Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 05 décembre, l'association congolaise pour l'accès à la justice condamne la destruction du siège de l'UDPS - Union pour la Démocratie et le progrès social - à Kashobwe dans la province du Haut-Katanga.

L'ONG invite dès lors le gouvernement congolais à prendre des dispositions urgentes pour faire échec à cette nouvelle stratégie de combat politique consistant en la destruction des Permanences des Partis politiques adverses, en cas de divergence.

Et aussi, à prévenir des actes similaires et susceptibles d'être dupliqués par d'autres délinquants ailleurs, sur le territoire national" 

Pour cette ONG des droits de l'homme, le gouvernement congolais devrait rechercher, arrêter et déférer devant les juridictions compétentes les commanditaires et auteurs présumés de ces actes d'une sauvagerie sans commune mesure en démocratie.

opinion-info/CC



En République démocratique du Congo (RDC), plus précisément à Kinshasa la capitale, la conjonctivite dit "Appolo" atteint plus d'une personne et la plus part d'entre elles se camouflent derrière des lunettes de soleil peu importe le climat. Dans une interview accordée à la rédaction d'opinion-info.cd ce vendredi 15 décembre, le Docteur Nice Musangu dévoile quelques gestes de précaution. 

Ce docteur généraliste recommande vivement à la population de ne plus se saluer en se serrant les mains; au cas contraire, il préconise le nettoiement immédiat des mains à l'aide du savon. 

"Évitez de vous frotter régulièrement les yeux; lavez-vous les mains plusieurs fois par jour comme au plus fort de COVID ; désinfectez-vous les mains plusieurs fois par jour avec de l'alcool.", a-t-il conseillé.

À titre d'information, la conjonctivite est une inflammation ou infection de la membrane externe du globe oculaire et de l'intérieur de la paupière. Elle est une irritation ou une inflammation de la conjonctive, qui couvre le blanc de l'œil. Elle peut être causée par des allergies, ou par une infection d'origine bactérienne ou virale. La conjonctivite peut être extrêmement contagieuse, et se transmet par contact avec les sécrétions de l'œil d'une personne infectée.

Ben Dongoko 



Après l’annulation du derby la semaine dernière, Mazembe a déversé toute sa colère sur Lubumbashi Sports. En ce jour qui rappelle les martyrs de l’indépendance, les Corbeaux se sont offerts les Kamikazes par la note de 8-0. Après son triplé contre Don Bosco, Fily Traoré a régalé Kamalondo avec un quintuplé.

Sur une pelouse du Stade Mazembe trempée par la pluie qui s’est abattue sur la ville de Lubumbashi, les Corbeaux ont disposé de leurs adversaires après de longues minutes de tergiversations. Inefficaces devant le portier Lwabeya, les Noir et blanc ont pris l’avantage dans les derniers temps du premier acte. Kevin Mundeko montrait la voie en ouvrant le score avant que Fily Traoré, reprenant un centre de Patient Mwamba, ne plante le deuxième but de siens.

Encore un festival du Malien

Peu après la reprise, Fily Traoré s’érigeait en cauchemar pour les Kamikazes perdus en deuxième période. D’abord à la 50e minute, sur une excellente frappe du gauche, avant de revenir 2 minutes plus tard pour le hat-trick. Libéré depuis son triplé de la semaine dernière, Fily Traoré signait son quadruplé après un service de Josué Mungwengi pour le but du 5-0, (58e). Trois minutes après, le Malien encore lui, s’offre un quintriplé ; sur un centre de Patient Mwamba, le gardien des Kamikazes est battu pour la 6e fois dans cette partie.

Entré en deuxième période, Joël Beya mettait également fin à sa période de vache maigre en s’invitant à la fête. Sur une lourde frappe, l’avant-centre inscrivait le deuxième but. Sans armes pour revenir, Lise Ntumba échouait devant Ailou Faty (80e).

Les poulains de Cryso Mukendi sont acculés dans leurs derniers mètres jusqu’à craquer complètement. Gloire Muyaya est fauché en pleine surface de réparation. Le gardien sénégalais du TP Mazembe, Aliou Faty, se lance et prend Lwabeya à contre-pied. 8 buts à 0, Mazembe humilie son adversaire, et enchaîne avec un deuxième succès de rang.

www.tpmazembe.fr/CC



Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux à la veille de la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle dimanche 31 décembre dernier, l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa, a réitéré son ambition et sa détermination à combattre le régime de Félix Tshisekedi jusqu’à atteindre la capitale Kinshasa. Dans cette vidéo où il confirmait sa présence en République Démocratique du Congo, plus précisément dans le territoire de Rutshuru, zone sous contrôle des rebelles du M23, Corneille Nangaa avait appelé les Congolais à ne pas accepter les résultats des élections publiés par la CENI, qui selon lui, est au service de Félix Tshisekedi.

Interrogé sur ce que pense le gouvernement de cette nouvelle sortie médiatique de Nangaa et quelles sont les dispositions prises pour faire face à cette situation, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, sans donner plus de détails, a prévenu que toute « action » contre la République Démocratique du Congo ne restera pas sans réponse de la part du gouvernement.

Le chien aboie, la caravane passe. Nous savons dans quel type de réformes nous sommes pour notre armée (les Forces Armées de la République Démocratique du Congo), dans quel type d’efforts nous sommes au plan diplomatique. Quoi qu’il en soit, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi avait déjà prévenu, vous l’avez suivi le jour de la fin de la campagne électorale. Et évidemment, ceux qui veulent s’aventurer, ils auront leur réponse, » a prévenu le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya lors d’un briefing presse tenu mardi 2 janvier 2024 à Kinshasa.

L’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo (RDC), Corneille Nangaa, actuel leader du parti politique « Action pour la Dignité du Congo et de son peuple » (ADCP), a officiellement lancé une nouvelle coalition baptisée « Alliance Fleuve Congo ». Depuis Nairobi, au Kenya, Nangaa a tenu une conférence de presse où il a révélé que cette alliance anti-Félix Tshisekedi rassemble divers groupes, dont le M23 soutenu par le régime de Paul Kagame.

Considérant les élections prévues pour le 20 décembre 2023 comme un « coup d’État électoral », Nangaa a déclaré que l’Alliance Fleuve Congo regroupe également d’autres mouvements tels que PARECO, Kyahanda, FPDC, Twirigwaneho, FRPI, Chini ya Kilima, entre autres.

La naissance du mouvement sur le sol kényan est à l’origine des tensions diplomatiques entre Kinshasa et Nairobi. Pour exprimer son mécontentement, le régime de Félix Tshisekedi avait décidé de rappeler son ambassadeur au Kenya, mais aussi celui accrédité auprès de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC).

actualité.cd/CC



La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé une augmentation de 40% du prix du vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) TotalEnergies/ Côte d'Ivoire 2023.

Le vainqueur de la 34e édition du plus grand évènement sportif organisé sur le sol africain recevra désormais 7 millions USD.

Le finaliste de cette CAN CAF TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023 percevra 4 millions USD. Chaque demi-finaliste repartira avec 2,5 millions USD et chacun des quatre quarts de finalistes, 1,3 millions USD.

Le Président de la CAF, Patrice Motsepe, a déclaré :

"La CAF a fait des progrès significatifs au cours des deux dernières années en augmentant la dotation de la CAN et de toutes ses autres compétitions majeures. Nous avons augmenté le prix du vainqueur de la CAN à 7 000 000 USD, ce qui représente une augmentation de 40% par rapport à la CAN précédente. Je suis convaincu qu'une partie de ce montant contribuera au développement du football et profitera à toutes les parties prenantes du football, tout en aidant nos associations membres dans leur administration.’’

radiookapi.net/CC



Les Léopards de la RDC poursuivent leur préparation de la Coupe d'Afrique des nations à Abu Dhabi aux Emirats Arabes-Unis. La sélection congolaise s'entraînera pour la cinquième fois ce vendredi 5 à 16h45 à Abu Dhabi avant le match amical contre l'équipe d'Angola, prévu le samedi 6 janvier 2024 à 15h00 à Dubaï.

Les vingt-quatre joueurs, retenus pour la CAN par le Manager-sélectionneur Sébastien Desabre, sont déterminés à défendre le pays à la 34e édition de la CAN-Côte d'Ivoire 2023. Chaque athlète s'est donné à fond pendant les quatre premières séances d'entraînement de deux jours du stage, selon des sources proches de la FECOFA.

L'unique session de ce vendredi permettra au staff technique d'avoir une idée fixe sur l'équipe qui sera alignée lors du premier match amical contre l'Angola à Dubaï. 

Mihayo et Kidiaba à Abu Dhabi 

Les deux derniers membres du staff technique, Pamphile Mihayo et Robert Kidiaba, sont attendus à 05h00 du matin à l'hôtel Le Méridien Abu Dhabi. Ils étaient bloqués à Kalemie, dans la province de Tanganyika, par manque de vol.

radiookapi.net/CC



Depuis près d'une semaine, le pont reliant le quartier Kinsuka à la carrière des grès (Carrigrès) dans la commune de Ngaliema à Kinshasa est plongé sous les eaux tumultueuses du Fleuve Congo. Cette catastrophe naturelle a jeté de nombreux ménages dans la détresse, obligeant les riverains à payer 500 Fc par jour pour emprunter des pirogues afin de traverser le pont. Autrement, ils doivent entreprendre un long détour via Pompage, un trajet qui, autrefois, ne prenait que cinq minutes.

Les habitants lancent un cri d'alarme, implorant les autorités d'intervenir pour sécuriser et élargir le pont, maintenant fragilisé par les débordements incessants.

Nanou Amissi, fonctionnaire de l'État, s'est exprimé avec préoccupation : "Je demande aux autorités de venir à notre aide en canalisant ces eaux. C'est plus de 15 ans que je suis ici, et jamais nous n'avons connu une telle situation. De nombreux foyers sont laissés à l'abandon. Ces eaux usées montent jusqu'au genou, les déchets flottent sur la rivière, et le pont semble se détériorer à vue d'œil à chaque averse. Nous sollicitons des autorités non seulement l'élargissement du pont mais aussi sa prolongation pour qu'il puisse résister aux crues."

Pour Blaise Kenga, un habitant du quartier, les eaux stagnantes dégagent une odeur nauséabonde exposant la population à diverses maladies. "Nous sommes abandonnés à notre triste sort. Les autorités municipales semblent ne pas s'en préoccuper, même les députés que nous avons élus. Ces eaux sont remplies de microbes. Dès que vous les piétinez, vous ressentez des picotements immédiats, et les fortes odeurs nous exposent à plusieurs maladies. C'est insupportable pour quiconque reste ici pendant plusieurs minutes."

Jules Ntala, coiffeur de profession, dénonce également les embouteillages massifs causés par les dégâts. "Cette situation perturbe beaucoup. Cela fait depuis la veille de Noël que cette catastrophe a commencé. Nous sommes en janvier, et rien n'a changé. Nous passons des heures à attendre pour traverser le saut de mouton à Pompage, car c'est le seul moyen qui nous reste pour rejoindre la route DGC menant à différents coins de la ville de Kinshasa. Les autorités semblent oublier que c'est l'une des routes principales, et cette situation pénalise des milliers d'usagers. Il faut que les autorités agissent."

Freddy Landu, transporteur, estime que cette catastrophe a créé une opportunité de gagner sa vie. "Nous avons créé ce service de transport en pirogue pour faciliter la circulation des habitants. Certains acceptent d'être transportés sur le dos, tandis que d'autres viennent chez nous. Cela nous fait plaisir, car cela nous aide à gagner un peu d'argent pour notre famille."

Dans un communiqué de presse daté du jeudi 28 décembre, Divine Malumba, directrice générale adjointe de la Régie des Voies Fluviales (RVF), a alerté sur la crue des eaux du Fleuve Congo et de ses affluents. Elle a exhorté les autorités et la population à prendre des mesures draconiennes pour se prémunir de ces inondations touchant presque toute la plaine inondable de Kinshasa.

Grace Guka



... J'avais une dizaine d'années lors des émeutes du 4 janvier 1959 à Léopoldville (Kinshasa). Mais, grâce aux récits de  mes frères aînés (récits saupoudrés de succulence et de rumeurs poivre-sel!),  j'ai pu reconstituer des bribes significatives de cette journée historique.

 ... C'était un dimanche pas comme les autres. Un dimanchejuste après les festivités flamboyantes de fin d'année, comme les Kinois savent les animer depuis toujours. En plus, ce dimanche-là, si mes souvenirs sont fidèles, deux faits avaient fait vibrer la ville: d'une part le match de football MIKADO- V.CLUB; et d'autre part le meeting avorté de Joseph Kasavubu, président du puissant ABAKO (Alliance des Bakongo)et qui détenait une suprématie indiscutable sur Léopoldville. Deux faits saillants sous forme de deux défaites : la défaite inattendue du très populaire V.Club, et l'annulation du meeting du très populaire Kasavubu, meeting programmé sur la Place YMCA au quartier Renkin (Matonge).

 Au sortir du Stade Roi Baudouin (Tata Raphaël), la foule des supporters déçus s'est mêlée, comme un augure fatal, à celle des adeptes abakistes en colère. C'est l'explosion, le feu de brousse, "l'équinoxe de janvier", comme le surnommera plus tard un journaliste belge. Le feu de brousse a aussitôt gagné les quartiers populaires de la "Cité Indigène": le rond-point Victoire et la place YMCA au quartier Renkin (Matonge), Foncobel, Kinshasa, Saint-Jean (Lingwala), Kintambo, tout ça pris d'assaut par des hordes endiablées. Mais, ingrédients insolites et particulièrement inflammables: tout symbole qui portait de près ou de loin l'image de la colonisation était systématiquement pillé ou saccagé : les poteaux indicateurs, les écoles et les églises Saint-Pierre et Saint-Paul notamment, le site de loisirs et la piscine Funa (fréquentés essentiellement par les Belges). Et la casse a été si brutale et spontanée que cela a donné lieu à des rumeurs et à des légendes sulfureuses: que les émeutiers étaient constitués en majorité des revenants d'outre-tombe nantis de forces inouïes et mystiques; que des religieuses blanches auraient été violentées ; que les objets et les insignes sacrés des églises auraient été profanés au point que des manifestants enflammés se  seraient même affublés de soutanes pour récupérer leur magie intrinsèque. La situation avait aussitôt dérapé en invectives et en slogans anticolonialistes, et au nom de l'"indépendance immédiate" (déformée en créole kinois par "dipanda mediate" !)

C'est alors que la Force Publique est entrée en action, avec fermeté, armée de pied en cap. C'est alors que les leaders de l'Abako (Kasavubu, Kanza Daniel, Pinzi Arthur, Diomi Gaston, Kingotolo, Nzeza-Nlandu...) ont été interpellés et traduits en justice.

D'autres rumeurs et mythes sont également nés à partir de là : la traque improductive contre Kasavubu en fuite et ses réapparitions sporadiques et mystiques jusqu'à son arrestation laborieuse. La punition pénitentielle des chrétiens soi- disant maudits, parmi ceux qui avaient volé et profané les objets sacrés des églises ( on en aurait vus en train de vomir du sang pour avoir avalé les osties comme de soi-disant vulgaires païens  impenitents et   impertinents ...D'autres soi-diant renégats seraient devenus fous...).

Les événements vont alors courir de plus en plus vite et de façon presque immaîtrisée par l'administration coloniale belge. Les leaders Abako finiront par être libérés. Et le 13 janvier 1959, le Roi des Belges prononcera une allocution historique, lançant pour la première fois le projet de l'indépendance du Congo, mais "sans précipitation funeste, et  sans atermoiement inconsidéré".

Réponse des partisans de  l'Abako, alors le parti politique congolais le plus radical, et en même temps le plus populaire dans la Province de Léopoldville: "Beto katu vota ko mu déclaration gouvernementale. Beto: kaka dipanda "mediate").

On connait la suite : la tenue en catastrophe de la Table- ronde de Bruxelles (20 janvier-21 février 1960), la libération en catastrophe de Patrice Lumumba et son acheminement à Bruxelles comme participant à part entière aux assises, l'annonce en catastrophe de la date de l'indépendance du Congo, le 30 juin 1960..

Pr Yoka



La République démocratique du Congo (RDC) se souvient aujourd'hui des émeutes historiques du 4 janvier 1959, un tournant décisif vers l'indépendance, marquant la "Journée des martyrs de l’indépendance". Au cours de cet événement clé, 49 personnes ont officiellement perdu la vie, selon les chiffres officiels, bien que l'ABAKO, le parti politique majeur de l'époque, estime que plusieurs centaines de Congolais ont été abattus.

Le déclencheur de ces événements remonte au retour des leaders congolais d'Accra, où la population, avide de connaître les expériences des premiers politiciens noirs sortis du Congo belge, réclamait un meeting. Cependant, les autorités coloniales ont refusé l'autorisation de cette réunion, créant ainsi un climat de tension.

"Les gens étaient énervés. À un moment donné, on voit venir Kasa-Vubu. Il dit à la foule : 'Le meeting n'aura pas lieu, parce qu'il a été interdit. Mais je vous demande d'avoir foi en l'indépendance. Gardez votre calme. Vive l'indépendance !'. Ah ! Toute la foule reprenait ! 'Vive l’indépendance !' C'était parti…", se souvient Alfred Yongolo, membre de l’ABAKO.

Mwissa Camus, journaliste décédé, témoignait de l'inimaginable nature de l'explosion spontanée : "C'était impensable ! Personne ne s'attendait à ça, à cette explosion subite. Parce que, avec la manière dont nous avons été encadrés, disciplinés par la colonisation belge, on ne pouvait pas imaginer qu’un jour, un Noir commence à incendier des magasins, à brûler les stations d'essence et à incendier des voitures."

Pour l'historien Léon de Saint-Moulin, cette journée marque une étape cruciale dans la quête de l'indépendance : "Le pouvoir colonial a dû prendre conscience que l’indépendance était une aspiration profonde et les gens l’ont manifesté. Officiellement on parle de 49 morts mais on dit qu’il y en a eu 100 et peut-être 300. L’administration a été affolée quand elle a vu le lendemain, le nombre de morts". Une commémoration symbolique qui résonne encore profondément dans l'histoire de la RDC.

actualite.cd/CC



Le candidat à l'élection présidentielle, Théodore Ngoy, a déposé une requête ce mercredi devant la Cour constitutionnelle, demandant l'annulation des résultats de l'élection présidentielle publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon Théodore Ngoy, la procédure ayant conduit à la publication des résultats est qualifiée d'"irrégulière".

"Je viens déposer une requête contre la régularité du processus et la publication des résultats non compilés par la CENI. Le processus est irrégulier depuis le début", a confirmé Théodore Ngoy lors d'une déclaration à ACTUALITE.CD.

Suite au dépôt des requêtes, la Cour constitutionnelle dispose de 7 jours, conformément à l'article 74 de la loi électorale, pour les examiner. "Dès que la requête est introduite, elle est transmise au rapporteur de la Cour constitutionnelle dans une plénière. Celui-ci examine les griefs soulevés par le requérant sur la base des preuves et des procès-verbaux, qui peuvent constituer les éléments matériels d’une requête", a expliqué l'ancien juge de la Cour constitutionnelle, Eugène Banyaku, lors d'une interview sur ACTUALITE.CD.

Malgré les appels des États-Unis et d'autres acteurs à recourir aux voies légales en cas de contestation, les candidats Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, ainsi que six autres candidats à la présidentielle, ont décidé de ne pas saisir la Cour constitutionnelle. Ils avaient précédemment contesté les résultats et appelé le peuple à manifester pour exiger l'annulation des élections, selon une déclaration conjointe dimanche.

Ivan Kasongo

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