La surpopulation carcérale et les conditions précaires des prisons en République Démocratique du Congo sont au cœur des préoccupations du gouvernement, comme souligné lors de la 130ème réunion du Conseil des Ministres, sous la présidence de Félix Tshisekedi. Ce dernier a appelé à une action immédiate pour améliorer la situation, mettant en avant un programme de réforme qui vise à atténuer les problèmes persistants du système pénitentiaire. « Il est impératif d’accélérer la mise en œuvre de cet ambitieux programme pour assurer une gestion adéquate de la population carcérale, » a déclaré le Président Tshisekedi lors de la réunion.

La nécessité de réduire la surpopulation dans les prisons a été clairement identifiée, avec un accent mis sur la diminution du nombre de détenus préventifs. La Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a reçu pour instruction de collaborer avec le Conseil Supérieur de la Magistrature afin de s’attaquer aux racines de cette problématique, notamment en revisitant les procédures de détention préventive. « Nous devons décourager les arrestations intempestives et garantir le respect des délais dans l’instruction des dossiers, » a souligné la Ministre.

En RDC, les infrastructures carcérales, souvent vétustes et surpeuplées, sont au centre des préoccupations. Le gouvernement a annoncé des plans de modernisation et d’amélioration des conditions de vie des détenus, incluant l’accès à des soins de santé adéquats et une alimentation suffisante. « La modernisation de nos infrastructures carcérales est cruciale pour améliorer les conditions de détention, » a affirmé le Ministre de la Justice.

Cette initiative intervient dans un contexte où la RDC fait face à des critiques internationales pour ses pratiques carcérales et le respect des droits humains. « Nous sommes conscients des défis et nous sommes engagés à y répondre efficacement, » a reconnu le porte-parole du gouvernement.

L’annonce de ces réformes par le gouvernement de la RDC est un pas vers l’amélioration des conditions carcérales et le respect des droits des détenus. Toutefois, la réussite de ces initiatives dépendra de leur mise en œuvre effective et de la volonté politique de s’attaquer aux problèmes structurels du système pénitentiaire. « Notre objectif est clair : garantir que chaque détenu soit traité avec dignité et justice, » a conclu la Ministre de la Justice. Les citoyens et la communauté internationale attendent désormais de voir des progrès tangibles dans la réforme des prisons congolaises.

politico.cd/CC



Arrivé à Kinshasa, capitale de la RDC-République démocratique du Congo Congo-, dimanche 24 mars 2024, le Président du Soudan du Sud et Président en exercice de la CAE/EAC, Salva Kiir Mayardit, en visite officielle pour des consultations en vue de renforcer la paix et la sécurité dans la Communauté Est Africaine, s'entretient, ce lundi 25 mars 2024, en tête-à-tête avec son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, autour d' une séance de travail élargie à leurs délégations officielles, au Palais de la Nation.

D'après un tweet de la présidence de la République de la RDC, l'hôte du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été reçu à son arrivée à l'aéroport de Ndjili par une délégation officielle conduite par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

La même source renseigne que les deux dirigeants ont eu un dîner en format restreint avec quelques ministres et proches collaborateurs, dans la soirée de dimanche dernier.

Serge Mavungu



La justice congolaise a ouvert les yeux sur la situation sécuritaire à l’Est du Congo, et actuellement plusieurs personnes seraient arrêtés à Goma pour collaboration avec le M23, a-t-on appris ce 23 mars 2024.

Les autorités congolaises seraient en train de mettre hors d’état de nuire tous les hommes acquis à la cause du M23, branche milicienne du Rwanda. « Les activités des autorités congolaises sont destinées à arrêter tous les collaborateurs du M23. L’armée congolaise est en train de gagner du terrain en privant le Rwanda de ses hommes ».

D’après les sources concordantes, l’homme d’affaires Emmanuel Kamanzi, l’un des leaders de la communauté Tutsi, serait aussi arrêté à Goma et transféré à Kinshasa. Selon ses proches, le motif de son arrestation n’est pas connu.

Notons que Peter Kazadi avait annoncé l’intensification des activités à l’Est du pays. Pour le gouvernement, c’est maintenant qu’il faut agir si on peut encore espérer sauver la RDC.

Zoé Iyabel



L'AS VClub a passé un après-midi décevant ce Dimanche 24 Mars 2024 au stade TP Mazembe. Tenu à l'échec (0-0) par le CS Don Bosco, les Dauphins Noirs ont laissés les deux de la première place dans ces Play-offs de la Ligue 1.

La déception est grande. Les Verts et Noirs n'ont pû réédités la performance du Dimanche dernier. Le déplacement dans la capitale cuprifere aura été marquée par une prestation en dessus de la moyenne en terme de l'inefficacité devant le but et situations procurées. Le démon de la maladresse continu de hanté les attaquants Vclubiens Mpiana Monzizi, Jonathan Iknaga Lombo... qui ont loupé les balles de buts. Le même problème tant évoqué par Abdeslam Ouaddou a resurgit encore. Le marocain totalement déçu n'a pas caché son désarroi à la fin du match. 

«Le match était très âpre et fermé entre deux bonnes équipes. On était venu ici avec l'ambition de repartir avec trois points, nous en prenons qu'un. C'était match compliqué que ce soit dans le jeu que dans les situations procurées. On a pas trouvé la clé pour le déverrouillé. Je n'ai pas trop aimé ce match sincèrement,  mais ça reste le football. L'opposition était solide et compacte. C'était une autre équipe de Don Bosco qui a joué face à nous. Ce n'est pas la même que celle de quatre journées précédentes de part le rendu », s'est confié à chaud à la presse, l'entraîneur Moscovite.

VClub est tombé dans le piège salésien. Totalement surpassés, les Lushois ont dicté leur volonté aux Kinois. Emballés par l'enjeu, les Moscovites ne se sont pas déployés comme contre Dauphin Noir. Sacré Coup réussi tout de même par les Bleus qui empochent un point. Mauvais pas pour les verts qui en cas de victoire aurait pris le trône. 

Jenovic Lumbuenadio



Le réquisitoire du ministère public, la plaidoirie de la défense et les conclusions de la partie civile seront au cœur des débats lors de l’audience prévue le mercredi 27 mars prochain, dans le procès qui oppose le député national Modero Nsimba au ministère public.

L'instruction de cette affaire, dans laquelle l’ancien ministre du Tourisme est jugé en procédure de flagrance pour imputations dommageables et propagation de faux bruits par la Cour de cassation, s'est poursuivie ce vendredi 22 mars devant une nouvelle composition des juges suite à la récusation de l'ancienne composition par le prévenu.

Lors du débat, les avocats de la défense ont soumis deux moyens. Tout d'abord, ils ont demandé la comparution de l'OPJ instructeur ayant auditionné leur client à la DEMIAP, car l'enregistrement audio présenté à l'audience de ce jour via une clé USB a des séquences différents avec celui présenté à la DEMIAP via un téléphone. Face à cette réalité, ils ont sollicité l'intervention d'un expert pour authentifier l'enregistrement en question.

« Le téléphone a été saisi par les services de sécurité. Ils ont tout vérifié et ont compris que cet audio ne provient pas de lui. Il y a un doute sur toute la ligne sur les infractions mises à charge de notre client. La plus grande faille est que personne ne connait l'origine de cet audio. Notre client a entendu pour la première fois cet audio devant les services des renseignements à travers un téléphone qui n'est pas ici. C'est pourquoi nous avons demandé à la Cour de faire venir l'OPJ instructeur qui sera accompagné de ce téléphone et avec celui-ci nous pouvons tracer l'origine de cet audio qui ne vient pas de notre client. Le premier jour qu'il a appris qu'il y a cet audio est le jour de son interpellation devant les services. C'est l'OPJ instructeur qui lui a fait écouter cet audio. C'est le même jour que cet audio a été répandu sur la toile. Bien plus, notre client a répondu qu'il n'a jamais fait cet enregistrement. La conséquence est qu'il y a doute sur toute la ligne de l'accusation », a déclaré Me Michel Diembo. 

La partie civile a également soutenu cette démarche, tandis que le ministère public a qualifié ces moyens de manœuvres dilatoires.

Pendant l'audience, M. Nsimba a répondu aux questions des juges concernant cet enregistrement audio largement diffusé sur les réseaux sociaux, dans lequel il attribue la mort de Chérubin Okende aux frères du chef de l'État, Christian Tshisekedi et Jaques Tshisekedi, ainsi qu'au général Ndaywel de la DEMIAP.

Dans ses réponses, l'ancien ministre du Tourisme a affirmé qu'il s'agissait simplement d'un commentaire sur un article de Jeune Afrique, fait en présence de son attaché de presse. De plus, il a souligné que son arrestation a eu lieu avant la publication de cet enregistrement avant d’exprimer ses regrets. 

« Jusqu'à la date de mon arrestation, il n'y avait aucune publication de ce genre en ligne. C'est le jour de mon interpellation à la DEMIAP que l'on m'a présenté pour la première fois cet enregistrement en me demandant si je le reconnaissais. Avant le samedi 18 mars, il n'y avait rien, c'est vérifiable. C'est seulement le 19 mars que j'ai appris l'existence de cet enregistrement. Même durant mon audition, l'OPG ne m'a jamais informé de sa publication en ligne », a fait savoir le prévenu.

Signalons par ailleurs que cet audio a fait le tour des réseaux sociaux,  coïncidant avec les obsèques de Chérubin Okende. 

Merveil Molo



Le Sommet extraordinaire de la SADC qui vient de s’achever ce samedi 23 mars à Lusaka en Zambie, a dénoncé les manœuvres du Rwanda contre la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC). Selon le communiqué publié à l’issue de ces assises, les chefs d’Etat de la SADC dénoncent et désapprouvent les démarches du Rwanda contre la mission de la SADC en RDC.

Ce sommet était consacré à l’évaluation des missions de la SADC déployées en RDC et au Mozambique. 

Après avoir été informés sur les missions de la SADC en République démocratique du Congo et au Mozambique, les chefs d’Etats des pays membres de la SADC ont indiqué que le déploiement de la SAMIDRC est conforme au Pacte ayant créé la SADC et à celui de défense mutuelle des pays membres.

Ainsi, le sommet s’est réjoui de la non prise en compte de la demande du Rwanda par le Conseil paix et sécurité de l’Union Afrique. En effet, le Rwanda avait entrepris des démarches auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies et de la Commission de l’Union Africaine pour que ces instances n’endossent pas la mission militaire de la SADC en RDC.

De ce fait, le Conseil paix et sécurité de l’Union Africaine a d’ailleurs demandé de mettre le matériel de la Force Africaine d’attente entreposé au Cameroun, à la disposition de la SAMIRDC.

Outre le chef de l’Etat congolais Félix-Antoine Tshisekedi, le chef de l’Etat Angolais Joao Lourenco,  le Président Hakainde Hichilema de la Zambie, Dr Lazarus Chakwera du Malawi, Phillipe Nyusi de Mozambique, Emerson Namgangwa du Zimbambwe ainsi les vice-président de la Namibie et de la Tanzanie, le Premier ministre du Lesotho, le ministre de la Défense du Botswana et le ministre à la présidence d’Afrique du Sud et des experts de différents pays ont participé à ce sommet. 

radiookapi.net/CC



Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, et son homologue du ministère de l'Entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises (EPME) ont inauguré le samedi 23 mars à Kinshasa, la première usine de production de cure-dents, sur base de la chaine des valeurs des bambous. Cette usine qui porte le nom de +243 Cure-dents appartient à Mme Laeticia Mbayo.

Julien Paluku assure que cette entreprise bénéficie des exonérations de l'Etat :

« Le bambou connu de tous est la matière 1ère que la jeune entrepreneure Mme Mbayo a réussi à transformer à l'aide d'un outil de production performant. Le ministère de l'Industrie a protégé la marque "243cure-dent". Celui de l’entreprenariat a encadré, celui du Commerce extérieur va agir sur les importations afin de stimuler la consommation locale. Les Finances et le Plan ont permis l'accès de l'entreprise aux avantages fiscaux liés au Code des investissements.... Bravo et encouragements aux jeunes entrepreneurs congolais ».

D'une capacité de production de trois mille boîtes par jour, cette usine vient contribuer à la réduction des importations des biens pour répondre aux besoins primaires et marque ainsi le démarrage du développement de la chaîne de valeurs du bambou en République démocratique du Congo, dans le cadre du développement de la Zone économique spéciale de Kinshasa-Malebo qui sera spécialisée dans la transformation du bois, a précisé le ministre de l’Industrie.

Il appelle les Congolais à acheter ces cure-dents afin d'encourager l'entreprenariat local.

radiookapi.net/CC



Le sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) s’est tenu ce samedi 23 mars à Lusaka, en Zambie.

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi est arrivé, ce même samedi dans la matinée, dans la capitale zambienne.

Cette rencontre est consacrée à la sécurité dans l’Est de la RDC et à Cabo Delgado, en Mozambique.

Le sommet extraordinaire de la SADC a été précédé d’une série de rencontres des experts militaires et des ministres de cette organisation sous régionale.

Les participants ont été informés des progrès de deux missions militaires de la SADC : la SAMIM, mission de la SADC au Mozambique et à la SAMIDRC, mission de la SADC en RDC.

Des missions déployées pour fournir un appui aux gouvernements de la RDC et du Mozambique, en vue de restaurer la paix, la sécurité, la stabilité et d'ouvrir la voie à un développement durable au sein de la sous-région.

Quelques chefs d’État y ont pris part, notamment ceux de la Zambie, la Tanzanie, la Namibie, l’Angola, le Zimbabwe et de la RDC.  

Du côté congolais, la délégation présidentielle était composée aussi des vice - Premier ministres Jean-Pierre Bemba de la Défense et Christophe Lutundula des Affaires Étrangères ; également du ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi, du Haut représentant du chef de l’Etat, Serge Tshibangu, du chef d’état-major général des FARDC, le général d’armées Christian Tshiwewe et d’autres experts. 

La mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (SAMIDRC) avait été déployée le 15 décembre 2023, « en vue de soutenir le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) dans ses efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC ».

A ce jour, les pays contributeurs de troupes à la SAMIDRC sont l'Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie, qui travaillent en collaboration avec le gouvernement de la République Démocratique du Congo.

radiookapi.net/CC



Yannick Bolasie a démarré les entraînements avec son nouveau club, Criciuma, nouvellement promue cette saison en 1ère division brésilienne. Il n’a pas encore été présenté officiellement et le club n’a pas communiqué à ce sujet. Il était libre après son départ de Swensea City (D2 Angleterre).

L’attaquant international congolais avait passé sa visite médicale il y a quelques jours et tout s’est bien passé. C’est un nouveau challenge, très exotique que va entamer l’ancien joueur d’Everton. A 34 ans, il s’estime capable de donner le meilleur de lui-même dans un championnat où il va devoir s’adapter au plus vite pour éviter d’être désorienté.

L’ancien joueur de Crystal Palace (D1 Angleterre) avait réalisé la meilleure saison de sa carrière en termes des statistiques avec Rizespor (D2 Turquie) notamment 17 buts inscrits il y a une saison. Avec Swensea, l’ancien joueur d’Anderlecht (D1 Belgique) a disputé 12 matchs, toutes compétitions confondues, qui n’ont visiblement pas convaincu les dirigeants gallois de le reconduire.  

Michel TOBO



La délégation congolaise termine ces olympiades avec 18 médailles notamment 2 en Or, 7 en Argent et 9 en Bronze. C’est la moisson pour la participation à ces jeux qui mieux que lors de la dernière édition à Rabat au Maroc où le pays avait raflé 11 médailles dont 2 argent et 9 en bronze.

Le gros des médailles a été remporté par la boxe avec un total de 11 médailles notamment les deux médailles en Or avec les athlètes Pita Kabeji chez les moins de 71 Kg et Steve Kulengulaka chez les moins de 80 Kg. C’est une très récompense pour pour les pugilistes congolais qui font mieux également par rapport à Rabat où ils avait obtenu seulement 5 médailles dont 2 argent et 3 en bronze.

Le handball également a fait honneur avec les deux médailles d’argent dans les deux versions. Si du côté des dames la défaite était logique face aux championnes d’Afrique en titre angolaises, il y avait suffisamment de la place pour les messieurs d’aller chercher la médaille d’Or face aux champions d’Afrique en titre égyptiens qui n’étaient pas très flamboyants. Les Léopards n’ont perdu qu’avec un écart d’un but (32-33).

Du côté de la lutte, les 4 médailles ont été obtenus à l’entame de la compétition et la discipline n’a pas dérogé à ses habitudes. Avec une préparation efficace peut-être qu’une médaille d’Or aurait obtenue.

L’autre discipline discipline qu’il faut féliciter, c’est le basketball 3x3 dames qui est allé chercher la médaille de bronze. Il y avait possibilité de faire mieux parce que les filles n’ont perdu qu’avec un écart de deux points (13-15) devant les nigérianes après prolongations pour s’imposer (20-17) devant les béninoises.

Comme à chaque fin de compétition des leçons sont à tirer et du côté congolais, il faudra vraiment commencer à prendre au sérieux l’aspect préparation sinon ce sera très compliqué d’arriver au même niveau que les grandes nations comme l’Egypte qui termine en tête du classement des médailles.

Michel TOBO

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