L’attaquant des Young Boys de Berne Meschack Elia a été désigné joueur de l’année 2023 de la Super League suisse. Âgé de 26 ans, l’international congolais a réalisé une nouvelle saison de haute volée avec le club bernois.

Avec 7 buts inscrits en 32 matchs disputés, soit une moyenne approximative d’un but tous les 270 minutes, Meschack Elia a grandement contribué à la 2e place des Young Boys au classement final du championnat. Rapide et technique, l’ailier droit s’est illustré par sa combativité et son sens du collectif.

Sous contrat avec Berne jusqu’en 2025, Meschack Elia s’est imposé comme un cadre de l’équipe. Sa saison convaincante n’a pas laissé indifférents les suiveurs de la Super League, qui l’ont élu joueur de l’année 2023 du championnat lors des Swiss Football Awards.

Il s’agit de la première récompense individuelle majeure pour le natif de Kinshasa. Elle vient couronner ses progrès constants depuis son arrivée en Suisse en 2019 en provenance du club congolais de T.P Mazembe. A 26 ans, Meschack Elia confirme son statut de valeur sûre du football helvétique.

CT. Mampuya

 


Le bureau de l’assemblée provinciale du Kasaï-Central a levé les immunités du président de cet organe délibérant, Stéphane Mbambi depuis la fin de la semaine dernière. Ce dernier est accusé de détournement présumé des biens de cette institution provinciale.  

La décision du bureau de l’assemblée provinciale du Kasaï-Central est contenue dans un document signé en fin de semaine dernière par ses membres.  

Ces derniers la motivent par le souci de permettre aux instances judiciaires compétentes de statuer en matière de flagrance sur les faits reprochés au président de cet organe délibérant du Kasaï-Central.  

Selon le document, les biens présumés détournés en date du 11 janvier de l’année en cours, sont notamment des chaises, des batteries, des panneaux solaires, des convertisseurs, des rideaux.  

Le bureau de l’assemblée provinciale accuse également d’autres cadres et agents de l’institution de complicité et parmi eux, le chef de division des relations publiques, ressources humaines, intendance ainsi que celui chargé de matériel.  

Pour les membres du bureau de l’assemblée provinciale du Kasaï-Central, le président qu’ils accusent d’avoir détourné ces biens a commencé par leur désaffectation en date du 10 janvier dans la précipitation et en toute illégalité.  

Cette action constitue un faux et usage de faux, selon eux.  

Pour ces membres du bureau, ces actes « ignobles et infractionnels ternissent l’image des députés provinciaux et de l’organe délibérant ».  

L’incriminé, le président de l’assemblée provinciale, contacté par Radio Okapi n’a pas encore voulu réagir à ces accusations.  

radiookapi.net/CC



Léonard Mashako Mamba, aujourd’hui décédé, est le ministre de la Santé au moment de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001. Ce professeur de médecine, un proche du président, se trouvait au palais présidentiel mais pas dans le même bureau lorsque Kabila est abattu. C’est lui qui a tenté de lui sauver la vie, selon ce qu’il a raconté à Radio Okapi, lors d’une interview réalisée il y a quelques années.
 
«Le Président de la République a été approché par un des gardes qui l’a abattu en plein travail. J’avais eu une séance de travail à laquelle il m’avait associé cette matinée-là. Au moment où nous terminions cette séance, il m’a demandé d’attendre dans l’autre bureau. Et c’est pendant qu’on attendait que nous avons entendu trois coups de feu et une des personnalités qui était dans le bureau est sortie en criant : on vient de tirer sur M’zee. Nous nous sommes précipités pour porter secours », a relaté Léonard Mashako, avec une pointe de regret.

Pour tenter d’expliquer le mobile du crime et les commanditaires du crime, inconnus jusqu’à ce jour, Léonard Mashako proposait une piste : les puissances occidentales et les multinationales qui n’auraient pas apprécié les types des contrats que Laurent Désiré Kabila proposait à ceux qui voulaient exploiter les minerais en RDC.
 
«M’zee a remis en cause des conventions sur l’exploitation minière. En disant cette exploitation ne profite pas au peuple congolais, on a considéré que c’était un crime qui mettait en jeu des intérêts des multinationales et de certaines puissances, ils ont préféré le tuer, pour que les richesses de ce pays continuent à profiter aux autres », affirme Mashako Mamba.

radiookapi.net/CC

 

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Léonard Mashako Mamba, aujourd’hui décédé, est le ministre de la Santé au moment de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001. Ce professeur de médecine, un proche du président, se trouvait au palais présidentiel mais pas dans le même bureau lorsque Kabila est abattu. C’est lui qui a tenté de lui sauver la vie, selon ce qu’il a raconté à Radio Okapi, lors d’une interview réalisée il y a quelques années.
 
«Le Président de la République a été approché par un des gardes qui l’a abattu en plein travail. J’avais eu une séance de travail à laquelle il m’avait associé cette matinée-là. Au moment où nous terminions cette séance, il m’a demandé d’attendre dans l’autre bureau. Et c’est pendant qu’on attendait que nous avons entendu trois coups de feu et une des personnalités qui était dans le bureau est sortie en criant : on vient de tirer sur M’zee. Nous nous sommes précipités pour porter secours », a relaté Léonard Mashako, avec une pointe de regret.

Pour tenter d’expliquer le mobile du crime et les commanditaires du crime, inconnus jusqu’à ce jour, Léonard Mashako proposait une piste : les puissances occidentales et les multinationales qui n’auraient pas apprécié les types des contrats que Laurent Désiré Kabila proposait à ceux qui voulaient exploiter les minerais en RDC.
 
«M’zee a remis en cause des conventions sur l’exploitation minière. En disant cette exploitation ne profite pas au peuple congolais, on a considéré que c’était un crime qui mettait en jeu des intérêts des multinationales et de certaines puissances, ils ont préféré le tuer, pour que les richesses de ce pays continuent à profiter aux autres », affirme Mashako Mamba.

radiookapi.net/CC



L’Assemblée nationale de la RDC est renouvelée à près de 80%. C’est l’un des enseignements que l’on tire des élections législatives du 20 décembre 2023 dont les résultats ont été publiés le 14 janvier.

En analysant de manière croisée la nouvelle Assemblée nationale par rapport à celle de la législature écoulée, il appert que la Chambre basse du Parlement vient d’être renouvelée à près de 80%.

Le boulevard laissé par le FCC

En effet, tous les sièges occupés autrefois par les députés du FCC qui n’ont pas participé au processus électoral ont été gagné, pour la plupart, par des cadres de l’Union sacrée. Un peu plus de 20 % seulement d’anciens députés ont conservé leur siège.

A titre illustratif, au Sud-Kivu, sur les 25 députés, 7 seulement ont été réélus. Au Kwilu, 9 députés sur 22 ont été réélus et à Kinshasa, 15 sur 55 députés. Parmi les anciens députés réélus, il y a Wivinne Moleka, Jacques Djoli et Patrick Muyaya.

Delly Sessanga, Leon Mondole et Juvenal Munubo sont parmi les députés qui ont perdu leurs sièges.

Sur les 80% de nouveaux députés, l’on compte plusieurs membres du Gouvernement dont Acacias Mandubola, Antoinette Samba, Nicolas Kazadi, des anciens sénateurs comme plusieurs membres du bureau et des sénateurs comme Augustin Matata Ponyo, des membres des institutions provinciales comme la gouverneur Fifi Masuka de Lualaba.

Certains députés du FCC comme Géneviève Inagosi et Célestin Mbuyu ont été réélus sous une autre casquette. 

Tous les membres du présidium de l’Union sacrée, à l’exception de Jean-Pierre Bemba, sont élus députés nationaux. Il s’agit du président du Sénat Bahati Lukwebo, celui de l’Assemblé nationale Christophe Mboso, Vital Kamerhe, Augustin Kabuya et du Premier ministre Sama Lukonde. Plusieurs autres membres du Gouvernement, du Sénat et des institutions provinciales ont aussi rejoint l’Assemblée nationale renouvelée.

radiookapi.net/CC



Les journées du 16 et 17 janvier de chaque année revêtent une importance historique en République démocratique du Congo, commémorant les assassinats de Patrice-Emery Lumumba et de Laurent-Désiré Kabila. Le premier, premier chef du gouvernement congolais, et le second, troisième président de la république. À l'occasion des 63ème et 23ème commémorations de leur décès, Janet Kabila, députée nationale sortante du Front commun pour le Congo et jumelle de l’ancien président Joseph Kabila, a rendu hommage à ces deux hommes d’État exceptionnels, estimant qu'ils ont accompli leur mission sur terre.

« Patrice Emery Lumumba, accompagné d'autres compatriotes, nous a conduits à l'accession de notre pays à la souveraineté nationale le 30 juin 1960. Mzee Laurent Désiré Kabila nous a conduits, quant à lui, au rétablissement de la liberté, la dignité et la souveraineté bafouées du peuple congolais, six mois seulement après l'accession à l'indépendance de notre pays, et ce, 35 ans après la lutte de libération que Mzee a gagnée son pari en 1997 », a-t-elle déclaré lors de la journée de leçon publique organisée ce lundi 15 janvier par la radio télé nationale congolaise (RTNC), en mémoire de ces deux hommes d’État congolais.

Pour la fille de Laurent-Désiré Kabila, les deux héros nationaux ont partagé un destin commun, à savoir la mort, en raison de leur combat pour la liberté du peuple congolais.

Elle exhorte également le peuple congolais à s'approprier leur combat, dont les idéaux sont repris dans l'hymne national de la RDC.

« Ils ont servi la République démocratique du Congo, leur pays, avec courage, amour et loyauté jusqu'au sacrifice suprême. Le rêve de nos deux héros pour le Congo est inscrit dans notre hymne national : il s’agit de l’unité, la paix, la solidarité, la souveraineté, la liberté ».

Né le 27 novembre 1939, Laurent –Désiré Kabila est mort assassiné le 16 janvier 2001, soit près de 4 ans après sa prise du pouvoir par les armes en 1997.

Pour sa part, Patrice-Emery Lumumba est né le 02 juillet 1925. Il est mort assassiné le 17 janvier 1961, soit un peu plus d'un an après l’accession de la RDC à l’indépendance le 30 juin 1960.

Bruno Nsaka



La Côte d’Ivoire a commencé, samedi 13 janvier, sa Coupe d’Afrique des nations (CAN) par une victoire 2-0 face à la Guinée Bissau au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpe (Côte d’Ivoire).

Dans un stade plein à craquer et une ambiance électrique, après la cérémonie d’ouverture de cette grande messe du football africain, les Ivoiriens ont ouvert le score dès la 4e minute de jeu.

C’est le milieu de terrain Seko Fofana qui a allumé la première flamme, décochant une frappe enroulée du pied droit à l’entrée de la surface de réparation bissau-guinéenne après une erreur de relance de la défense. 

A la mi-temps, le score était de 1-0 au grand bonheur du public Ivorien.

Au retour de vestiaires, après plusieurs tentatives manquées, les Éléphants de la Côte d’Ivoire vont finalement, une nouvelle fois, trouver la faille à la 57e minute de jeu.

Après un débordement côté gauche, le centre de Jonathan Bamba trouve Jean-Philippe Krasso qui résiste à la pression des défenseurs bissau-guinéens pour envoyer le ballon dans les filets d’un tir en pivot du pied gauche.  L’action collective aboutit à un joli but, ajustant le score final à 2-0.

Seko Fofana, le premier buteur de la CAN 2023 est élu premier homme du match de cette 34eédition de la coupe d’Afrique des nations.

radiookapi.net/CC



Les artistes chanteurs congolais sont de plus en plus sollicités pour de grandes manifestations du football mondial. En deux ans, trois artistes ont pu se produire dans quatre différents événements en rapport avec le football. La dernière prestation est celle livrée par Dadju Djuna ce samedi 13 janvier, à Abidjan, au stade Allasane Ouattara à la cérémonie d’ouverture de la 34ème Coupe d’Afrique des Nations.

Une prestation, certes courte, mais qui s'ajoute à la liste de celles livrées par Fally Ipupa à la cérémonie d’ouverture de la CAN, au Cameroun en 2022, et à celle de Maître Gims à la finale de Coupe du monde en décembre de la même année, à Doha au Qatar. L’année suivante, 2023, Dadju s’était déjà illustré avec une prestation à la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en Algérie. 

Des valeurs ajoutées à la culture congolaise tant Dadju et Gims sont ambassadeurs de la rumba congolaise et détenteurs des passeports diplomatiques congolais ; et Fally Ipupa, c’est le joker de la musique congolaise ces dernières années. Une vitrine qui fait parler de la RDC tant lors de la prestation de Fally Ipupa en 2022, la RDC n’a même pas pris part à la compétition.

Il faut noter également que l’artiste congolais Bill Clinton Kalonji avait également fait une prestation lors de la cérémonie d’ouverture de CAN 2012, au Gabon. Beaucoup plus tôt, en 2002, Papa Wemba a participé à la création de l’hymne de la CAN qui a eu lieu au Mali.

Porter le Congo partout 

En janvier 2022, Maitre Gims et son frère Dadju ont été reçus par le président de la République, Félix Tshisekedi, à la cité de l’OUA, à Kinshasa. Ils ont été faits à l’occasion, ambassadeurs de la rumba congolaise et ont reçu chacun un passeport diplomatique. Cela pour vendre à l’international, l’image de cette rumba qui a été inscrite, depuis le 14 décembre 2021, dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, au niveau de l’UNESCO. 

Au sortir de la rencontre avec le chef de l’Etat, Gims n’avait pas caché sa stupéfaction, promettant de ne pas décevoir le peuple congolais.

« C'est une force supplémentaire, c'est un coup de boost qu'il nous donne aujourd'hui. Nous n'avons pas envie de décevoir ni le peuple ni le gouvernement. Nous allons porter le Congo partout dans le monde », avait déclaré Gims.

Les deux frères avaient fait savoir qu’ils ont une carte à jouer, l’une de leurs volontés étant de s’investir dans l’installation des studios d’enregistrement moderne en RDC ; ne trouvant pas normal que Kinshasa et Lubumbashi, deux grandes villes francophones, manquent ces genres d'infrastructures culturelles.

Ensuite, Dadju s’était particulièrement illustré avec un film dénommé “IMA” qui a été tourné en grande partie à Kinshasa pour vendre une autre image de la capitale congolaise et des femmes qui y vivent. L’histoire met aussi un accent sur la protection de l’environnement. L’artiste chanteur d’origine congolaise, Dadju, en est l’acteur principal.

Les scènes se sont déroulées dans la commune de Bandalungwa, de la Gombe, à Shaumba, à Rotana, au Fleuve Congo Hôtel ou encore au Parc de la vallée de la N’sele. Elles donnent une vue sur Kinshasa sur son côté linguistique avec des phrases en lingala, sa population notamment les femmes, mais également le côté écologique.

Le film a été montré dans le monde est a connu un succès considérable. Il a été placé à la première position dans les salles Canal Olympia en Afrique francophone et dans le Top 10 du box office dès sa première semaine de sortie en France, Suisse et Belgique.

Kuzamba Mbuangu

 



La députée nationale, Christelle Vuanga Mukongo s'est exprimée , ce dimanche 14 janvier 2024, quelques heures après la publication des résultats provisoires de l'élection législative dévoilés par la CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante.

Réélue dans la circonscription électorale de Funa, Christelle Vuanga a remercié le bon Dieu et tous ceux qui ont renouvelé leur confiance en sa personne.

"Dieu ne nous a pas oublié. Merci FUNA, merci les amis et merci la famille. Toza ebele et puis toza partout. Rendez-vous au sommet", a-t-elle déclaré.

Pendant son premier mandat, la présidente de la commission parlementaire genre, famille et enfants, a plaidé, le le 21 septembre 2021, en faveur de l'abolition de la peine de mort en RDC, lors de son intervention à la commémoration du 40ème anniversaire de l'abolition de la peine de mort devant un parterre des parlementaires et plusieurs personnalités françaises.

En mai 2023, elle s'est opposée à la proposition de loi portant révision du code de la famille touchant la dot, les fiançailles et la polygamie initiée par son collègue Daniel Mbau Sukisa.

Gratis Makabi 



Le parti au pouvoir, l’UDPS, vient en première position sur la liste des formations politiques qui ont obtenu le plus grand nombre de sièges à l’assemblée nationale de la République démocratique du Congo.

C’est ce que révèle les résultats des législatives nationales publiés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ce dimanche 14 janvier 2024.

Le parti dirigé par Augustin Kabuya, élu pour la première fois député national, est suivi de l’Union pour la Nation de Vital Kamerhe.

Ci-dessous tous les scores :

1. UDPS/Tshisekedi : 69
2. A/A UNC                 : 36
3. AFDC/A                 : 35
4. AB                         : 26
5. 2A/TDC                : 21
6. AAAP                    : 21
7. A/B50                   : 21
8. MLC                      : 19
9. ENSEMBLE          : 18
10. AACPG                 : 16
11. 4AC                      : 16
12. A24                      : 15
13. ANB                     : 13
14. AAC                     : 10
15. AACRD                : 9
16. ACP-A                 : 9
17. CODE                  : 9
18. AABG                  : 8
19. AUN                     : 8
20. AAD-A                 : 8
21. AABG                  : 8
22. AUN                    : 8
23. AAEC                   : 7
24. AN                        : 7
25. AAC-PALU          : 7
26. AV                        : 7
27. A3A                     : 7
28. ATUA                  : 6
29. AVANÇONS MS : 5
30. AVC-A                 : 5
31. AMSC                  : 5
32. A1                       : 4
33. AE                      : 4
34. FPAU                  : 4
 31. A25                   : 3
32. A/VK 2018       : 3
33. NOUVEL ELAN : 3
34. DYPRO              : 3
35. A2R                   : 2
36. APCF                : 2
37. UDPS/KIBASA : 2
38. APA/MLC         : 2
39. LGD                  : 1
40. AADC-A          : 1

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