Les Léopards basketball 3x3 ont entamé les matchs des groupes dans cette compétition. Les messieurs auront du mal à se qualifier pour avoir déjà concédés deux revers alors que cela devrait passer pour les dames qui ont gagné leurs deux rencontres.

Si du côté des messieurs, les chances de qualification sont quasi minimes à cause des deux défaites face à leurs homologues ougandais (17-21) et les burkinabè (19-20) tandis que chez les dames une qualification est presque assurée avec les deux succès face leurs homologues algériennes et rwandaises (17-16 et 15-12). La défaite face aux maliennes n'aura pas des conséquences parce que 4 équipes seront qualifiées dans ce groupe de 5 et le dernier match va se jouer ce mercredi 20 mars face aux ethiopiennes qui ont zéro point et même en cas de succès sur les congolaises rien ne changera.

Pour l'instant, l'espoir d'une médaille est toujours reste intact pour les dames qui vont se qualifier mais il faudra voir à quelle place alors que les messieurs vont tenter de sauver l'honneur lors de leur dernier match face à leurs homologues togolais.

Michel TOBO 



Depuis quelques semaines, la ville-province de Kinshasa fait face à de fortes chaleurs, et cette situation préoccupe au plus haut point les Kinois et Kinoises. C'est dans ce cadre que le gouvernement de la République a décidé de briser le silence pour communiquer sur les causes à la base de cette situation.

D'après le vice-ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Docteur Olen Obe Nzem Serge, il a été noté depuis le début de ce mois que les températures pendant cette période de pluie ont été inhabituelles et METTELSAT (Agence nationale de météorologie et de télédétection satellite) a remarqué que de la période du 1ᵉʳ au 13 mars, les températures ont haussé autour de 33 ou 34 degrés C.

"Le pic de température dans la ville de Kinshasa a été observé le 12 mars où on a atteint 37,5 degrés C. Il faut savoir que ces températures qui sont observées au niveau de Kinshasa sont liées à plusieurs conséquences notamment une diminution de l'absorption et de l'évaporation, mais aussi des vents qui sont venus de l'est donc avec toutes les particules volcaniques on a quand même retrouvé des vents chauds qui sont venus dans la ville de Kinshasa, mais aussi la rareté des précipitations", a-t-il fait savoir dans un message diffusé mardi 19 mars 2024 sur la chaîne nationale (RTNC).

Et de poursuivre :

"Parmi les autres causes, il est à noter donc justement l'accumulation de tous les gaz carboniques liés à l'émission des gaz au niveau des échappements des véhicules mais aussi les différents déchets dans la ville et les industries brassicoles qui ont augmenté le taux de CO2 dans la ville de Kinshasa et ça, l'information nous a été confirmée au niveau du Ministère de l'Environnement qui dose de temps en temps le taux de concentration des gaz carboniques dans la ville de Kinshasa."

À en croire ce membre du gouvernement Sama Lukonde, comme vous le savez, cette hausse de température a des conséquences sur la santé de la population.

"Particulièrement pour les enfants, pour les personnes vulnérables dont les vieillards, mais aussi les ouvriers qui travaillent avec une insolation directe à l'air libre donc pour ces personnes quand il y a des coups de chaleur comme nous l'avons observé, il se passe ce qu'on appelle une déshydratation donc une perte d'eau et spécialement chez les enfants parce que la plus grande partie de l'eau dans le corps des enfants se trouve comme on dit en biologie dans l'espace extracellulaire et ils sont susceptibles de s'évaporer quand il y a hausse de chaleur. Pour les vieillards, comme vous le savez, parfois les vieillards oublient de boire et donc ce sont des personnes qui ont un risque accru pendant les hausses de chaleur de la même manière que les gens qui ont des maladies préexistantes comme le diabète", a-t-il fait remarquer dans sa communication.

Comment allons-nous prévenir justement cette situation ? À cette question, le vice-ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Docteur Olen Obe Nzem Serge, a formulé une série de recommandations à appliquer par la population kinoise.

"Ce sont des mesures préventives. Il faut commencer d'abord par la sensibilisation de notre population, demander aux gens de ne pas être sous l'exposition directe du soleil parce qu'il y a des conséquences non seulement sur la santé mentale, mais aussi sur la peau et sur tout l'organisme parce que cette situation de chaleur va entraîner une certaine nervosité au niveau des gens et de la même manière ça va entraîner une déshydratation qui peut être mortelle si elle atteint les valeurs de 15 à 25 % surtout chez des enfants et des adultes. Il faut rester dans des endroits frais, se protéger et boire beaucoup d'eau sans attendre la soif", a recommandé le vice-ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Docteur Olen Obe Nzem Serge. 

Et il ajoute :

"Pour les ouvriers contraints de travailler à l'extérieur, comme ceux sur les chantiers ou les soudeurs, nous recommandons le port de couvre-chefs, de chapeaux, de foulards pour les dames, et surtout de rester à l'abri d'une insolation directe. Cela est crucial car les rayons ultraviolets affectent non seulement la peau mais ont également un impact sur les yeux. Nous conseillons donc également le port de lunettes de soleil et d'éviter de fixer directement les rayons du soleil. De plus, durant cette période de hausses de température, il est recommandé d'éviter l'alcool puisque cela peut provoquer une fréquence accrue d'urination et donc une déshydratation qui peut s'avérer dangereuse. Il est important de bien s'alimenter, de se reposer et de s'humidifier régulièrement pour contrer les effets néfastes de la déshydratation."

Ces recommandations ont également été émises par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur son compte X. Grâce à cette communication du gouvernement, les Kinois et Kinoises sont désormais mieux armés pour éviter les conséquences néfastes de cette vague de chaleur.

Clément MUAMBA



Plusieurs députés nationaux proclamés élus par la CENI ont été invalidés par la Cour constitutionnelle dans ses arrêts en contentieux des résultats rendus en date du 12 mars 2024. Comme dans les cycles électoraux passées, il y a lieu de se demander si les personnes concernées  disposent encore d’un recours pouvant leur permettre de reprendre leurs fonctions.

En vertu de l’article 168 de la constitution et de l’article 93 de la loi du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle , les arrêts de cette cour ne sont susceptibles d’aucun recours sauf rectification d’erreur matérielle.  Celle-ci est « une inadvertance qui affecte la lettre, l’expression réelle de la pensée du juge. Elle résulte d’une négligence ou inattention du juge. La réparation de cette erreur permet de sauvegarder l’esprit, la substance du jugement. Mais cette réparation doit seulement conduire à rétablir l’exacte pensée du juge : en aucun cas la rectification du jugement ne peut constituer un recours mettant en cause l’autorité de la chose jugée attachée à la décision » (MATADI NENGA GAMANDA, Droit judiciaire privé, éditions Droit et idées nouvelles, p.227).

Il ressort de ces explications que la rectification d’erreurs matérielles n’est qu’une procédure visant à corriger les erreurs de plume contenues dans une décision judiciaire et n’a pas pour objet de changer celle-ci.

Nous pouvons dire que les députés invalidés par la Cour constitutionnelle n’ont aucun recours contre la décision de cette juridiction; et la rectification d’erreurs matérielles ne pourra pas changer l’arrêt de la Cour.

Blaise BAÏSE, DESK JUSTICE



Correspondant du magazine « Jeune Afrique » et de l’agence de presse Reuters, Stanis Bujakera a été condamné lundi à six mois de prison, une peine déjà effectuée au titre de la détention préventive, et à une amende d’un million de francs congolais (soit 368 euros).

Le journaliste congolais Stanis Bujakera a été libéré dans la nuit de mardi de la prison centrale de Kinshasa, en République démocratique du Congo, où il était détenu depuis septembre, a annoncé un de ses collègues.

Correspondant du magazine Jeune Afrique et de l’agence de presse Reuters, Stanis Bujakera a été condamné lundi à six mois de prison, une peine déjà effectuée au titre de la détention préventive, et à une amende d’un million de francs congolais (soit 368 euros).

« Le ministère public a retiré son appel, là il (Stanis) est libre, il est dans la voiture, je le ramène à la maison », a déclaré à l’AFP Patient Ligodi, le chef du journal en ligne Actualite.cd, dont M. Bujakera est également directeur de publication adjoint.

Un peu plus tôt, M. Ligodi et l’avocat du journaliste avaient indiqué que ce dernier resterait en prison dans l’attente de son procès en appel, selon une décision de justice.

Stanis Bujakera est accusé, entre autres, d’avoir produit un « faux rapport » incriminant les renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende, un opposant retrouvé mort en juillet.
 
Arrêté le 8 septembre et jugé depuis octobre, pour un article, non signé de son nom, incriminant les renseignements militaires dans la mort d’Okende, un ancien ministre et député d’opposition, retrouvé mort dans sa voiture, le corps ensanglanté, le 13 juillet.

Reconnu coupable

A l’issue du procès, à raison d’une audience toutes les deux ou trois semaines, le parquet avait requis 20 ans de prison contre ce journaliste. Contre cet avis, le tribunal l’a condamné lundi à six mois de prison.

Le journaliste a été reconnu coupable de toutes les infractions portées contre lui, notamment, la fabrication et la distribution d’un faux rapport incriminant les renseignements militaires dans la mort d’Okende. Les autorités judiciaires ont estimé que le journaliste avait l’intention de jeter le discrédit sur les institutions de la RDC.

Le 29 février, le parquet avait annoncé que « l’autopsie » et « les expertises » avaient établi que l’opposant Chérubin Okende s’était « suicidé », loin de la thèse de l’assassinat avancée par son parti qui s’était aussitôt indigné d’un « déni de justice ».

L’annonce de la condamnation de M. Bujakera a suscité des réactions parmi les organisations de défense des médias, tandis que sa défense a dit son intention de faire appel.

L’organisation pour la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) avait salué lundi « la liberté bientôt retrouvée de Stanis » en rappelant que, selon elle, qu’« il n’aurait jamais dû être arrêté, poursuivi et condamné » dans ce qu’elle estime être « un dossier (…) monté de toutes pièces contre lui ».
 
AFP/CC


Invité sur Top Congo FM mardi dernier, Héritier Watanabe est revenu sur son dernier album « Chemin de la gloire ». Interrogé par les journalistes, l’artiste a justifié son orientation musicale pour ce projet.

Il a déclaré avoir voulu « rester dans la genèse de la rumba » avec cet album, à rebours des tendances actuelles.

« Pendant que tout le monde veut internationaliser sa musique, je voulais rester dans la genèse de la rumba dans cet album », a-t-il expliqué

Avec « Chemin de la gloire », Héritier Watanabe a donc fait le choix d’ancrer son style dans la rumba traditionnelle congolaise, sans chercher à toute collaboration ou sonorité plus moderne.

Cette volonté de créer un album 100% rumba pure démontre l’attachement de l’artiste à ses racines musicales, à contre-courant des effets de mode. Un choix artistique assumé qui a visiblement satisfait les fans de la première heure.

mbote/CC



William Bushamuka a été éliminé en quarts de finale par le tunisien Dougaz Mohamed Aziz en deux sets (2-6/1-6). C'était le seul espoir de médaille en simple du côté congolais après les éliminations dès le premier tour de Christian Saïdi, Arnold Ikondo et Sarma Nkulufa.

C'est une triste nouvelle mais qui ne doit pas étonné plus d'un parce que ces athlètes, comme la majorité qui prennent part à ces jeux, une préparation adéquate qui les aurait permis de compétir à armes égales. Ce sont des leçons que l'ensemble du mouvement sportif congolais et les décideurs n'arrivent toujours pas à intégrer depuis plusieurs années. Des réformes importantes doivent être menées pour assigner des objectifs clairs au sport national au risque de revoir ces genres de prestations à chaque compétition.

L'exploit de 2014 ne sera pas réédité parce qu'il faut encore beaucoup de travail sur le plan local pour donner assez des moyens aux athlètes d'aller se perfectionner davantage en se confrontant avec leurs homologues à travers le monde pour les décomplexer et leur permettre de travailler dans des conditions idéales.

Michel TOBO 



L'équipe nationale football de la RDC ne va pas organiser de stage  lors de cette  trêve internationale du mois de mars, en raison du manque de financement d du gouvernement congolais, rapporte la Fédération congolaise de Football Association (FECOFA). 

Dans une interview accordée à  RFI, Sabin Mashini, membre du Comité de normalisation de la Fédération congolaise de Football en charge des équipes nationales, a confirmé que les Léopards ne vont organiser aucun stage durant cette fenêtre de la FIFA, faute de la procédure durant cette période transitoire du gouvernement congolais. 

"Nous sommes pendant une période transitoire exceptionnelle, aucun ministère n'est décisionnel  à une procédure dans la chaîne des dépenses pour que l'argent sorte pour la consommation de l'équipe nationale. Tous ces ingrédients réunis, finalement il y a du retard dans le traitement de dossiers", a-t-il fait savoir.

La RDC va ainsi rater son premier rendez-vous après son bon parcours lors de la dernière Coupe d'Afrique des Nations à l'issue de laquelle elle a terminé dans le top 4.

Pourtant, le sélectionneur de la RDC, Sébastien Desabre, voulait mettre à profit toutes les fenêtres de la FIFA question de bien préparer son équipe pour les prochaines échéances des éliminatoires de la Coupe du monde. 

De ce fait, les léopards vont rater l'occasion de se préparer pendant que plusieurs nations vont jouer des matchs amicaux. Sans préparation, Ils iront ensuite à Dakar pour y affronter le Sénégal au mois de juin pour le compte de la 3è journée des éliminatoires du mondial 2026.

Gede Luiz Kupa



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a annoncé lundi 18 mars avoir instruit ses services de prendre des dispositions utiles pour démolir l’immeuble en construction qui s’est affaissé en partie sur l’avenue Kilolo Lusamba, ex-Malemba-Nkulu, près du rond-point Safricas dans la commune de la Gombe.

« J’ai demandé à mes services de prendre des dispositions pour démolir complètement ce bâtiment ici. Les techniciens savent comment ils font », a déclaré Gentiny Ngobila lors de son passage sur le lieu de l’accident.

Selon lui, il s’agit d’un bâtiment de plus de huit niveaux. « Le rez-de-chaussée ainsi que les deux premiers niveaux sont déjà enfouis sous terre. Visiblement le bâtiment ne présente pas de fissures, mais il faut nécessairement le démolir pour éviter qu’il y ait d’autres accidents par après », a-t-il précisé.

Le gouverneur Ngobila a par ailleurs chargé la cheffe de quartier de recueillir les informations sur les propriétaires de ce bâtiment ; les ingénieurs ainsi que les ouvriers qui travaillaient dans le chantier ayant tous fui.

Il a également dédouané ses services car au-delà d’un étage, c’est le Gouvernement central, par le biais du ministère de l’Urbanisme qui accorde les autorisations, notamment celle de bâtir.

radiookapi.net/CC



Dans un communiqué diffusé mardi 19 mars, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) annonce avoir répertorié, en janvier 2024, 371 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Ce chiffre représente une diminution de 4% par rapport au mois précédent.

La majorité de ces atteintes ont été commises par des membres des groupes armés (58% du total des violations et atteintes) et par des agents de l’Etat (38%), selon le rapport du BCNUDH.

Sur les 371 violations et atteintes recensées dans le pays, 305 ont été perpétrées dans les provinces en conflit, notamment le Nord-Kivu (171), l’Ituri (59), le Tanganyika (45), du Sud-Kivu (29) et du Maniema (une).

En janvier 2024, note le BCNUDH, la situation en matière de sécurité et de droits de l'homme s'est considérablement détériorée dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, en raison de l'intensification des combats entre le M23, soutenu par le Rwanda et les FARDC, appuyés par des groupes armés regroupés au sein des Wazalendo.

radiookapi.net/CC



Le journaliste congolais Stanis Bujakera, détenu depuis six mois en République démocratique du Congo, a été condamné lundi à six mois de prison, contre l’avis du parquet qui avait requis 20 ans de prison, selon la décision rendue par le tribunal de grande instance de Kinshasa.

Reconnu coupable de « contrefaçon », « faux en écriture », « usage de faux », « propagation de faux bruits », « transmission d’un message erroné », Stanis Bujakera est condamné à « six mois de servitude pénale principale et à une amende de 1 million des francs congolais (soit 400 dollars) », a déclaré le président de la cour.

Correspondant à Kinshasa du magazine Jeune Afrique, Stanis Bujakera a été arrêté le 8 septembre à Kinshasa, et jugé depuis, pour un article, non signé de son nom, ayant mis en cause les renseignements militaires dans la mort d’un opposant, Chérubin Okende.

A l’issue du procès démarré en octobre, en raison d’une audience toutes les deux ou trois semaines, le ministère public avait requis 20 ans de prison contre ce journaliste.

L’organisation internationale pour la liberté de la presse Reporters sans frontières a salué lundi « la liberté bientôt retrouvée de Stanis » en rappelant que, selon l’organisation, « il n’aurait jamais dû être arrêté, poursuivi et condamné » dans ce qu’elle considère comme « un dossier (…) monté de toutes pièces contre lui », comme l’avait démontré une enquête du Soir.
 
Egalement directeur de publication adjoint du média congolais Actualite.cd, Stanis Bujakera était accusé « d’avoir fabriqué et distribué » une note des renseignements civils incriminant les renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende, retrouvé mort, le corps ensanglanté, le 13 juillet dernier dans sa voiture.

La défense du journaliste conteste fermement ces accusations et a promis de « faire appel ».

Le 29 février, le parquet a annoncé que « l’autopsie » et « les expertises » avaient établi que l’opposant s’était « suicidé », loin de la thèse de l’assassinat avancée par son parti qui s’était aussitôt indigné d’un « déni de justice ».

AFP/CC

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