La députée Chimène Polipoli est élue , dans nuit du mercredi au jeudi, Questeure du Bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Sur les 407 votants, 375 ont voté pour et 32 bulletins nuls.

Candidate unique, elle avait remplacé , Serge Bahati qui était sur la première liste du ticket du Présidium qui a été sévèrement  contestée par les députés.

Élue de Malemba Nkulu pour le compte de l’AFDC-A,  Chimène Polipoli remplace Angel Tabu Makusi de Djugu en Ituri en poste depuis février 2021.

Berith Yakitenge



Vital Kamerhe est officiellement élu ce mercredi 22 mai président du bureau définitif de l’Assemblée nationale de la RDC. Un poste qu’il a quitté en 2009, sous pression de son ancien parti politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).

Le vote de ce mercredi est en réalité un plébiscite pour Vital Kamerhe, président du parti politique UNC et candidat unique de la majorité parlementaire à ce poste.  L’ancien vice-premier ministre et ministre de l’Economie a bénéficié de 371 voix pour reprendre les commandes de la Chambre basse du Parlement.

Victoire aux primaires

Avant d’être présenté comme candidat unique de l’Union sacrée de la Nation (USN), Vital Kamerhe a fait face à la concurrence. Pour départager les différents prétendants, le présidium de l’Union sacrée de la Nation a proposé des primaires.

Vital Kamerhe sera désigné le 23 avril candidat de l’USN au poste du président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Il a remporté l’élection primaire organisée par la Majorité afin de départager trois candidats au poste du speaker de la Chambre basse du Parlement.

Le président de l’UNC a raflé 183 voix sur 372 votants, essentiellement députés de l’USN.

Vital Kamerhe avait comme concurrents Modeste Bahati, président sortant du Sénat et Christophe Mboso, président sortant de l'Assemblée nationale.

Il a promis de mettre en avant son engagement pour une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et redorer l’image de l’Assemblée nationale avec des débats vifs et constructifs et des échanges d'arguments solides au Parlement.

Une institution qu’il maîtrise

Vital Kamerhe retrouve une institution qu’il a déjà dirigée entre 2006 et 2009. Ancien proche collaborateur du président Joseph Kabila, Vital Kamerhe a été poussé à la démission de son poste du président de l’Assemblée nationale en 2009. En février de cette année-là, il avait critiqué les opérations militaires conjointes des armées congolaise et rwandaise contre les milices dans l’Est de la RDC. Ses critiques lui avaient valu le désaveu de la majorité présidentielle à laquelle il appartenait.

Des mécanismes seront mis en place pour l’évincer du perchoir. Il va présenter sa démission au cours d’une courte plénière. Sans débat ni vote, sa démission a été acceptée par l’assemblée plénière.

Dans un bref discours, Kamerhe avait fait savoir que son parti politique, le PPRD lui avait écrit pour lui demander de démissionner sans délai à la suite de ses propos tenus sur les ondes de Radio Okapi. Il n’avait pas voulu le faire, disait-il, en dehors de la plénière qui l’avait élu.

Il va, à la suite de cette éviction et crise de confiance, quitter le PPRD et créer, avec d’autres députés, l’Union pour la nation congolaise (UNC), parti dont il est président.

Leader de l’Opposition

Vital Kamerhe va désormais évoluer comme opposant au régime Kabila. Avant les élections de décembre 2018, les ténors de l’opposition se retrouvent à Genève. L’opposition va décider de se trouver un candidat commun pour l’élection présidentielle prévue en décembre. Réunis à Genève sous la facilitation de la fondation Kofi Anan, Felix Tshisekedi n’est pas désigné candidat commun de l’opposition à la surprise de son parti qui appelle aussitôt à rejeter les conclusions de Genève. Martin Fayulu est désigné candidat commun de l’opposition.

De cette situation naitra un rapprochement entre Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe, ancien baron du régime Kabila passé lui aussi à l’opposition depuis 2009. C’est alors que Cap vers le changement (CACH), la coalition qui va mener Felix Tshisekedi à la magistrature suprême, verra le jour. Vital Kamerhe sera désigné directeur de cabinet du nouveau Président de la République.

Des déboires judiciaires

Vital Kamerhe lors de la premiere audience la prison centrale de Makala, le 11/05/20. Photo Nana Mbala

Devenu le bras droit du nouveau Chef de l’Etat, il va alors gérer le projet des 100 jours de ce dernier. Mais le 8 avril 2020, il va être placé sous mandat d’arrêt provisoire et conduit à la prison centrale de Makala pour détournement des fonds alloués au projet des 100 jours du Président de la République.

Le parquet cherchait à obtenir de lui notamment les renseignements sur son rôle dans la passation des marchés, la procédure, le décaissement des fonds affectés aux travaux des sauts-de-mouton et des logements sociaux.

Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe va, dans son verdict, condamner Vital Kamerhe à vingt ans des travaux forcés. Le président de l’UNC sera acquitté en appel. Il va, dans la foulée, intégrer le Gouvernement comme vice-Premier ministre et ministre de l’Economie.

Il échappe à un attentat

Alors qu’il était désigné candidat de l’Union sacrée de la Nation au perchoir de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe a été la cible d’une attaque armée. Sa résidence a été prise d’assaut vers 4h30, le dimanche 19 mai, par un groupe d'hommes armés en tenue militaire.

Deux de ses gardes du corps ont péri dans cette attaque ; son parti, mais aussi les différentes institutions ont condamné cette attaque.

Les enquêtes qui sont en cours détermineront les mobiles des assaillants dont certains ont été interpellés.

De son parcours

Vital Kamerhe, Directeur du cabinet du président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de la visite du Secrétaire général de l’ONU le 02/09/2019 à Kinshasa. Radio Okapi/Photo John Bompengo

Vital Kamerhe est né le 4 mars 1959 à Bukavu (Sud-Kivu). Il est porteur d’un diplôme de licence en Sciences économiques de l’Université de Kinshasa et d’une thèse en linguistiques de l’Université Hellenic américaine d’Athènes.

Vital Kamerhe a été plusieurs fois directeur de cabinet, conseiller des ministres sous la deuxième République. Il figure parmi les acteurs qui ont joué un rôle de premier plan, pour le compte du Gouvernement, dans le processus de paix qui a abouti aux accords de Lusaka et à l’accord global et inclusif de Sun City (février 2003).  

Le nouveau président de l’Assemblée nationale a été commissaire général adjoint du Gouvernement chargé des affaires de la MONUC pour des questions politiques, logistiques et finances. Il a été plusieurs fois élu député national.

Vital Kamerhe a été secrétaire général du PPRD, de juin 2004 à septembre 2007.

De sa vision

Vital Kamerhe angle son mandat sur :

  • Les lois impartiales en faveur de la RDC et de son peuple,
  • Le contrôle parlementaire sans complaisance,
  • Démocratie parlementaire agissante,
  • Archivage numérique des résolutions et autres documents relatifs aux activités de la Chambre basse,
  • La police de débats équilibrée.  

radiookapi.net/CC



La députée nationale Dominique Munongo est élue , ce mercredi 22 mai, Rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale. 

Élue de Ensemble pour la République, cette députée a battu son collègue Constant Mutamba. 

Sur les 404 votants, 203 députés ont voté pour Dominique Munongo , 187 pour Constant Mutamba et  14 bulletins nuls.

Seul poste réservé à l’opposition, c’est le seul où il y a eu concurrence.

Au sein de l’opposition parlementaire, un PV de conciliation pour confier ce poste à Ensemble pour la République qui a 23 députés. 

Elle remplace Colette Tshomba, élue en février 2021.

actualite.cd/CC



De nombreux militants des partis politiques ont afflué, ce mercredi 22 mai, sur le Palais du peuple, commune de Lingwala, à Kinshasa.
 
Selon un reporter de Radio Okapi, ces membres des organisations politiques disent venir soutenir leurs cadres, candidats aux élections des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
 
Les mêmes sources rapportent qu’ils entonnent des chansons de soutien et scandent des slogans en faveur de leurs candidats.
 
Certains sont habillés en T-shirts frappés d’effigies de leurs leaders et d’autres avec des banderoles et calicots sur lesquelles divers messages sont inscrits.
 
Donc, les environs de l’hémicycle du Palais du peuple connait une ambiance inhabituelle ce mercredi.
 
Au cours de ces élections, seule sur le rapporteur-adjoint qui a un enjeu aussi longtemps qu’elle met aux prises deux candidats de l’opposition.
 
Il s’agit de Dominique Munongo d'Ensemble pour la République et Constat Mutamba du Dynamique des progressistes (DYPRO).
 
A d’autres postes de ce bureau, il y a des candidats uniques.

radiookapi.net/CC



La ville de Kinshasa s’est réveillée dimanche 19 mai sous une incertitude née de la prise d’assaut du palais de la nation et l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, vice-premier ministre de l’économie nationale. Des assaillants ont tenté un coup qui visiblement n’a pas abouti, ce qui a conduit à leur arrestation dans les heures qui ont suivi. Leurs intentions et plans n’étant pas encore bien élucidés, les enquêtes sont en cours.

Parmi les personnes impliquées dans ces événements, il y a Christian Malanga et son fils. Le premier cité est bien connu dans les milieux de la diaspora installée aux États-Unis pour ses prises de parole anti-gouvernementales. Souvent en treillis, il se revendique d’un mouvement appelé “New Zaïre et d’un regroupement qu’il appelle  United Congolese Party (UCP). Il se fait appeler commandant.

La situation est revenue au calme dans l’après-midi de ce même dimanche et plusieurs assaillants ont été saisis, d’autres neutralisés. Les condamnations sont venues de plusieurs parties dont l’Union Africaine, les États-Unis, la Lucha, la Monusco et bien d’autres.

Le Gouvernement congolais a condamné cette tentative de “déstabilisation des Institutions du pays” qui s’est manifestée par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République. Peu avant, rappelle le gouvernement, ils ont également pris d’assaut, à quelques mètres de là, la résidence de Vital Kamerhe. "Deux de nos vaillants policiers commis à la garde de ce dernier sont tombés sur le coup", dénonce le gouvernement.

La peine de mort sera exécutée en cas de condamnation pour participation à un mouvement insurrectionnel.

actualite.cd/CC



Soixante-douze heures après l’attaque contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe. Les enquêtes ont été lancées et les interrogatoires des personnes impliquées dans l’attaque sont en cours. Les autorités cherchent à comprendre les motivations, les profils des assaillants et leurs possibles réseaux. Que sait-on jusqu'à présent sur cet événement et quelles sont les pistes qui se présentent aux enquêteurs ?

Ils étaient une soixantaine au total. Les services de sécurité sont toujours à la recherche d’une dizaine d’autres individus qui n’ont pas encore été localisés. À part ceux qui ont été capturés ou abattus, certains de ces assaillants s’étaient dirigés vers le fleuve, espérant y trouver refuge.

Leur sort demeure incertain pour le moment. Se sont-ils noyés ? Ont-ils réussi à fuir ? Aucune réponse claire n’a été apportée jusqu’à présent.

Les investigations se poursuivent sur plusieurs tableaux.

Les enquêteurs se penchent notamment sur les équipements des assaillants. Très peu d'armes utilisées étaient neuves, la majorité semblant provenir du marché noir de Kinshasa.

Ils s'intéressent également au parcours de Christian Malanga, dont les liens d'affaires au Mozambique sont documentés. Les connexions avec certains pays voisins avec lesquels le Congo est en conflit comme le Rwanda ne sont pas exclues.

Pour l’heure, les interrogatoires se poursuivent. Les assaillants capturés seront ensuite transférés devant la justice militaire, selon plusieurs sources. Toutefois, cela pourrait prendre du temps, car les motivations et les implications ne sont pas encore claires, assassinat ciblé ? Coup d’État manqué ?

De nombreuses zones d'ombre persistent à ce stade, notamment sur les complices et les éventuels commanditaires internes ou externes.

Comment des putschistes peuvent accéder au palais de la Nation avec une telle facilité ? (...) Deuxième question, quel est lien entre l'attaque de la résidence de Vital Kamerhe et l'attaque du palais de la Nation ?

Patient Ligodi

 

 



À seulement quelques jours du grand concert de Mike Kalambay prévu au Zénith de Paris, l’artiste gospel peut compter sur le soutien de la scène musicale profane congolaise.

C’est le cas du rappeur Gaz Fabilouss qui a affiché son appui au pasteur Mike via les réseaux sociaux. Le jeune artiste a partagé sur Instagram l’affiche du show du 26 mai, ajoutant en légende « je serai là ».

Une annonce qui démontre l’ouverture d’esprit du rappeur, prêt à se rendre à un événement gospel alors que sa musique évolue plutôt dans l’univers de l’urbain. Sa présence prouve surtout son admiration pour Mike Kalambay, figure majeure de la musique chrétienne d’Afrique.
 
Cette déclaration risque de ravir les fans du pasteur, impatients de le voir transporter son public parisien et son talent hors pair. Gaz Fabilouss entend lui apporter tout son soutien pour cette nouvelle fierté de la scène musicale congolaise.
 
Miguel Jegou Mpiutu


Après avoir accusé Apple de l'exploitation illégale des minerais de la République Démocratique du Congo via le Rwanda, qui soutient la guerre du M23, les avocats de la RDC ont constaté un silence du côté de la firme à la pomme.

Le Conseil rd-congolais considère que le silence de Apple est le témoignage de son embarras à fournir des réponses précises, au-delà de la rhétorique "banale" et prévisible de déni servie par ses services de communication, il y a quatre semaines.

Raison pour laquelle, dans un communiqué rendu public ce mercredi 22 mai, les avocats de la RDC annoncent avoir obtenu du gouvernement congolais, l'aval d'explorer différentes options juridiques et prendre des initiatives pour que Apple réponde devant les instances judiciaires. 

Ils soulignent, en outre, avoir recueilli de nouvelles preuves accablantes sur ces minerais dits "de sang".

Fadi Lendo

 


Le Président kenyan William Ruto a, dans une interview accordée à Jeune Afrique et The Africa Report, soutenu que la crise sécuritaire dans la partie Est de la RDC -République Démocratique du Congo- et les tensions actuelles entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame ne pourront se résoudre que par une solution congolaise. 

"En tant que chefs d'État, lors d'une réunion, nous avons demandé : le M23, les membres de ce groupe sont-ils des Rwandais ou des Congolais ? Et la RDC nous a dit : ces sont des Congolais. Fin du débat", a-t-il expliqué.

Le Président kenyan s'est, ensuite, interrogé sur le fait que si les membres du M23 sont des Congolais, comment est-ce que cela pourrait bien être un problème du Rwanda ou de Paul Kagame.

Il importe de souligner que par ces mots, le Président kenyan William Ruto a dédouané son homologue rwandais, pourtant accusé par plusieurs pays d'être l'un des cerveaux moteurs de la crise sécuritaire longtemps constatée dans l'Est de la RDC.

Fadi Lendo



Le Daring Club Motema Pembe (Dcmp) démarre bien le Play-down avec un succès (1-0), ce mardi 21 mai 2024 aux dépends du FC Céleste au stade Tata Rafael. Entrée prometteuse dans cette lutte pour le maintien à l’élite. 

Après un temps mort suite tractations ministère des sports – FECOFA – LINAFOOT  sur l’harmonisation des vues, la phase de tous les enjeux et dangers a repris ses droits dans le groupe  avec un duel au sommet. Le Daring qui s’en sort immaculé n’a pas eu vie facile. Céleste qui sort d’une qualification  courageuse au Kongo Centrale, pour les  huitièmes de finale de la Coupe du Congo était plus en jambes et dans le bain. Attendus, les Yuma ont comme lors de la phase classique cru tenir.  La rage de faire mal et de surprendre traversaient  leurs figures. Mais les immaculés se sont remis à Bingi pour voir de la lumière et faire parler leurs jalons dans ce match âpre. Signant à cet effet,  la première victoire de Mo Souliman  Fathi en officiel. Petitement, très significative pour la survie, il fallait le faire. 

« C’est très important de commencer avec la victoire, je suis très content du comportement des joueurs. Il fallait le faire mon premier match. Nous avancerons sur cette marche pour toujours garder les résultats escomptés. Mais il faut fournir d'énormes efforts pour se pérenniser en travaillant  plus sur l’aspect physique avec les séances avec  ballon afin de créer la confiance entre joueurs », lâche l’égyptien en fin du match. 

Le DCMP se remet sur les rails pour ce dernier virage. Leur fin saison se partagera entre la quête  du triplé de la Coupe du Congo et le maintien. Le wagon vert et blanc sera sans repli pour rouler de vive allure. Se maintenir dans cette intensité, une mer à boire pour le coach égyptien.  Le manque d’automatisme et d’impact physique criant et palpable sera extirper au fil des matchs, soutient Mo Souliman.   

Jenovic Lumbuenado

A Propos

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