Toutes les stations-services de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) ont rouvert ce mardi matin 24 octobre après la hausse du prix du litre d’essence par le Gouvernement.

Le prix du litre d’essence à la pompe coute désormais 3.970 francs congolais (1.58 USD), selon la nouvelle structure des prix signée lundi 23 octobre par le ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe.

Toutefois, le prix du transport en commun n’a pas encore changé dans la ville de Bukavu. Cette nouvelle structure des prix de carburant était la condition principale posée par les pétroliers avant de rouvrir les stations et entreprendre l’importation de nouveaux stocks des produits.

radiookapi.net/CC



Le ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe, a signé, lundi 23 octobre, une nouvelle structure des prix des produits pétroliers. 

Le litre d’essence, par exemple, coute désormais 3.970 francs congolais (1.58 USD) dans la partie Est du pays, alors qu’à l’Ouest, il est fixé à 3225 franc congolais (1.29 USD).

Cette nouvelle structure des prix de carburant était la condition principale posée par les pétroliers de la partie Est avant de rouvrir les stations et entreprendre l’importation de nouveaux stocks des produits.

Les opérateurs économiques du secteur pétrolier dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Haut-Katanga avaient déclenché un mouvement de grève vendredi dernier.

Ces derniers avaient indiqué qu’ils croupissent sous les poids d’énormes pertes et manques à gagner non remboursés par le Gouvernement depuis plus d’une année et de la non-publication de la nouvelle structures des prix.

radiookapi.net/CC



Biographie du Général de Brigade Eddy KAPEND YRUNG

Né le 25/12/1964

Études :
- Licence en philosophie des sciences, études supérieures en logique mathématique, agrégé d'enseignement secondaire, études de droit (non accompli);
- École d'infanterie Tigre (Angola), Centre d'Instruction Kasapa, Centre Supérieur Militaire BEM, Académie de BURNO, Études des questions stratégiques en Défense en République TCHÈQUE, École de guerre KIM IL SUNG, Académie Militaire ABDER NASSER (Égypte);

Fonctions :
- S2 6e Bn Tigre ;
- Officier de liaison 1ère Région Militaire ;
- Cmd 2e Bn/21Bde d'infanterie ;
- Cmd 3e Bn AFDL ;
- Cmd 11e Bn Kikwit ;
- S2 Adj 50e Brigade Kinshasa ;
- Cmd 2nd CDTR-EMG ;
- Aide de camp et Chef d'Etat Major Particulier (Maison Militaire) du Chef de l'État ;
- Cmd 22ème Région Militaire

Analyse :

Avec cette nomination, Tshisekedi se révèle un grand stratège.

Il fait de la nomination d'EDDY KAPEND , d'une pierre trois coups:

1. TSHISEKEDI est entrain de purifier en douceur  l'armée Congolaise des infiltrés Rwandais.

Retenons que l'ancien colonel Eddy KAPEND  remplace à  ce poste un sujet infiltré Rwandais, impliqué dans l'affaire de vol d'un camion des minerais (cathode) au Katanga ;

2. Felix TSHISEKEDI, par cette nomination, lance un message très fort au GÉNÉRAL-CIVIL John NUMBI,qui croyait faire du KATANGA sa base arrière ;

3. Felix TSHISEKEDI sait très bien que Joseph KABILA qui a fuit KINGAKATI pour se réfugier à KASAMATA se verra enclaver dans un territoire administré militairement par le général EDDY KAPEND. En d'autres termes, l'ancien président Joseph KABILA se trouve dans une prison à ciel-ouvert dont il ne va plus respirer !

Conclusion :

Il faudra être Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour opérer un tel choix en cette période où les ennemis de la paix étaient entrain de préparer un chao avant et après les élections.

Merci FATSHI pour la clairvoyance.


Me Auguy KUPITSHIK



Les pétroliers de la zone sud de la République Démocratique du Congo ont lancé à nouveau un mouvement de grève. Ils ont cessé de vendre des produits pétroliers, arguant que le gouvernement congolais n'a pas tenu ses promesses. Celui-ci avait rassuré les pétroliers quant au paiement du manque à gagner et à l'ajustement de la structure des prix au plus tard le 15 octobre dernier. Depuis lors, les pétroliers affirment avoir alerté à plusieurs reprises, sans obtenir de solution.

C'est dans ce contexte qu'ils ont déclenché un nouveau mouvement de grève depuis vendredi dernier. La ville de Lubumbashi ressent les effets de cette situation, notamment ce lundi. La vente de carburant à la pompe dans les villes de la région du Katanga, en particulier à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, est à l'arrêt, certaines stations-service demeurant fermées.

"Les sociétés pétrolières de la Fédération des Entreprises du Congo qui opèrent dans la zone sud, subissent des pertes énormes et des manques à gagner non remboursés depuis plus d'une année, en plus de l'absence de publication de la nouvelle structure des prix. Face à la hausse des prix des produits pétroliers sur le marché international, elles n'ont d'autre choix que de cesser la distribution", explique la profession pétrolière de la zone sud de la RDC dans une correspondance.

Cette interruption de la vente des produits pétroliers a engendré de nouvelles perturbations dans le secteur des transports en commun. Les chauffeurs ont sensiblement augmenté leurs tarifs. Certaines lignes ont doublé leurs prix. Le litre d'essence est vendu à plus de 5 000 francs congolais chez les revendeurs.

"Nous avons des difficultés à trouver du carburant. Les revendeurs qui en ont nous le vendent à 5 000 FC le litre, ce qui nous oblige à réviser également nos tarifs pour ne pas subir de pertes financières", a déclaré un chauffeur de la ligne Kamalondo-Centre ville de Lubumbashi à ACTUALITE.CD.

En septembre, lors du dernier mouvement de grève, le gouvernement congolais avait envoyé à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, deux membres, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Économie nationale, Vital Kamerhe, et son homologue des Hydrocarbures, Didier Budimbu. Un accord avait été conclu entre le gouvernement et la profession pétrolière. Le gouvernement s'était engagé à payer les manques à gagner d'ici le 15 octobre, ce qui n'a pas été fait, selon les pétroliers. Ils remettent en cause la mise en place d'une nouvelle structure des prix à la pompe face à la hausse du carburant sur le marché international, c'est la principale raison de ce nouveau mouvement de grève, affirment-ils.

José MUKENDI



Le prix du carburant à Bukavu (Sud-Kivu) varie entre 8000 et 9000 francs congolais (FC) dans de nombreuses stations de la ville. Cette situation découle d'une grève des pétroliers qui sévit à travers toute la région.

Les distributeurs, communément appelés "Kadhafi" dans la région, vendent actuellement le carburant à ces prix exorbitants, et certains d'entre eux prédisent que la situation pourrait s'aggraver si le gouvernement ne parvient pas à trouver une solution rapidement.

Un vendeur de carburant a averti : "Nous vendons entre 8000 et 9000 FC, et lundi sera encore pire si le gouvernement ne trouve pas de solution rapide."

Selon les pétroliers, cette grève n'est pas intentionnelle, mais plutôt une mesure prise en réponse à la rareté du carburant. Urbain Kange, rapporteur des pétroliers du Sud-Kivu, explique : "La grève dont il s'agit ici est contraignante, c'est-à-dire, après avoir constaté que nos différentes stations sont à court de stocks et que nous éprouvons des difficultés à renouveler nos stocks en raison de la montée quotidienne des prix du carburant sur le marché international. C'est pourquoi toutes les stations ont fermé leurs portes."

Kange souligne également que les pétroliers se conforment à la réglementation en vigueur dans le secteur : "Il est important de noter que les produits pétroliers sont réglementés par l'État, notamment par le ministère de l'Économie, qui établit différentes structures de prix publiées et applicables à toutes les stations."

Cependant, cette situation a des conséquences pour les résidents de Bukavu, en particulier sur le coût des transports en commun. Les prix ont augmenté de plus de 100 pour cent en raison du manque de produits pétroliers. Une course en moto est passée de 500 à 1500 FC, tandis que le tarif des taxis est passé de 1000 à 2000 FC, voire 3000 FC pour certains trajets.

La population de Bukavu fait actuellement face à une double contrainte : les restrictions imposées par les autorités et la pénurie de produits pétroliers, qui ont conjointement contribué à l'augmentation des tarifs des transports en commun.

Justin Mwamba, à Bukavu.



Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) est actuellement en cours à Kinshasa, dans le but de procéder à l'évaluation de la 5ème revue du programme en cours. De son côté, le gouvernement congolais vise non seulement à finaliser les 5ème et 6ème revues avec succès, mais aussi à entamer des négociations pour un nouveau Programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit. 

À ce jour, le pays a réussi à conclure de manière satisfaisante quatre des six revues prévues, débouchant sur des décaissements d'Appui à la Balance des paiements, représentant plus d'1 milliard de dollars. Ces décaissements ont joué un rôle crucial dans le renforcement des réserves internationales de la RDC.

Cette coopération avec le FMI a ouvert la porte à des appuis budgétaires de la Banque Mondiale, d'un montant total de 750 millions de dollars, avec la perspective de mobiliser davantage de financements au cours de l'année à venir, a déclaré vendredi dernier au cours du conseil des ministres, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi. De plus, la République Démocratique du Congo a obtenu des prêts souverains, notamment de l'Agence française de développement.

Sur le plan technique, les principaux indicateurs macroéconomiques et les critères quantitatifs et repères structurels liés à la cinquième revue sont globalement en phase avec les attentes, a ajouté le Ministre Kazadi. Il a également encouragé tous les ministères et services concernés à participer activement et collaborer dans le cadre de cette revue, conformément au calendrier préétabli. Cette mission du FMI revêt une grande importance pour le gouvernement congolais, car elle vise à renforcer la stabilité économique du pays et à établir un nouveau programme de coopération.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi a appelé le gouvernement à évaluer la situation sécuritaire dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth. Il souhaite ainsi déterminer la faisabilité d'organiser des élections dans ces régions.

Au cours d'une réunion du conseil des ministres tenue vendredi dernier, le Président a noté un apaisement significatif de la situation sécuritaire à Kwamouth et la libération progressive des territoires de Masisi et Rutshuru, autrefois sous l'emprise du groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda. Cette évolution l'a amené à exiger que le gouvernement et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) évaluent la situation et prennent des mesures pour garantir la sécurité des électeurs dans ces régions.

Le Président a donné des instructions spécifiques au Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires Coutumières, pour le déploiement et le renforcement de la Police Nationale Congolaise à Kwamouth. De plus, en collaboration avec le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense et Anciens Combattants, il devra superviser le retour des populations déplacées dans les zones récemment libérées de Rutshuru et Masisi.

Le gouvernement doit également sécuriser les opérations de la CENI dans ces régions, notamment l'ouverture des centres d'inscription pour l'enrôlement de la population et la convocation du corps électoral pour les élections générales.

En septembre, la CENI avait déjà exprimé son souhait de disposer de garanties sécuritaires de la part du gouvernement pour lancer les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs dans ces territoires. La centrale électorale assure qu'elle est prête techniquement à réaliser les opérations, mais la sécurisation des zones reste un obstacle majeur. 

Le mois d'octobre est une période charnière pour ces opérations. En cas d'une absence d'amélioration sécuritaire, il sera difficile de recenser les populations de ces régions pour les élections à venir, prévues en décembre 2023. Le déroulement de ces élections dépendra largement des développements futurs en termes de sécurité.

actualite.cd/CC



Au fur et à mesure que s’approche décembre, le mois de tous les enjeux en RDC, les quartiers généraux des partis et regroupements politiques se rangent en ordre de bataille électorale.

Ce dimanche 22 octobre, le candidat Président de la République Denis Mukwege a lors d’un échange avec les jeunes de la ville province de Kinshasa, présenté Didier Mumengi, ancien ministre de l’Information et de la Presse ainsi que de la Jeunesse, comme directeur de sa campagne pour les élections prévues en décembre.

Auparavant journaliste et aspirant à la présidentielle de 2006, le désormais capitaine du navire de la campagne électorale de Mukwege est actuellement sénateur, représentant la ville province de Kinshasa.

Bénéficiant du soutien indéfectible de l’Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation (ACRN), une nouvelle plateforme politique que dirige le pasteur Roger Puati, le Prix Nobel congolais, Denis Mukwege place sa confiance dans ce proche de l’ancien Président Laurent Désiré Kabila.

Réparateur des femmes, ainsi appelé affectueusement par les victimes de violences sexuelles suite à ses prestations en tant que gynécologue dans la partie l’Est du pays, Denis Mukwege entend désormais « réparer » les maux qu’il dénonce sans cesse tels que la corruption, la sous-traitance des questions sécuritaires de la République démocratique du Congo, l’impunité, l’incompétence des dirigeants et le déni par la communauté internationale, du génocide congolais tel qu’élucidé dans les différents rapports de l’ONU, le rapport Mapping en l’occurrence.

Son programme dénommé « le plan de paix» sera présenté, d’après ses proches, le 19 novembre prochain.

Samuel Nakweti



Le Tout-puissant Mazembe s'est imposé devant l'Espérance Sportive de Tunis (1-0), ce dimanche 22 octobre 2023, au stade Benjamin Mkapa de Dar es Salaam, en match comptant pour le quart de finale aller de la première édition de l'Africa Football League.

Cheikh Oumar Fofana a inscrit l'unique but des congolais à la 12ème minute de jeu, sur un centre de Ibrahima Keita.

Le match retour est prévu, le mercredi 25 octobre prochain, au stade olympique de Rades. À défaut d'une victoire, les corbeaux de Lubumbashi n'auront besoin d'un nul pour arracher le ticket qualificatif pour les demi-finales.

Le Tout-puissant Mazembe est le seul club de football congolais retenu pour participer à la première édition de Super Ligue Africaine. Outre le champion de la RDC, sept autres clubs prendront part à cette compétition réservée aux plus grandes écuries du continent noir. Il s'agit de Al Ahly d'Égypte, Espérance de Tunis, Wydad Athletic Club de Casablanca, Mamelodi Sundowns d'Afrique du Sud, Simba SC de la Tanzanie, Horoya de la Guinée et Petro Luanda.

D'après les résolutions trouvées à l'issue de la 44ème Assemblée générale de l'instance panafricaine de football, tenue en Tanzanie, 100 millions de dollars américains seront distribués aux équipes participantes, et le champion aura la cagnotte de 11,6M$.

Notons que l'objectif affiché de ce tournoi est de créer un écosystème qui permettra de promouvoir et développer le football africain à tous les niveaux sur le continent au travers d'investissements, de sponsors, de fonds de développement, et d'une amélioration des infrastructures.

Gratis Makabi



Le pasteur congolais Joseph Mukungubila en exil et ses adeptes voient leurs lourdes peines annulées, pour leurs attaques en 2013 dans plusieurs villes du pays, après la suspension par le président Félix Tshisekedi des arrêts de la justice militaire à l’encontre de cet ancien candidat à la présidentielle et farouche opposant à Joseph Kabila.

Les jugements n’ont pas été revus, ni cassés par la haute cour militaire, mais suspendus par une ordonnance du président. Condamné à mort par contumace en 2015, une peine confirmée en appel en juin dernier, le pasteur congolais Joseph Mukungubila bénéficie avec ses adeptes d'un acte politique à deux mois des élections générales.

Exilé en Afrique du Sud, Joseph Mukungubila avait été condamné à mort, après avoir été considéré comme instigateur des attaques qui avaient fait plusieurs dizaines de morts dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Kolwezi au 30 décembre 2013. De lourdes peines de prison avaient également été prononcées à l’endroit d’une trentaine de ses adeptes. Leur avocat Guy Mbuya espère qu'ils seront libérés après des formalités administratives.

Cette décrispation, selon ce dernier, est la suite des accords de la Saint-Sylvestre, conclus en 2017 entre le gouvernement et l’opposition sous la présidence de Joseph Kabila. Mais leur application était sélective : « Il est l’unique compatriote qui était resté en exil, tout le monde était rentré. Dans les accords de la Saint-Sylvestre par apport à la décrispation, c’était le général Munene, après c’était le prophète Joseph Mukungumbila, résume Guy Mbuya. La première des choses, l’ordonnance a été lue avant qu’on ne parle de celui qui est en exil, voyons d’abord la libération de ceux qui sont à Ndolo ».

Dans les milieux politiques, on considère que cette décision a été prise à des fins électorales, notamment pour la région du Katanga, fief de Joseph Mukungubila, connu pour ses diatribes contre le Rwanda. La région est aussi fief de l’ancien président Joseph Kabila et l’opposant Moïse Katumbi.

RFI/CC

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Ali Kalonga

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