La signature de Jean-Florent Ibenge au club soudanais d’Al Hilal d’Ondourman ne va plus traîner. Il ne reste que quelques formalités seulement. Le technicien congolais qui était annoncé avec insistance est arrivé au Soudan dans la soirée du mardi 2 août pour finaliser avec le plus grand club soudanais dont le contrat serait de 3 ans. Florent Ibenge a été accueilli par les dirigeants d’Al Hilal lors dès son arrivé à l’aéroport.
Al Hilal est qualifié pour la prochaine Ligue des champions de la CAF. Il a renforcé son effectif avec l’arrivée notamment du congolais Glody Lilepo Makabi en provenance de l'As Vclub.
Le choix porté sur Florent Ibenge serait notamment justifié par l’expérience qu’il a pour la ligue des champions de la CAF, avec une finale disputée en 2014 alors qu’il dirigeait Vita Club de Kinshasa.
En provenance de la Renaissance Sportive de Berkane, Florent Ibenge a gagné deux titres. La coupe de la Confédération 2022 et la coupe du trône du Maroc devant le Wydad Athlétique Club de Casablanca.
Acturdc.com/CC
Mis en cause dans une procédure au Parquet Général près la Cour de cassation, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale risque d’être condamné à des peines allant jusqu’à cinq ans de servitude pénale, avec possibilité d’un cumul. Il est poursuivi pour les infractions d’imputations dommageables, injures publiques, outrage envers les autorités et propagation des faux bruits, que nous développons dans les lignes qui suivent.
Ces infractions sont prévues et punies par les articles 74 et 75 du Code pénal Congolais Livre II. D’après l’article 74, l’imputation dommageable ou diffamation suppose le fait d’attribuer un fait précis, de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou à l’exposer au mépris. L’article 75 qui réprime l’injure, dispose que « Quiconque aura publiquement injurié une personne sera puni d’une servitude pénale de huit jours à deux mois et d’une amende ». L’infraction se réalise donc par déclaration et non par une quelconque agression physique. Il convient et il suffit que la victime se sente offensée soit par des paroles tenues, des chansons exécutées, des images ainsi affichées »(Bienvenu-Alphonse WANE BAMEME, Cours de Droit pénal spécial, UPC, G3 Droit, 2015-2016, p.146);
Ces deux infractions doivent être commises publiquement. L’imputation dommageable se différencie de l’injure par son caractère précis. Elle est punie de 8 jours à 1 an de servitude pénale et d’une peine d’amende, alors que l’injure est punie de 8 jours à deux mois de servitude pénale et d’une peine d’amende.
Dans l’affaire de Jean-Marc Kabund, quelques déclarations ont été retenues par le Procureur Général près la Cour de cassation pour le soupçonner de ces infractions. Le réquisitoire adressé au Bureau de l’Assemblée Nationale en date du 22 juillet 2022 a par exemple rapporté ces propos :
– « L’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef du Président Félix Tshisekedi, l’incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée caractérisée par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat »;
-« Les caisses de l’Etat saignent jour et nuit… »
-« L’appareil de l’Etat est devenu de plus en plus un club d’amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l’Etat ».
2. Outrages envers les autorités
Outrager une personne, c’est l’injurier, l’insulter. L’outrage à une autorité est une injure commise à l’endroit de cette autorité. Dans les articles 136 et 138 du Code pénal Congolais, la loi punit quiconque aura outragé les autorités qu’elle énumère :
-Un membre du Bureau Politique, soit un membre de l’Assemblée Nationale, soit un membre du Gouvernement, soit un membre de la Cour constitutionnelle dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions (article 136, 1°);
-Un membre des cours et tribunaux, soit un officier du ministère public, soit un officier supérieur des Forces armées et de la gendarmerie, soit un gouverneur dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions (article 136, 2°);
-Les autres dépositaires de l’autorité ou de la force publique dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions (article 136, 3°);
Le régime répressif de ces infractions dépend de l’autorité qui est visée dans l’acte outrageant : 6 à 12 ans des servitude pénale pour les autorité citées au point 1 de l’article 136 du Code pénal, 3 à 9 mois de servitude pénal pour les autorités citées au point 2 et 7 à 15 jours pour les autorités citées au point 3. L’article 137 dispose que les infractions contre le corps constitué sont punies des mêmes peines que celles commises contre une autorité. L’article 138 sanctionne les coups portés contre les autorités précitées.
Dans l’affaire Jean-Marc Kabund, les propos suivants ont par exemple été retenus par le Procureur Général : « Le Parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres des clowns politiques ».
3. Offense au Chef de l’Etat
Offenser quelqu’un, c’est le blesser. Cela peut se faire par des moyens divers, notamment par la parole, l’écrit. L’ordonnance-loi n°300 du 16 décembre 1963 qui réprime l’offense à l’endroit du Chef de l’Etat, dispose : « L’offense commise publiquement envers la personne du Chef de l’État est punie d’une servitude pénale de trois mois à deux ans et d’une amende de deux mille à dix mille francs, ou d’une de ces peines seulement ».
Le Ministère public peut fonder sa prétention sur quelques propos indiqués dans son réquisitoire, qu’aurait tenu l’ancien président a.i de l’UDPS à l’endroit du Chef de l’Etat.
4. Propagation des faux bruits
Dans le cadre de l’affaire Jean-Marc Kabund, ce sont les articles 199 bis et 199 ter du Code pénal Congolais qui ont été retenus par le Procureur Général. Aux termes de l’article 199 bis du Code pénal, « Quiconque, en répandant sciemment de faux bruits de nature à alarmer les populations, à les inquiéter ou les exciter contre les pouvoirs établis, aura porté ou aura cherché à porter le trouble dans l’Etat, sera puni d’une servitude pénale de deux mois à trois ans et d’une amende de cent à cinq cents zaïres, ou d’une de ces peines seulement ».
Et l’article 199 ter quant à lui dispose : « Sera puni de un mois à un an de servitude pénale et d’une amende de vingt à cent zaïres ou de l’une de ces peines seulement, celui qui, sans intention de porter le trouble dans l’Etat, aura néanmoins sciemment répandu de faux bruits de nature à alarmer les populations, à les inquiéter ou à les exciter contre les pouvoirs établis ».
Ici le législateur réprime les faits de répandre des faux bruits pouvant alarmer la population, lesquels supposent des rumeurs qui peuvent être à la base des troubles ou des désordres créés par la population, voire même pousser celle-ci à se soulever contre l’autorité établie.
A en croire le Procureur Général, certains propos tenus par Jean-Marc Kabund sont de nature à alarmer la population :
-« Bien encore, le fonctionnaire, l’enseignant, le militaire et le policier qui devaient bénéficier tout simplement de l’amélioration réelle de leur salaire minimum garanti, restent toujours bernés par les suppléments propagandistes paradoxalement à leur panier de la ménagère »
-« Le gouvernement a abandonné sa mission principale. Le peuple est désormais face aux dirigeants irresponsables ».
actualite.cd/CC
L’Olympique de Marseille n’en a pas fini avec son mercato. Le club phocéen travaille sur les arrivées mais ne se dérobe pas de l’obligation de dégraisser son effectif, en vue de faire la place à des nouveaux éléments. En attendant l’arrivée du Chilien Alexis Sanchez, Marseille pourrait laisser filer Cédric Bakambu. Le Congolais intéresse le Celta Vigo, en Espagne.
Selon les informations du journaliste espagnol, Diego Castro, cité par Maxifoot, il y a de fortes chances que Bakambu retrouve la Liga cette saison. Avec la concurrence amplifiée à Marseille par l’arrivée de Luis Suarez, l’international congolais sait qu’il n’aura pas un rôle important dans l’équipe de Tudor. L’idée d’un départ, de surcroît, vers un championnat et football qu’il connaît bien, le traverse la tête.
Marseille et Celta Vigo négocient autour de 6 à 7 millions pour le transfert de Cédric Bakambu, révèle la même source. Le club galicien est fortement intéressé par le profil de l’ancien de Villarreal, et les choses semblent sur la bonne voie.
Désireux de rester dans la cité phocéenne une saison de plus et prouver ce qu’il peut encore, Cédric Bakambu pourrait voir son vœu ne jamais se réaliser, et rater l’occasion de disputer la Champions League européenne pour la première fois de sa carrière.
Footrdc/CC
Jean-Marc Kabund s’est présenté mardi 2 août au Parquet général près la Cour de Cassation comme convenu, mais n’a pas été auditionné suite à la nouvelle mise en place au sein de l’appareil judiciaire. Il lui a été demandé de rentrer chez lui et de revenir dans une semaine soit mardi prochain 9 août.
Selon le réquisitoire de l’officier du ministère public, l'ex-président intérimaire de l'UDPS est reproché d’avoir tenu des propos injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
Son avocat, Victor Tshiedi, a précisé qu'à ce stade, il faut exclure l'éventualité d'une détention provisoire car l'Assemblée nationale avait seulement autorisé l’audition de Kabund.
Pour une éventuelle privation de liberté à l’encontre du prévenu, le Procureur général près la Cour de Cassation devra solliciter auprès de l’Assemblée nationale la levée des immunités pour déclencher l’action publique.
Ali Kalonga
L'international congolais, Edo Kayembe et Watford FC ont battu Sheffield United (1-0), dans la soirée du lundi 01 août 2022, au Vicarage Road, en match d'ouverture de Championship, deuxième division anglaise.
João Pedro a inscrit l'unique but de la rencontre à la 56ème minute de jeu, sur une passe de Ismaila Sarr.
Titulaire, le milieu défensif des Léopards de la République Démocratique du Congo a disputé l'intégralité du match.
Edo Kayembe et ses coéquipiers de seront reçus sur la pelouse de West Bromwich Albion, le lundi 08 août prochain, pour le compte de la deuxième journée.
Gratis Makabi
Félix Tshisekedi s'est entretenu au téléphone lundi 1er août 2022 avec le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres au sujet des manifestations de ces derniers jours dans l'est de la RDC afin d'exiger le départ de la Monusco. Bien avant, le Chef de l'Etat avait déjà reçu le rapport de la commission gouvernementale diligentée dans les villes ayant subi les dommages en marge desdites manifestations.
"Dans son rapport, la commission spéciale conduite par le VPM de l'intérieur a donné un bilan humain de 36 morts répartis comme suit: 13 morts à Goma, 13 morts à Butembo dont 4 casques bleus, 4 morts à Uvira, 3 morts à Kanyabayonga et 3 morts à Kasindi", a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Le rapport évoque aussi près de "170 blessés". Le Chef de l'Etat a exprimé sa désapprobation vis-à-vis "du comportement des casques bleus impliqués dans ces incidents" lors des manifestations et pendant le forcing opéré dimanche au poste frontalier de Kasindi suivi d'une fusillade.
M. Tshisekedi a demandé à M. Guterres "de s'assurer que les coupables soient sévèrement sanctionnés".
Au regard de ces incidents, le gouvernement a été instruit de diligenter une réunion avec la MONUSCO en vue de réévaluer le plan de son retrait convenu en vertu de la résolution 2556 du Conseil de Sécurité.
actualite.cd/CC
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a signé le 28 juillet 2022 l'ordonnance d'investiture de Rita Bola comme gouverneure de la province de Maï-Ndombe.
Ladite ordonnance a été lue sur les antennes de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC) dans la matinée de ce dimanche par le porte-parole du président de la République.
Cette investiture de Rita Bola par le chef de l'Etat intervient presque 3 mois après son élection à l'assemblée provinciale de Maï-Ndombe.
Le candidat malheureux de ce scrutin, le sénateur Frédéric Mwanfwa, avait contesté l'élection de Rita Bola à la cour d'appel de la même province. Sa requête sera déclarée "recevable mais non fondée" le 13 juin dernier.
L'ancienne directrice générale de la direction générale des recettes de Maï-Ndombe (DGRM) sera secondée par Jacques Bombaka comme vice-gouverneur. Lui également a été investi par la même ordonnance.
Bienfait Luganywa
L'international congolais, Samuel Moutoussamy et le FC Nantes ont été sévèrement battus par le Paris Saint-Germain (0-4), dans la soirée du dimanche 31 juillet 2022, à Bloomfield, en match comptant pour le trophée des champions, supercoupe de France.
Lionel Messi a ouvert le score à la 22ème minute de jeu, avant le superbe but de Sergio Ramos et le doublé de Neymar jr sur coup-franc et penalty.
Remplaçant, Moutoussamy a pris la place de Marcus Coco à la 64ème minute de jeu et n'a pas pu changer le rythme de la rencontre.
Les Canaris ont ainsi raté l'occasion de décrocher leur 4ème étoile en trophée des champions, après celles glanées en 1665, 1999 et 2001, respectivement face au Stade Rennais, Girondins de Bordeaux, et RC Strasbourg. Ils ont perdu à 7 reprises ce trophée, dont 2 face au PSG, en 1995 et 2022.
Notons que, Nantes va débuter la Ligue 1 française, sur la pelouse d'Angers, le dimanche 07 août prochain à 14h00.
Gratis Makabi
Le réalisateur congolais Nelson Makengo a vu deux de ses films être projetés dans la soirée du jeudi 28 juillet au centre culturel Ntongo Elamu. Des courts métrages intitulés “Théâtre urbain” et “E Ville” tournés respectivement à Kinshasa et Lubumbashi. C’était dans le cadre de l’ouverture des activités du ciné-club Minzoto.
Le réalisateur et producteur, Nelson Makengo, en a profité pour échanger avec le public présent après la projection publique de ses œuvres. À ACTUALITÉ.CD, il a fait savoir qu’en dépit de 5 années que cela fait depuis la réalisation de ces films, à chaque fois que l’occasion se présente de les projeter à Kinshasa, il a l’impression que ce sont de nouveaux films.
« C’est toujours un plaisir de voir mes films projetés au Congo, à Kinshasa. J’ai l’impression que l’on partage les mêmes émotions, les mêmes sensations. C’est particulier parce qu’on partage avec le public, les mêmes rires, les mêmes incertitudes, les mêmes peurs, doutes, espoirs, joies », a dit Nelson Makengo.
Dans le fond de ses films, il interroge le passé, fait un retour sur les faits, sur l’histoire du pays. Il travaille sur cet aspect des choses car, dit-il, bien des choses n’ont pas été apprises à l’école.
« Dans les deux films, il y a quelque chose d’important lié à la question du patrimoine, de l’histoire et de la mémoire. Je pense que c’est intéressant que nous ayons notre propre version de l’histoire par rapport à ce que nous apprenons qui, du reste, est raconté par les autres. Particulièrement l’histoire coloniale », a-t-il ajouté.
Nelson Makengo est l’auteur de plusieurs courts métrages projetés dans le monde et dont certains ont remporté des prix importants. Le dernier prix en date est celui de bronze pour son film “Nuit debout”, à la dernière édition du Fespaco. Il travaille actuellement sur son premier long métrage.
Le critique d’art Jean-Kamba a également pris part aux échanges avec le public au sujet des films projetés. Le clip slam dénommé “Révérence” de l’artiste Rita Zaburi a été également projeté. Slameuse congolaise de Goma, elle a publié cette œuvre le 30 juin dernier, dans laquelle elle rend hommage aux martyrs de l’indépendance et à Lumumba.
Emmanuel Kuzamba