L'artiste musicien Fally Ipupa a largué, ce vendredi 03 novembre 2023, le clip de la chanson "MH", tirée de son opus intitulé "Formule 7", sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

En moins de cinq heures seulement, le clip de ce morceau cumule déjà près de 100.000 vues sur Youtube. "Formule 7" est sans doute l'album le mieux consommé en République Démocratique du Congo en 2023.

Sorti en décembre 2022, "Formule 7" contient 31 morceaux repartis en 3 volumes. Dans cet opus, l'on retrouve des titres tels que notamment "Seul Amour", "De la Renta", "Mal accompagné", "Mayday", "Bakalos", "SL", "Éternité", "Honorable", "Doc Jeff", "Date d'anniversaire", "Centième dossier", "Garde du cœur", et "Lady D".

Gratis Makabi



Le sélectionneur des Léopards A de la RDC, Sébastien Desabre, a rendu public ce jeudi 2 octobre la liste de vingt-six joueurs pour les matchs de la première et deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2025, respectivement contre pour la Mauritanie, le 15 octobre au stade de Martyrs à Kinshasa, et le  Soudan, le 19 octobre 2023  au stade des martyrs ( Lybie).

Sébastien Desabre  rappelle Mukoko Amale , Gaël Kakuta, Yoane Wissa et Glody Lilepo Makabi pour la trêve de novembre. William Balikwisha ne sont pas convoqués. Dylan Bantubinsika et Arthur Maswaku, blessés, ne sont pas du groupe. 

Voici la liste complète: 

Gardiens: 

  • Lionel Mpasi
  • Dimitri Bertaud
  • Siadi Baggio

Défenseurs:

  • Chancel Mbemba
  • Rocky Bushiri
  • Inonga Baka
  • Brian Bayeye
  • Gédéon Kalulu
  • Mukoko Amale
  • Joris Kayembe
  • Vital Nsimba

Milieux:

  • Samuel Moutoussamy
  • Charles Pickel
  • Edo Kayembe
  • Aaron Tshibola
  • Grady Diangana
  • Theo Bongonda
  • Gaël Kakuta
  • Silas Katompa

Attaquants:

  • Fiston Mayele
  • Glody Lilepo
  • Meschack Elia
  • Yoane Wissa
  • Cédric Bakambu
  • Jackson Muleka
  • Simon Banza

radiookapi.net/CC



Le Sélectionneur de Léopards dames U20, Mulamba Makenga, a rendu public ce vendredi 03 novembre la liste de 26 joueuses pour la double confrontation RDC vs Burundi comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde féminine U20 de la FIFA. 

Voici la liste complète : 

Gardiennes

 

1. Ngamita Brigitte ( TP Mazembe)

2.Bikoko Sephora ( VClub)

3. Iyolo Louise ( FCF Amani )

Défenseuses 

4. Muila Vanessa ( OCEK)

5. Lema Béatrice ( FCF Amani )

6. Kamwanya Arlette ( Don Bosco )

7. Liwala L'or  ( Imana)

8. Mbudua Gloria ( VClub)

9. Masini Joséphine ( Bilenge)

10. Muwenga Valentine ( Étoile du Matin)

11.  Kitulu Marthe ( VClub )

12. Masuku Chimène ( Imana )

 

Milieux

13. Niania Ephrahime ( Don Bosco)

14. Makila Jenovic ( VClub)

15. Kankolongo Rachelle ( OCEK )

16. Phiona Jenifa ( Don Bosco)

17. Awita Aimée ( FCF B52)

18. Kamba Bénédicte ( Imana )

19. Nabitu Cécile ( Don Bosco)

20. Kahumbu Wivine ( Imana )

Attaquantes 

21. Monga Jenny ( Lupopo)

22. Lubila Ruth ( FCF Amani )

23. Lubiku Grâce ( FCF Amani )

24. Umwiza Gloria ( Kabasha)

25. Feza Kalombo ( Lupopo)

26. Mbudi Gloria ( FCF Amani)

radiookapi.net/CC



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est montré très critique vis-à-vis du dernier rapport du JED (Journaliste en Danger) intitulé " Le Bilan de la Liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi". Le rapport fait état de plus de 500 cas d'atteinte à la presse dont 5 journalistes tués. Abordant l'aspect lié aux attaques contre les journalistes, Muyaya, également ancien journaliste,  estime que  JED devrait préciser que c'était plus dans la partie Est de la République Démocratique du Congo en proie à l'insécurité suite à l'activisme des groupes armés locaux et étrangers.

"Lorsque vous regardez la plupart des cas des journalistes qui ont été assassinés ou touchés, c'est dans l'Est de la République Démocratique du Congo où il y a un climat général d'insécurité entretenu notamment par le M23. C'est dommage que ça soit JED qui le dit, je comprends c'est une Ong qui a besoin de vivre, il ne faut peut-être pas compter sur une Ong pour parler d'abord des progrès parce que le progrès n'est pas dans leur ADN, l'ADN c'est d'abord dire ce qui ne va pas", a déclaré Patrick Muyaya, au cours d'un briefing à la presse jeudi 

Patrick Muyaya déplore le fait que des efforts du gouvernement congolais ne sont pas reconnus dans le nouveau rapport de JED.

"Ce que nous observons et ça aurait été plus correct pour JED de le mentionner que nous avons fait, comme il l'avait fait à la dernière célébration de la journée de la liberté de la presse, fait un bon de 23 ou 24 places dans le classement des Reporters Sans Frontières. Il y a le cas de Stanis Bujakera Tshiamala que nous suivons mais c'est la justice qui opère suivant les méthodes qui sont celles-là, nous suivons et nous espérons que très vite, on trouvera un dénouement sur le sujet mais on ne peut pas peindre la situation des médias en République Démocratique du Congo tel que cela a été peint", a indiqué Patrick Muyaya.

Pour lui, depuis que la RDC existe, les médias n'ont jamais reçu une attention particulière du Chef de l'État comme c'est le cas avec Félix Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême. Lors de sa prise de fonction, Tshisekedi avait promis de faire de la presse réellement un quatrième pouvoir. Mais ce jour, cette promesse est loin de rencontrer la réalité. 

Journaliste en danger (JED) a documenté au moins 88 cas d'attaques diverses contre les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo depuis le début de l'année électorale. Ces agressions se répartissent de la manière suivante : 40 cas de violences physiques, 30 cas d'arrestations ou d'interpellations, et 18 cas de fermetures de médias ou d'interdictions de programmes ou émissions politiques.

Ces chiffres alarmants sont contenus dans le rapport annuel de JED intitulé "Le Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi," publié ce jeudi 2 novembre à l'occasion de la Journée Internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.

Au cours du premier mandat du Président Félix Tshisekedi, Journaliste en danger (JED) a recensé plus de 500 atteintes à l'encontre de la presse, dont 5 journalistes tués. Le rapport annuel de JED, intitulé "Le Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi," met en lumière les graves violations de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo (RDC).

Le rapport révèle que pendant le premier mandat de Félix Tshisekedi, le Service de monitoring de JED a documenté au moins 523 cas d'attaques contre la presse, dont 5 journalistes ont perdu la vie. Plus de 160 journalistes ont été arrêtés, et plus de 130 journalistes et professionnels des médias ont été victimes de menaces ou de violences physiques. En outre, 123 cas de médias attaqués, fermés, ou d'émissions interdites ont été enregistrés.

Clément MUAMBA



Au Sud-Kivu, la population parcourt plusieurs centaines de kilomètres pour se procurer des duplicatas des cartes d'électeurs.

Certains électeurs passent jusqu'à 5 jours en vain devant le Bureau de la Céni après avoir parcouru une très longue distance.

" Nous quittons Kamanyola pour la chefferie environ 200 kilomètres pour aller chercher les cartes mais nous passons plusieurs jours sans en obtenir", témoigne  Shadrack Ntamwira.

 Et d'ajouter :

" Des gens quittent Kamanyola pour Walungu Centre 200 kilomètres, Mulamba pour la chefferie plus de 80 kilomètres pour chercher la carte mais malheureusement ils passent plus de 5 jours sans avoir les duplicatas pourtant ils sont venus pour une journée".

Pour Brigitte Akonkwa, au-delà de distance, le coût du duplicata est exorbitant pour une population pauvre de cette partie du pays.

" La population est une population pauvre, demandez un habitant de payer 20000 ou 30000 FC c'est un problème, il y a aussi le problème de l'heure d'enregistrement, les listes se font au petit matin jusqu'à vers 6h3 donc celui qui arrive au bureau de la CENI vers 9h, ne peut plus être inscrit. Alors dans ce cas, cette population qui vient de loin, comment est-ce qu'elle va parvenir à faire enregistrer son nom. C'est vraiment très difficile. Je demande à l'autorité comment est ce qu'elle va résoudre ce problème", renchérit Brigitte Akonkwa. 

Par contre, dans le territoire de Kalehe, une solution a été trouvée pour faciliter l'accessibilité des cartes duplicatas.

" Ici chez nous, les choses ont été facilitées, les gens se constituent en groupe, une personne vient avec les dossiers de ses camarades  les amènent au nom des autres" dit Delphin Birimbi, président du cadre de concertation de la société civile territoire de Kalehe.

Les structures de la société civile appellent à des mesures urgentes de la part de la CENI pour résoudre ce problème qui a des conséquences sur le vote de plusieurs électeurs de ces territoires.

Justin Mwamba



Les congolais Chancel Mbemba et Fiston Mayele, joueurs respectivement de Marseille (France) et Pyramides FC (Égypte) figurent sur la liste de 30 nominés de la CAF pour le ballon d'or africain, autrement appelé « Joueur africain de l'année ».

C'est ce mercredi 01 novembre 2023 que la Confédération Africaine de football (CAF) a dévoilé la liste des nominés pour les catégories masculines des CAF Awards 2023, dont la prestigieuse cérémonie annuelle de récompenses aura lieu le 11 décembre à Marrakech, au Maroc.

Cette liste préliminaire pour les différentes catégories a été dressée par un panel d'experts techniques de la CAF, de légendes du football africain et de représentants des médias sélectionnés dans un certain nombre de pays. La performance des nominés enregistrée entre novembre 2022 et septembre 2023 sert de période à l'étude.

Si Chancel Mbemba et Fiston Mayele sont retenus parmi les 30 joueurs pour le prix du Joueur Africain de l'Année aux CAF Awards, l'autre congolais, Glody Lilepo (Valenciennes FC) figure lui sur la liste de 20 joueurs nominés  pour le joueur interclubs de l'année.

La CAF révèle par ailleurs que le vainqueur final de chaque catégorie sera décidé après les votes d'un panel composé de la Commission Technique de la CAF, des professionnels des médias, des entraineurs et capitaines des associations membres et des clubs impliqués dans les phases de groupe des compétitions interclubs.

Pour le titre du ballon d'or africain de l'année dernière (2022), c'est l'attaquant Sénégalais Sadio Mané qui a avait remporté le Grall. C'était à Rabat au Maroc. 

Ci-dessous la liste des nominés (par ordre alphabétique des pays africains) :

Joueur Africain de l’Année

1.     Ramy Bensebaini (Algérie et Borussia Dortmund)

2.     Riyad Mahrez (Algérie et Al Ahli)

3.     Edmond Tapsoba (Burkina Faso et Bayer Leverkusen)

4.     Andre-Frank Zambo Anguissa (Cameroun et SSC Napoli)

5.     Vincent Aboubacar (Cameroun et Besiktas)

6.     Ibrahima Sangare (Cote d’Ivoire et Nottingham Forest)

7.     Seko Fofana (Cote d’Ivoire et Al Nassr)

8.     Chancel Mbemba (RD Congo et Olympique Marseille)

9.     Fiston Mayele (RD Congo et Pyramids)

10.  Mahmoud Abdel Moneim “Kahraba” (Egypte et Al Ahly)

11.  Mohamed Abdelmonem (Egypte et Al Ahly)

12.  Mohamed ElShenawy (Egypte et Al Ahly)

13.  Mohamed Salah (Egypte et Liverpool)

14.  Mohammed Kudus (Ghana et West Ham United)

15.  Thomas Partey (Ghana et Arsenal)

16.  Serhou Guirassy (Guinée et VfB Stuttgart)

17.  Yves Bissouma (Mali et Tottenham Hotspur)

18.  Achraf Hakimi (Maroc et Paris Saint-Germain)

19.  Azzedine Ounahi (Maroc et Olympique Marseille)

20.  Hakim Ziyech (Maroc et Galatasaray)

21.  Sofyan Amrabat (Maroc et Manchester United)

22.  Yahya Jabrane (Maroc et Wydad Athletic Club)

23.  Yassine Bounou (Maroc et Al Hilal)

24.  Youssef En-Nesyri (Maroc et Séville)

25.  Peter Shalulile (Namibie et Mamelodi Sundowns)

26.  Victor Osimhen (Nigeria et SSC Napoli)

27.  Sadio Mane (Sénégal et Al Nassr)

28.  Pape Matar Sarr (Sénégal et Tottenham Hotspur)

29.  Percy Tau (Afrique du Sud et Al Ahly)

30.  Mohamed Ali Ben Romdhane (Tunisie and Ferencvaros)

Gede Luiz Kupa



Suite aux interrogations soulevées par certains fans, la Paris La Défense Arena a apporté des précisions concernant le déroulement des événements prévus du 25 au 26 novembre.

Et il est désormais acté que le concert événement de Fally Ipupa se tiendra bien le 25 novembre comme initialement annoncé.

De plus, pour lever tout risque de chevauchement, le match de Top 14 opposant le Racing 92 à La Rochelle, initialement programmé le 25 novembre à 23h, a été décalé au lendemain, soit le 26 novembre.

Les fans du roi de la rumba peuvent donc se réjouir de pouvoir assister au show grandiose de Fally Ipupa comme prévu le 25 novembre prochain, sans craindre une quelconque annulation ou modification.

mbote/CC

 


Un plaidoyer a été mené mercredi par les familles de journalistes assassinés entre 1994 et 2021, en République démocratique du Congo, pour leur élévation au rang martyrs de liberté, au cours d’une cérémonie d’hommages organisée au musée national, à Kinshasa.

« Nous avons répertorié les noms de 25 journalistes qui ont été assassinés entre 1994 et 2021 à cause de leur travail. C’est trop pour que nous continuions à dormir, à oublier nos confrères et consœurs morts en plein exercice de leur métier. Ils sont des martyrs de la liberté de la presse au nom duquel nous nous sommes engagés », a déclaré Cyril Kileba, président du comité de pilotage du plaidoyer pour la reconnaissance des victimes de la liberté de presse.

Mme Grâce Ngike, fille d’un journaliste assassiné, qui a présenté l’argumentaire de ce plaidoyer, a dit : « Nous sommes ici pour honorer ces héros dans l’ombre. Nous rendons immortels ces combattants de la liberté de la presse. Notre plaidoyer vise la protection des journalistes et les poursuites judiciaires contre les criminels ».

Et d’ajouter : « Nous devons renforcer la solidarité entre les journalistes et les acteurs de la société civile. Nous espérons que les autorités soutiendront ce plaidoyer pour honorer la mémoire des journalistes assassinés ».

Ce plaidoyer pour l’élévation des journalistes assassinés au rang des martyrs de liberté a été marqué par plusieurs autres interventions.

« Nous recevons donc ce plaidoyer, non pas seulement parce qu’il faut le recevoir, mais parce que comme  vous, nous sommes engagés pour la manifestation de la vérité ou toute au moins pour nous rassurer que la mémoire de vos parents et autres confrères disparus soient toujours parmi nous », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias.

Et de poursuivre: « Depuis notre avènement à la tête de ce ministère, l’effort a toujours consisté à recréer les conditions pour exercer de manière professionnelle ce métier. Et aussi à l’entourer de protection d’usage, parce que la sécurité des journalistes est un impératif. Parce que c’est à travers vous que vit la démocratie ». 

De son côté, le ministre des Droits humains, Fabrice Puela, a condamné les crimes dont les journalistes sont victimes. « Toute vie est vie. Les journalistes doivent être protégés. C’est une catégorie des personnes qui ont toujours contribué aux différents combats de libération de ce pays. Certains ont eu la vie sauve, mais d’autres ont payé de leur vie. On ne peut pas s’imaginer un pays sans journaliste, sans organe de presse. Ils sont des humains comme tous les autres, avec leurs défauts », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a émis le vœu de voir le monument être érigé pour honorer la mémoire des tous les professionnels des médias morts par assassinat. « Les vrais cimetières des êtres chers c’est dans nos cœurs. Il faut que leurs noms reviennent toujours dans la mémoire collective. Notamment à travers un mémorial. C’est dommage que nous n’avons pas de panthéon, mais le plus grand panthéon c’est notre cœur », a-t-il ajouté.

Cette cérémonie d’hommage et de plaidoyer pour l’élévation des journalistes assassinés au rang des martyrs de liberté a également été marquée par une exposition de plusieurs chevaliers de la plumes victimes des crimes commis par des personnes dont la plupart n’ont jamais été clairement identifiées, ni jugés.

ACP/CC



L’ONG Journaliste en danger (JED) a affirmé, mercredi 1er novembre, avoir recensé au moins 523 cas d’attaques diverses contre les médias, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.

Le service de monitoring de cette organisation a livré ces chiffres en marge de de la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année.

Sécurité des journalistes et processus électoral

Durant cette période de cinq ans, près de 160 cas d’arrestations des journalistes ont été recensés et plus de 130 professionnels des médias ont été victimes des menaces ou des violences physiques, a précisé l’ONG JED.

Elle a évoqué les médias attaqués, réduits au silence ou des émissions interdites, soit 123 cas enregistrés pendant le règne de Tshisekedi.

« Alors que s’annoncent de nouvelles échéances politiques cruciales, notamment l’élection présidentielle, dans un climat de tension et de suspicion, généralement hostile à la liberté de la presse, JED considère que la sécurité des journalistes est l’une des clés essentielles de la réussite d’un processus électoral fiable et transparent », a indiqué le service de monitoring de JED.

Dans son rapport 2023, JED a également fustigé les promesses non tenues, selon elle, du Président de la République et constate qu’aucune action d’envergure n’a été prise, ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire, pour rendre plus sûre la profession journalistique.

Des journalistes tués

L’ONG a tout de même reconnu l’adoption d’une nouvelle loi sur la presse, issue des états généraux de la Communication et des médias, qui n’a jamais été publié au Journal officiel, plus de huit mois après sa promulgation par le Chef de l’Etat.

Pour JED, il y a eu 85 cas de violation de la presse en 2019, 116 en 2020, 110 en 2021 et 124 autres en 2022.

Ce rapport-bilan de la liberté de la presse sous Félix Tshisekedi met également en exergue les cas des journalistes tués ou portés disparus particulièrement dans les provinces de l’Est de la RDC en proie à l’insécurité armée.

Au moins 3 journalistes avaient été tués au cours de l’année 2021, et un journaliste porté disparu depuis décembre 2020, après avoir été enlevé par des miliciens dans l’Est du pays.

Liberté pour Bujakera, Mabala et Lola

Au moment de la publication du rapport de JED, au moins 3 journalistes sont en taule à savoir :  Patrick Lola, journaliste indépendant détenu à la prison centrale de Mbandaka (Equateur), Blaise Mabala, journaliste à la Radio « Même Moral FM » incarcéré à la prison centrale d’Inongo et Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant du magazine Jeune Afrique, détenu à la prison centrale de Makala (Kinshasa).

« Quels que soient les motifs avancés pour justifier l’arrestation de Bujakera, tout laisse à croire que cette affaire est plus politique que judiciaire », a estimé pour sa part le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi.

A cet effet, il a demandé au Président de la République, en sa qualité de magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat, en ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera et de tous les autres arbitrairement privés de leur liberté en provinces.

Le rapport 2023 de JED est intitulé « Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi ».

Contacté par Radio Okapi, le ministre de la Communication et des Mediaş, Patrick Muyaya, a promis de réagir ultérieurement.

radiookapi.net/CC



Revue de presse du jeudi 2 novembre 2023

Le rapport 2023 de l’ONG Journaliste en danger (JED), intitulé « Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi », est largement commenté par les journaux parus ce jeudi 2 novembre à Kinshasa.

« La presse a vécu l'enfer sous le premier quinquennat du président Félix Tshisekedi », indique Le Potentiel, a la suite du rapport publié par JED mercredi 1er novembre.

Plus ou moins 523 cas d'attaques diverses contre la presse ont été enregistrés durant cette période dont 5 journalistes tués ; 160 cas d'arrestations des journalistes ; 130 journalistes et professionnels des médias victimes des menaces ou violences physiques et 123 médias attaqués, fermés ou des émissions interdites, détaille le journal.

Pourtant, déploré La Prospérité, le quinquennat de Félix Tshisekedi était considéré comme « celui de tous les espoirs pour les journalistes congolais, après le long règne de Joseph Kabila à la tête de la RDC et qui était marqué par des brimades, des attaques et fermetures des médias, des arrestations et violences allant parfois jusqu’aux assassinats des journalistes. Le mandat de Tshisekedi était alors présenté comme celui de la rupture entre l’ancien régime et le nouveau pouvoir, issu de la première alternance politique et pacifique du pays ».

JED considère, pour sa part, que la sécurité des journalistes est l'une des clés essentielles pour assurer un processus électoral fiable et transparent, rapporte le tabloïd.

Au sujet des élections, La Prospérité rend compte du communiqué de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui " déplore le fait que certaines parties prenantes au lieu d'apprécier les efforts fournis pour tenir dans le délai constitutionnel, tentent de c réer des tensions en vue de justifier une future contestation des résultats ".

Le journal cite les candidats président Martin Fayulu Madidi, Denis Mukwege et Moïse Katumbi Chapwe, qui « se sont là donnés des droits que la loi électorale, ni la constitution ne leur reconnaissent pas » ; dans l’intention de préparer la contestation des résultats des élections.  

Cependant, l’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte les propos de Moise Katumbi, qui a salué mercredi dans un message télévisé, le traitement équitable des candidatures à la présidentielle de décembre par CENI et la Cour constitutionnelle :

« Je tiens à saluer l’attitude de la CENI et de la Cour constitutionnelle pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle (…) Je les exhorte à garder la même attitude jusqu’à la fin du processus électoral en vue de redorer l’image de notre pays ».

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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