Suite à l’immense affluence lors de son concert au Parc des Expositions d’Abidjan, qui a empêché de nombreux fans d’accéder à la salle, Fally Ipupa s’est adressé directement à son public ivoirien.
Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, l’artiste congolais s’est excusé auprès des spectateurs qui n’ont pas pu assister au show en raison du débordement. « Babi désolé pour ceux d’entre vous qui n’ont pas pu entrer dans la salle », a écrit la star.
Pour remédier à cette situation, El Profesor s’est engagé à organiser rapidement un nouveau spectacle. « Nous vous promettons de fixer une nouvelle date pour un autre show très très rapidement cette semaine », a-t-il assuré à ses fans abidjanais.
Cette promesse témoigne de la popularité croissante de l’artiste en Côte d’Ivoire et de sa volonté de satisfaire son public.
Après Kananga (Kasaï-Central), le Président Félix-Antoine Tshisekedi doit arriver ce jeudi 26 décembre à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). La population locale dit attendre de lui la concrétisation de ses promesses, dont celle relative à la relance la Minière de Bakwanga (MIBA).
« La jeunesse du Kasaï-Oriental est au chômage. Il faudrait que le Président Tshisekedi, qui a été élu sur base d’un engagement de créer 6, millions d’emplois, puisse s’amender. Il y a aussi un autre problème : il nous a longtemps promis la relance de la MIBA, mais, jusqu’ici, nous ne voyons pas clair », a déclaré un habitant de Mbuji-Mayi a Radio Okapi.
En outre, la famille sévit dans cette région, où les biens de premières nécessite coutent extrêmement cher.
Certains habitants de la ville minière souhaitent que le chef de l’Etat puisse parachever tous les projets qu’il a amorcés dans le cadre du programme accéléré de lutte contre la pauvreté. Ils citent notamment l’école en face de l’Université officielle de Mbuji-Mayi et cette de Kalenga Mudishi, qui ne sont toujours pas achevées.
Une autre attente porte sur l’achèvement des travaux de la route Kananga-Kalamba-Mbuji. Cette route, qui relie la République d’Angola à la République démocratique du Congo, à partir Kasaï-Central voisin, qui pourrait aussi contribuer à l’amélioration de le vie socio-économique dans la capitale provinciale du Kasaï-Oriental.
radiookapi.net/CC
L’année qui s’annonce sera celle d’une nouvelle marche de l’espoir vers plus de démocratie et de paix. Elle exigera de nous de l’engagement, du courage, de la persévérance, de la hauteur et de la dignité, a annoncé mercredi 25 décembre Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, dans son message de noël et de nouvel an.
« Continuons notre lutte dans la responsabilité, en ayant à cœur la défense des intérêts de notre peuple tout en ne perdant pas de vue qu’avec ses immenses atouts, la RDC, notre pays, est une terre d’avenir pour les Congolais et pour l’humanité entière », a rappelé Denis Mukwege.
Il fait remarquer que pour des millions d’autres frères et sœurs, cette fête de Noël se passe malheureusement dans l’ombre des maladies, de la faim, du deuil et des privations de toutes sortes.
« Cela, parce que les conditions de vies de nos concitoyens deviennent année après année encore plus difficiles à cause de la mauvaise gouvernance du pays, de la corruption, de la cupidité et de l’égoïsme de ses dirigeants. Aux drames personnels, il sied d’ajouter les souffrances collectives de millions de nos compatriotes de l’Est du pays, particulièrement du Kivu et de l’Ituri, qui subissent les atrocités des guerres que nous mène le Rwanda et l’Ouganda au travers du groupe armé M23 et plusieurs autres milices », explique le prix Nobel de la paix.
Révision constitutionnelle inopportune
Pour Denis Mukwege, il est paradoxal de constater que c’est en ce moment où l’intégrité territoriale et la survie même de notre pays sont mis à rude épreuve, que le Président de la République a choisi de tenter une révision constitutionnelle.
« Cette démarche est inopportune, suspecte et dangereuse », a-t-il relevé.
« En effet, il est prévisible que les désaccords périlleux que suscitera un tel forcing, dans un contexte de turbulences intérieures et régionales, fragiliseront davantage la cohésion sociale déjà ébranlée par la crise de légitimité qui a suivi les élections chaotiques et frauduleuses de décembre 2023. Le sens de responsabilité qui nous incombe tous, nous commande à tirer la sonnette d’alarme et avertir les politiciens au pouvoir du danger d’une déstabilisation majeure de notre pays », écrit Denis Mukwege.
Pour lui, la mauvaise gouvernance et les horreurs actuelles ne peuvent plus se poursuivre.
« Hier comme aujourd’hui, nous ne pouvons accepter que l’ambition de se pérenniser au pouvoir au-delà des mandats constitutionnels mette à nouveau en péril la vie de nos concitoyens et l’existence même de notre pays. Cette tentative serait un fâcheux recul pour notre démocratie emportée de haute lutte par plusieurs générations », a averti Denis Mukwege.
radiookapi.net/CC
La livraison officielle de la route Kananga - Kalambambuji, au Kasaï central, interviendra dans deux ans. Telle est l'assurance donnée par le ministre des ITPR -Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction- au Président de la République, Félix Tshisekedi, lors d'une visite d'inspection effectuée des travaux de construction de cette route dite "Route de l’espoir".
Selon le ministre des ITPR, les 230 Km de la route de Kalambambuji seront rendus praticables en juin 2025, en attendant les grands travaux d’assainissement et de la pose du bithume.
Le Chef de l’État a vu le premier tronçon asphalté de la route de l’espoir (Kalambambuji) et a reçu d’amples explications des entrepreneurs chinois, qui ont repris ce chantier depuis le mois de septembre dernier.
Une fois praticable, la route de Kalambambuji va non seulement relier la ville de Kananga à l’océan Atlantique par le port de Lobito, mais aussi participer au désenclavement de l’espace Grand Kasai et ouvrir la voie vers l’Afrique Australe.
Grevisse Tekilazaya
Plus de 290 présumés inciviques communément appelés « Kuluna » ont été interpellés dans la nuit du 24 au 25 décembre dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, d’après un communiqué du commissariat provincial de la police publié mercredi.
« Le commissariat provincial de la police nationale ville de Kinshasa, annonce avoir mis la main sur plus de 290 présumés Kuluna dans la nuit du 24 au 25 décembre 2024. Ces interpellations interviennent dans le cadre de l’opération Ndobo +Hameçon+ initiée par le Président de la République, sous la direction du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur », a-t-on lu.
« L’objectif, est de poursuivre sans désemparer les criminels et autres bandits urbains communément appelés +Kuluna+. Ces malfrats sont déférés dans différentes instances judiciaires pour qu’ils répondent de leurs actes », a ajouté le document.
Et de poursuivre : « Après le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, le tribunal de grande instance de Kinshasa/Kalamu et le TGI-Gombe Camp Luka, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Ngaliema statuant en procédure de flagrance a condamné 92 prévenus sur 94 à 20 ans de servitude pénale pour terrorisme urbain ».
Selon la source, 10 de ces prévenus ont été déclarés coupables de vol à main armée et viol deux mineurs. Ils ont été déférés devant leurs juges naturels.
« Après ces jugements, les condamnés seront transférés dans les prisons de haute sécurité », a poursuivi la source.
Outre ces « avancées significatives » dans la lutte contre le banditisme urbain,la police se préoccupe également de la situation des embouteillages. Le commissariat provincial annonce poursuivre sans relâche l’opération d’interpellation des véhicules en mauvais états qui circulent encore sur l’étendue de la capitale.
ACP/C.L./CC
Différentes couches de la population de la ville de Mbuji-Mayi, au chef-lieu de la province du Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), se sont déjà amassées autour de la tribune érigée à la place de Bonzola, dans la commune de Kanshi, où le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va tenir un meeting jeudi.
Des leaders politiques membres de l’Union sacrée pour la Nation déjà arrivés à Mbuji-Mayi, ont mobilisé aux côtés du gouverneur de province, leurs bases respectives pour l’accueil du Président de la République. Le Chef de l’Etat est attendu ce jeudi dans la ville de Mbuji-Mayi, 2ème étape de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï, après l’étape de Kananga dans le Kasaï Central.
ACP/C.L./CC
Le célèbre artiste congolais Koffi Olomide a annoncé la sortie de deux morceaux ce samedi 28 décembre à 12h.
Il s’agit de « LANGE-LANGA » et « BABILA », ce dernier étant un extrait de son album récemment sorti, intitulé « Platinium ».
Les fans de Koffi Olomide sont donc invités à se tenir prêts pour découvrir ces nouveaux titres qui promettent d’enrichir le répertoire musical de l’artiste.
Cette sortie confirme une nouvelle fois la créativité et la constance de Koffi Olomide dans le monde de la musique congolaise.
mbote/CC
Le cardinal Fridolin Ambongo a longuement évoqué la situation du pays à l’occasion du réveillon de Noël à la cathédrale Notre Dame du Congo, dans la capitale. Infrastructures inexistantes, flambée des prix sur le marché, insécurité généralisée à travers le pays… pour lui, le pays ressemble beaucoup à un « enfer sur terre ». À Kinshasa, explique-t-il, la population est abandonnée et « ne sait plus à quel saint se vouer ».
Dans les provinces, la misère est indescriptible, assure Fridolin Ambongo. En célébrant Noël, l’archevêque appelle les autorités à se « remettre en question ». « Nous en appelons aux uns et aux autres, notamment à tous ceux qui ont une parcelle de responsabilité, de se mettre debout pour qu'enfin cette misère puisse s’arrêter. Quand on est dirigeant, on est d’abord là pour le bonheur du peuple et quand le peuple est dans cet état désastreux, ça devrait être une interpellation pour les autorités. Qu’avons-nous fait pour que le peuple en arrive là ? », déplore le cardinal.
Concernant la situation sécuritaire et la conquête des localités dans l’est du pays par les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda, des groupes armés qui sévissent encore dans les provinces orientales et des milices aux portes de Kinshasa, le cardinal a pointé les stratégies de la guerre et de la diplomatie qui ont, selon lui, « démontré leurs limites, elles ont échoué ». « J’assiste à des discours qui ne vont pas dans le sens de la création de la paix. Nous devons travailler pour la paix », demande le cardinal.
Dans son homélie, le cardinal n’est pas revenu sur le débat autour d’une potentielle réforme de la Constitution, souhaitée par le président Félix Tshisekedi et vivement contestée par l’Église.
Pascal Mulegwa
En ce jour de fête de Nativité, les grandes places de ville de Kinshasa ne connaissent pas, comme d’habitude, de décorations en couleurs de Noel.
Pour s’en rendre compte, il suffit de passer à la Gare centrale ou la Place Victoire qui pendant plusieurs années ont toujours arboré sapins et autres décorations de Noel.
Et comme si cela ne suffisait pas, la capitale congolaise présente même le visage d’une ville dévastée à la suite de l’orage de ces deux derniers jours.
Elle enregistre beaucoup de flaques d’eau sur les routes avec des ruelles casseuses ainsi que des caniveaux encore inondés et par ci par là des déchets plastiques et des immondices éparpillées.
Mais dans quelques établissements privés de Kinshasa comme les hôtels de luxe : les banques et les supermarchés, il y a les références à Noel comme les sapins, les guirlandes, les luminaires et autres décorations montées de cette festivité.
Le même paysage est exceptionnellement observé sur des édifices publics comme la Caisse sociale d’épargne et le bâtiment de la direction générale de l’Office national des transports (ONATRA) sur le boulevard du 30 juin.
radiookapi.net/CC
À Kisangani, Djemba Ismael, 45 ans, observe fièrement la maison qu'il a pu construire grâce aux revenus de sa première récolte de maïs blanc. Cet agriculteur de la province de la Tshopo a vendu cinq tonnes de maïs à Dokas, un entrepreneur local, dans le cadre du Programme de mise en valeur des savanes et forêts dégradées (PSFD). « Avant, je ne plantais que du manioc et du riz. Cela ne suffisait pas pour avancer. Mais avec le maïs blanc, j’ai pu scolariser mes enfants et bâtir cette maison », témoigne-t-il.
Le maïs blanc, une semence introduite par Dokas et soutenue par le PSFD, a transformé la dynamique agricole locale. Ce modèle associe cultures vivrières, comme le maïs, et cultures pérennes, telles que le cacao, pour générer des revenus immédiats tout en préparant une production à long terme. En deux ans, la phase pilote a permis de produire 450 tonnes de semoule de maïs, transformées sur place dans une unité créée par Dokas. Cette production a remplacé les importations coûteuses venues d’Ouganda et alimente désormais les foyers de Kisangani.
Ce système profite directement aux paysans. Djemba Ismael n'est pas le seul à avoir vu sa vie changer. Élysée Angbongi, une autre bénéficiaire, souligne que l’accompagnement technique a permis d’améliorer les rendements : « Avant, nous plantions en désordre. Maintenant, nous recevons des plantules et un suivi technique grâce aux agronomes du projet. » Cette logique d’interconnexion entre paysans et entrepreneurs, structurée autour des alliances productives, favorise une chaîne de valeur locale.
Les résultats économiques sont significatifs. Dokas a garanti un débouché à la production locale en créant une usine de transformation de semoule, un produit désormais accessible à un prix raisonnable pour les habitants de Kisangani. De plus, les sous-produits issus de cette transformation, comme le son de maïs, sont utilisés pour l’élevage, bouclant ainsi le cycle de valorisation agricole.
La stratégie ne s’arrête pas à Kisangani. Dominique Kasimba, fondateur de Dokas, prévoit d’étendre les surfaces agricoles à 1 000 hectares pour augmenter la production de maïs et de cacao. Il ambitionne d’approvisionner le marché de Kinshasa via le fleuve Congo, profitant des faibles coûts de transport pour concurrencer les importations. « Avec cette extension, nous pourrons produire 3 000 tonnes de semoule par an », estime-t-il.
Ce modèle économique, soutenu par des subventions qui couvrent une partie des coûts, responsabilise également les producteurs. « Le PSFD ne finance pas tout. Les paysans doivent apporter leur part pour s’approprier le projet », explique Kasimba. Cette approche garantit la pérennité des activités, même après la fin du financement externe.
L’association du maïs avec le cacao et d’autres cultures pérennes illustre une réponse efficace aux défis environnementaux et économiques de la région. En stabilisant les exploitations agricoles, ce système limite la déforestation et redonne vie à des terres dégradées. « Avant, nous étions obligés de couper la forêt pour planter. Aujourd’hui, avec les nouvelles méthodes, nous protégeons la nature tout en gagnant notre vie », témoigne un autre paysan.
En soutenant les communautés paysannes tout en développant l’économie locale, le PSFD et ses partenaires, comme Dokas, redéfinissent le rôle de l’agriculture dans la Tshopo. Ce modèle pourrait inspirer d’autres régions de la RDC et offrir une feuille de route pour un développement rural durable.
actualite.cd/CC