Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? C’est la question que bien de gens se posent en République démocratique du Congo (RDC), après l’adoption, le mercredi 12 juin  par l’Assemblée nationale, dans une énorme cohue au Palais du peuple à Kinshasa, du programme d’actions du gouvernement dirigé par  la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Le coût de ce programme est estimé à 277,66 milliards fc, soit l’équivalent de 92,9 milliards USD pour une période de cinq ans (2024-2028), soit un coût annuel moyen de 55 413,2 milliards fc, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ce programme du gouvernement, qui sera exécuté par Mme Judith Suminwa Tuluka, est calqué sur les six engagements annoncés par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, lors de son investiture.

A savoir, la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat des ménages, la sécurité des populations et de leurs biens, la poursuite et l’accélération de la diversification de l’économie ainsi que l’accroissement de  sa compétitivité en optant pour la transformation des produits agricoles et miniers bruts sur le sol congolais.

Les deux derniers piliers du programme concernent la garantie à plus d’accès aux services de base et le renforcement de l’efficacité des services publics du pays.

Faire la différence en allant au-delà des discours

En fait, tel qu’ils ont été articulés devant les membres de l’Assemblée nationale, les objectifs poursuivis dans le programme d’actions du gouvernement Suminwa ne sont guère différents des missions que se sont sont assignés les cabinets précédents.

Le seul changement  remarquable se situerait jusque-là au niveau de la terminologie : on n’a pas beaucoup entendu parler du « cadre macro-économique » ou des expressions telles que « sous l’impulsion du Chef de l’Etat ».

Ce que les Congolais attendent ou exigent de la première femme appelée à diriger le gouvernement de la République dans ce pays en 64 ans d’indépendance, c’est qu’elle fasse la différence.

Qu’elle ne se limite pas, comme tous les hommes qui l’ont précédée à ce poste, à  des simples effets  d’annonce ou à ressasser une litanie des vœux pieux.

Les nombreux espoirs placés en elle sont  autant d’exigences qu’elle n’a pas le droit de décevoir.

Sortir le pays du paradoxe

Surtout, avec désormais le quitus de l’Assemblée nationale, la Première ministre et son gouvernement ont le devoir de sortir enfin la RDC de ce paradoxe insensé et  inadmissible de « pays riche – population  pauvre ».

Ils ont, à cet effet, beaucoup d’atouts en mains. D’abord, la volonté politique sans cesse renouvelée du Chef de l’Etat de bâtir au cœur de l’Afrique un grand pays et une grande nation.

Ensuite, toutes les ressources dont dispose aujourd’hui la RDC que d’aucuns présentent comme « pays solution » contre le réchauffement climatique.

On ne peut non plus négliger la renégociation des fameux « contrats chinois » qui, s’ils sont bien exécutés, donneraient au gouvernement assez des moyens pour, comme cela avait été l’objectif de départ, « montrer aux Congolais à quoi servent leurs cuivre, cobalt et autres richesses minières » à travers de grands chantiers des routes, voies ferrées, etc.

Autre atout, Judith Suminwa Tuluka démarre son mandat à la tête de l’exécutif national au moment où la lutte de l’Inspection générale des finances (IGF) porte de plus en plus des fruits dans le sens de stopper le coulage des recettes de l’Etat et d’instaurer un embryon de gestion orthodoxe des deniers publics.

Enfin, plus que tout autre atout,  le fait déterminant restera sans conteste le soutien de la population à la gouvernance de la Première ministre dont on dit beaucoup de bien en matière de rigueur dans le travail.

Pour autant, Judith Suminwa Tuluka doit se méfier de certaines pesanteurs propres au microcosme politique congolais.

A ce sujet, il n’est pas sûr que ceux qui sont restés au bord de la route, car n’ayant pas trouvé leur compte dans son cabinet, lui feront des cadeaux. De même, la gloutonnerie insatiable de certains acteurs politiques, notamment les députés qui pourraient nuire à l’action du gouvernement en multipliant les questions orales et autres interpellations pourraient également constituer une  sérieuse pesanteur.

Son principal allié pourra être à ce moment-là la population lassée par une gestion catastrophique de la chose publique et qui, tout récemment, réclamait l’entrée en fonction du nouveau gouvernement.

Les choses sérieuses commencent donc pour Judith Suminwa Tuluka et son cabinet de qui on attend  tout de suite des résultats probants.

Kisalu me banda (le boulot a commencé) !

Aux 55 membres du gouvernement de prouver par leur travail  qu’ils méritent d’être appelés « Excellence ».



Céleste FC a rendez-vous avec son histoire ce mercredi 11 juin 2024, au stade Tata Rafael à 15 heures contre le FC Tanganyika. La première demi-finale de cette 58è Coupe du Congo est celle de toutes les passions et des tensions pour les deux outsiders qui se disputent une place à une première finale historique. Céleste demi-finaliste pour la deuxième fois de l’histoire, vend chèrement sa peau et va réellement entamer ce match avec une rage de continuer sur les mêmes résultats. 

« Toutes les équipes que nous affrontons, nous les dominons physiquement, dans la possession, dans le jeu. Depuis le play-Down aucune équipe a eu de la suprématie sur nous dans le jeu. Nous permettrons à Tanganyika de s’imposer dans le stade qu’on maîtrise. Dès le début nous mettrons de l’agressivité pour les  prendre de vent dès le début pour qu’ils reculent afin de contraindre de reculer.»

Les Chérubins arrivent en tambour battant dans ce duel en contraste des Kalemiards. Sur une spirale spectaculaire, le club de Mbandaka  a déculotté les Buda samedi. Réné Makondele a un moyen de dompter un FC Tanganyika, qui, a dorénavant au vu de ses deux masters classes précédentes gagnées, a beaucoup à perdre et à gagner contrairement à lui dont le seul soucis était de prendre part à cette Coupe du Congo pour laver l’affront d’une saison en queue de poisson. Dès les préliminaires aux huitièmes et en quarts de finales, les Yumas maintiennent un pressing constant sur le porteur du ballon tout match et transitent parfaitement les côtés avec des ailiers virevoltants (Nsanga Malamu et Nsona Nkikela. L’intensité qu’ils exercent est à couper le souffle.

Jenovic Lumbuenadio



Judith Suminwa et son gouvernement ont été investis cette nuit après une session marathon au Palais du peuple. La Première ministre a présenté son équipe et son programme d’action devant des parlementaires . Après son discours, elle a répondu aux questions des députés. La session s'est terminée à deux heures du matin, heure de Kinshasa. Parmi les 405 députés présents, 397 ont voté en faveur de l'investiture, aucun vote contre et 8 se sont abstenus.

Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l’emploi au cœur de l’action de son gouvernement, avec pour ambition de créer 6,4 millions d’emplois d'ici 2028.

Le deuxième pilier de l’action gouvernementale est la sécurité. En plus de l’armée, le gouvernement veut mettre l’accent sur la police. Judith Suminwa a déclaré que les efforts de son gouvernement seront orientés vers le financement et l'opérationnalisation des actions et projets contenus dans la loi de programmation de la police. Cela inclut la construction d’une académie de haut niveau, la formation de nouveaux policiers, et leur répartition équilibrée sur l’ensemble du territoire national.

Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d’assurer une couverture optimale en termes d’implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s’engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an.

Du côté de l’opposition, Christian Mwando, chef du groupe parlementaire du parti de l’opposant Moïse Katumbi, a d’abord critiqué la taille du gouvernement qu’il qualifie d’éléphantesque. Selon lui, ce programme n'est qu'un chapelet de bonnes intentions déjà vues. Il a également fustigé le fait que le gouvernement a placé l’emploi comme premier pilier de son action alors que le pays est en guerre.

actualite.cd/CC



La 4e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde s’est achevée dans le groupe B. Le Soudan du Sud a courbé l’échine à domicile dans le duel des Soudans 0-3. Véritable domination des Crocodiles du Nil qui reprennent la première place du groupe de la RDC.

Le Soudan a maitrisé son sujet du jour, jusqu’à ouvrir le score avant la pause. Walieldin Khidir a débloqué le marquoir à la 45e. Et c’est en deuxième période que les Crocodiles du Nil ont asphyxié leur adversaire avec deux autres buts. D’abord Mohamed Yasir à la 51e, ensuite Abdel Raman à la 78e minute pour le 0-3. Gros succès pour les Faucons de Jediane qui condamnent leur voisin Sud-soudanais dans la course.

Ce large succès permet au Soudan de répondre son fauteuil de leader du groupe B, devant les Sénégal (8 points) et la RDC (7 points). Après 4 journées, le Soudan caracole toujours en tête du groupe, alors que le Togo, le Soudan du Sud et la Mauritanie n’ont toujours pas enregistré la moindre victoire.

Germain Ngoy



Présent au stade des Martyrs pour assister à la rencontre RDC-Togo, le président Félix Tshisekedi est alléà la rencontre des Léopards dans leur vestiaire après leur succès.

Il a tenu à féliciter personnellement les joueurs pour leur prestation et cette importante victoire dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Le chef de l’État s’est notamment arrêté devant le gardien Dimitri Bertaud, auteur d’une grande partie.
 
« Bertaud, très bon gardien. Tu sais, moi j’ai été aussi gardien » lui a-t-il lancé sur le ton de l’humour

Par sa visite, le président a témoigné son soutien total à l’équipe nationale et sa fierté devant la première place acquise dans le groupe.

Un geste qui a sûrement boosté le moral des Léopards, désormais lancés idéalement dans ces qualifications.
 
Ordi Mande


Un appel à l’aménagement des parkings dans la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo, a été lancé au ministère des Transports, voies de communication et désenclavement, par le représentant de l’Association nationale des initiateurs et propriétaires des motos taxis du Congo (Aniptmc), dans un entretien lundi avec l’ACP.

«Nous sommes une structure en ordre avec toutes nos taxes liées à la ville et surtout attaché au ministère des Transports. Ce dernier nous avait promis l’aménagement des parkings depuis 2020. (…) La gestion de ces parkings, selon la promesse faite par le gouvernement, sera assurée par une fédération des transports en gestation. Nous sommes déjà en train de mettre en place la Fédération nationale des associations des motos cyclistes du Congo (FENAMO) », a déclaré Mathias Diongo Etokelongo président de l’Association nationale des initiateurs et propriétaires des motos taxis du Congo. Et de poursuivre : «Nous sommes déjà en train de mettre en place « FENAMO », qui est la Fédération nationale des associations des motos cyclistes du Congo. Même les dérapages des membres des différentes associations seront identifiés et sanctionnés par cette fédération afin de libérer les routes de Kinshasa inondées des motards». L’ANIPTMC fait partie de 12 Associations de motocycles ayant droit de participer aux différentes décisions liées à ce secteur, elle est aussi membre à la commission tarifaire de la ville de Kinshasa et compte à son sein 28.000 membres.

ACP/CC



L'artiste musicien Ferré Gola et son orchestre vont livrer deux concerts successifs, au stade Père Raphaël de la Kethule, respectivement le samedi 03 et dimanche 04 août 2024, dans le cadre de la première édition du festival de Kinshasa.

Plusieurs activités vont se dérouler pendant ces deux jours. Il s'agit, entre autres, de Kermesse, spectacles, jeux, expositions et ventes artisanales.

Celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" va de nouveau relever le défi de la deuxième infrastructure sportive de la République démocratique du Congo, après son spectacle du 30 septembre dernier, à l'occasion d'une activité organisée par le CNJ -Conseil National de la Jeunesse- et la CNFJ -Direction Nationale des IXes Jeux de la Francophonie-.

Ferré Gola compte réunir plus de 50.000 spectateurs, deux fois consécutives, avant de dévoiler les dates de ses prochaines prestations.

Gratis Makabi



Le gouvernement Suminwa ambitionne de créer 6,4 millions d’emplois d'ici à 2028, en exploitant les niches d'emplois existantes, en attendant que les réformes économiques produisent leurs effets. Judith Suminwa a déclaré dans son programme d’action que l’économie congolaise devrait créer en moyenne 1,5 million d'emplois par an de 2024 à 2030 pour absorber les jeunes entrant sur le marché du travail et réduire le sous-emploi.

Les données du marché du travail en RDC montrent un déficit significatif. Pour une population active de près de 27,5 millions de personnes, seulement 4% sont employés dans l’économie formelle, 72% travaillent dans l’économie informelle et 24% sont au chômage. Selon le Programme Pays de Promotion du Travail Décent (PPTD) 2021-2024, le marché du travail congolais est déséquilibré entre l’offre de main-d’œuvre et la demande des entreprises et administrations.

Pour illustrer, de 2005 à 2012, la population active a augmenté de 4,6%. Le taux d’activité est passé de 71,6% à 67,5%, et en milieu urbain de 53,4% à 56,3%. Le taux d’emploi dans le secteur public a légèrement augmenté, tandis que l’emploi dans les entreprises privées formelles reste faible. Le secteur public et privé restent les principaux pourvoyeurs d’emplois structurés en RDC.

Le PIB par habitant a chuté en 2016 et 2017 en raison de contreperformances économiques et d’une croissance démographique élevée. Le PIB par habitant en valeur réelle était de 319,1 USD en 2015 contre 307,1 en 2014. Le Rapport mondial de développement humain 2016 classe la RDC à la 176ème place sur 188 pays, avec un indice de développement humain (IDH) de 0,435. L'indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) de la RDC reste élevé à 50,8%.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le gouvernement prévoit plusieurs actions, notamment la mise en place de coopératives agricoles modernes dans les secteurs et chefferies, un programme d’investissement des jeunes dans l’agro-industrie, l'équipement de centres d'incubation pour entreprises agricoles, et la réhabilitation de brigades agricoles de jeunes à travers le pays.

actualite.cd/CC



Le Gouvernement, à travers son ministère de la Sante publique, hygiène et prévention, organise la campagne de vaccination de masse contre la poliomyélite  dans toutes les 519 zones de sante du pays du 13 au 15 juin 2024.

Pour assurer la réussite de cette campagne gratuite, le Programme élargi de vaccination (PEV) a appelé le weekend dernier, les journalistes à soutenir la campagne de vaccination qui concerne les enfants dont l’âge varie entre  0 et 59 mois.

Le docteur Fabrice Mawa, chargé des opérations de vaccination au sein du comité des opérations d’urgence contre la poliomyélite (COUP) a lancé cet appel lors d’une réunion préparatoire avec les professionnels des médias dans la capitale congolaise.

Il leur a demandé d’utiliser leur influence pour sensibiliser les parents et les communautés réfractaires à la vaccination afin qu’ils puissent faire vacciner tous leurs  enfants contre la poliomyélite, lors de la  deuxième phase de vaccination campagne qui démarre ce 13 juin.

Fabrice Mawa rappelle que cette campagne contre la poliomyélite sera couplée à la supplémentation à la vitamine A et au déparasitage à l’albendazole.

« Nous sommes à quelques jours du lancement, les préparatifs avancent, nous avons fait appel au 4e pouvoir, pour nous aider à sensibiliser les communautés, les parents », a assuré M. Mawa.

Il a également insisté sur le fait que « vacciner c’est aimer, vacciner c’est protéger ».

radiookapi.net/CC



La Première ministre Judith Suminwa dévoile ce mardi 11 juin le programme quinquennal de son gouvernement,  après son audition par l'Assemblée nationale.  Réparti sur 6 piliers, ce  programme chiffré à 92,9 milliards USD accorde la priorité à la création d'emplois, l'amélioration du pouvoir d'achat, la modernisation des infrastructures et la sécurité, ainsi que la défense nationale.

Selon ce programme, un montant de 26,7 milliards USD est alloué à la création d'emplois et à la protection du pouvoir d'achat des ménages, soit 29% du budget total du programme gouvernemental. Le nombre total d'emplois à créer à l'horizon 2028 est de 6,4 millions. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement prévoit notamment la mise en place d'une plateforme numérique pour le suivi des emplois créés et l'implantation de l'Office national de l'emploi (Onem), une structure de la Présidence de la République, dans tous les 145 territoires du pays.

Aménagement du territoire 

L'aménagement du territoire constitue le deuxième pilier du programme Suminwa, avec un budget de plus de 20,8 milliards USD dédié à la connectivité du pays. L'entretien et la réhabilitation de 10 000 km de routes de desserte agricole par an, l'accélération de la construction des routes urbaines à Kinshasa et la construction de 3 750 km de routes prioritaires du réseau national figurent parmi les priorités.

La modernisation du chemin de fer Matadi-Kinshasa et la construction ou la modernisation des aéroports de N'djili à Kinshasa, de Bipemba à Mbuji Mayi et de Kavumu à Bukavu sont également envisagées. De plus, le gouvernement prévoit de faciliter l'acquisition d'avions pour Congo Airways afin d'améliorer le transport aérien.

La sécurité au cœur des préoccupations

Le gouvernement Suminwa prévoit plus de 18,6 milliards USD à la défense et à la sécurité, soit 20% du budget global, l'opérationnalisation de la loi de programmation militaire adoptée en 2022 et la mise en œuvre de la loi instituant la Réserve Armée figurent parmi les actions clés.

Le recrutement continu dans l'armée et l'amélioration des conditions de vie des militaires et de leurs familles sont également prévus pour répondre aux défis sécuritaires, notamment dans l'Est du pays.

Un programme réalisable ?

Valéry Madianga, coordonnateur du Centre de recherches en finances publiques et développement local (Crefdl), estime que la réussite de ce programme ambitieux repose sur des facteurs tels que la lutte contre la corruption. Il préconise la mise en place de mécanismes de suivi rigoureux et un renforcement de l'audit des recettes fiscales. Le respect du circuit de la dépense publique est également crucial, selon Valéry  Madianga, qui appelle à assigner des missions précises avec des indicateurs clés aux ministres et à extirper du circuit les personnes de mauvaise moralité.

Bruno Nsaka

A Propos

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