La courbe des cas suspects de Monkeypox reste croissante dans le territoire de Bagata, province du Kwilu. La situation est passée de 7 à 31 cas en quelques jours, faisant 3 décès. La chaîne de contamination remonte à un patient qui s'est évadé de l'hôpital général de référence de Bagata, répandant la maladie dans la communauté.
La semaine passée, les autorités sanitaires (ministre provincial de la santé) ont rapporté que 6 autres personnes étaient atteintes parmi lesquelles trois décès. Le chef de division provinciale de la santé, Dr Jean-Pierre Basake, indique que ces cas sont passés à 31 et déplore le fait que certains patients, encore dans la société, se livrent aux soins traditionnels.
Il déconseille, cependant, la consommation des animaux retrouvés déjà abattus et invite la population à respecter les gestes barrières afin de stopper la propagation de cette maladie suspecte, en attendant les résultats des échantillons prélevés.
" Pour toute maladie virale, il faut éviter la promiscuité. Éviter d'être ensemble, on doit respecter les gestes barrières comme à l'époque où Covid-19 faisait rage. Il faut éviter de consommer les animaux surtout sauvages qu'on a trouvés déjà morts. Celui qui fait la maladie, il faut éviter d'entrer en contact avec ses humeurs, même la salive ", a indiqué le chef de division provinciale de la santé.
Le Monkeypox touche actuellement 8 zones de santé dans la province du Kwilu, a confirmé le chef de division provinciale de la santé lors de cette interview à actualité.cd. Le territoire de Bagata reste le plus touché.
Jonathan Mesa, à Bandundu