Alors que Kinshasa Arena est en construction, on peut à présent rêver en posant la question de savoir qui sera le premier artiste à jouer et à remplir cette salle de spectacle.

Kinshasa Arena est une salle de spectacle qui est en pleine construction juste à côté du Stade des Martyrs de Kinshasa. Les travaux avancent à grand pas. Nous avons vu les images de cette salles dont les gradins sont déjà visibles, malgré qu’elles ne soit pas entièrement construite.

À son inauguration, quel artiste sera le premier à se lancer dans ce défi de se produire et de remplir cette salle, qui sera déjà très importante à Kinshasa ? On imagine que les grands artistes de ce pays pourraient se livrer à cette bataille pour entrer dans l’histoire, comme on sait que Koffi Olomide est le premier artiste Congolais et noir Africain à remplir Bercy.

Rendez-vous dans quelques temps, le temps que Kinshasa Arena soit prêt. On pourra aussi en savoir plus, notamment sur les nombres des places assises.

mbote/CC

Les Congolais ont été longtemps habitués à ne suivre que pendant la nuit, la publication des résultats provisoires de la présidentielle par la CENI -Commission électorale nationale indépendante-. Cela, durant les trois précédents cycles électoraux, depuis 2006. Finies ces vieilles pratiques empreintes de tricherie et de fraude, même si, le contraire ne l'aurait contredit. Pour ce quatrième cycle électoral, la Centrale électorale va publier les résultats provisoires de la présidentielle en plein jour. Décidément, les choses ont changé, les lignes bougées et l'étape de la convergence des vues entre toutes les missions d'observation électorale et la CENI franchie.

C'est ce dimanche, 31 décembre, jour du Seigneur et dernier de l'année 2023, que la CENI -Commission électorale nationale indépendante- devra procéder à la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 20 décembre finissant.

Aussi curieux que cela puisse paraître, c'est en pleine journée, soit dans les minutes qui suivent, aux environs de 14h, heures de Kinshasa, que la Centrale électorale va devoir livrer les secrets des urnes pour la dernière présidentielle.

C'est Denis Kadima Kazadi, patron de l'Organe chargé d'organiser les scrutins en RDC -République démocratique du Congo-, qui a confirmé cette information.

"Elle [la publication des résultats provisoires de la présidentielle] aura lieu la journée, sans char de combat ni coupure d'Internet", a rassuré le président de la CENI.

Denis Kadima n'a tort de préciser, avec un peu de fierté, que cela se passera sans char ni coupure d'Internet. Car, nul n'ignore comment, par le passé, l'ancien régime a habitué les Congolais, trois cycles électoraux durant (2006, 2011 et 2018), à attendre les résultats provisoires de la présidentielle seulement la nuit, en plus des chars de combat sillonnant la ville capitale, comme si le pays était en état de guerre. Cela, non sans priver les Congolais d'Internet. Des vieilles pratiques, en tout cas, qui trahissaient la tricherie et la fraude à grande échelle.

Quoiqu'on le dise, décidément, la gouvernance Kadima est venue laver la CENI de tout soupçon de tricherie et de fraude, rompant avec ces vieilles pratiques dégradantes.

Cette hypothèse se conforte davantage avec ce message de Denis Kadima Kazadi, selon lequel les églises catholique et protestante sont venues lui dire que ses résultats n'étaient pas différents de leur déclaration qui confirmait qu'un candidat Président de la République s'était largement démarqué des autres concurrents avec plus de la moitié des suffrages à lui seul.

À moins d'être de la mauvaise foi, pour ne pas reconnaître que c'est pour la première fois de l'histoire électorale de la RDC, du moins depuis 2006, que la CENCO et l'ECC convergent avec la CENI, sur les résultats des élections.

Non pas seulement la CENCO et l'ECC, mais aussi et surtout toutes les missions d'observation électorale tant internationales que locales sont d'accord avec les résultats partiels publiés par la CENI.

Compte tenu de ce qui précède, les résultats provisoires que la CENI va publier tout à l'heure reflètent la volonté de l'électorat et sont estampillés "la vérité des urnes". Donc, c'est juste pour dissimuler leur échec, que les contestataires, toute honte bue, s'évertuent à obtenir l'annulation des élections.

opinion-info/CC

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI a eu, samedi 30 août au Centre Bosolo, une entrevue avec Monseigneur Donatien NSHOLE et le Révérend Eric SENGA, représentants la Mission d’observation électorale menée par les Églises catholique et protestante.

Les échanges ont tourné essentiellement autour de la déclaration préliminaire de la MOE CENCO-ECC sur le déroulement des élections, a souligné Denis KADIMA KAZADI à l’issue de l’entretien. 

«La mission d'observation des églises catholique et protestante sont venues notamment me dire que mes résultats obtenus n'étaient pas différents de leurs déclarations qui affirmaient qu'un candidat s'est démarqué des autres en ayant plus de la moitié des suffrages exprimés à lui seul», a déclaré le président de la CENI Denis Kadima. 

Reconnaissant que des irrégularités ont été observées par endroits annonçant qu’à la conclusion, la CENI apportera les réponses attendues.

« Nous avons tous reconnu que ces irrégularités étaient localisées, ce n’était pas à grande échelle. Mais en ce qui concerne la conclusion, la CENCO-ECC et la CENI ont abouti à la même conclusion par rapport aux résultats. La MOE CENCO-ECC nous a demandé de donner le nombre de bureaux qui ont ouvert le 20 décembre et ceux ayant fonctionné après, nous ne pouvons le faire qu’à la conclusion au moment où nous allons rendre publique notre décision et nous aurons répondu à toutes ces questions », a-t-il affirmé.

opinion-info/CC

Prévu pour ce samedi 30 décembre, le derby lushois entre le FC Lupopo et le TP. Mazembe est post posé en janvier prochain.

Cette décision émane du ministre des Sports qui, dans une correspondance parvenue à Radio Okapi, a instruit la Fédération congolaise de football association (FECOFA) d’annuler cette rencontre.

Dans ce document, François-Claude Kabulo a attribué ce report aux raisons sécuritaires.

Cette rencontre du groupe A du championnat national de football de la RDC a été programmée au stade de Kalemie (Tanganyika).

Le match Lupopo (46 points) -Mazembe (31 points) aurait été sans enjeu aussi longtemps que ces deux clubs du groupe A cde la LINAFOOT comme Lubumbashi Sport (33 points) sont qualifiés à la phase du Play Off.

Au groupe B, les clubs déjà qualifies sont l’AS Maniema Union et l’AS VClub de Kinshasa.

radiookapi.net/CC

A quelques heures de la publication des résultats provisoires de la présidentielle 2023, plusieurs ONG multiplient des appels à la paix et à la cohésion nationale en RDC.

Parmi ces structures, il y a l’Organisation de la société civile pour la paix au Congo (OSCPC) qui invite la population ainsi que les politiques à observer une attitude favorable à la paix et au vivre ensemble.

« Aux candidats d’accueillir les résultats en toute sportivité et de se remettre à la vérité des urnes, traduisant le choix des électeurs tel que documenté par les procès-verbaux affichés devant les bureaux de vote et centres locaux de compilation des résultats. Mais, en cas de doutes, il faut se remettre à la justice et d’éviter des troubles par des manifestations de rue », a recommandé son secrétaire général, Shadrack Mukad.

Après la publication de ces résultats, il a également exhorté les électeurs à ne pas verser dans le triomphalisme pour les uns et à ne pas se sentir gagner par la révolte pour les autres.

Shadrack Mukad a estimé nécessaire que les Congolais accompagnent l’aboutissement heureux de ce processus électoral, qui, selon lui, consolide la démocratie congolaise.

Il a en outre invité les instances judiciaires du pays dont la Cour constitutionnelle à ne confirmer que les résultats fiables.

Entre-temps, selon les tendances publiées par la CENI, le candidat Félix Tshisekedi reste en tête sur 17.835.571 suffrages valablement exprimés, avec 12. 848.570, soit 72,04%. Il est talonné par Moïse Katumbi avec 18, 92%. Martin Fayulu occupe la troisième place avant Adolphe Muzito et Radjabho Tebabho.

Plusieurs personnalités et acteurs politiques, observateurs électoraux nationaux et internationaux ainsi que des diplomates sont attendus à la cérémonie de publication des résultats provisoires de la CENI au centre Bosolo à Kinshasa.

radiookapi.net/CC

La rédaction du média en ligne Mbote.cd a décerné à Fiston Mbuyi le prix de l’album gospel de l’année 2023. Un titre qui récompense son EP « Différent 1 et 2 ».

Sorti le 15 avril dernier sur les plateformes de streaming, ce projet en deux volumes constitué de 14 titres a rencontré un franc succès. Porté par des chansons comme « Yahwe Kumama » et « Pamba Te », il a permis à Fiston Mbuyi de se produire à de nombreuses reprises à travers l’Europe.

C’est cette réussite critique et commerciale que la rédaction de Mbote.cd a tenu à souligner, en couronnant « Différent 1 et 2 » du titre de meilleur album gospel de l’année écoulée. Une distinction amplement méritée pour le chanteur qui s’est illustré par la qualité de cette production musicale saluée par le public comme la critique.

Joëlle Bile et Constant Mutamba, tous deux candidats à la présidentielle du 20 décembre dernier, respectivement n°25 et 2, viennent de prouver à la face du monde, à travers leurs actes démocratiques et patriotiques, qu'ils sont des modèles de l'élite dont la RDC -République démocratique du Congo- a besoin, pour son essor, via le décloisonnement, l'assainissement et le rajeunissement de la classe politique rd-congolaise. 

 Modèle de femme battante
 
En pleine campagne électorale, alors que rien ne donnait encore Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo favori, Joëlle Bile Batali, pourtant elle aussi candidate Présidente de la République, a préféré se retirer de la course, au profit du candidat n°20, pour la simple et bonne raison qu'ils partageaient, tous deux, plusieurs points de convergence dans leurs offres politiques. Notamment, la défense de l'intégrité territoriale de la RDC. 

Pas tout. Bile partage aussi avec FATSHI 20, entre autres, la masculinité positive, la gratuité de l'Enseignement et la représentativité de la femme dans les différentes instances influentes de prise des décisions. C'est d'ailleurs sur ce point précis, qu'elle s'est battue bec et ongles, pour relever le défi de revoir à la hausse le taux de participation de la femme à l'élection présidentielle du 20 décembre dernier, par rapport à celui du scrutin présidentiel de 2018.

Voilà pourquoi, ayant vu que le combat du Président sortant et candidat à sa propre succession s'inscrivait dans la droite ligne de la consolidation des acquis, lesquels elle poursuit, la candidate n°25 à la présidentielle avait jugé bon, en toute sportivité, de se désister, pour prêter main forte à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Passionnée du Congo, Joëlle Bile a su faire passer l'intérêt supérieur de la Nation devant ses égos surdimensionnés. Et aujourd'hui, au regard des tendances qui se dégagent des résultats partiels publiés par la Centrale électorale, lesquelles placent Tshisekedi largement en tête du classement, devant tous ses concurrents, certains analystes avisés n'hésitent pas à conclure que Joëlle Bile Batali, telle une prophétesse, avait vu juste. 

C'est, d'ailleurs, le combat qu'elle entend poursuivre avec les Congolais, jusqu'à l'avènement d'une République des valeurs au cœur du Congo de Lumumba. 

 "Vive la démocratie !" 

De son côté, alors que les résultats officiels provisoires et définitifs ne sont pas encore rendus publics respectivement par la Centrale électorale et la Cour constitutionnelle, Constant Mutamba vient déjà de féliciter le candidat n°20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, "pour sa brillante réélection", non sans lui souhaiter "plein succès pour son second quinquennat". 

En toute objectivité, celui qui se dit la réincarnation de Lumumba, du haut de ses 35 ans [l'âge auquel Patrice Émery devint, en 1960, le tout premier Premier ministre du Congo démocratique indépendant], a avoué qu'ils ne pourront "plus rattraper" leur "challenger Tshisekedi". Cela, au regard de 10 millions de voix qui, au terme des résultats partiels du jeudi 28 décembre dernier, revenaient de droit au candidat à sa propre succession. 

Constant Mutamba a, ainsi, tout jeune parmi les vieux, ravivé la flamme de la démocratie qui s'éteignait déjà, avec les pratiques anti démocratiques prônées abusivement par certains politiciens affairistes, au gré de leurs appétits gloutons. 

 Conclusion 

Une vraie leçon de démocratie, que ces deux candidats Président de la République viennent d'administrer à leurs concurrents, qui se font passer pour de vieux routiers de la politique, mais dépourvus, pour la plupart, d'idéologie politique et de toute notion de morale et de démocratie. 

Joëlle Bile et Constant Mutamba resteront, non seulement des modèles pour des générations présentes et futures, avec leurs noms gravés en lettres de noblesse sur la pierre de la mémoire collective, mais aussi et surtout des perles rares d'une nouvelle élite, dont le Congo a besoin pour son essor.

Bijou NDJODJI BATEKO