La consommation régulière de la papaye permet de prévenir plusieurs maladies, a indiqué jeudi en République démocratique du Congo une nutritionniste au cours d’un entretien.

 « La papaye contient l’enzyme papaïne qui aide à décomposer les protéines et à faciliter la digestion. Manger la papaye aide à réduire les symptômes des troubles digestifs tels que les ballonnements, la constipation et les brûlures d’estomac », a déclaré Mme Nadège Luzolo, nutritionniste à l’hôpital général de Matete, au centre de la capitale.

« Les graines noires à l’intérieur de la papaye ont des propriétés antiparasitaires et sont utilisés en médecine traditionnelle pour traiter les vers intestinaux », a fait savoir la nutritionniste Luzolo.

« La chair bien sucrée de la papaye est pourvue d’une grande quantité de vitamines et de minéraux. La papaye existe sous de nombreuses variétés. Mais seule une minorité est aujourd’hui commercialisée. La papaye contient des propriétés anti-inflammatoires. En combinaison avec de la vitamine C et d’autres antioxydants présents dans ce fruit tropical, la papaye soulage les symptômes de l’arthrite, de la goutte, du syndrome du côlon irritable ainsi que les maux de tête », a-t-elle expliqué. 

La papaye est riche en antioxydants qui peuvent aider à réduire l’inflammation dans le corps qui est liée à de nombreuses maladies chroniques notamment le cancer, le diabète et les maladies cardiaques, a-t-elle indiqué. Le jus de papaye est également apprécié pour ses bienfaits favorisant la santé de l’œil, a-t-elle encore dit. 

Elle a recommandé de consommer la papaye chaque fois que c’est possible pour prévenir des maladies et pour garder le corps en bonne santé.  

ACP/KKP/CC



 Le dossier sur l’agression d’un arbitre lors du match des demi-finales de la 58ème Coupe de la République démocratique du Congo de football, a été transmis à la Commission de discipline de la Fédération congolaise de football association (Fecofa), a appris l’ACP, jeudi dans un entretien.

«Ce dossier a été transmis à la Commission de discipline de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) qui prendra des sanctions idoines», a déclaré Dieudonné Sambi Nsele Lutu, président du Comité de normalisation (Conor) de la Fecofa.

Ce dernier a ensuite décliné ce qui peut s’ensuivre. «Et nous avons pris des dispositions pour que les fautifs soient vraiment punis. Il s’agit de tous ceux qui ont participé à ce forfait et de les sanctionner en conformité à la loi et aux règlements qui régissent notre football », a-t-il renchéri, ajoutant qu’il n’est pas encore en possession d’une correspondance de la Confédération africaine de football (Caf), dans ce sens.

«Je ne suis pas encore en possession d’une quelconque correspondance de la CAF. Mais, j’ai échangé avec le secrétaire général de cette instance sportive, à qui, j’ai donné les informations qu’il faut. Parce que la CAF avait eu échos du décès de cet arbitre. Il n’en est rien du tout. Il est plutôt convalescent et en bonnes conditions physiques, même s’il poursuit encore les soins médicaux», a conclu Sambi, rencontré, jeudi, lors de l’assemblée générale de l’Union des footballeurs congolais (Ufc), un syndicat des joueurs, affilié à la Fédération internationale des footballeurs professionnels (Fifpro), reconnue par la Fédération internationale de football association (Fifa).

Pour rappel, l’arbitre Pierre Kibingo a été victime d’une agression, lors du match des quarts de finale de la 58ème Coupe du Congo de football, entre l’OC Renaissance du Congo et le FC Tanganyika de Kalemie. 

ACP/KKP/CC



Le doyen d’âge du Sénat, Jonas Mukamba (93 ans), a officiellement renoncé jeudi, de présider le bureau provisoire de cette chambre haute du Parlement de la République démocratique du Congo, selon un communiqué consulté jeudi par l’ACP.

« Le Patriarche honorable Jonas Mukamba décide de son plein gré de renoncer à son droit constitutionnel de présider, en sa qualité de doyen d’âge, le bureau d’âge du Sénat », a-t-on lu dans le communiqué.

D’après ce document, signé par M. Pierre Kila Ilunga, responsable de la cellule de communication de Jonas Mukamba, le sénateur le plus âgé a dit constaté la non application du libellé de la Constatation de la RDC en son article  114 quant au Doyen d’âge qui demeure l’unique qualité d’agir en toute légitimité pour présider le bureau d’âge du Sénat.

M. Munkamba a renoncé à ce poste pour des raisons d’honneur, d’élégance politique, d’apaisement et de nécessité de cohésion républicaine, en tenant compte du besoin fondamental d’éclosion de la culture du respect des textes qui régissent l’Etat, a ajouté la source.

Témoin privilégié de l’indépendance et de l’histoire du pays, l’élu des élus Munkamba a souhaité une continuité fructueuse à la législature en cours.

Il a enfin dit avoir respecté les valeurs prônées par le Chef de l’Etat, notamment la démocratie et la prévalence de l’Etat de droit, dans l’intérêt supérieur du peuple congolais ainsi que des générations à venir.

L’actuel doyen d’âge du Sénat de la République démocratique du Congo, Jonas Munkamba, n’avait pas occupé la présidence du bureau provisoire, après la validation samedi 8 juin dernier de son mandat.

Selon Pascal Kinduelo (86 ans), président du bureau provisoire du Sénat, les points à l’ordre du jour de la session extraordinaire sont pratiquement vers la fin.

« Le doyen sénateur Jonas Munkamba (93 ans), nous rejoint au sénat pendant que nous avions déjà épuisé le point d’installation du bureau provisoire et que nous étions au deuxième point de l’ordre du jour de la session extraordinaire relatif à la validation des pouvoirs (…).Présentement nous sommes déjà au troisième point lié à l’élaboration et à l’adoption du règlement intérieur. Et pour cela, dans le strict respect de la loi,  j’espère que dans le futur, la loi pourra rendre les choses plus claires », avait déclaré Pascal Kinduelo, à l’issue de la séance plénière consacrée à la validation des mandats de 16 élus des élus.

ACP/KHM/KKP/CC



Après trois ans et quelques mois, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est désormais Premier ministre honoraire de la RDC, suite à la cérémonie de remise et reprise avec Judith Suminwa, nouvelle Première ministre. La cérémonie s'est déroulée mercredi 12 juin à la Primature sous la supervision de Jean-Albert Ekumbaki Ombata, secrétaire général du Gouvernement.

Prenant la parole après son prédécesseur, Judith Suminwa est revenue sur les grandes lignes de son programme d'actions, telles qu'approuvées par les députés nationaux au Palais du peuple 24 heures avant cette cérémonie.

« Ce qui est ressorti des échanges avec les députés élus du peuple, ce sont des préoccupations qui viennent directement de la population elle-même : la nécessité d'avoir plus d'emplois, particulièrement pour les jeunes, la nécessité d'améliorer le pouvoir d'achat avec la stabilité macroéconomique et la stabilité du taux de change. Mais pour obtenir tout cela, il est aussi important d'avoir une meilleure sécurité. La question du conflit à l'Est, comme l'a dit le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, nous ne pouvons pas accepter et continuer à accepter ce qui se passe à l'Est avec cette agression du Rwanda à travers le M23 », a-t-elle déploré dans son intervention devant ses collaborateurs et d'autres personnalités présentes pour la cérémonie.

Et de poursuivre : « comme je l'ai dit et réaffirmé, nous prendrons nos responsabilités pour que cette guerre qui dure depuis 30 ans prenne fin. Mais en même temps, les problèmes sécuritaires ne sont pas seulement à l'Est. Nous les vivons dans les grandes villes, particulièrement à Kinshasa avec les Kuluna, mais aussi au Maï-Ndombe, au Tanganyika, à la Tshopo avec les conflits communautaires et ailleurs dans le Nord du pays. Il sera important de veiller aussi à la cohésion communautaire pour pouvoir vivre ensemble, dans la dignité et la sécurité. »

Déjà membre du gouvernement Sama Lukonde 2, Judith Suminwa promet de poursuivre le travail sur la base de ce que son prédécesseur Sama Lukonde a réalisé durant le premier quinquennat de Félix Tshisekedi.

« Nous allons continuer le travail qui a commencé avec la gratuité de l'enseignement, la couverture santé universelle et aussi tout ce qui a été fait dans le cadre de la modernisation de la fonction publique, la rationalisation. De plus, au niveau de l'environnement, comme vous le savez, c'est sous le mandat de Son Excellence Sama Lukonde que la RDC est devenue un pays solution. Nous devons le prouver à tout le monde. Maintenant, une seule chose reste à faire : se mettre au travail et ne pas traîner », a fait savoir la Première ministre, première femme à occuper ce poste dans l'histoire de la RDC.

Elle espère pouvoir consulter de temps en temps son prédécesseur sur une série de questions liées à la vie du pays. Elle a également remercié le Président Félix Tshisekedi pour la confiance qu'il a placée en elle.

« Je remercie le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la confiance qu'il a mise en moi afin de poursuivre le travail que Monsieur le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a commencé. Comme vous le savez, il s'agit de consolider ce qui a été fait et de poursuivre. Je sais qu'il n'est pas loin et que je pourrai toujours recourir à lui pour obtenir certaines informations et conseils sur la manière de faire certaines choses, car il est toujours important d'écouter ceux qui sont passés avant nous », a promis Judith Suminwa.

Cette cérémonie de remise et reprise est la conséquence de l'approbation du programme d'actions du gouvernement par l'Assemblée nationale. Avec une majorité écrasante, les députés nationaux ont approuvé le programme d'actions 2024-2028 du gouvernement Suminwa. Sur un total de 405 députés ayant pris part à la plénière, 397 députés nationaux ont voté pour ce programme d’actions, tandis que 8 députés nationaux ont jugé bon de s'abstenir.

Le programme du gouvernement est calqué sur les six engagements annoncés par le chef de l'État lors de son investiture. Il s'agit notamment de la création d'emplois, de la protection du pouvoir d'achat de la population, de la sécurité des populations et de leurs biens, de la diversification de l'économie nationale, de l'accès aux services sociaux de base et du renforcement de l'efficacité des services publics du pays.

Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq prochaines années (2024-2028) est estimé à hauteur de 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD, avec un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Clément MUAMBA



Anthony Nkinzo Kamole est le nouveau directeur de cabinet du chef de l'État Félix Tshisekedi. Mr Nkinzo Kamole, né le 22 septembre 1976 à Bukavu en République démocratique du Congo, est un juriste et a obtenu une Certification en études supérieures approfondies sur le management général avancé au sein de la business school française HEC Paris. Il est marié et père de cinq enfants. Sa nomination a été annoncée ce jeudi 13 juin lors de la lecture d'une série d'ordonnances à la télévision nationale congolaise (RTNC).

À ce poste, l'ancien Directeur général de l'Agence nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) succède à Guylain Nyembo Mbwizya, nommé Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la coordination d'aide au développement dans le gouvernement Judith Suminwa.

Cette nomination qui intervient près de six mois après l'investiture de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, ouvre désormais la voie à la restructuration du cabinet présidentiel qui, après les dernières élections générales et la sortie du nouveau gouvernement, perdra certains de ses membres. C'est le cas de Jacquemain Shabani, conseiller principal du chef de l'État en matière politique et processus électoral. Originaire du Nord-Kivu, il va désormais piloter au sein du gouvernement Suminwa, le ministère de l'Intérieur, sécurité et Affaires Coutumières.

La dernière restructuration du cabinet de Félix Tshisekedi remonte à l'année 2023. D'après les ordonnances lues sur la chaîne nationale aux mois de janvier et mai, certaines personnes ont été permutées, d'autres écartées et de nouveaux entrants ont été nommés. Certaines fonctions ont également été supprimées.

Clément MUAMBA/CC



Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication(CSAC),  s'en va en guerre contre les dérapages dans les réseaux sociaux.

C'est ainsi que cette instance d'appui à la démocratie a lancé officiellement ce mercredi 12 juin 2024 à Kinshasa, la campagne de lutte contre la délinquance sur les réseaux sociaux et de promotion de la citoyenneté numérique, ce, en vue de sensibiliser les médias et les influenceurs sur leur responsabilité dans la diffusion de contenus sains tenant compte de l'éthique en ligne.

Dans son allocution, Christian Bosembe président du CSAC a estimé qu'il est temps de mettre fin à cette hémorragie de la société congolaise.

« Face à cette montée de la délinquance et de l'immoralité sur les réseaux sociaux, devons-nous rester silencieux? Nous accommoder ? Absolument pas. C'est pour cela que cette campagne, que nous estimons cruciale, est mise en place, tel un traitement de choc face à une situation aussi grave. », a-t-il affirmé.

Christian Bosembe est donc revenu sur le rôle que doit jouer le journaliste, contrairement à ce qui est observé sur le terrain en ce jour.

« Il est crucial de rappeler que ceci n’est pas un réquisitoire contre les journalistes, mais un plaidoyer pour une prise de conscience et une détermination à changer les choses. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Le CSAC (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication) se donne pour mission de lancer cette campagne contre l’immoralité et la délinquance dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le rôle du journaliste n’est pas de terroriser ou d’intimider, mais d’informer, d’enquêter, de surveiller, de former et de divertir sans juger ni condamner les citoyens, quel que soit leur statut. Dans un contexte démocratique, personne ne peut empêcher les journalistes de faire correctement leur travail. Aucune instance n'a ce droit dans ce pays. Le CSAC vise d’ailleurs, par cette initiative, à aider les journalistes à travailler dans de meilleures conditions », a-t-il fait remarquer.

À propos de la citoyenneté numérique, Christian Bosembe a relevé qu'elle implique la responsabilité des utilisateurs dans la création de leur contenu et le respect de l'éthique. Il n'est donc pas question, selon lui, de couper l'internet, mais plutôt de mettre en place des mécanismes de contrôle et de surveillance pour transformer la citoyenneté numérique.

Le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya présent à cette activité, a salué l’initiative du CSAC étant donné que celle-ci entre dans le cadre des prochaines missions de son ministère.

« Tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux et sur certains contenus médiatiques, ça pose véritablement un problème pour nos enfants, ça pose un problème pour la communauté et à voir le CSAC organiser une telle rencontre avec les influenceurs, les journalistes, les tiktokeurs et les youtubeurs, c’est une activité qui rentre dans le cadre de nos missions des années qui vont venir. » ,a-t-il fait savoir.

 

Droits tiers

Des orientations du CSAC contenues dans la charte qui serviront de guide aux "influenceurs" des réseaux sociaux.
   
-Respecter la dignité humaine, la vie privée et la sphère d’intimité des individus en étant en évitant toute atteinte à l'honneur ;

-Éviter les propos à caractère injurieux, faisant référence au physique ;

-Éviter les discours haineux, diffamatoires et discriminatoires visant une race, une ethnie, une religion ;

-S’abstenir du débat qui accentue le clivage et la xénophobie ;

-Respecter les institutions et l'autorité publique, l’ordre public et les bonnes mœurs ;

-En temps de guerre, s’abstenir du discours malveillant contre les Forces armées ;

-S’abstenir de donner la parole ou d’apporter un quelconque soutien aux Forces négatives ;

-S’abstenir de soutenir une propagande ou de justifier des actes terroristes ;

-Faire preuve de retenue dans la présentation des faits de nature à mettre en danger ou à nuire aux intérêts vitaux  de l’Etat ou de la société ;

-Éviter les attaques personnelles, les discours incitant à la violence ou à la haine et promouvoir les discussions axées sur les arguments logiques ;

-Respecter la dignité des personnes et la présomption d’innocence ;

-Éviter de prendre le rôle du juge ou du policier ;

-Exercer la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’où elles viennent ;

-Faire de la protection des enfants contre les effets néfastes et pervers de l’internet un objectif à atteindre ;

-Promouvoir la tolérance, l’inclusion, la justice sociale, le respect de l’environnement ou toute autre valeur sociale positive ;

-User de notre influence sur les réseaux sociaux en produisant des contenus plus constructifs qui promettent l’image des valeurs et qui vendent positivement l’image du pays ;

-S’abstenir de tout comportement qualifié d’obscène par les lois de la RDC, danse, discours, attitude et geste.

Sandrine Fundi



 Un cas suspect de décès lié à la maladie de Monkeypox (également appelée variole du singe) a été enregistré depuis mardi à l’hôpital général de référence de Gemena au Sud-Ubangi, dans le Nord-ouest de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP jeudi de source officielle.

« Nous avons enregistré depuis mardi à l’hôpital général de référence de Gemena, un cas suspect de décès lié à la maladie de Monkeypox », a déclaré Papy Naego, ministre provincial de la Santé.

M. Naego, a invité la population de Gemena en particulier et celle du Sud-Ubangi en général au calme, en attendant le résultat de l’examen de l’échantillon qui sera envoyé à l’Institut national des recherches biomédicales de Kinshasa (INRB).

« J’invite la population de Gemena en particulier et celle du Sud-Ubangi en général au calme, en attendant le résultat de l’examen de l’échantillon que nous allons envoyer à l’Institut national des recherches biomédicales de Kinshasa (INRB) », a-t-il ajouté, avant de rassurer que la situation est sous contrôle.

Il a recommandé à la population du Sud-Ubangi de respecter les mesures d’hygiène.

La Mpox (également appelée variole du singe ou Monkeypox) est une maladie initialement présente chez l’animal, notamment chez des rongeurs en Afrique, et qui circule désormais chez l’être humain ; on parle ainsi de zoonose émergente, rappelle-t-on.

ACP/KKP/CC



Bunagana, cité frontalière à près de 100 km de Goma, dans le groupement de Jomba, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), est sous occupation des rebelles du M23 depuis le 13 juin 2022. Cette ville stratégique, située à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, est contrôlée par le M23, soutenu par le Rwanda, depuis deux ans.

La prise de Bunagana s'est déroulée dans la nuit du 12 au 13 juin 2022, marquée par des combats intenses entre les rebelles du M23 et les FARDC. Depuis cette date, toutes les tentatives de l’armée congolaise pour reprendre la cité ont échoué.

Depuis l'occupation, les activités douanières à Bunagana sont controlées par la rébellion. Les autorités provinciales du Nord-Kivu ont interdit le transit de marchandises par ce poste douanier, impactant ainsi l'économie locale.

Le M23 était censé se retirer des zones occupées depuis mars de l'année dernière, mais ce retrait reste un mirage. Ni les forces de la communauté des États de l’Afrique de l’Est, ni la MONUSCO, ni la force de la SADC n'ont réussi à déloger le M23 de Bunagana.

Ce jeudi, la LUCHA a rappelé sur Twitter : « Le 13 juin 2022, Bunagana était abandonné au M23 et au Rwanda. Deux ans après, les agresseurs occupent, administrent et exploitent la cité et ses environs. Présidence de la République, combien de mois de plus les habitants de Bunagana devront-ils endurer ce calvaire ? »

Dans son discours devant les députés mercredi, la Première ministre Judith Suminwa a souligné : « Au niveau national, la RDC est confrontée à une situation sécuritaire très fragile nécessitant une action urgente, notamment dans le Nord-Kivu où l’armée rwandaise, sous le couvert du M23, continue à fragiliser le tissu socio-économique en occupant des parties des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. » Elle a ajouté : « La résurgence de ces attaques en 2021 a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines et le déplacement de millions de Congolais vers la ville de Goma. Cette agression a conduit à la destruction d'infrastructures essentielles. »

Lors de la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Sama Lukonde, Judith Suminwa a déclaré : « Comme je l'ai dit et réaffirmé, nous prendrons nos responsabilités pour mettre fin à cette guerre qui dure depuis 30 ans. Mais les problèmes sécuritaires ne se limitent pas à l'Est. »

Pendant ce temps, les pourparlers de paix sont à l’arrêt. Les processus de paix de Luanda et de Nairobi n'avancent plus. Félix Tshisekedi et Paul Kagame se regardent toujours en chiens de faïence, ayant chacun récemment remplacé leurs ministres des Affaires étrangères. Entretemps, le M23 continue son expansion et a annoncé la nomination d'un Coordonnateur et de Coordonnateurs adjoints pour la Représentation du Mouvement du 23 mars à l'étranger.

actualite.cd/CC



Alors que les jours s'approchent pour la tenue des élections du bureau définitif de la chambre haute du Parlement, Augustin Kabuya, coordonnateur de la majorité présidentielle, dénonce les agendas cachés au sein l'Union sacrée, pour la composition du ticket. Le SG de l'UDPS appelle les partis membres de cette famille politique à la sincérité, afin de permettre au pays d'avancer.

Augustin Kabuya est visiblement déçu du climat actuel au sein de l'Union sacrée, sur la conduite de certains partis et regroupements membres. "Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, il n'y aura pas de problème. Mais, si les gens ont des agendas cachés, on va se créer des problèmes".

Bien après la composition sur fonds de tension du ticket de l'Union sacrée au niveau de l'Assemblée nationale, Augustin Kabuya considère qu'à l'heure actuelle, le blocage relève de la mauvaise foi. 

" A l'Assemblée nationale, c'était un problème de manque de sincérité. Les gens étaient dans la logique de ternir l'image de quelqu'un", a-t-il fait remarquer. 

Par ailleurs, Augustin Kabuya écarte la thèse selon laquelle le chef de l'État aurait pesé de son poids, pour décanter la situation au niveau du ticket de l'Assemblée nationale. 

"Le chef de l'État, de nature, est quelqu'un qui laisse les gens s'exprimer librement. Il ne faut pas le mêler dans ces affaires", a précisé Augustin Kabuya.

l y a près de quelques jours, la chambre haute du Parlement examine, au travers d'une commission mise sur pied, le règlement intérieur avant le débat en plénière pour son adoption.
 
Grevisse Tekilazaya 


Plus de 2,5 millions d’enfants sont attendus à la campagne de vaccination contre la polio, prévue du 13 au 15 juin, dans l’espace Equateur,

Cette activité vaccinale consiste en la distribution de la vitamine A et au déparasitage à  l’Albendazole aux enfants de 0 à 5 ans.

Avec l’appui des partenaires techniques et financiers, tout est prêt pour le début de cette campagne ce jeudi. Les équipes et les intrants sont déjà en cours de déploiement à travers les zones de santé.

En revanche, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), prend en charge le volet communication avec notamment les supports de mobilisation communautaire et la prise en charge des acteurs de communication sur le terrain.

Cette agence du système de l’ONU s’apprête également à appuyer le renforcement de la chaine de froid, en vue de bien conserver le vaccin.

Plus de 900 000 enfants concernés au Kongo-Central

Environ 906 617 enfants sont concernés pour cette campagne de vaccination contre la polio dans les 31 zones de santé du Kongo-Central et cible les enfants de moins de 5 ans.

Au moins, 809 325 enfants de 6 à 59 mois recevront la supplémentation en vitamine A, et 712 665 autres de 12 à 59 enfants vont recevoir l’albendazole. 

Le commissaire général à la santé qui a lancé le début de cette campagne , appelle les parents à s'en approprier, et rappelle que la vaccination ne présente aucun danger pour les enfants.

Cette compagne de vaccination offre aussi aux parents l'occasion de se rattraper concernant leurs enfants de moins de deux ans qui n’ont reçu aucun vaccin de routine et de compléter le calendrier vaccinal pour d'autres enfants de cette même tranche d'âge.

Cette campagne se tient après celle de mars dernier et sa particularité est qu’au-delà du vaccin contre la poliomyélite, elle fait l’intégration de la Vitamine A, pour les enfants de 6 mois à 5 ans, et le déparasitage à l’Albendazole, pour les enfants de 1 à 5 ans.

Les vaccinateurs passeront de porte-à-porte, indiquent les organisateurs.

Dans la province du Tanganyika, cette campagne concerne aussi les enfants âgés  de 0 à 15 ans.

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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