La RDC -République démocratique du Congo- est bien représentée sur la liste des nominés, pour la nouvelle édition du KORA Awards, dont la prestigieuse cérémonie de remise des trophées se tiendra, le dimanche 01 décembre 2024, à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Pour le sprint final, 6 Congolais figurent dans le top 2 de chaque catégorie des nominés les plus plébiscités, pour le premier mois des votes payants. Il s'agit, entre autres, de Koffi Olomide, Ferré Gola, Fally Ipupa, Moïse Mbiye, Didistone Olomide et Dadju.

L'opus "Légende" de Koffi Olomide et "Dynastie" de Ferré Gola sont les deux albums qui mènent la cadence au vote. Le concert de Ferré Gola livré au stade des Martyrs, le 24 juin 2023, figure dans la catégorie "meilleure prestation live".

Fally Ipupa dans la catégorie "meilleur artiste afrcain masculin", Moïse Mbiye "meilleur artiste du gospel", Dadju "meilleur artiste de la diaspora", et Didistone dans la catégorie "meilleur influenceur".

Il est à noter que d'autres Congolais nominés pour cette édition sont très loin au vote, tels que Héritier Wata, Innoss'b, Gaz Mawete, Robinio Mundibu, Rebo, Rine-K, Ika De jong, Dena Mwana, Déborah Lukalu, Rosny Kayiba, Herman Amisi et le MPR.

Pour rappel, chaque vote compte pour déterminer les artistes qui auront la chance de concourir pour les prestigieux KORA Awards.

Gratis Makabi



Tout droit dans ses bottes, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a, une fois de plus, tiré à boulets rouges sur les forces dégradantes de la Justice en RDC -République démocratique du Congo-. Ce mardi 2 juillet, Constant Mutamba renseigne que la délivrance du certificat de nationalité congolaise est désormais soumise, non seulement au seul avis favorable de l'ANR -Agence Nationale de Renseignements-, comme par le passé, mais aussi à celui de la DGM -Direction Générale de Migration-. 

Il invite, de ce fait, les services de l'ANR et de la DGM à vérifier rigoureusement sur toute l'étendue du pays, que les demandeurs du certificat de nationalité possèdent effectivement la nationalité congolaise. 

Précisons que cette nouvelle mesure vise, notamment, à lutter contre les infiltrations massives dues à la délivrance dudit certificat à des personnes n'ayant pas la nationalité congolaise.

Stentor



La coordination provinciale de la société civile de Bunia (Ituri) affirmé, lundi 1er juillet, son indignation face  aux conditions de détention de l’opérateur économique James Kenda Odu et de Prince Idringi, agent à l’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM).

Ils ont tous deux étés arrêtés par les services de sécurité à Bunia les 24 et 27 mai derniers et transférés à Kinshasa pour des raisons non connues.

Dans une déclaration à la presse ce lundi à Bunia, cette structure dénonce le refus d’assistance de ces deux prévenus par leurs avocats conseils, mais aussi, le refus du droit de visite de leurs membres de famille depuis leur arrestation.

Le coordonnateur de la société civile de Bunia, Dieudonné Lossa, a demandé au ministre de la Justice de s’impliquer dans ce dossier pour faciliter le contact entre les détenus et leurs familles, conformément au respect des droits fondamentaux des prévenus. 

Il a également expliqué que depuis leur arrestation, ces deux prévenus n’ont jamais bénéficié de l’assistance de leurs avocats conseils :

« Ils sont privés de toute communication et contact avec leurs proches malgré des démarches menées à tous les niveaux ».

Dieudonné Lossa a rappelé que la constitution garantie des droits aux prévenus qui doivent être assistés. Il dit ne pas comprendre pourquoi leurs droits sont bafoués en violation de tous les principes légaux.

« Pourtant ce sont des droits fondamentaux qui leurs sont reconnus par la déclaration des droits de l’homme, la Constitution de la RDC », a ajouté Lossa.

La coordination de la société civile de Bunia plaide pour que ces deux prévenus soient présentés devant leurs juges naturels.

Dénonciation des élus de l’Ituri

Le Caucus des élus de l’Ituri a qualifié d’arbitraire l’arrestation de ce notable par la Garde républicaine et jugé illégale sa détention depuis le mois de mai dernier.

Dans une déclaration lue lundi dernier au Palais du Peuple, à Kinshasa, ces députés estiment que cette procédure viole les droits les plus élémentaires garantis à tout citoyen par la Constitution et les autres instruments juridiques nationaux et internationaux.

Toutes leurs démarches n’ayant pas produit des résultats escomptés, les députés de l’Ituri affirment recourir à l’arbitrage du président de la République afin d’obtenir la mise à la disposition de James Kenda ODU à son juge naturelle ou sa libération.

« James Kenda continue être séquestré a un endroit inconnu après avoir été détenu vraisemblablement à l’ANR sans droit de visite de sa femme et même de ses conseils en violation des articles 18 et 19 de la Constitution de la RDC », a déploré le rapporteur adjoint du Caucus des parlementaires de l’Ituri.

radiookapi.net/CC



L'instruction de fond dans le dossier relatif à la ''tentative de coup d'État'' du 19 mai dernier à Kinshasa a commencé lundi 1er juillet devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, commune de Barumbu, à Kinshasa.

Sur 51 prévenus, Yusufu Ezangi, poursuivi pour participation criminelle, est le premier à faire ses dépositions à cette audience publique.

Confronté aux questions des juges, Yusufu raconte ce qu'il connait de l'événement du 19 mai, de sa genèse jusqu'au Palais de la nation. ''Comment as-tu rencontré Christian Malanga ? Où et pour quel objectif ?'', a interrogé le tribunal. 

Le prévenu a expliqué que c'est depuis 2017 qu'il a fait sa connaissance à Londres, à travers ses réunions. 

Et ils vont cheminer ensemble partout, à Swaziland jusqu'en RDC dans le cadre d'une ONG dont il ignore le nom. Puis, il dit se retrouver par contrainte dans un mouvement appelé ''New Zaïre'', sans savoir pourquoi. 

De Mangayi pour sensibiliser les gens sur l'ONG à travers Lufu, Kasangulu, il arrive chez Auberge Momo 19 à Ngaliema. Là, Abubakar, un autre membre de la bande tué, apporte les tenues militaires confectionnées en Angola. 

D'après le chef de la bande, qu'il cite, leur mission consiste à capturer Vital Kamerhe, ancien ministre de l'Economie et de l'amener au Palais de la Nation pour le faire parler. Parler de quoi ? Demande le tribunal au prévenu ? Seul Christian Malanga le sait, dit-il.

Avant d'arriver chez Kamerhe, ils sont une soixante de personnes embarquées de force avec des armes à bord d'un bus esprit de vie et leur chef dans sa jeep. Elles passent d'abord chez Jean-Pierre Bemba, qui est absent. 

Ensuite, elles se rendent chez Kamerhe où, selon lui, personne n'a été tué. Et l'homme recherché se cache dans le noir. 

Enfin, la bande finit par investir le Palais de la Nation. Ici, selon le prévenu Yusuf, la "jeep de Malanga force toutes les barrières et pénètre le Palais de la nation sans aucune résistance."

"Ingeta, qu'il en soit ainsi, nous venons de prendre le pouvoir'', dépose le prévenu, paraphrasant son chef, tué sous ses yeux. 

Selon les conseils du prévenu, leur client n'a joué aucun rôle majeur dans cet événement. Il n'a tué personne, car il ne sait pas manier l'arme. 

Pour sa part, le ministère public soutient que Yusufu est dans cette affaire le coordonnateur du mouvement et recruteur. Il a participé à la mise à mort de deux policiers à la résidence de Kamerhe et était porteur d'arme à feu. Il en produit les preuves.

La prochaine audience est prévue le vendredi 5 juillet. 

radiookapi.net/CC



La session parlementaire de mars 2024 s'est clôturée à l'Assemblée provinciale de Kinshasa sans procéder à l'approbation du programme du gouvernement provincial ni l'investiture des ministres provinciaux devant animer les politiques publiques de la ville. Dans son discours de clôture ce lundi 1er juillet 2024, le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Levy Mbuta, a émis le vœu de voir les équivoques et autres contraintes qui ont prévalu à la non investiture dudit gouvernement être vidées rapidement à l'issue des consultations initiées par la VPM, ministre de l'intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani.

Toutefois, le numéro Un de l’organe délibérant de la capitale congolaise a rassuré qu'une fois la question sera réglée, son institution en concertation avec le gouverneur de la ville de Kinshasa vont convoquer la session extraordinaire qui aura pour mission de procéder à l'approbation du programme d'actions et de l'investiture des ministres provinciaux.

« La volonté pressante des députés provinciaux élus de Kinshasa de procéder à l'investiture des membres du gouvernement provincial de Kinshasa reste inébranlable et constitue une priorité des priorités pour l'Assemblée Provinciale de Kinshasa. En vertu des dispositions de l'article 76 du Règlement intérieur de l'Assemblée Provinciale de Kinshasa, notamment dans le cadre d'une réunion de la Conférence des Présidents élargie au Gouverneur de la Ville de Kinshasa, il devient important et urgent que des consultations soient engagées avec l'Autorité urbaine en vue de la convocation d'une session extraordinaire. Celle-ci sera consacrée essentiellement à l'approbation du programme d'actions du Gouvernement provincial de Kinshasa pour la mandature 2024-2028, suivie de l'investiture des Ministres provinciaux qui auront la responsabilité de l'exécution dudit programme, sous le contrôle de l'Assemblée Provinciale de Kinshasa », a rassuré le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa Levy Mbuta.

La non-investiture du Gouvernement provincial de Kinshasa au cours de cette session qui se clôture ce jour, a-t-il souligné, ne peut, en aucun cas, faire oublier ou empêcher à l'Assemblée provinciale de mettre en exergue les réalisations obtenues dans le cadre du travail parlementaire abattu en si peu de temps.

« La mise en place des Groupes parlementaires, des Commissions permanentes, du Comité des sages de l'Assemblée Provinciale de Kinshasa et de leurs Bureaux respectifs ; l'examen et l'approbation du calendrier présenté par la Commission Économique, Financière et de Contrôle Budgétaire sur le contrôle trimestriel de l'exécution budgétaire des recettes et des dépenses publiques de la Ville de Kinshasa pour la période allant du deuxième semestre 2023 au premier semestre 2024 », a expliqué l'élu de la commune de Kimbanseke sur la liste du regroupement Action Alternative des Acteurs pour l’Amour du Congo (4AC).

Et d'ajouter :

« L'audition parlementaire du Ministre provincial des finances sortant sur l'évaluation de la gestion actuelle des finances de la Ville de Kinshasa et des dettes y relatives contractées au nom et pour le compte du Trésor urbain: l'invitation adressée au Commissaire Général en charge de l'Energie, ce, dans le cadre de son audition parlementaire par la Commission Economique, Financière et de Contrôle Budgétaire, notamment au sujet de la clarification des allégations incombant au Gouvernement provincial de Kinshasa sortant, quant à la surfacturation de divers marchés publics par lui conclus pour l'implantation des lampadaires publiques solaires ».

Jacques Kyabula et Daniel Bumba, respectivement gouverneurs des provinces du Haut Katanga et de Kinshasa ont été interdits de présenter leurs programmes d'actions devant les députés provinciaux. Décision du Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, sécurité, décentralisation et affaires Coutumières, Jacquemain Shabani ce vendredi.

Ils sied de signaler que le gouverneur de la province de Kinshasa et celui du Haut Katanga ont chacun mis en place des équipes gouvernementales de 10 ministres et 10 commissaires généraux en violation de la constitution et des instructions du ministre de l'intérieur lors de leurs notifications. Cette manière d'agir viole les dispositions de l'article 198 de la constitution qui stipule que : "le nombre des ministres de ministres provinciaux ne peut dépasser dix".

Les deux gouverneurs concernés ont été reçus par le VPM, ministre de l'intérieur, sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani. Si les deux personnalités n'ont fait aucune déclaration à la presse à l'issue des échanges, des sources proches du ministère renseignent que le chef de la territoriale auraient demandé à ces deux gouverneurs de revoir leurs arrêtés portant publication du gouvernement provincial

Clément MUAMBA



La rentrée a été effective le lundi 01 juillet 2024 au stade Tata Rafael chez Maniema Union. Sans attendre longtemps, les Unionistes de Papy Kimoto se jettent déjà au charbon.

Toujours les premiers. Comme depuis trois saisons, les Verts et Noirs de Kindu ont pris pour habitude de débuter la pré-saison avant tout le monde. Pour cette saison 2024 - 2025, ils ne sont pas résinier en effet. Leurs vacances auront été courtes : d’un mois seulement. L’idéal cette rentrée est d’être plus prêt pour les échéances (League des Champions - Ligue 1) qui se profilent â l’horizon  en faisons une symbiose rapide les nouveaux et les anciens. Lesquels nouveaux, exclusivement congolais. Pour renforcer ses rangs, Papy Kimoto n’a pas voulu chercher ailleurs. 5 pioches venues de l’AC Kuya, FC Blessing, CS Don Bosco, MK FC et DCMP pour compléter la tour Kalembe Lembe. On décompte Rachidi Musinga parmi les enrôlés. Ancien de Rennaisance en prévenance du Daring Club Motema Pembe« L’officialisation contractuelle ne tardera pas de venir et d’autres précisions », précise le Directeur de communication du club.

Kimoto prône un football congolo-congolais « produit, fait et joué par les congolais ». Son intime conviction est de toujours gagner avec les congolais avec qu’il a fait ses épreuves trois ans durant , pas question de faire table rase et chambouler la dynamique des résultats croissants. Sa logique patriotique s’inscrit dans la démarche selon laquelle les joueurs étrangers  doivent être des plus values, des meilleurs à leurs postes. Or, à l’en croire son effectif est boucher par une concurrence loyale congolaise dans haque secteur.


« Je n’avais pas envie de recruter ailleurs. Je prône un football joué et gagné par les congolais. Il faut faire confiance à la main d’œuvre congolaise. Mon travail est aussi de défendre la corporation congolaise. Nous maîtrisons è ce métier . J’ai un groupe qui vit bien. Jouer les interclubs de la CAF n’est pas synonyme d’aller chercher ailleurs, à l’étranger. Je vais me battre avec mes soldats pour confirmer que nous sommes sur une bonne dynamique entamée il y a trois ans. Si on doit avoir un étranger, ce que c’est une plus value, un MVP. Celui qui sera d’un apport considérable. Jusque-là on l’a pas encore trouvé.Nous contrôlons notre budget », affirme t-il

Tanzanie, en ligne pour chercher la perfection

Kimoto pour cette saison qui arrive à pas de géants, se sait très attendu. Deuxième derrière en Ligue 1 derrière Mazembe avec 32 points AS Maniema Union, son équipe devra défendre ses couleurs en League des champions dès les  tours préliminaires. La pré-saison lancée se veut qualitative en vue de mettre l’équipe dans le vrai sens de la marge à 47 jours de son entrée en lice. Répartie en trois phases, elle commence à Kinshasa pour finir en Tanzanie.

« Nous avons repris le travail dans la joie, l’envie et la détermination. La préparation se fera en trois phases. Pendant ces 15 premiers jours l’accent sera mis sur la capacité d’assurance fondamentale, musculaire ainsi que la mobilité. Nous chercherons des matchs amicaux avec des équipes plus qualifiées plus aguerries en Tanzanie, pour chercher la perfection aux fin d’être prêts pour la ligue des champions », informe t-il

Le Tirage au sort ne tardera pas de suivre. Maniema Union arrive dans ce cours des grands profils bas bien qu’attendu au tournant pour soigner l’élimination subie par Mamelodi Sundows  à la porte de huitièmes de finale en 2022. Une deuxième participation de rangs qu’inscrira sous le signe d’un travail accompli assorti d’un projet de huit longues années tablé sur une politique managériale qui place le talent congolais au centre de tous les intérêts.

Jenovic Lumbuenadio



Dernier survivant des musiciens créateurs en 1960 du morceau mythique de la rumba congolaise "Indépendance Cha Cha", l'ancien percussionniste "Petit Pierre" est mort ce week-end à Kinshasa, a-t-on appris lundi 01 juillet 2024 auprès de sa famille.

Pierre Yantula Bobina Elengesa (alias Petit Pierre) est décédé samedi 29 juillet 2024 d'une crise cardiaque, à 83 ans, à la veille de la célébration le 30 juin du 64e anniversaire de l'indépendance de la République démocratique du Congo.

"Il était en forme, il est mort subitement", a précisé à l'AFP son fils Bruno Yantula, ajoutant qu'une rencontre était prévue mardi au ministère de la Culture pour évoquer l'organisation des obsèques.

En janvier 1960 se tenaient à Bruxelles les négociations sur l'indépendance du Congo belge. Accompagnant la délégation congolaise, l'orchestre African Jazz de Joseph Kabasele, alias "Grand Kallé", allait composer "Indépendance Cha Cha", qui deviendra l'hymne de l'émancipation des pays africains.
 
"Petit Pierre", 18 ans à peine à l'époque, est le batteur et le benjamin des sept musiciens de l'African Jazz.
 
L'AFP l'avait rencontré la dernière fois en 2022, alors qu'à plus de 80 ans, il était encore chef de quartier à Lingwala, l'une des 24 communes de Kinshasa. Il expliquait alors avoir arrêté la musique après un grave accident de voiture, en 1963, quand il avait été amputé d'une jambe.
 
Belga/CC


L’ancien ministre des finances, Nicolas Kazadi n’a pas pû comme prévu quitter le sol congolais le samedi 29 juin pour l’Europe où il devrait se rendre pour des soins. Alors qu’une autorisation de quitter le pays lui a été accordée par le procureur général, l’ancien argentier congolais a été une fois de plus empêché de prendre son vol.

À en croire le communiqué publié le samedi 29 juin dernier dans la soirée par le cabinet du ministre d’État de justice et garde des Sceaux qui ne mentionne pas expressément avoir bloqué la sortie de Nicolas Kazadi, il y est indiqué l’attention que le jeune ministre accorde à ce dossier, soulignant que la justice sera rendue, l’initiative partirait donc du ministère de la justice. "Ainsi toutes les dispositions seront prises pour que tout celui qui sera reconnu auteur ou complice ne soit soustrait des poursuites", peut-on lire dans ledit communiqué.

Si c’est le cas, Constant Mutamba, le nouveau Ministre d’Etat à la justice et garde des Sceaux est donc en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la justice congolaise qualifiée de malade par le Président de la République.

Le Ministre d’État à la justice et garde des Sceaux bénéficie dans son combat du soutien de la population, mais aussi de l’église catholique qui estime que tous devons le soutenir dans ce combat.

Bolangi/CC



Le chef de bureau de la MONUSCO/Beni (Nord-Kivu), Josiah Obat a encouragé, dimanche 30 juin, les médias de ce coin du pays à vérifier les faits et à recouper leurs sources avant toute diffusion pour garder l’équilibre

Il l’a dit lors d’un déjeuner de presse organisé à Beni, à l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance de la RDC.

A cette occasion, Josiah Obat a dit reconnaitre le travail de la presse dans l’accompagnement de la mission onusienne dans la région de Beni.

Les journalistes présents à la rencontre ont salué la parfaite collaboration entre la presse et la MONUSCO.

Pour eux, ce rapprochement leur permet d’être beaucoup plus professionnels.

« Avec ce genre d’activités, on arrive à se rapprocher de la MONUSCO et elle arrive à se rapprocher de la population à travers la presse. La MONUSCO a beaucoup aidé les journalistes de la région de Beni avec des formations. Aussi la MONUSCO est allée loin jusqu’à doter de matériels certaines radios de la région de Beni », s’est réjouie Diane Kyanga, journaliste indépendante.

Pour sa part, le Directeur de la Radio Espoir à Beni, Shada Juma, a suggéré que la mission onusienne multiplie les séances de formation des journalistes locaux avant son retrait de la zone :

« Il ne faudrait pas que la MONUSCO s’arrête par là. On apprend chaque jour, nous ne pensons pas déjà avoir atteint la perfection dans ce métier. Voilà pourquoi il est très important que la mission onusienne continue à nous former pour qu’après le départ de la MONUSCO que partout où ils seront dans le monde qu’ils ont laissé une presse professionnelle dans la région de Beni ».

Une trentaine de journalistes de la ville et territoire de Beni, dont sept femmes, mais aussi, quelques acteurs de la société civile locale ont pris part à cette session de formation.

radiookapi.net/CC



Professeur en histoire dans plusieurs universités, Samuel Tshijuke a déploré, il y a quelques jours, l’abandon de certains édifices construits lors de la colonisation, à Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central.

Il a ainsi réagi à Radio Okapi en marge du 64e anniversaire de l’indépendance de la RDC.

Professeur Tshijuke a entre autres cité le bâtiment ayant servi de cadre pour l’élaboration de la première constitution du pays en 1964.

Pour lui, les autorités ne doivent pas oublier cette belle ville, qui aujourd’hui risque de disparaitre à cause des têtes d’érosions.

« Luluabourg, actuellement Kananga, pour les Belges devaient être la capitale du Congo Belge, actuellement la RDC. Les Belges ont bâti des bâtiments en miniature et certains bâtiments administratifs de Kinshasa. Luluabourg était compartimentée. Il y avait de quartiers pour les noirs et pour les blancs. Apres l’accession de notre pays a l’indépendance, il y a eu le coup d’Etat de Joseph Désiré Mobutu en 1965. Mobutu a considéré les Kasaïens comme des opposants. C’est ainsi que nous n’avons pas pu bénéficier de cet avantage de voir Kananga devenir la capitale de la RDC », a rappelé Samuel Tshijuke.

Selon lui, les Belges soutenaient la thèse selon laquelle Kananga étant au centre et devrait faciliter les mouvements de ses populations vers toutes les directions du pays.

radiookapi.net/CC

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