L’ancien ministre du développement rural François Rubota et l’opérateur économique Mike Kasenga viennent d’être acheminés ce jeudi 27 mai à la prison centrale de Makala, sur instruction du procureur général près la cour de cassation, nous confirment des sources concordantes.

Après leur audition auprès de cette cour, ils sont placés sous mandat d’arrêt provisoire pour leur implication dans les dossiers lampadaires et forages.

À en croire plusieurs sources judiciaires, l’instruction de Nicolas Kazadi, ancien ministre de Finances, se poursuit.

Josue Lelo Kid



La nouvelle équipe de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- a rassuré le Chef de l'État, Félix Tshisekedi, de son ouverture à travailler pour le bien-être de la population congolaise. Les évêques l'ont fait savoir, à l'issue de leur échange, ce jeudi 27 juin, à la Cité de l'Union africaine.

C'était un échange en toute harmonie, fait remarquer le Secrétaire Général de la CENCO, Mgr Donatien N'shole, qui salue l'honnêteté du chef de l'État ainsi que son degré de maîtrise de la situation générale du pays.

"Les évêques ont jugé bon d'échanger avec le chef de l'État sur la marche du pays. Vous savez que la préoccupation majeure des évêques, c'est le bien-être de la population congolaise sur ce qui doit être en priorité, au regard de ce que vivent les Congolais. C'était en toute sincérité, dans l'harmonie. Le chef de l'État a démontré qu'il est bien conscient de sa tâche", a-t-il indiqué.

Et d'ajouter : "le Chef de l'État Félix Tshisekedi a reconnu l'objectivité de ce que les évêques lui ont dit. Il a promis son engagement et a demandé à l'église de continuer à l'accompagner. La nouvelle équipe de la CENCO a aussi rassuré son ouverture à travailler avec le chef de l'État, pour le bien-être de la population congolaise".

Il sied de signaler que la nouvelle équipe de la présidence de la CENCO sera présidée par : Monseigneur Fulgence Muteba, Archevêque de Lubumbashi. Ce dernier sera secondé par Mgr Etienne Ung'Eyowun, Évêque de Bondo, élu 1er Vice-président et de Mgr Jean -Bertin Nadonye, Évêque de Lolo, élu 2ème Vice-président.

Grevisse Tekilazaya 



Des acteurs étatiques, non-étatiques ainsi des partenaires au développement ont recommandé jeudi 27 juin aux membres du Gouvernement et aux mandataires publics à déclarer leurs patrimoines devant la Cour constitutionnelle.

Ils ont fait cette recommandation lors des travaux de réflexion et d’échanges organisés à Kinshasa.

A l’initiative de l’Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC), ce forum de deux jours vise à contribuer à la réflexion sur l’approche méthodologique à prendre en compte en RDC pour réussir l’encadrement et l’accompagnement du processus de déclaration du patrimoine familial, avant la prise de fonction d’un mandat public.

Le coordonnateur intérimaire de l’APLC, Michel-Victor Lessay, a affirmé vouloir, à travers cette rencontre, promouvoir la transparence et garantir l’intégrité des membres du Gouvernement et des autres agents publics de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions.

« L’origine de la déclaration du patrimoine est réglée par les dispositions constitutionnelles et règlementaires. Le non-respect généralisé de ces dispositions est une omission qui énerve la vision de la saine gestion de la chose publique », a-t-il fait savoir.

Dénoncer l'enrichissement illicite 
Pour sa part, le Procureur général près la Cour constitutionnelle a précisé que toute personne avait le droit de saisir les instances judiciaires pour dénoncer un cas d’enrichissement illicite

« Toute personne intéressée qui a vu la déclaration du patrimoine familiale déposée par le Chef de l’Etat, le Premier ministre ou les autres membres du Gouvernement et qui a une information sur l’enrichissement illicite (est appelée) à saisir la Cour constitutionnelle pour le cas du président de la République ou Première ministre ou à saisir la Cour de cassation pour les cas des autres membres du Gouvernement ».

Le Président de la République, le Premier ministre ainsi que ses ministres doivent déposer leur déclaration au greffe de la Cour constitutionnelle, conformément des dispositions légales.

Et cette haute juridiction devra, à son tour, prendre acte de ces déclarations avant de les transmettre à l’administration fiscale, en réservant copie aux deux chambres du Parlement.

radiookapi.net/CC
 
 


Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu les lettres de créance de Monseigneur Mitja Leskovar et de David Sigauke, respectivement Nonce apostolique et ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Zimbabwe en République démocratique du Congo (RDC).

De nationalité slovène, le nouveau Nonce apostolique est né en 1970 à Kranj.

Docteur en droit canonique, Monseigneur Mitja Leskovar est entré au service diplomatique du Saint-Siège le 1er juillet 2001.

Il a été ordonné prêtre en 1995 pour l’archidiocèse de Ljubljana, capitale de la Slovénie.

Monseigneur Mitja a notamment servi dans la nonciature apostolique en Bangladesh, auprès de la section des affaires générales de la secrétairerie d’Etat ou encore dans les représentations diplomatiques pontificales en Allemagne et en Inde.

Depuis mai 2020, il a travaillé comme Nonce apostolique en Irak en mai 2020 et Archevêque titulaire de Bénévent.

RDC-Zimbabwe

Général à la retraite, David Sigauke a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Zimbabwe en RDC.

Il connait la RDC pour y avoir travaillé dans le cadre de l’opération Sovereign Legitimacy déployée sur le front Est à Mbuji-Mayi, et Kabinda en qualité de commandant de la brigade mécanisée, indique une dépêche de la présidence congolaise.

Pendant 41 ans de service militaire, David Sigauke a gravi tous les échelons au sein de l’armée du Zimbabwe jusqu’aux fonctions de Chef d’État-major général. Il est âgé de 69 ans.

radiookapi.net/CC

 
 


Le ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a effectué une visite mercredi à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Lors de cette visite, il a annoncé la mise en place d’une commission chargée d’étudier les mesures à prendre pour désengorger les prisons surpeuplées de la République démocratique du Congo (RDC).

La création de cette commission est une réponse à la situation de surpopulation carcérale chronique que connaissent les prisons congolaises. La prison de Makala, conçue pour accueillir 1 500 détenus, en compte actuellement plus de 10 000. Cette surpopulation entraîne des conditions de vie déplorables pour les détenus et pose des problèmes de sécurité importants.

La commission aura pour mission de :

• Identifier les détenus qui peuvent bénéficier d’une libération anticipée, d’une libération conditionnelle ou d’une autre mesure alternative à l’emprisonnement.
• Proposer des solutions pour améliorer les conditions de vie des détenus dans les prisons.
• Réfléchir à la construction de nouvelles prisons ou à l’extension des prisons existantes.

Le ministre Mutamba a également profité de sa visite pour s’entretenir avec le personnel de la prison de Makala. Les gardiens ont profité de cette occasion pour déplorer leurs conditions de travail difficiles et réclamer le paiement de leurs primes de risque.

Le ministre a promis d’examiner leurs revendications et de prendre des mesures pour améliorer leurs conditions de travail. Il a également rappelé l’importance du rôle que jouent les gardiens de prison dans le maintien de l’ordre et de la sécurité dans les prisons.

Visite symbolique

La visite du ministre Mutamba à la prison de Makala est un symbole fort de son engagement à améliorer le système judiciaire et pénitentiaire congolais. La création d’une commission pour désengorger les prisons et l’amélioration des conditions de travail des gardiens sont des mesures importantes qui devraient contribuer à améliorer la situation dans les prisons congolaises.

Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale en RDC. Le gouvernement congolais devra mobiliser des ressources importantes pour construire de nouvelles prisons et améliorer les conditions de vie des détenus. Il devra également mettre en place des politiques pénales plus alternatives à l’emprisonnement.

Célestin Botoleande



Les contrats de travail des membres du staff technique des Léopards A’ n’ont jamais été exécutés depuis leur signature en mai 2022. José Ntumba, teams manager des Léopards CHAN, l'a dénoncé jeudi 27 juin lors d'une intervention à Radio Okapi. 

"En ce qui concerne le contrat, la situation est telle qu'il a été signé à l'époque par le ministre Serge Shembo et le président Tshimanga. Mais, il n'a jamais été exécuté. Et tous les ministres qui se sont succédé ne l'ont jamais sorti du tiroir", a affirmé José Ntumba.

Que ce soit chez les Léopards A, U23, U20, U17, a-t-il poursuivi, aucun membre de staff technique d'origine congolaise n'a de contrat de travail ; excepté celui du CHAN. Mais, selon lui, ce contrat n'a jamais été exécuté. 

Bref, ces techniciens congolais de n'ont pas de salaires fixes. Ils vivent de primes, payées à l'occasion de différents matchs.

Pour ce qui est de Léopards A, seul le sélectionneur manager Sébastien Desabre a signé le contrat de travail avec l’Etat congolais, y compris son adjoint Raphael Hamidi, et le préparateur physique, Gérôme d’Antonio.

En revanche, les sélectionneurs adjoints Pamphile Mihayo et Robert Kidiaba travaillent sans contrat.   

José Ntumba demande au Gouvernement congolais d’honorer les fils du pays:

"Je pense qu'il serait temps pour que la République de penser à tous ceux qui, corps et âme, se battent pour encadrer notre jeunesse afin qu'ils puissent être reconnus".

radiookapi.net/CC



Arnold Budimbu prolonge d’une saison supplémentaire au sein de la formation de Fortuna Cologne (D4 Allemagne). Il est arrivé en 2022 et va entamer sa 3ème saison. 

C’est une bonne nouvelle pour le polyvalent joueur congolais qui est très apprécie de ses dirigeants. Il solutionne beaucoup de situations raison pour laquelle il a reçu cette offre de prolongation.

 «Nous sommes très heureux d'avoir également réussi à convaincre Arnold Budimbu de prolonger son contrat. Grâce à sa flexibilité de poste et à son dynamisme, il devrait continuer à jouer un rôle crucial pour notre équipe la saison prochaine», a déclaré l'entraîneur Matthias Mink.

La saison dernière, le joueur formé à Cologne a disputé 35 matchs pour 1 but et 3 passes décisives, toutes compétitions confondues.

Michel TOBO



Mgr Fulgence Muteba Mugalu est le nouveau  président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), succédant à Monseigneur Marcel Utembi. Archevêque de Lubumbashi depuis 2021, Mgr Muteba a auparavant servi comme évêque de Kilwa Kasenga, dans la province du Haut-Katanga.

Né le 9 juillet 1962 dans le diocèse de Kongolo, dans la province du Tanganyika, Mgr Muteba a été ordonné prêtre le 5 août 1990. Il a été nommé évêque de Kilwa-Kasenga le 18 mars 2005. Diplômé en théologie pastorale de l’Université de Montréal au Canada, il a ensuite enseigné la théologie à Lubumbashi et à l’Université catholique de Kinshasa. Il a également été secrétaire de la Commission épiscopale pour la doctrine de la foi de la CENCO, avant de devenir son secrétaire général.

En tant qu’évêque, il a coordonné la Commission interdiocésaine pour la justice et la paix de la province ecclésiastique de Lubumbashi et présidé la Commission épiscopale pour la doctrine de la foi de la CENCO. Mgr Muteba est aussi président du conseil d’administration de l’Université catholique du Congo et administrateur apostolique du diocèse de Kamina depuis le 30 novembre 2020.

Le nouveau 1er Vice-président de la CENCO est Mgr Etienne Ung'Eyowun, Évêque de Bondo. Né le 6 avril 1959 et ordonné prêtre le 10 août 1988, Mgr Ung'Eyowun est docteur en théologie biblique des Facultés catholiques de Kinshasa (FCK). Après un an d’études à l’Université de Fribourg sous la direction du Père dominicain Adrian Schenker, il a été professeur d’Écriture Sainte au grand séminaire interdiocésain de théologie Saint-Cyprien de Bunia, près de la frontière ougandaise. Il a également occupé le poste de 2ème secrétaire général adjoint de la CENCO à Kinshasa, se chargeant des textes de l’épiscopat.

actualite.cd/CC



Le siège social de la Rwabank situé sur l’avenue Colonel Lukusa n°18/66, commune de Gombe à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a été saisi pour non-paiement d’une créance, en vertu de l’ordonnance du tribunal de travail de Boma, a-t-on appris jeudi d’un entretien.

«La saisie immobilière a été réalisée le 19 juin 2024 en vertu de l’ordonnance du tribunal de travail de Boma sous RAUT n°098 du 7 juin 2024 condamnant la Rwabank de payer à M. Mfuamba Ilunga Albert une créance évaluée à 1.157.000 Usd et 2.360.999.000 FC, soit plus de 1.850.000 USD, somme que cette banque a refusé de payer volontairement», a fait savoir Me. Ntumba Mukendi Mpunga, avocat du créancier Mfuamba Ilunga.

Et d’ajouter: «cette saisie a été effectuée régulièrement par voie d’huissier de justice, Me. Richard Kanda, selon le commandement aux fins de saisie du 19 juin 2024 notifié à la fois à la Rwabank et au Conservatoire des titres immobiliers de la Gombe, suivant la procédure du droit OHADA».  

Me. Ntumba Mukendi a signalé que suite à l’incapacité de cette institution financière de payer cette créance, son client Mfuamba, va procéder, dans les tout prochains jours, à la vente aux enchères de cet immeuble pour rentrer dans ses droits.

«La date et les conditions de vente de l’immeuble sont contenues dans le cahier des charges qui sera déposé incessamment suivant le droit OHADA au tribunal du travail de Kinshasa/Gombe, puis signifié à la Rawbank», a précisé cet avocat du barreau de Kinshasa/Gombe.

Il a, en outre, fait savoir que le contenu intégral du commandement aux fins de saisie tel que signifié et réceptionné par la Rawbank et le conservateur des titres immobiliers de la Gombe, a été déjà déposé à qui de droit.

ACP/ODM/CC



La République démocratique du Congo a obtenu l’organisation en octobre prochain à Kinshasa de la 15ème réunion du Conseil des ministres de la ZLECAF et du forum du secteur privé, réunissant les opérateurs économiques de l’Afrique Central,  a-t-on appris, jeudi, d’un entretien.

« Nous avons sollicité et arraché, au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’organisation prochaine de cette activité dans la capitale Kinshasa. L’idée est de faire explorer les marchés créés par cette zone de libre échange, et procéder à l’installation d’une représentation de la ZLECAF à Kinshasa », s’est confié au téléphone à l’ACP, Dr. Julien Paluku Kohongya, ministre du Commerce Extérieur.

« Nous avons été en retraite dans l’archipel de Zanzibar en République Unie de Tanzanie, nous ministres africains du Commerce Extérieur, pour élaborer des stratégies afin d’accroître les échanges interafricains évalués aujourd’hui à 6% seulement. Nous avons, à l’occasion, harmonisé à même temps les règles d’origine des produits au niveau de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine-ZLECAF », a poursuivi le porte-parole de la 14 réunion des Ministres du Commerce Extérieur  dans l’archipel Tanzanien.

En outre, a ajouté le ministre, nous avons étudié des voies et moyens pour promouvoir le développement des chaînes de valeurs et des Zones Économiques Spéciales au niveau de cette Zone de Libre Échange.

Selon lui, les différentes résolutions devant constituer désormais le Plan Stratégique de 10 prochaines années de la ZLECAF,   seront soumises à la validation par les Chefs d’Etat africains au cours d’un prochain sommet.

« Je lance un appel à  mobiliser davantage les Chefs d’Etat africains, à s’approprier les objectifs de la ZLECAF qui contribueront à réduire la dépendance commerciale actuelle de l’Afrique vis-à-vis de ses partenaires extérieurs », avait laissé entendre le vice-Président de cet archipel, Hamed Suleiman Abdulla.

Rappelons que c’est encore Dr. Julien Paluku, dans le cadre de sa diplomatie économique agissante, qui a fait obtenir à la RDC, la libération en urgence des véhicules de transit saisis autrefois par les autorités ougandaises. Cet exploit a été également obtenu lors des assises de Tanzanie.

L’arrivée de ces véhicules  va, sans nul doute, contribuer à la baisse des prix des poissons et d’autres marchandises, qui se faisaient déjà rares sur quelques  marchés  dans le pays, a-t-on noté.

ACP/Célestin Lutete/CC

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