Discours de Jean-Luc Mélenchon au mausolée Patrice Lumumba, ancien premier Premier ministre de la République démocratique du Congo et figure emblématique de la lutte pour l’indépendance de son pays, à Kinshasa le 28 octobre 2023 :

 » Mesdames, Messieurs,

Présent à Kinshasa avec la délégation que vous voyez, composée de madame Nadège Abomangoli, députée de Seine-Saint-Denis, de monsieur Arnaud Le Gall et de monsieur Carlos Bilongo, députés du Val d’Oise, les circonstances ont créé un impératif Lumumba. Cette circonstance, c’est évidemment le massacre abominable qui est en train de se dérouler à l’heure à laquelle nous parlons à Gaza, où l’on prétend répondre aux méthodes de la terreur par d’autres méthodes de terreur, d’une vengeance sans limite.

Et bien sûr, celui, plus particulier, du Congo lui-même, avec les manigances meurtrières qui permettent dans l’est du pays que reprennent les exactions qui chassent les gens de chez eux. Quand plus de 5 millions ont déjà dû partir, 1 million de plus depuis que la violence a repris à l’initiative de l’adversaire, tandis que la République démocratique du Congo a scrupuleusement respecté ses engagements de cessez-le-feu.

Alors oui, disons le, devant tant de massacres, tant d’horreurs, tant d’abominations de tous côtés, avec de tous côtés le même abject système de deux poids deux mesures qui fait oublier les uns pour se souvenir toujours des autres, on pourrait finalement douter même de l’humanité. Et comme on pourrait le faire encore plus fort quand le changement climatique devrait être en train d’enseigner à chacun que l’heure est venue de jeter à la rivière le bouclier et l’épée pour prendre en charge les tâches communes de l’humanité.

C’est alors quand s’avance vers nous l’obscurité qui pourrait nous faire désespérer, qui pourrait nous laisser dominés par les indifférents et les résignés qui sont toujours là pour nous prêcher l’inaction, c’est le moment de se tourner vers la lumière qui brille pour toujours au front de Patrice Lumumba, comme le peuple congolais après tant d’années, et alors même qu’on aurait pu penser que le souvenir de Patrice Lumumba serait moins vif, se sont rassemblés par milliers au retour de ses restes.

Cette lumière, c’est celle qui nous permet, à nous Français, à nous Insoumis, de nous approprier l’histoire de l’Afrique, en faisant nôtre, les valeurs de combat qu’incarnent les femmes et les hommes qui ont libéré ce continent et parmi lesquels, bien sûr, en première ligne, Patrice Lumumba. Lumumba est notre contemporain. Lumumba, parce qu’il a été le héros de l’indépendance en d’autres temps, nous avait déjà dit que l’indépendance, il ne suffisait pas qu’elle soit proclamée, il ne suffisait pas qu’elle soit nominale, il fallait encore qu’elle soit réelle. C’est-à-dire qu’elle étende sa protection sur toutes les réalités qui composent une société, et en particulier sur l’économie et en particulier sur l’égalité entre les citoyennes et les citoyens qui composent la nation.

Lumumba nous a appris que si l’indépendance est un droit dorénavant acquis, elle reste un projet et un impératif pour le futur. Et cela ne vaut pas seulement que pour les peuples d’Afrique, mais aussi pour les peuples de l’Europe qui, après avoir beaucoup dominé, sont à leur tour dominés et partagés comme l’étaient autrefois les sociétés coloniales. Ils introduit dans leurs rangs ces discriminations qui répartissent entre les très riches et les très pauvres, humilient les uns et favorisent toujours les autres, toujours les mêmes. Des fois les mêmes au même endroit, dans les mêmes fonctions, avec les mêmes noms. L’indépendance est la condition de la souveraineté du peuple. Mais encore faut-il que cette souveraineté ait sa voix, c’est-à-dire que la démocratie permette qu’elle soit entendue. Et chacun envoie immédiatement le lien qui, ici au Congo, s’opère entre ces idées : celle de l’indépendance, de la souveraineté qui est son moyen, et de la démocratie qui en est la condition.

Les populations humilient les uns et favorisent toujours les autres, toujours les mêmes. Des fois les mêmes au même endroit, dans les mêmes fonctions, avec les mêmes noms. L’indépendance est la condition de la souveraineté du peuple. Mais encore faut-il que cette souveraineté ait sa voix, c’est-à-dire que la démocratie permette qu’elle soit entendue. Et chacun envoie immédiatement le lien qui, ici au Congo, s’opère entre ces idées : celle de l’indépendance, de la souveraineté qui est son moyen, et de la démocratie qui en est la condition.

Car les agressions que subit aujourd’hui le Congo ne sont pas limitées à une région. Elles mettent en cause sa souveraineté dans tout le pays, dans toutes les régions du Congo. Et alors nous avons à apprendre. Lumumba est notre contemporain quand il nous assigne la tâche de devoir construire comme un projet l’indépendance, la souveraineté et la démocratie dans un même mouvement, lui qui avait été le premier des Premiers ministres de ce pays sur la base d’un long combat sanglant, mais sur la base d’une victoire démocratique remportée dans les urnes qui lui donnait une totale et absolue légitimité, augmentant le poids du crime dont il a été l’objet.

Lumumba est notre contemporain quand il nous dit que l’unité du peuple est la condition de la souveraineté, est la condition de la démocratie. L’unité du peuple n’est possible que sur ses propres objectifs à lui, le peuple, en rupture avec tout ce qui le fragmente et le fractionne, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas conforme à son intérêt général et à l’intérêt humain qu’il contient.

Lumumba a identifié les causes de cette fragmentation. Il a nommé l’exploitation sociale. Il a nommé les logiques de développement séparées dans un même peuple entre les riches et les autres. Il a nommé le racisme quand il disait : “Nous ne pouvons pas oublier que nous étions des nègres. Nous ne pouvons pas oublier qu’on disait “tu” aux Noirs, non par amitié, mais pour ne pas lui dire “vous” qui était la mention honorable.”

Ce sont ici les mots qu’il a employé pour rappeler ce racisme qui construit et reconstruit par son vocabulaire quotidien les inégalités, le mépris, la discrimination. Lumumba nous apprend que le tribalisme est un obstacle à l’unité du peuple. Mais cette leçon ne vaut pas que pour le passé, car aujourd’hui, ce sont les puissants qui nous invitent au tribalisme quand ils nous proposent pour logique et pour grille d’analyse de la réalité, le choc des civilisations qui, paraît-il, nous opposerait les uns aux autres et pour finir, transforme tout conflit en un conflit entre le bien et le mal, entre les uns qualifiés de terroristes et les autres de bienfaisants, alors qu’ils utilisent les mêmes méthodes, les mêmes méthodes d’oppression, les mêmes méthodes de crime. Lumumba, nous autres ici, cette délégation de Français, nous autres, ici, cette délégation d’insoumis, Patrice Lumumba, nous voulons t’accueillir dans le panthéon des femmes et des hommes qui sont les héros de la condition humaine en tout lieu, sous toutes les latitudes, face à toutes les différences qui peuvent distinguer les êtres humains. Lumumba, nous voulons faire nôtre les vertus et la vertu essentielle que tu nous a enseigné. Tu étais capable d’assumer la conflictualité parce que tu avais compris qu’elle est à l’origine de toute chose et tu l’acceptais pour la dénouer sans jamais avoir les pudeurs de langage qui permettent aux puissants d’euphémiser. Ainsi as-tu, dans ton discours sur l’indépendance, braver les usages en nommant par leur nom l’exploitation odieuse du colonialisme qui était ici au Congo, pire, si cela est possible, que partout ailleurs. Tu l’as fait et cela a indigné le Roi, paraît-il. Ce qui nous, avec le passage du temps, nous indigne, c’est l’indignation du roi à ce moment-là parce que tu nommais les choses. Parler cru et dru, nous l’avons appris de toi, Lumumba, et nous continuons à nous y tenir parce que c’est la seule manière, en nommant les choses par leur nom à la fois d’assumer la conflictualité et de la dénouer, car on ne peut pas la dénouer si on l’assume pas, si on euphémisme, si l’on emballe avec des rubans de mots les réalités atroces.

Lumumba a sans cesse, dans son discours, fait référence au combat collectif. Il n’a cessé de dire que la victoire avait été payée du prix de la lutte et qu’elle était une victoire collective. Mais Lumumba s’appelle Lumumba, Patrice Lumumba. Il nous a montré de cette façon que si le courage de tous est possible, il l’est à la condition préalable du courage de quelques uns qui brisent l’inertie, la résignation et le courage de quelques uns commence toujours par le courage singulier de la première goutte qui coule de la première femme, du premier homme qui s’avance et, dans l’obscurité de la résignation, allume la lumière du combat. Et c’est en le faisant qu’il prend pour lui-même tous les risques. Lumumba a été assassiné. Et, en même temps que sa mémoire, vit en nous, vit dans l’histoire longue et dans sa trame, les causes, les raisons, les mobiles de son assassinat, c’est-à-dire la cupidité absolue des occupants qui ne se résignent jamais au fait qu’on leur tiennent tête.

Voilà de quoi est mort Patrice Lumumba : par l’entremise de bas agents qui l’ont assassiné au nom de la civilisation du bien contre le mal, qui l’ont découpé en morceaux au nom des mêmes grands mots et pour finir, dissous dans l’acide. Voilà ce que vaut la civilisation de ceux qui ont commis le crime. Voilà ce que valent en réalité les valeurs dont ils ne cessent de se décorer! Meurtriers, assassins, toujours sur les basques de ceux qui ont le courage d’engager le combat et que l’on voue à la mort en les désignant comme des cibles.

Lumumba a été assassiné, ses restes ont été profanés, mais il aura suffi qu’on en ramène la part la plus modeste pour qu’aussitôt le peuple congolais sache qu’il est là. Bien là. Tout entier là. Avec nous encore à cette heure et au moment où je vous parle, Lumumba, par son destin, par son engagement, nous a enseigné la vertu suprême du citoyen qui est l’engagement, s’avancer et faire, ne jamais accepter que les choses aillent d’elles-mêmes.

L’histoire contient toujours et à toutes les époques, le même absurde mélange du meilleur et du pire. Mais qui ne s’avance pas pour le meilleur, perd le droit ensuite de se plaindre du pire et se trouve désarmé devant lui pour le combattre, s’il a laissé les partisans du meilleur mener seuls le combat. Voilà la plus grande des leçons. Voici celle qu’il nous faut enseigner, comme il nous l’a demandé en commençant son discours le jour de l’indépendance, où il nous a demandé d’enseigner la gloire du combat pour la liberté qu’il avait mené et il nous avait demandé de le faire à nos enfants et à nos petits-enfants. C’est cette tâche que j’accomplis pour les Français, pour les insoumis devant vous. Je voudrais enseigner la vertu de Lumumba, l’engagement. Jeunes gens qui m’écoutez, c’est votre tâche et votre devoir de faire le choix de vous engager pour le bien de votre pays mais pour la communauté dont vous faites partie. Laquelle ? Le peuple humain à  l’heure où les plus grands dangers s’accumulent pour lui.

Jeunes gens, imitez l’audace de Patrice Lumumba avec vos mots, avec vos méthodes, avec vos chants, avec vos dessins, avec vos bulletins de vote. Soyez au sens le plus élevé des lumumbistes, c’est-à-dire des gens qui n’ont peur de rien sitôt qu’il s’agit de l’absolu auquel ils décident de vouer leur liberté. La liberté, la liberté.

Merci Patrice Lumumba de nous avoir ouvert ce chemin. »



L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a entamé lundi une mission d’audit visant à examiner le budget opérationnel des Jeux de la Francophonie qui se sont tenus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. Cette mission est principalement axée sur le contrôle du budget opérationnel, évalué à environ 20 millions d'euros, et elle est dirigée par la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina.

Cette mission survient dans un contexte délicat marqué par les récentes déclarations du ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Nicolas Kazadi. 

Selon les affirmations de ce membre du gouvernement, le budget initial prévu pour l'organisation des Jeux, estimé à 48 millions de dollars, aurait connu une augmentation significative pour atteindre un montant astronomique de 324 millions de dollars.

Le ministre Kazadi a précisé que "le budget des opérations avait grimpé de 12 à 78 millions de dollars, tandis que les dépenses liées aux infrastructures avaient explosé, passant de 36 à 246 millions de dollars. De plus, la période de préparation pour ces Jeux s'était étendue de quelques mois à environ trois ans, révélant ainsi des erreurs de planification et de gestion."

Cependant, la direction du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie (CNJF) a vigoureusement réagi aux déclarations du ministre des Finances. Selon le CNJF, le ministre Kazadi, en tant que membre et vice-président du Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie, était pleinement conscient du budget alloué à l'organisation des Jeux, distinct du budget destiné aux infrastructures. Ce budget avait été élaboré en collaboration avec le Comité International des Jeux de la Francophonie, adopté par le gouvernement congolais via le Comité de pilotage des Jeux, en présence du ministre des Finances, avant d'être entériné par le Conseil Permanent de la Francophonie, a affirmé la direction du CNJF.

Elle a souligné que le budget validé par le Comité de pilotage pour l'organisation des Jeux s'élevait à 66,9 millions d'euros, un montant qui avait été approuvé par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La direction du CNJF a également mis en lumière le fait que le Ministère des Finances n'avait pas encore versé la totalité de cette somme, entraînant des créances impayées.

La direction du CNJF a également mentionné que la gestion des dépenses du CNJF avait fait l'objet d'une surveillance attentive de la Brigade financière de l'Inspection Générale des Finances (IGF), qui avait rendu un rapport à ce sujet lors d'une communication conjointe.

Elle a conclu que la confusion découlant des déclarations du ministre des Finances résulterait de la confusion entre les fonds alloués à l'organisation des Jeux et ceux destinés à la construction des infrastructures. Elle a insisté sur le fait que ce dernier volet budgétaire ne relevait pas de la compétence du CNJF, mais plutôt des ministères des ITP et des Finances, qui sont responsables de la construction, de la réhabilitation et de l'aménagement des infrastructures.

En outre, la direction du CNJF a suggéré que ces deux ministères seraient mieux placés pour expliquer l'affectation des 324 millions de dollars que le ministre Kazadi aurait déboursés pour les Jeux.

actualite.cd/CC



La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) a confirmé, ce lundi 30 octobre, la candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle prévue en décembre. La candidature de l'opposant avait été contestée par deux requêtes. La première a été jugée irrecevable, tandis que la seconde a été déclarée recevable, mais non fondée. Les contestations portaient principalement sur des allégations de nationalité étrangère prétendument détenue par Moïse Katumbi.

RFI/CC



Le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a, suite aux veilléites expansionnistes du Rwanda, estimé qu'il faudrait construire un mur de séparation entre son pays et le Rwanda, en vue de préserver l'intégrité territoriale de la RDC.

" Je suis désolé en tant que président de la République Démocratique du Congo face à ce genre de choses , je ne suis pas tenté de construire des ponts mais plutôt des murs pour protéger notre population ", a dit Félix Tshisekedi.

Une proposition qui rejoint la proposition de son challenger à la présidentielle du 20 décembre prochain, l'ancien premier- ministre Adolphe Muzito, président du parti politique Nouvel Élan.

Pour rappel, le chef de l'État Félix Tshisekedi a, samedi 28 octobre, au cours du sommet des trois bassins forestiers, dénoncé pour la énième fois l'agression rwandaise dont est la victime la RDC dans sa partie Est.

Il avait fustigé l'hypocrisie qui règne entre les pays africains.

Fadi Lendo



D'aucuns savent que la République démocratique du Congo (RDC) connait dans sa partie Est, depuis 1994 avec l'assassinat du feu Président Rwandais Habyarimana, des problèmes sécuritaires, d’immigration clandestine, de pillages de ses ressources naturelles et d’occupation illégale de ses terres.

D'après la 28ème Tribune de l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, au Sud, avec l’Angola 2.511 Km, la RDC n’a pas de problème à sa frontière, ni à l’Ouest, avec son unique voisin, la République du Congo. Il en est de même, renseigne cette tribune, au Nord, avec le Soudan du Sud et la République Centrafricaine, où en dehors du problème de Mbororo, la RDC n’a pas de problèmes particuliers. “À l’Est, la RDC a 5 voisins dont 3, la Zambie, la Tanzanie et le Burundi ne lui posent pas des problèmes sécuritaires. C’est avec le Rwanda et l’Ouganda que la RDC a de problèmes de sécurité, d’immigration et de pillages de ses ressources. Une meilleure gestion des frontières peut éviter à la RDC plus de la moitié de ses problèmes économiques, sociaux et sécuritaires dont la solution permettra son développement”, peut-on lire dans la 28ème Tribune du Président du parti politique Nouvel Élan.

Et de souligner : "La question des frontières doit être inscrite en priorité dans la stratégie de la défense du pays et du maintien de la stabilité dans la sous région.

En effet, malgré les nombreuses initiatives entreprises par les gouvernements successifs de la RDC, depuis le début des années 2000 jusqu’à ce jour, le pays connait des tueries à répétition, des pillages systématiques de ses ressources naturelles par ses voisins de l’Est (référence à des nombreux rapports des experts des Nations-Unies) qui sont devenus des bases arrières des groupes rebelles nationaux et étrangers".

À travers sa tribune, Adolph Muzito ajoute que la présence de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo, la MONUSCO, depuis sa création, il y a une vingtaine d’années, jusqu’à ce jour, n’est pas parvenue à aider la RDC à pacifier l’Est de son territoire. Il va de même, a-t-il martelé de la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL, créée en 2006) dont l’objectif principal était de mettre en œuvre les conditions de paix, de sécurité, de stabilité politique et de développement dans la région des Grands Lacs.

"C’est pourquoi, je pense que pour résoudre le problème de l’insécurité dans l’Est de la RDC, en plus des efforts pour une vraie défense et une bonne diplomatie mises à l’épreuve par les deux dernières agressions rwandaises, l’option d’une frontière physique par la construction d’un mur de séparation, me parait urgente", a dit Adolphe Muzito.

À côté de cette option de mur de séparation, ajoute-t-il, il devra être programmé l’option complémentaire de l’inventaire et de répartition des terres entre l’État et les communautés locales ainsi que leur titrisation en faveur de ces dernières.

Serge Mavungu



La position du Gouvernement de la RDC n’a pas changé face à la rébellion du M23 en guerre dans la partie Est du pays, a fait savoir Serge Tshibangu, haut représentant du chef de l’Etat, dimanche 29 octobre à Radio Okapi. 

« Notre ligne n’a pas changé, nous ne négocierons pas avec le M23, nous ne discuterons pas avec le M23 ! », a martelé Serge Tshibangu. 

Pour lui, la position du Gouvernement reste immuable « parce qu’il n’y a rien qui a changé dans la structure du M23. Le M23 reste les papettes du Gouvernement rwandais, les papettes de la Rwanda defense force (RDF) ». 

Tant que cela ne changera pas, le Gouvernement ne négociera pas avec la rébellion, insiste Serge Tshibangu. 

Faisant allusion aux processus de Luanda et de Nairobi, il affirme que « sur le terrain rien n’a changé… Les engagements pris par leurs maîtres de Kigali ne sont pas respectés ». 

radiookapi.net/CC



L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), membre du Comité de Pilotage du Groupe de Plaidoyer "Justice aux martyrs de la Liberté de la Presse," a émis un appel émouvant aux familles des journalistes congolais assassinés entre 1994 et 2021.

L'ACOFEPE, engagée dans la reconnaissance des sacrifices consentis par ces valeureux professionnels des médias au nom de la démocratie, invite les enfants biologiques, épouses, frères et sœurs, ainsi que les autres proches des 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo au cours de cette période à se manifester rapidement.

L'objectif principal de cette démarche est de reconnaître ces journalistes en tant que martyrs de la liberté de la presse, honorant ainsi leur héritage et leur engagement pour une presse libre et démocratique.

L'ACOFEPE invite chaleureusement les familles concernées à prendre contact avec son équipe pour recueillir davantage d'informations sur le parcours de ces professionnels des médias dévoués. Vous pouvez joindre l'ACOFEPE aux numéros de téléphone suivants : +243821975491 et 0999923379. De plus, vous avez la possibilité de leur envoyer un e-mail à l'adresse : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it..

L'association souligne que la réussite de ce plaidoyer, visant à immortaliser la mémoire collective de ces journalistes qui ont donné leur vie pour la démocratie, repose en partie sur l'implication personnelle des familles.

Ensemble, tout est possible pour honorer ces martyrs de la liberté de la presse et poursuivre leur noble combat en faveur d'une presse libre et d'une société démocratique en République Démocratique du Congo.

actualite.cd/CC



La République Démocratique du Congo pleure la perte d'un de ses éditorialistes les plus éminents, José Nawej, éditeur délégué du journal "Forum des As", décédé ce samedi 28 octobre. Sa disparition a déclenché une vague d'émotion profonde au sein de sa rédaction et de la communauté de la presse.

José Nawej était reconnu pour sa plume acérée, ses éditoriaux incisifs et son engagement inébranlable en faveur de la démocratie et de la liberté d'expression. Son travail a eu un impact significatif sur la société congolaise et a contribué à renforcer le rôle des médias comme quatrième pouvoir en République Démocratique du Congo.

De nombreux hommages émanant de personnalités éminentes ont été rendus à José Nawej. Christian Lusakueno, directeur général de la Radio Top Congo, a exprimé sa tristesse en déclarant : "Une plume s'en est allée, laissant sur cette terre l'encre de ses pensées profondes. Nous ne nous lasserons pas de nous en abreuver. Sincères condoléances à toute la famille."

Le député Claudel-André Lubaya a également témoigné son respect en disant : "José Nawej, Ya José, quelle ne fut pas ma stupéfaction d'apprendre que tu as déposé les armes et choisi de rejoindre l'autre rive, où tu nous regarderas désormais sans dire mot. Tes éditos vont nous manquer. De là où tu es, reçois mon hommage le plus sincère."

Marthe Bosuandole, auteure et journaliste à l'Agence France Presse (AFP), a souligné la perte majeure en déclarant : "En #RDC, l'éditorialiste est parti ! Quel départ brusque ! Comment allons-nous faire pour nous habituer à cette réalité ? Vas en paix Mzee."

Sylvie Elenge Nyembo, Directeur général de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), a présenté ses condoléances à la famille et a qualifié José Nawej de "chevalier de la plume de la RDC".

Le Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS), François Muamba, a exprimé son chagrin en déclarant : "Incrédule, atterré, j'apprends ce matin que José Nawej s'en est allé ! Je crie ma peine et voudrais rendre hommage à ce grand Monsieur doublé d'un remarquable grand esprit."

Kamanda Wa Kamanda, journaliste à RFI, a salué José Nawej en disant : "Hommage à José Nawej, éditorialiste du quotidien 'Forum des As'. Un homme de bien, un journaliste intègre. Vas en paix, cher frère."

Bienvenu-Marie Bakumanya, directeur général de l'Agence congolaise de presse, a décrit José Nawej comme "l'un des meilleurs éditorialistes de la République démocratique du Congo" et a rappelé son héritage de "plume alerte et respectée de la presse congolaise".

Adolphe Muzito, ancien Premier ministre de la RDC, a souligné le rôle de José Nawej en tant que serviteur dévoué de la nation et a présenté ses condoléances à sa famille et à la communauté des journalistes.

Kibambi Shintwa, journaliste et directeur général de Numerica TV, a exprimé son choc en déclarant : "Le plus grand éditorialiste de la RDC vient de nous quitter. José Nawej, qui part avec sa belle plume, tout son savoir. Un grand intellectuel vient de nous être enlevé."

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a également exprimé sa profonde douleur face à la perte de José Nawej, le qualifiant de "journaliste pétri de professionnalisme" dont le travail a contribué à l'édification démocratique et médiatique de la RDC.

Le décès de José Nawej laisse un vide immense dans le paysage médiatique congolais et africain. Ses éditoriaux continueront d'inspirer les générations futures dans leur quête d'une presse libre, indépendante et professionnelle.

actualite.cd/CC



Martin Bakole justifie son refus des félicitations du ministre des Sports.

Lors d’un live sur sa page Facebook, Martin Bakole est revenu sur sa réaction polémique aux félicitations du ministre des Sports Kabulo Mwana Kabulo, après sa victoire face à Carlos Takam.

Le boxeur n’a pas mâché ses mots: “Ce que j’ai fait là, l’excellence Kabulo lui sait que j’ai raison. Il m’a invité au Congo puis il a refusé de me recevoir”, a-t-il déclaré.

Bakole explique son geste par le manque de soutien des autorités sportives à son égard. Bien qu’étant challenger WBC, il déplore ne pas recevoir l’accompagnement nécessaire dans sa quête du titre mondial.

“Je pensais que lui, ancien journaliste lorsqu’il sera ministre les choses vont changer mais je trouve que rien n’a changé pour la boxe au Congo”, a ajouté le pugiliste.

Par cette prise de parole cash, Martin Bakole entend faire prendre conscience au ministre Kabulo Mwana Kabulo du mécontentement des boxeurs congolais face au manque de moyens et de considération de la part des pouvoirs publics.

Reste à savoir si cette sortie médiatique du challenger WBC poussera le gouvernement congolais à davantage soutenir la boxe nationale.

mbote/CC



Martin Bakole s'est imposé par arrêt de l'arbitre à la 4ème reprise devant le franco-camerounais Carlos Takam lors de l'un des combats en sous carte de la confrontation entre Tyson Fury et Francis Ngannou. C'était à Riyad en Arabie Saoudite.

Le pugiliste congolais aura très précis lors de ce combat et n'a pas concédé beaucoup de coups de la part de son adversaire. Le congolais, supérieur à son adversaire par rapport à son poids et sa taille, a mis tous ses éléments en sa faveur pour montrer sa suprématie technique. Sparing partner de Tyson Fury, le boxeur congolais a bien maîtrisé son combat et n'a pas voulu énormément d'accrochage et s'est bien concentré sur les points faibles de son adversaire qui lui permis de faire ouvrir la garde adverse et faire mouche.

C'est un succès un autre que le congolais va trainer dans sa gibecière en attendant peut être le Championnat du monde qu'il souhaite à la World Boxing Council (WBC) et pouvoir titiller une ceinture mondiale pour la 1ère fois de sa carrière.

Michel TOBO 

A Propos

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Ali Kalonga

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