MPR n'est pas le parti unique (Mouvement Populaire de la Révolution) dont feu le Maréchal Joseph Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga, Président de la République du Zaïre, aujourd'hui RDC -République démocratique du Congo-, fut le président fondateur. Il s'agit plutôt d'un groupe musical dénommé Musique Populaire de la Révolution ayant le même acronyme que cette formation politique dont le géniteur est un dictateur qui a régné pendant trente deux (32) ans, sans partage, à la tête de ce pays. Deux jeunes Congolais, Zozo et Yuma, créateurs de ce groupe musical et engagés dans une musique patriotique de combat, se sont inspirés certainement de ce parti politique, pour dénoncer les dérives du pouvoir et la souffrance du peuple, à travers leurs chansons qui caricaturent la société congolaise. C'est le cas avec leur chanson "Nini tosali te". Les voici, cette fois-ci, à la veille des élections, avec le morceau "Keba", entendez " faites attention" en lingala, l'une de quatre langues nationales rd-congolaises. Dans ce morceau, ces jeunes compatriotes engagés alerte sur la duperie des hommes politiques rd-congolais, en cette période électorale.

 À un mois des élections, le groupe MPR -Musique Populaire de la Révolution- a largué, ce samedi 18 novembre 2023, le clip de la chanson "Keba", sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

Dans ce single de plus de trois minutes, le groupe MPR peint un tableau très chaotique de la situation socio-économique de la population congolaise. Il exhorte cette dernière à ne plus se laisser duper par les hommes politiques pendant la période électorale.

Ce groupe musical composé de deux natifs de la Commune de Matete, Zozo et Yuma, revient dans les oreilles des mélomanes Congolais une année, après la sortie de l'EP "Seseseko"

Ce duo s'est déjà illustré avec des chansons telles que Nini Tosali te, Français, Dollars, Semeki, Tika biso Tovanda, ECM, Malembe et autres tubes. Des morceaux qui sont majoritairement appréciés par les Kinois, et les Congolais de la diaspora.

Gratis Makabi



C'est un premier test grandeur nature de Félix Tshisekedi, pour la campagne électorale qui s'annonce très houleuse. Bien après son grand oral, cette-fois, face à une foule compacte, le Chef de l'État sortant s'est livré à un énième exercice de redevabilité visiblement détendu. Le candidat porté par l'Union Sacrée de la Nation a de nouveau taclé certains de ses challengers, qu'ils dénoncent avoir des agendas cachés contre la RD-Congo.

Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi a lancé, ce dimanche 19 novembre, sa campagne électorale au stade des Martyrs de la Pentecôte. Très détendu, le candidat N°20 a vanté son bilan à la tête du pays, en dépit de quelques failles rencontrées au début de ce quinquennat, avec le Gouvernement de la coalition FCC- CACH.

Concrètement, Félix Tshisekedi a épinglé les avancées avec la gratuité de l'enseignement et la couverture de la santé universelle. Il a sollicité de nouveau le soutien de la population, pour la réussite du PDL - 145 territoires.

"Que ceux qui ont cru que le Congo leur appartient, qu'ils se préparent. La RD-Congo est à nous tous. Ça appartient à Dieu. Ils n'ont rien compris le sens de notre démarche, celle de consacrer ce pays entre les mains de Dieu", a-t-il indiqué.

Pour couper court à la polémique, Félix Tshisekedi a donné quelques éléments à partir desquels les Congolais peuvent dénicher les candidats de l'étranger. "Le candidat de l'étranger ne saura pas citer le nom de l'agresseur de la partie est de notre pays".

Et de conclure : "Nous avons le choix entre donner le pouvoir aux Congolais qui vont amener le pays dans la perdition ou consolider les acquis. Nous avons des candidats de l'étranger, qui vont nous conduire à l'esclavage. Soyez prudents".

Grevisse Tekilazaya

 
 


Le président congolais, Félix Tshisekedi, a fourni des éclaircissements concernant la présence d'instructeurs étrangers aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la région du Nord-Kivu. Lors d'une interview accordée ce jeudi à RFI et à Jeune Afrique, il a explicité que ces individus étaient des "coaches" et non des mercenaires, précisant qu'ils sont au nombre d'environ "un bon millier".

"Ce sont des experts qui ont une carrière ou une formation spéciale en tant que commandos. Leur mission consiste à renforcer les capacités de nos forces de défense sur le terrain", a expliqué le président Tshisekedi, soulignant qu'ils opèrent dans des conditions réelles.

Contestant la qualification de mercenaires, il a comparé leur rôle à celui d'un coach sportif : "Ils ne combattent pas, ils coachent. Un coach de football joue-t-il avec les joueurs ? Il est là pour les guider. Ce sont des coaches, pas des mercenaires."

Le président a également réfuté les allégations liées au mercenariat, Agemira : "C'est une société dont l'adresse et les activités sont connues. Pourquoi les qualifier de mercenaires ? Ses activités sont légales dans le pays où elle est enregistrée. Sinon, des poursuites auraient déjà été engagées contre elle."

Selon diverses sources, la société Agemira RDC, affiliée à une entreprise basée à Sofia (Bulgarie) et dirigée par Olivier Bazin, opère dans la maintenance des aéronefs des FARDC, avec deux Sukhoi Su-25 et deux hélicoptères d'attaque Mi-24 à Goma. Une présence notable à Goma est également celle d'Horatiu Potra, un ancien légionnaire français, et de son équipe, offrant leurs services.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a ajouté : "Ces informations font partie d'une campagne visant à détourner l'attention internationale de la responsabilité du Rwanda, via le M23, dans l'agression et le massacre à Kishishe. Des Congolais ont été tués par des militaires anglophones en toute impunité."

Les FARDC sont actuellement en conflit avec le M23 soutenu par le Rwanda dans la région du Nord-Kivu. Malgré la présence de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et de la force régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), ce mouvement qualifié de terroriste par Kinshasa continue de contrôler une grande partie du territoire de Rutshuru.

actualite.cd/CC



La campagne de vaccination contre la poliomyélite a débuté dans la province du Sud-Ubangi, ce jeudi 16 novembre 2023.

La cérémonie du lancement de cette nouvelle campagne de vaccination contre la poliomyélite a eu lieu mercredi 15 novembre dernier à Bokuda, groupement situé à moins de 5 kilomètres du centre-ville de Gemena.

À en croire le ministre provincial de la santé du Sud-Ubangi Papy Naego, au moins 700.000 enfants de 0 à 59 mois sont attendus pour cette campagne.

Victor Zwatela, ministre provincial de l'intérieur qui a représenté le gouverneur de province à la cérémonie du lancement de cette campagne de vaccination, a exhorté les parents « à faire vacciner leurs enfants pour les protéger contre cette maladie ».

Il sied de signaler que cette campagne de vaccination contre la poliomyélite est couplée à la supplémentation des enfants de 6 à 59 mois en vitamine A. Elle prendra au total une durée de 3 jours soit du jeudi 16 au samedi 18 novembre 2023.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



Le président congolais, Félix Tshisekedi, a réfuté toute accusation l'impliquant dans l'arrestation du journaliste Stanis Bujakera et dans le meurtre du député Cherubin Okende. Dans une interview accordée à RFI et France 24 ce jeudi, le chef de l'État a catégoriquement nié son implication dans ces affaires.

"Je ne suis ni à l'origine de son arrestation ni en train de tirer les ficelles pour qu'on l'enfonce. Je ne peux pas intervenir. Je n'interviendrai que plus tard s'il est condamné ou quoi pour une amnistie ou une grâce? A ce stade, je n'ai rien à dire. Je suis le premier à être peiné par ce qui lui arrive. J'ai en même temps aussi besoin de savoir ce qui s'est passé", a déclaré Félix Tshisekedi.

Le meurtre de Cherubin Okende, survenu le 13 juillet 2023 à Kinshasa, demeure encore sans réponse, l'enquête n'avançant pas. Bien que l'autopsie du corps ait été effectuée en août 2023, en présence d'experts belges, sud-africains et de la MONUSCO, les résultats de l'enquête sont toujours attendus. Les circonstances exactes de sa mort demeurent inconnues et le corps de Cherubin Okende est toujours à la morgue.

"Ni mon régime, ni un de mes proches n'est de près ou de loin lié à ce qui est arrivé à Cherubin Okende. Je n'avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote. Il était le porte-parole d'Ensemble pour la République. Il n'a jamais pris la parole. Il ne gênait en rien le régime", a ajouté Félix Tshisekedi.

Le président a exprimé sa conviction que la note exploitée par Jeune Afrique et RFI serait un faux, suspectant une manipulation du journaliste: "Le journaliste peut avoir été manipulé en lui faisant croire que c'est une information de première main et on désoriente les enquêteurs. C'était peut-être ça le but".

Stanis Bujakera, toujours en détention, comparaîtra à nouveau devant le tribunal de grande instance de la Gombe siégeant à la prison de Makala, vendredi.

 actualite.cd/CC



Les couplets des artistes musiciens, Ferré Gola et Fally Ipupa dans la chanson "Rumba Forever" alimentent la toile, dès le premier jour de la mise en ligne.

Sortie ce mercredi 15 novembre 2023, la chanson "Rumba Forever" sème le plaisir en même temps la polémique entre les fanatiques de ses deux chanteurs sur les réseaux sociaux. Certains fans se sont dits satisfaits de réécouter ces deux actuels leaders de la musique congolaise intervenir dans une chanson, d'autres se penchent sur les performances de deux artistes.

Outre Ferré Gola et Fally Ipupa, plusieurs chanteurs congolais ont également laissé leur empreinte dans cette chanson. Il s'agit entre autres de Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Héritier Wata, Innoss'b, Rebo, Claudia Bakisa, Barbara Kanam, Mbilia Bel, Evoloko Jocker, Jossart Nyoka Longo, Reddy Amisi.

Rumba Forever est l'œuvre du patron de Mansa Music, Amadou Diaby. le projet à pour but d’unir les artistes de l’industrie ainsi que donner une valeur ajoutée à la rumba congolaise devenue patrimoine immatériel reconnu mondialement.

Gratis Makabi



Pendant que la polémique va dans tout le sens au sujet de la prestation des artistes musiciens, Ferré Gola et Fally Ipupa dans la chanson "Rumba Forever", un titre réunissant les têtes couronnées de la musique congolaise, sorti mercredi 15 novembre 2023, certains culturels, qui ont parlé sous le sceau de l'anonymat, regrettent l'absence du chanteur Jeannot Bombenga, patron de la formation musicale Vox Africa.

"Loin de moi l'intention de douter du talent artistique de nos disciples d'art d'Orphée mais Jeannot Bombenga méritait bien de faire partie de cette sélection", a lâché l'un de ces observateurs.

Pour rappel, Jeannot Bombenga, la quatre-vingtaine révolue fait partie de la deuxième génération de la musique congolaise aux côtés de Grand Kallé, avec qui il a joué dans Africa Jazz, Pascal Rochereau Tabu Ley, Vicky Longomba Besange Lokuli, José Mulamba dit Mujos, Essou Jean- Serge, la liste n'est pas exhaustive.

Serge Mavungu



Le président de la République démocratique du Congo a accordé un entretien à France 24 et RFI, à quelques semaines de l'élection présidentielle du 20 décembre. Candidat à sa réélection, Félix Tshisekedi se dit "serein" et défend son bilan avant l'échéance électorale. Il répond également aux attaques de l'opposition et notamment de son rival Moïse Katumbi qui se présente face à lui.

Félix Tshisekedi ne s'inquiète pas des rumeurs de report du scrutin. "Nous, le gouvernement, nous n’avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n’y aurait pas d’élections, précise-t-il, tout porte à croire que cela va se passer le 20."

Il regrette que les violences dans le Nord-Kivu ne permettent pas cependant d'y tenir les élections à cette date. "Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c'était mort pour les élections en ce moment, je l'avale avec difficulté mais je l'avale", déplore-t-il. 

Alors que le conflit avec les rebelles du M23 à l'est du pays gagne en intensité depuis le mois d'octobre, Félix Tshisekedi affirme que ceux-ci "ne reprendront pas Goma".



Le Président de la République Felix Tshisekedi a promis aux Léopards la prime présidentielle pour ce match remporté face à la Mauritanie 2 buts à 0 à Kinshasa.

Il les a visité dans le vestiaire après le match, comme le montrent des vidéos qui font actuellement les tours des réseaux sociaux. On voit le Président de la République qui a salué le coach et chacun des joueurs et membres du staff.

Il a alors laissé exprimer sa joie en disant : « Moi j’ai l’habitude de me laisser aller quand je suis heureux comme ça. Donc il y aura la prime présidentielle pour ce match ».

Tout le vestiaire a alors applaudi, très heureux de recevoir une autre prime, après celle reçue lors de la qualification à la prochaine CAN.

mbote/CC



Au Stade des Martyrs à Kinshasa, les Léopards de la RDC ont entamé de la meilleure des manières leur campagne éliminatoire pour la Coupe du Monde 2026 en battant (2-0) la sélection mauritanienne des Mourabitounes. 

Cette rencontre, inscrite comme la première journée des éliminatoires de la Zone A, s'est déroulée ce mercredi 15 novembre.

Cette victoire revêt une importance capitale pour les Congolais qui avaient pour impératif de bien débuter cette compétition. La mission est donc accomplie pour Sébastien Désabre et son équipe. Tout a commencé avec l'ouverture du score signée Yoane Wissa, l'attaquant congolais évoluant au Brentford FC (Premier League), qui a conclu une superbe combinaison amorcée par Charles Pockel, relayée ensuite par Bakambu pour aboutir à Théo Bongonda, auteur du deuxième but à la 81e minute.

Cette performance s'avère cruciale pour maintenir la confiance au sein de l'équipe, consciente de l'importance de récolter des points et de poursuivre sur cette lancée pour espérer atteindre les objectifs manqués lors de la précédente campagne éliminatoire.

Les Léopards ont rempli leur mission et auront l'occasion de confirmer cette belle entrée en matière le dimanche 19 novembre lors de leur déplacement pour affronter les Crocodiles du Nil du Soudan.

Fiston MOKILI

A Propos

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Ali Kalonga

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