Plus de soixante-dix passagers de Congo Airways ont manifesté leur colère à l'aéroport national de Kindu (Maniema), mardi 9 janvier, pour protester contre l'annulation de leur vol pour Kinshasa. Ils exigent réparation pour les deux semaines d’attente de leur voyage.
Ces passagers à destination de Kinshasa ont été surpris ce mardi de voir Congo Airways annuler pour la énième fois leur vol pendant que l’avion venait d'atterrir à Kindu en provenance de Kinshasa.
L'un d'eux témoigne :
« L’avion était venu de Kinshasa pour Kindu. On nous a dit d’attendre un peu parce que l’avion devrait déposer les passagers à Goma. Mais on apprend que l’avion ne va pas rentrer à Kindu. Il faut attendre maintenant le vendredi. Congo Airways ne peut pas mettre les clients en difficultés alors qu’elle a déjà empoché l’argent. C’est pourquoi nous demandons à la compagnie de nous envoyer un avion aujourd’hui même à minuit. Nous ne quitterons pas ici ».
Descendu sur le lieu, le ministre provincial des Transports, Assumani Mankunku a appelé les passagers au calme.
Contacté par Radio Okapi, le chef d'escale de Congo Airways n'a pas voulu s'exprimer.
radiookapi.net/CC
Au total, quarante (40) partis et regroupements politiques ont atteint le seuil de 1% du suffrage valablement exprimé aux élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Ils sont les seuls éligibles à la répartition des sièges à l’Assemblée nationale, d’après la loi électorale. C’est ce qui ressort de la liste des formations politiques qui ont atteint le seuil de représentativité publiée mercredi 10 janvier par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Conformément à la loi électorale, chaque regroupement politique devrait obtenir au moins 1% du suffrage valablement exprimé pour espérer remporter au moins un siège à l’Assemblée nationale. Au regard des votants, il fallait recueillir au moins 179.000 voix sur l’ensemble du pays.
Parmi les partis et regroupements politiques qui ont atteint le seuil légal de représentativité figurent notamment: l’UDPS/Tshisekedi, le MLC de Jean-Pierre Bemba, l’AE de Lambert Mende, l’AB de Sama Lukonde, Avançons MS de Moïse Katumbi, l’UNC de Vital Kamerhe, l’ACP de Gentiny Ngobila, le Nouvel Élan d’Adolphe Muzito, la Dypro de Constant Mutamba, l’AVC de Didier Budimbu et bien d’autres.
Visiblement sur la liste rendue publique par la centrale électorale, la CENI dénombre des partis et regroupements politiques de leaders de l’opposition qui n’ont pas atteint le seuil légal de représentativité. Il s’agit entre autres de : l’Envol de Delly Sesanga, LGD de Matata Ponyo et bien d’autres leaders de l’Union sacrée de la nation (USN), parmi lesquels; les Progressistes de Samy Badibanga, ALDEC de Adèle Kanyinda, REPOP de Claude Ibalanky, ARDEC de Jacques Kyabula.
Tous les candidats députés nationaux dont les listes n’ont pas atteint le seuil légal de représentativité ne seront pas pris en compte dans le comptage des voix pour connaître les noms des 500 futurs députés nationaux.
Silas MUNGINDA
Après les élections législatives du 20 décembre dernier, la CENI conduite par Denis Kadima a annoncé la publication des résultats des élections législatives dans les prochaines heures en précisant aux partis politiques que seuls les candidats ayant atteint le seuil de représentativité figureront sur la liste de répartition des sièges.
« Les Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) envoient les agrégats au secrétariat exécutif national de la Céni. Celui-ci détermine le seuil légal de représentativité, qui varie selon les scrutins. Il est de 1% pour les législatives nationales, de 3% pour les provinciales et de 10 % pour les élections municipales. Le seuil légal de représentativité est déterminé sur la base du calcul du nombre des suffrages valablement exprimés par rapport aux votants. De là, on obtient un quotient électoral à atteindre, qui s’élève à 1% », a indiqué Jean-Baptiste Itipo, directeur de communication de la Céni.
Dans la foulée, le représentant de Denis Kadima a ajouté : « Vous pouvez avoir obtenu 7000 voix, mais si votre liste n’a pas atteint le seuil légal de représentativité, vous ne pouvez pas espérer participer à la répartition des sièges. Par conséquent, celui qui a obtenu, par exemple, 4000 voix, mais dont la liste a atteint le seuil légal de représentativité, peut obtenir facilement un siège ».
Dans certains cas, un candidat d’une circonscription donnée, ayant par lui-même obtenu la moitié du seuil légal de représentativité, peut se voir automatiquement attribuer un siège, a laissé entendre le directeur de communication de la centrale électorale.
Il évoque également la notion du « plus fort reste ». « Lors de la répartition des sièges, s’il est constaté dans la circonscription qu’il y a un siège à pourvoir, il est attribué à celui qui a obtenu le plus fort reste », a-t-il précisé.
Le seuil de représentativité est différent du seuil de recevabilité, qui est une innovation de l’actuelle loi électorale.
« Le seuil de recevabilité est de 60% et reste uniforme pour tous les scrutins législatifs. Il a été appliqué au moment des dépôts et traitement des candidatures. Pour qu’une liste soit acceptée à ce stade-là, elle devait avoir 60% au niveau national, soit un alignement d’au moins 300 candidats », a indiqué ce haut cadre de la Céni.
Pendant ce temps, le Conseil d’État a 48 heures pour se prononcer sur la requête des 82 candidats dont les votes ont été supprimés par la Céni pour fraude, détention illégale des Dev et menaces contre les agents temporaires de la Céni.
Devant cette juridiction ce mercredi, le collectif des avocats de ces candidats a estimé que la centrale électorale n’était pas en droit d’annuler les votes de leurs clients, « parce qu’ils n’ont jamais été entendus contradictoirement par la Céni avant sa décision ».
actuRDC/CC
Le terrain de la présidentielle a fermé ses portes après la décision de la Cour constitutionnelle sur la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’où l’impossibilité pour les candidats président de la République de continuer la lutte conformément aux règles démocratiques. De ce fait, Denis Mukwege a décidé de se rompre en accusant le peuple congolais d’être complice du processus électoral qu’il juge « chaotique », et donc premier responsable de son malheur.
Le prix Nobel estime que la meilleure décision pour le peuple était de dénoncer les irrégularités constatées lors des élections mais le peuple a choisi de se taire et d’avancer avec Félix Tshisekedi. A l’en croire, le peuple devrait donc payer les conséquences de ses décisions en acceptant d’être « esclave d’un système de gestion tyrannique, ndlr ». L’homme n’en revient pas que le peuple ait choisi un autre candidat à la présidentielle au lieu de son profil après toutes les réalisations en faveur de la nation depuis toutes ces années.
«J’ai fait ma part. Le peuple en a décidé autrement, je respecte ses orientations. Mais un peuple qui se laisse corrompre, qui ne dénonce pas les injustices et qui applaudit ses bourreaux sans résister à leurs tyrannies, est complice de son esclavage et devrait en assumer les conséquences », a déclaré Denis Mukwege au média LeMonde.
Notons que Denis Mukwege, ensemble avec ses pairs de l’opposition politique en RDC dénoncent la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi à la tête de la République. « Le prix Nobel de la paix accuse le régime Tshisekedi d’avoir volé le pouvoir sous les yeux innocents du peuple congolais, ndlr».
Actu RDC/CC
L'investiture de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession réélu avec 73, 47% à la présidentielle du 20 décembre dernier, est programmé le samedi 20 janvier prochain au stade des Martyrs. Du côté de l'UDPS, parti au pouvoir, la mobilisation se poursuit sur terrain.
Augustin Kabuya, secrétaire général de ce parti politique, rassure que l'UDPS étant une grande machine politique les militants et cadres vont répondre massivement à ce rendez-vous de l'histoire.
Félix Tshisekedi rempile au sommet de l'état après les suffrages exprimés par les Congolais face à une opposition qui peine à mobiliser les rues afin de manifester leur ras-le-bol sur les irrégularités constatées.
Il sied de noter que l'investiture de Félix Tshisekedi intervient après la confirmation de résultats de la présidence par la cour constitutionnelle.
opinion-info/CC
Le Conseil d'État a instruit, mercredi 10 janvier, 39 affaires sur l'annulation des suffrages et scrutins de 82 candidats députés aux législatives et locales du 20 décembre dernier.
Sur ces 82, seize requérants ont saisi le juge de référé-liberté contre la CENI afin d'être rétablis dans leurs droits et l’accusent d’avoir violé le droit de la défense.
Les requérants accusent cette institution d’appui à la démocratie de les avoir injustement incriminés et d’avoir annulé leurs suffrages sans les avoir entendus, alors qu'elle a institué une commission d'enquête qui pouvait préalablement les inviter.
L'acte posé par la CENI étant administratif, ils sont venus demander au juge de référé-liberté de suspendre cette décision et ordonner à ce qu'ils soient entendus et qu'ils présentent leurs moyens de défense sur des faits leur reprochés notamment la fraude, la corruption, le vandalisme, la détention illégale des matériels électoraux.
Un autre groupe a saisi en inconstitutionnalité la Cour constitutionnelle contre la décision de la CENI qui violerait la loi.
Au moins 11 chambres du Conseil d’Etat ont organisé, le même mercredi, des audiences à huis clos.
Certaines ont même déjà pris quelques affaires en délibéré et pourraient rendre leur décision ce jeudi 11 ou vendredi 12 janvier courant.
radiookapi.net/CC
Demain pourrait être le grand jour les amis, la CENI va enfin balancer les résultats des élections pour renouveler l’Assemblée nationale. Les partis politiques et les Congolais sont dans les starting-blocks, impatients de savoir qui seront les nouveaux députés élus fin décembre.
Pour mémoire, les élections s’étaient déroulées le 20 décembre dernier en même temps que la présidentielle remportée par Felix Tshisekedi. La CENI avait dévoilé le 31 décembre le verdict de la présidentielle, on attendait plus que les résultats des autres scrutins.
Demain en début d’après-midi, la Commission électorale devrait nous dévoiler en toute transparence la nouvelle composition du Parlement issu des urnes. Ça va permettre de voir quels partis ont la cote et quels équilibres politiques se dessinent pour les 5 prochaines années.
Le Vice-premier ministre de l'intérieur a rappelé d'urgence à Kinshasa trois gouverneurs concernés dans la fraude électorale, le bourrage des urnes et le vandalisme des kits électoraux. Il s'agit notamment du gouverneur de la Mongala, du Kasaï- central et de l'équateur. Tous déjà présents dans la capitale congolaise.
Ce rappelle intervient également après la demande formulée par le procureur général près la cour de cassation aux organes délibérants et aux gouvernements pour l'autorisation de levée des immunités aux autoritées invalidées par la CENI - Commission électorale nationale indépendante.
Et aussi, faut-il signaler que, le Procureur Firmin Mvonde a interdit aux quatre vingt deux candidats députés invalidés de quitter le sol congolais. Ce dernier a pour ce faire saisi la DGM- Direction Générale de Migration.
Il sied de signaler qu' groupe constitués notamment de députés et membres du gouvernement cités dans cette affaire a saisi le conseil d'État contre la décision de la centrale électorale. C'est donc ce mercredi 10 janvier que l'arrêt de cette juridiction est attendu.
opinion-info/CC
Le Parquet près le tribunal de paix de Muanda a émis un mandat d'amener contre le Pasteur Pierre Kasongo, pasteur de l'église primitive, ce mercredi 10 janvier 2024. Reconnu dans sa casquette d'un époux à plusieurs épouses peu importe l'âge, Pierre Kasongo est en effet dans le viseur de la justice congolaise.
Ce mandat d'amener dont la copie est parvenue à opinion-info.cd précise noir sur blanc que le concerné justiciable est accusé de viol d'enfant. Infraction prévue par l'article 2, lit 1, 171 et 170 de la loi n°09/001 du 10/01/2009 portant protection de l'enfant.
"Attendu que l'infraction est punissable de deux mois de servitude pénal au moins, qu'il existe contre l'inculpé des indices graves de culpabilité et qu'il y a lieu de craindre qu'il ne tente de se soustraire par la fuite aux poursuites ou de faire disparaître les preuves de l'infraction. Vu l'article 15 du code de procédure pénale mandons et ordonnons que le susdit précité, soit arrêté et amené devant nous, requérons tous dépositaires de la force publique de prêter main-forte en cas de nécessité pour l'exécution du présent mandat.", peut-on lire dans ce mandat d'amener.
Rappelons que ce mandat d'amener fait suite à l'extrait audiovisuel de son 12e mariage avec une jeune fille visiblement mineure et publié avec pompe sur les réseaux sociaux. Plus d'un internaute et têtes pensantes ont déploré cet acte qui foule aux pieds l'éthique du mariage.
Stentor
Dans un duel palpitant ce mercredi 10 janvier, les Léopards de la République Démocratique du Congo ont subi une défaite (1-2) face aux Étalons du Burkina Faso lors d'un match amical international.
Cette rencontre constituait le deuxième test des fauves congolais en ce début d'année 2024, précédant leur participation tant attendue à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN).
Contrairement à leur première sortie contre les Palancas Negras d'Angola (0-0), les Léopards ont affiché un tout autre visage, mais ont été surpris en première mi-temps après un début de match délicat. Chancel Mbemba et ses coéquipiers ont concédé deux buts à la 31e et 41e minute, ne parvenant pas à renverser la tendance malgré la réduction du score signée Chancel Mbemba à la 56e minute.
Engagés dans un stage de préparation depuis le 2 janvier à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, les Léopards s'envoleront le 12 janvier en direction de la Côte-d'Ivoire, où se déroulera la CAN 2023. Ils feront leur entrée dans la compétition africaine en affrontant les Chipolopolo Boys de la Zambie.
Fiston MOKILI