le Prix Nobel de la paix 2018, le docteur Denis Mukwege, a exprimé ses vives inquiétudes sur le retrait accéléré de la Monusco en République démocratique démocratique, surtout en cette période pendant laquelle «entre 3000 et 4000 éléments de l'Armée rwandaise sont présents sur le territoire congolais et opèrent conjointement avec le M23 au Nord-Kivu», selon le groupe d'experts de l'ONU.

«Nous réitérons nos vives préoccupations quant au retrait accéléré de la Monusco et au transfert des responsabilités aux autorités nationales, qui risquent de créer un vide sécuritaire et un déficit de protection des civils tres dangereux dans le contexte actuel de la guerre d'agréssion et d'occupation à laquelle la RDC doit faire face», a écrit Denis Mukwege dans un communiqué rendu public le 27 juin 2024, à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

À part les rebelles du M23-AFC soutenus par le Rwanda, la partie orientale de la RDC est également confrontée à l'activisme de plusieurs groupes armés internes et externes, entre autres, la milice CODECO et le mouvement terroriste ADF. Tous ces groupes sont auteurs de plusieurs violences à l'endroit des populations civiles et autres violations graves des droits humains. Malgré tout cela, le Gouvernement congolais a décidé de poursuivre le plan de désengagement accéléré de la Monusco, dont la récente étape a eu lieu au Sud-kivu, sous la houlette de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka.

Pourtant, le départ de la Monusco sur le territoire congolais est une réponse aux revendications de la population, qui avait jugé pendant les précédentes années, que cette force onusienne est inefficace pour rétablir la paix. Selon les groupes de pression et acteurs de la société civile, le nombre des groupes armés avait gonflé dans l'est de la RDC, juste après l'arrivée des casques bleus de l'ONU.

Compte tenu du contexte, le docteur Denis Mukwege estime qu'il est important de suspendre ce plan de désengagement. «Appelons le gouvernement congolais et la Monusco à suspendre le plan de désengagement pour le Nord-Kivu et l'Ituri; et à reconfigurer le mandat de la mission et brigade d'intervention. Le temps de mener une réforme profonde du secteur de la sécurité et de la justice en RDC et déployer l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire», a-t-il exhorté, en appelant le conseil de sécurité des Nations-Unies à rester saisi de la situation.

Prehoub Urprus



La détérioration continue de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo marquée par une grave crise humanitaire suite aux offensives que mènent les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise, s'est invitée jeudi à Abidjan (Côte d'Ivoire) où le président Angolais João Lourenço est en visite d’Etat auprès de son homologue Ivoirien Alassane Ouattara. L’Angolais  Lourenço est médiateur désigné par l’Union africaine dans cette crise. 

Lors d’une conférence de presse conjointe jeudi, João Lourenço a révélé que des négociations sont en cours pour organiser "très prochainement" une rencontre entre Paul Kagame du Rwanda et Felix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo afin de parvenir à la paix dans l'est de la RDC.

"L'Angola est dans la recherche de la paix définitive dans l'Est de la République Démocratique du Congo, ce que j'ai à dire c’est que nous continuons très optimiste que ce soit tard ou tôt, nous trouverons naturellement la solution définitive qui nous revaudra la paix pour ce pays frère la République Démocratique du Congo. Nous sommes allés au-delà de cette perspective, cependant aujourd'hui nous sommes en train de négocier au niveau ministériel dans la perspective de très prochainement pouvoir mettre ensemble les deux chefs d'État de la RDC et du Rwanda, pour un échange direct sur cette situation dans l'objectif de parvenir à la paix dans ces deux pays", a déclaré devant la presse à Abidjan, João Lourenço.

Le président Angolais a rappelé l'urgence et la nécessité de mettre en application les différentes initiatives de paix notamment l'accord de Luanda. Ce dernier prévoyait depuis longtemps le retrait des rebelles du M23 des zones occupées dans l’Est congolais. 

"Les pays perdent beaucoup avec ces situations qui sévissent non seulement pour la République Démocratique du Congo mais aussi pour toute cette région que nous appelons la région des grands lacs relativement à ce conflit en vigueur dans cette région de notre continent. Nous continuons à travailler dans le cadre du processus de Luanda qui est le terme que nous avons accordé à cette recherche de la paix. Donc elle a été mis en œuvre au niveau le plus haut à travers les différents Chefs d'État, il n'y a aucune victoire militaire, l'unique issue pour nous c'est sans doute la négociation et la recherche de la fin de ce conflit face une table de négociation que nous avons mis en œuvre qui est en cours relativement à l'Union africaine qui a donc accompagné de très près ce pas que nous avons eu à faire, nous croyons qu'avec le soutien de tous et même de l'Union africaine et même des Nations-Unies qui sont très préoccupées par cette situation en vigueur dans ce pays", a ajouté João Lourenço.

Cette sortie du Président Angolais à Abidjan en Côte d'Ivoire intervient au moment où la République Démocratique du Congo fait face à l'activisme de groupes armés locaux et étrangers, du M23 soutenu par Kigali, et à la croissance des rebelles ADF-MTM dans la province du Nord-Kivu. Cette situation est exacerbée par l'occupation d'une partie de la province du Nord-Kivu par les rebelles du M23 qui poursuivent leur expansion sur le territoire congolais. 

Pendant ce temps, les pourparlers de paix sont à l’arrêt et de violents combats se poursuivent sur plusieurs fronts dans l'est de la République. Les processus de paix de Luanda et de Nairobi n'avancent plus. Félix Tshisekedi et Paul Kagame restent en désaccord, ayant chacun récemment remplacé leurs ministres des Affaires étrangères. Entre-temps, le M23 continue son expansion et a annoncé la nomination d'un coordonnateur et de coordonnateurs adjoints pour la Représentation du Mouvement du 23 mars à l'étranger.

Clément MUAMBA



Daniel Bumba, nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa et les membres de son gouvernement sont attendus à la plénière ce vendredi 28 juin 2024 à l'Assemblée provinciale de Kinshasa. Selon un communiqué signé par André Nkongolo Nkongolo, rapporteur de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, il sera question pour le successeur de Gentiny Ngobila de présenter son programme d'actions en vue de solliciter son approbation et l'investiture de ses ministres avant de débuter effectivement son mandat.

Cet exercice intervient après le dépôt de son programme d'actions quinquennal au bureau de l'organe délibérant de la ville de Kinshasa. Pendant la campagne et devant les élus provinciaux de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba avait présenté un projet axé sur sept (7) axes prioritaires. À en croire Daniel Bumba, ces sept priorités sont tirées de six engagements du président  Félix Tshisekedi contenu dans son programme 2024-2028. 

Il y a notamment la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le phénomène kuluna; la mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence; la salubrité et l'assainissement; la lutte contre les embouteillages; la mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social; la numérisation et digitalisation de procédés de gestion de la ville et enfin l'érection d'une nouvelle ville de Kinshasa en vue de favoriser son extension.

Daniel Bumba a dévoilé son équipe gouvernementale composée de 20 membres, soit 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux.

Clément MUAMBA

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