Seulement, même si on n'est pas doté du don d'ubiquité, ce qui se passe dans la tête du fils Tshisekedi et qu'il dira dans son Grand Oral, au sujet des élections, n'ira jamais à l'encontre de son serment ni des engagements pris, dans le sens de privilégier l'unité et la cohésion du Congo de Lumumba, ainsi que l'intégrité de son territoire national.
Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi Olomide chantent à nouveau ensemble dans le projet Rumba Forever dont le clip officiel sera dévoilé dans la journée de ce 15 novembre 2023. Ce magnifique projet est conduit par Amadou Diabi.
Après la réussite de son plan de réconciliation du clan Wenge, Amadou Diabi a réuni à réunir tous les grands noms de la chanson congolaise en studio pour son projet Rumba Forever. Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Karmapa, Rebo Tchulo, Innoss’b, Nyoka Longo, Barbara Kanam, et plein d’autres encore pour la valorisation de la Rumba congolaise.
Ce majestueux projet viserait premièrement la mise en avant de la Rumba congolaise mais surtout la valorisation de l’image du secteur musical aujourd’hui déchiré par des guéguerres nébuleuses. Amadou Diabi voudrait donc redorer l’image de la musique congolaise afin de lui accorder la force de rivaliser aujourd’hui avec l’industrie musicale nigériane.
Le projet reste très salué par les musiciens congolais eux-mêmes en toile de fond. Koffi Olomide, JB Mpiana, Werrason et plein d’autres légendes auront l’occasion de laisser le bâton de commandement à la nouvelle génération de la plus belle des manières.
Gaël Hombo
Le président Félix Tshisekedi a officiellement inauguré ce lundi à Kinshasa le poste électrique de 220 KV à Kinsuka, accompagné des réseaux de distribution connexes, dont les travaux avaient été lancés le 27 juillet 2021. Cette installation, réalisée par la Société nationale d’électricité (SNEL), vise à améliorer l’approvisionnement électrique dans la capitale et à réduire les coupures de courant.
Le poste de Kinsuka agit comme un point de réception du courant électrique provenant des centrales hydroélectriques de Zongo 2 en République Démocratique du Congo et de Nganou au Congo-Brazzaville. Cette infrastructure est équipée de trois transformateurs majeurs.
Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL, a souligné que « la station de Kinsuka renforce le réseau local avec une capacité supplémentaire de 50 mégawatts ». La réalisation de cet ouvrage a été assurée en collaboration avec l’entreprise chinoise Shanghai Electric.
« Les citoyens congolais auront l’opportunité de célébrer les fêtes de fin d’année dans la lumière. Les délestages et interruptions d’électricité seront considérablement réduits. L’approvisionnement en électricité est en cours d’amélioration. D’ici le 8 novembre, la stabilité énergétique sera effective », a affirmé Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL le 30 octobre dernier.
Pour faire complet, il serait nécessaire d’investir environ 8 milliards de dollars pour moderniser le réseau électrique de Kinshasa, compte tenu de la croissance rapide de la ville. Bosco Kayombo Kayan, ancien Directeur Général de la Société Nationale d’Electricité, avait souligné en 2019 l’expansion constante de la ville, avec des constructions et des immeubles en hausse, nécessitant un renforcement des infrastructures.
Néanmoins, un défi majeur subsiste : le transport de seulement 550 mégawatts, alors que la demande énergétique atteint plus de 1000 mégawatts. Actuellement, le taux de couverture électrique de la ville s’élève à 44,1%.
actuRDC/CC
Le musicien congolais RJ Kanierra élu « prix de la culture » au Katanga Awards 2023, ce samedi 11 novembre 2023 dans la ville de Lubumbashi, a réceptionné sa récompense, un véhicule tout neuf près de 72 heures après son élection.
Auteur de la nouvelle chanson congolais à succès TIA, RJ Kanierra continu son ascension vers le sommet de la culture congolaise et africaine. Après son talent et son audace, le musicien est aujourd’hui en train de conquérir d’autres univers. Son agenda consulté par notre rédaction prévoit plusieurs dates sur le continent africain en cette fin d’année. Le dragon est désormais en feu et personne ne peut l’arrêter.
Dans une récente interview, RJ Kanierra dit tout mettre en œuvre pour se réinventer afin d’offrir à son public le meilleur de lui-même. À l’en croire, TIA est le début du lancement d’une riche carrière comme rarement ont a vu.
« Tout est aujourd’hui fait pour casser les codes et se faire une place dans cette univers contrôlée par les géants de mon pays et ceux de l’Afrique entière. Je me donne les moyens de faire mieux en mettant la barre très haut mais également en usant d’une grande discipline sur ma propre personne. Les bonnes choses arrivent », avait fait savoir RJ Kanierra.
Gaël Hombo
La sélection mauritanienne, surnommée les Mourabitounes, est arrivée dans l’après-midi de ce mardi 14 novembre à Kinshasa pour y disputer son match face à la RDC comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Les hommes d’Amir Abdou, le sélectionneur mauritanien, ont foulé le sol congolais quelques heures seulement avant cette importante confrontation prévue demain au stade des Martyrs, sur l’heure de 17h. C’est la deuxième visite des Mourabitounes en RDC en l’espace de 9 mois, après leur défaite 3-1 en match de qualification pour la CAN 2023 en janvier dernier.
Cette fois, la Mauritanie espère inverser la tendance et jouer un mauvais tour aux Léopards dans leur antre. La sélection nord-Ouest africaine va profiter de cette journée de mardi pour peaufiner ses réglages tactiques et se familiariser avec la pelouse du stade omnisport de la capitale congolaise.
Christian-Timothée Mampuya
À la veille du match d’ouverture des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 face à la Mauritanie, le sélectionneur de la RDC Sébastien Desabre s’est présenté confiant devant la presse malgré les absences de deux titulaires habituels en défense, Dylan Batubinsika et Arthur Masuaku.
Le technicien français estime en effet que son effectif est assez fourni qualitativement pour pallier ces absences. « Aujourd’hui tout le monde est capable de jouer titulaire dans cette équipe », a-t-il assuré.
Desabre pourra s’appuyer sur son capitaine Chancel Mbemba mais aussi sur des jeunes talents comme Rocky Bushiri ou Brian Bayeye.
Plus que des noms, c’est le collectif qui prime pour le sélectionneur. « Le collectif est important, personne n’est indispensable. Ces absences sont l’occasion pour d’autres de prouver leur valeur », a-t-il prévenu. Des paroles qui reflètent la philosophie de rotation prônée par Desabre depuis sa prise de fonction.
Lors des matchs de préparation, il a pu donner du temps de jeu à l’ensemble de son effectif. Une gestion qui doit permettre aux Léopards de démarrer idéalement leur campagne avec un groupe compétitif sur la durée. face à la Mauritanie, la RDC semble donc armée collectivement pour bien entamer sa quête de Mondial, et ce malgré quelques absences dans le secteur défensif.
Christian-Timothée Mampuya
Ferre Gola reporte l’annonce de son concert à l’Accor Arena
Les fans de Ferre Gola devront encore patienter pour en savoir plus sur le projet de concert de leur idole à l’Accor Arena de Paris. En effet, la star de la rumba congolaise a une nouvelle fois reporté la présentation officielle de cet événement phare.
Pourtant, Ferre Gola avait indiqué début novembre sur sa page Facebook que sa maison de production One Way Prod dévoilerait l’affiche et la date définitive de son show parisien ce mardi 14 novembre. Mais cet après-midi, le post a été modifié pour ne plus mentionner de date précise, stipulant seulement que le chanteur « reviendra vers [ses] fans très rapidement ».
Aucune communication n’a donc eu lieu comme annoncé initialement aujourd’hui. Un énième rebondissement qui laisse planer le doute sur la concrétisation réelle de ce concert à l’Accor Arena, programmé dans un premier temps le 25 février 2024.
Depuis l’affichage surprise puis le retrait discret de l’affiche il y a quelques semaines, Ferre Gola entretient le mystère sur ce projet pharaonique. Si sa volonté de conquérir le public parisien ne fait aucun doute, les conditions logistiques et financières pour le réaliser ne semblent toujours pas réunies.
Les fans devront encore s’armer de patience avant d’avoir la confirmation officielle de la part de leur idole. « Nous reviendrons vers vous très rapidement » a-t-il promis, sans plus de précisions sur le moment où l’annonce tant attendue interviendra finalement.
mbote/CC
Au cours de son discours sur l’état de la nation, Félix Tshisekedi a présenté les avancées enregistrées dans plusieurs secteurs durant son quinquennat à la tête du pays.
De la justice, en passant par les prouesses de l’armée pour consolider la sécurité au pays, jusqu’aux secteurs de l’éducation, de la santé et des infrastructures, le président de la République a dressé un bilan plutôt satisfaisant même si plusieurs défis restent à relever.
À travers cet adresse prononcée à quelques jours de début de la campagne électorale, Félix Tshisekedi à appelé à la conscience de tous pour consolider les progrès enregistrés.
« Nous avons donc le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis de cet élan progressif en avançant main dans la main avec une vision claire et un but commun vers un avenir où chaque congolais aura la possibilité de prospérer », a-t-il lancé.
Il s’agissait du dernier discours du mandat de Félix Tshisekedi, également candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de décembre 2023.
James Mushiya
Le parti présidentiel très déterminé à honorer la mémoire de son allié, Ne Mwanda Nsemi, né Zacharie Badiengila, et respecter le testament de l'illustre disparu. En effet, de son vivant, le leader de Bundu dia Mayala avait écrit qu'à sa mort, sa dépouille sera inhumée dans son village natal Sukumalongo, territoire de Luozi, au Kongo central, conformément aux us et coutumes, soit quarante (40) après sa disparition. C'est dans ce cadre que s'inscrit la visite de la délégation de l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, conduite par le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, aux familles de l'illustre disparu.
L'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, parti au pouvoir, reste fidèle à ses engagements. Plusieurs semaines après la mort de son allié Zacharie Badiengila, alias Né Muanda Nsemi, le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya, accompagné d'une forte délégation des leaders du Kongo Central, notamment André Wameso, Jean Tezo et Patrick Yala , ont rendu visite aux familles éplorées. La famille politique du Chef de l'État est allée non seulement réconforter la famille biologique et la mère des enfants de l'illustre disparu, mais aussi les rassurer des engagements pris, pour l'enterrement de Tata N'Longi selon le deadline fixé par les us et coutumes, soit l'enterrer 40 jours après sa disparition.
D'après le testament légué par Né Muanda Nsemi, sa dépouille devrait être enterrée dans son village natal Sukumalongo, territoire de Luozi, au Kongo central, selon la coutume de ses ancêtres.
«L'UDPS n'a pas voulu désobéir à ces exigences. Voilà pourquoi elle a tenu à venir les rappeler à sa famille biologique et autres», a indiqué Patrick Yala, l'un des leaders de l'UDPS au Kongo central.
Pour rappel, Bundu Dia Mayala, mouvement politico-mystico-religieux était non seulement allié du parti au pouvoir, mais aussi membre de la plateforme politique du Chef de l'État, l'USN -Union Sacrée de la Nation-. Ne Mwanda Nsemi est décédé le 18 octobre 2023, après plusieurs jours d'hospitalisation au centre Nganda.
Cette position du parti allié vient mettre fin à toutes les spéculations et tentatives diverses, qui tenteraient de saboter cette période de recueillement que traverse la province du Kongo central.
opinion-info/CC
Tout le monde sait que le Président sortant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, devra prononcer son discours sur l'état de la Nation, ce mardi 14 novembre, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès. Cela fait d'ailleurs partie de ses obligations constitutionnelles, dernier alinéa de l'article 77 de la Loi fondamentale. Tout le monde sait également que c'est le dernier Grand Oral du fils Tshisekedi, dans le cadre de ce mandat finissant. Mais personne ne sait ce qui se passe dans la tête du candidat Président de la République à sa propre succession, à quelques heures de son Grand Oral, ni ce qu'il va dire au chapitre des élections. À moins, en tout cas, d'être doté du don d'ubiquité. Seul Tshisekedi, devant son Dieu, sait ce qui se passe dans sa tête, et ce qu'il va dire dans quelques heures. Compte tenu de l'insécurité et des menaces d'occupation qui pèsent sur Goma, pour tout basculer, les observateurs sont loin de penser que ce qui se passe dans la tête du successeur de Joseph Kabila, soit à l'encontre de son serment et des engagements pris, pour défendre l'unité et la cohésion du Congo de Lumumba, ainsi que l'intégrité de son territoire national.
Un discours très attendu
Le discours que va prononcer le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce mardi 14 novembre 2023, sur l'état de la Nation, dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, est très attendu. Non parce qu'il s'agit du tout dernier de son mandat finissant, revêtant le caractère d'un discours-bilan, mais plutôt parce que l'opinion s'impatiente d'écouter ce que le Président sortant va dire au sujet des élections.
Car, jusqu'à présent, les incertitudes demeurent et le doute plane sur la tenue des scrutins à la date prévue, conformément au chronogramme électoral de la CENI -Commission électorale nationale indépendante-. Des incertitudes accentuées, avec les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, doublées de la récente déclaration de Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, divulguée sur la toile, soutenant bec et ongles l'assertion selon laquelle les élections n'auront pas lieu le 20 décembre 2023.
Le suspense persiste
Que Denis Kadima, actuel président de la Centrale électorale, ait, au terme du cadre de concertations CENI-candidats Président de la République, confirmé, ce lundi, la tenue des joutes électorales à la date prévue, rien en tout cas ne rassure. Surtout quand on sait que le même Denis Kadima a, par la même occasion, fait savoir à ses hôtes que pendant l'enrôlement des électeurs, la CENI a perdu trente trois (33) agents et policiers, dont certains victimes des groupes armés.
N'est-ce pas une manière indirecte pour le président de la CENI, de présenter aux candidats Président comment la contrainte sécuritaire risquerait d'hypothéquer les élections ? Pour certains analystes avisés, Denis Kadima a dit, sans le dire ouvertement, qu'il n'y a pas moyen d'organiser les scrutins cette année, au regard notamment de l'insécurité récurrente et grandissante qu'il brandit comme prétexte. Si non, soutiennent ces analystes, le président de la Centrale électorale n'aurait, à ce stade, évoqué le cas d'insécurité.
Au bord de l'implosion
C'est dans un contexte particulier que le fils Tshisekedi va s'adresser à la Nation via le Congrès. Un contexte dans lequel le pays est menacé de déchirement de toutes parts. Au bord de l'implosion. Avec, en toile de fond, les menaces du M23 de conquérir la ville de Goma et la cité de Sake, dans le Nord Kivu, pour contraindre Kinshasa aux négociations. Des pans entiers des territoires de Rutshuru et Masisi sont déjà sous le contrôle du Rwanda, sous couvert des terroristes du M23. Beni et Butembo ne sont pas en reste.
Pas seulement au Nord Kivu. Le regain des tensions et de l'insécurité est observé aussi dans la province de l'Ituri, où ce sont notamment les ADF et la CODECO qui sèment terreur et désolation parmi les paisibles citoyens.
La guérilla commencée à Kouamouth, dans le Maï Ndombe, entre les Teke et les Yaka, a fini par embraser toutes les provinces voisines. Même la ville province de Kinshasa n'est pas épargnée.
À Tshopo, dans le chef-lieu Kisangani et ses environs, une guérilla prend corps. Bref, toutes les provinces sont touchées, secouées et paralysées par le fléau de l'insécurité, au point que, si l'on n'y prend garde, le pays risque d'être balkanisé.
À FATSHI de fixer
Il est, certes, vrai que le Grand Oral de Tshisekedi, le tout dernier de son mandat finissant, aura le caractère d'un discours-bilan pour son quinquennat. Le candidat Président de la République à sa propre succession aura l'occasion de parler de toutes ses réalisations dans les différents domaines de la vie nationale.
Mais les Congolais ne l'attendent, avec impatience, que dans le volet électoral de son discours.
En clair, ils entendent être fixés par le Garant du bon fonctionnement des Institutions lui-même, sur la question de l'organisation effective des élections à la date prévue.
Y aura-t-il élections ou non le 20 décembre 2023 ? Est-ce que le Chef de l'État, dans son Grand Oral, devra-t-il abonder dans le même sens que le président de la CENI ? Est-ce bénéfique ou non pour le Congo ex-Zaïre d'aller aux élections, sans notamment les territoires de Rutshuru et Masisi ? N'y aurait-il pas menace de balkanisation, via un référendum d'autodétermination, en cas d'élections sans Rutshuru et Masisi ? Autant de questions pendantes, du reste non exhaustives.
En attendant son Grand Oral très attendu, seul Tshisekedi connaît ce qui se passe dans sa tête, et ce qu'il va dire au sujet des élections.
Le président de la CENI, Denis Kadima a annoncé, ce lundi 13 novembre, la publication de la cartographie des bureaux de vote.
Il a fait cette annonce lors du cadre de concertation avec les candidats président de la République, à Kinshasa.
A cette occasion, Denis Kadima a exhorté ses interlocuteurs à jouer leur partition pour la tenue des élections crédibles transparentes, inclusives et apaisées :
« Je vous lance un vibrant appel à jouer pleinement votre rôle parce que la CENI compte jouer le sien. Elle est disposée à construire avec vous une relation de collaboration basée sur le respect mutuel pour la tenue des élections crédibles transparentes, inclusives et apaisées ».
Pour lui, les parties prenantes et l’organe organisateur des élections ont intérêt à ce que ce processus aboutisse.
Le président de la CENI a rapporté que « la CENI et l’ensemble de parties prenantes sont toutes dans le même bateau. Si ce bateau chavire, il n’est pas dit que seule la CENI coulerait ».
Denis Kadima a indiqué que son institution mène ce processus électoral dans des conditions difficiles vue l’immensité du pays.
Il a rappelé que lors de l’enrôlement des électeurs, la CENI a perdu 33 agents et policiers par noyade ou encore victimes des groupes armés.
Satisfecit de la MOE CENCO-ECC
La mission d’observation électorale CENCO-ECC a apprécié à juste titre la décision, portant publication de la cartographie de bureaux de vote. Elle a exhorté la CENI à rendre cette cartographie téléchargeable et imprimable, conformément à son communiqué du 28 octobre dernier. « Ceci a l’avantage de faciliter au public de connaitre le nombre de centres et bureaux de vote ainsi que les électeurs qui y sont affectés », a fait savoir la MOE ENCO-ECC dans ce document.
Elle a ensuite recommandé aux candidats, partis et regroupements politiques de se servir de leurs propres cellules techniques électorales afin d’analyser toutes les données ouvertes par la CENI dont la liste provisoire des électeurs, la cartographie des bureaux de vote et les résultats qui seront publiés par bureau de vote afin de se faire opinion objective de la qualité du processus électoral en cours.
La MOE CENCO-ECC a par ailleurs dit poursuivre l’accompagnement du processus électoral par une observation des différentes opérations.
radiookapi.net/CC