A travers une déclaration faite ce mardi 26 juillet, après deux jours de manifestations anti-Monusco notamment dans les villes de Goma et de Butembo, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant Général Constant Ndima Kogba a interdit toutes manifestations sur la voie publique.
Le Lieutenant Général Constant Ndima Kogba explique dans sa communication que cette décision est prise suite aux actes de pillage, de vandalisme, de destruction méchante et l’atteinte aux propriétés publiques et privées provoqués par les manifestants lors de deuxième dernières marche anti-Monusco organisé lundi et Mardi dans la ville de Beni, Butembo et Goma.
L’exécutif du Nord-Kivu qui dit comprendre le ras-le -bol, l’exaspération et le niveau de déception de la population, juge cependant, intolérables et inacceptables les dérapages enregistrés ci et là sur le terrain ainsi que la récupération de la situation par les pêcheurs en eaux troubles avec comme conséquences des pertes matériels et en vies humaines et de blessés parmi les populations civiles, les militaires et policiers ainsi que les casques Bleus.
« Face à cette situation très préoccupante et inquiétante qui doit vite être maîtrisée, je joins la police nationale congolaise et les autres forces de sécurité de prendre toutes mesures qui s’imposent pour interdire toutes les manifestations sur la voie publique, rétablir l’ordre immédiat et remettre les choses dans le droit », a déclaré Constant Ndima Kogba dans cette communication parvenue à POLITICO.CD
Le bilan de ces manifestations successives s’est alourdi après la manifestation du mardi. Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le bilan provisoire est désormais de quinze (15) morts parmi lesquels trois (3) membres de l’ONU dont un casque bleu et deux (2) éléments de la Police des Nations-Unies et douze (12) civils ainsi que soixante-et-un (61) blessés.
Carmel NDEO
Plus de 2.500 cas de rougeole dont 20 décès sont recensés dans la province du Kasaï-Oriental.
C'est le médecin chef de la Division provinciale de la santé du Kasaï-Oriental, Nestor Tshiteku qui a confirmé cette information, le mardi 26 Juillet 2022.
« Aujourd'hui, nous sommes à 2.538 cas dont 20 décès. Il y a beaucoup plus les enfants de 6 à 59 mois qui sont touchés. Mais ce qui est vrai est que toutes les 19 zones de santé sont touchées par l'épidémie », a-t-il martelé.
Le chef de la division provinciale de la santé ajoute également que ses équipes ne disposent pas de moyens pour organiser la riposte cette contre cette maladie.
« Nous constatons que même là où il y a eu riposte, les cas reviennent encore. Il fallait normalement couvrir toutes les 10 zones de santé de la ville mais malheureusement faute de moyens nous en avons organisé dans 5 zones seulement. Ce qui fait que l'épidémie persiste. C'est pourquoi nous tendons la main vers nos partenaires techniques et financiers pour que nous puissions arriver à vacciner nos enfants qui sont frappés par cette maladie. Non seulement nos partenaires techniques et financiers mais que notre gouvernement puisse nous venir en aide », a-t-il poursuivi.
Il sied de noter que l'épidémie de rougeole ne cesse de se propager dans la province du Kasaï-Oriental. Les autorités sanitaires s'emploient à maîtriser la maladie qui est déjà déclarée dans toutes les zones de santé de la région. Cependant, les moyens de riposte font défaut. D'où cet appel du médecin chef de la division provinciale de la Santé pour inciter les partenaires et le gouvernement à intervenir pour qu'une solution soit trouvée.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi
Malgré qu'elle détient le permis de coupe, la société chinoise "Congo King" n'a pas réussi, le dimanche 24 juillet, à lancer les travaux d'exploitation forestière dans le groupement de Moweya, dans la province de la Mongala.
Des habitants l'en ont empêché pour n'avoir pas préalablement négocié et signé un cahier des charges reprenant les ouvrages qu'elle doit réaliser en faveur de la communauté locale ayant droit, comme le veut l'article 89 du code forestier.
Joint au téléphone, le ministre provincial de la justice de la Mongala, Georges Engbu, a reconnu que les chinois n'avaient pas respecté ce préalable légal avant de l'inviter à Moweya pour qu'il lance les travaux d'exploitation.
« Etant en ordre avec les documents administratifs, notamment le permis de coupe, les responsables de Congo King étaient venus voir le gouvernement provincial pour que nous puissions lancer les travaux d'exploitation à Moweya. Il se fait malheureusement qu'ils n'avaient pas encore trouvé un arrangement avec les communautés locales comme l'exige la loi. (...) En arrivant sur terrain, nous avons constaté que rien n'a été fait », a dit à 7SUR7.CD le mardi 27 juillet celui qui fait l'intérim du gouverneur.
A croire Georges Engbu, il a demandé aux deux parties de se rendre à Lisala, chef-lieu de la province, pour négocier et signer ce cahier des charges.
« Vu que le gouvernement provincial est censé protéger les intérêts de la communauté locale, selon le programme du chef de l'Etat qui est le peuple d'abord, nous avons demandé à toutes les parties de se retrouver à Lisala pour discuter et éventuellement signer ce contrat social. Ce n'est qu'après que nous allons lancer lesdits travaux », a-t-il précisé.
Et d'ajouter : « Pour négocier, la communauté locale sera accompagnée par la société civile qui a de l'expertise. La Mongala est une province qui a trop de forêts et des organisations de la société civile qui ont de l'expertise dans la négociation ».
De plus en plus des voies s'élèvent en RDC pour fustiger la pauvreté dans laquelle vivent les communautés locales dans plusieurs territoires alors que des sociétés étrangères exploitent leurs forêts.
Selon une étude publiée en mai dernier par le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), seulement 38% des clauses sociales ont été honorés par les entreprises d'exploitation forestière dans les provinces de l’Equateur, Mai-Ndombe, Mongala, Tshopo et Tshuapa entre 2011 et 2020.
Bienfait Luganywa
La Cour d'appel du Nord-Ubangi a confirmé l'élection du gouverneur Malo Mobutu à la tête de la province précitée.
Cette plus haute instance judiciaire provinciale du Nord-Ubangi l'a fait savoir au travers de son arrêt rendu public mardi 26 juillet 2022 au terme d'une audience publique présidée par son premier président Franck Habimana.
Aucune requête en annulation de l'élection du gouverneur déroulée dans cette province et remportée par le candidat Malo Mobutu, membre de l'Union Sacrée de la Nation du président Félix-Antoine Tshisekedi, n'a été déposée auprès de cette juridiction. C'est donc sans surprise que la Cour d'appel a confirmé son élection à la tête de cette province située au Nord-Ouest de la République démocratique du Congo.
Pour rappel, Malo Mobutu a été crédité de 11 voix sur 18 votants dans ce marathon électoral organisé le 12 juillet dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour doter le Nord-Ubangi d'un nouveau gouverneur en remplacement de Nzege Koloke Izato qui avait démissionné de ses fonctions suite à la pression, disait-il suite aux pressions exercées sur lui par les élus provinciaux en dépit d'énormes difficultés financières auxquelles fait face cette province.
César Augustin Mokano Zawa
Récusés par les avocats des prévenus, 2 membres de la composition (juge président et juge rapporteur) de la Haute Cour Militaire statuant sur le procès François Beya et consorts, sont écartés.
L'arrêt avant dire droit sur la requête en récusation de la défense a été rendu ce mardi 26 juillet 2022 par une composition spéciale qui a été mise en place.
D'après une source proche de ce dossier qui s'est confiée à 7SUR7.CD, la tâche revient maintenant au premier président de la Haute Cour Militaire de désigner d'autres juges.
Lors de l'audience du mardi 12 juillet dernier, les avocats de la défense s'étaient retirés et avaient récusé les juges président et rapporteur pour partialité.
F. Beya, ancien conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité, et ses coaccusés sont poursuivis pour « complot contre la personne du chef de l'État, injures et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».
Merveil Molo
Le député national Jean-Marc Kabund est convoqué ce jeudi 28 juillet 2022 au Parquet Général près la Cour de cassation à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
C'est ce que renseigne un mandat de comparution émis contre l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale par l'avocat général et officier du ministère public près la Cour de Cassation, ce mardi.
Le président du parti politique Alliance pour le Changement (A-Ch) est donc attendu à partir de 10h30 pour être entendu sur des faits à lui imputés.
« Faute de ce faire, il y sera contraint conformément à la Loi », lit-on dans ce mandat de comparution.
Pour rappel, le procureur général près la Cour de Cassation avait demandé à l'assemblée nationale d'autoriser les poursuites judiciaires contre Jean-Marc Kabund notamment pour outrage au chef de l'État. Une autorisation qui a été accordée lundi dernier.
Jephté Kitsita
Les manifestations pour exiger le départ de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) ont repris ce mercredi 27 juillet 2022 à plusieurs endroits dans la ville de Goma (Nord-Kivu). Nombreux axes routiers sont jusque ce matin impraticables suite aux barricades posées sur la chaussée par les manifestants. C'est le cas des axes Instigo-Katindo, Mutinga-Katoyi et Mutinga-Majengo où des coups de feu sont entendus. La police use des tirs de sommation pour disperser les manifestants afin de dégager les voies. Plusieurs activités commerciales restent fermées dans les points chauds de la ville.
« Il y avait beaucoup de pierres sur la route ce matin ici à Buhene vers vision 20-20. La police a tiré en l’air pour disperser les manifestants et dégager la route. La circulation reprend timidement mais les boutiques, magasins et autres commerces sont encore fermés. Nous observons encore la situation. Peut-être qu'on va ouvrir les boutiques dans l’après-midi si la situation évolue bien », confie Muhindo Jean-Marie, habitant du quartier Majengo.
Au centre-ville par contre, les activités reprennent timidement. Quelques boutiques ont rouvert et la circulation reprend également.
« Il y a certaines maisons de commerce qui commencent à rouvrir. Plusieurs activités socio-économiques reprennent timidement. Les bases de la Monusco sont gardées par les militaires et policiers. Le cas de la base logistique de la RVA et celle de Sotraki à Kyeshero », a dit Jules Ngeleza, président du conseil communal de la jeunesse de la commune de Goma.
Après une journée caractérisée par de nouvelles scènes de violences à Goma suite aux manifestations contre la Monusco, la tension est restée perceptible mardi jusqu’au soir et plusieurs endroits sont restés inaccessibles.
Plusieurs bases de la Monusco ont été attaquées et pillées par les manifestants lundi et mardi à Goma. Le bilan de ces manifestations à Goma et Butembo font état de 15 morts dont 12 manifestants et trois casques bleus ainsi qu'une cinquantaine de blessés.
Jonathan Kombi, à Goma
Les conducteurs des mototaxis sont communément appelés Wewa. Le 17 juillet, une dame conduisait tranquillement ses enfants à Aqua Splash, un parc aquatique dans la commune de Limete. Malheureusement, quand elle avait entamé sa manœuvre pour tourner vers le site, un Wewa est venu percuter rudement le flanc arrière droit de son véhicule. Le choc a été violent. Le motard fut éjecté à quelques mètres du point d’impact. Il était blessé et gisait groggy sur la route. Evidemment, il était en tort. Des images furent enregistrées par les caméras de surveillance et diffusées sur les réseaux sociaux.
Ces amis Wewa qui passaient par là, brûlèrent en représailles la voiture devant les yeux médusés des passants, de la dame et de ses enfants. Enfer et damnation !
Ce n’est pas la première fois qu’ils se comportent ainsi en groupe. On les dit protégés par les gens « d’en haut d’en haut ». On ne sait pas lesquels. Sapristi !
La raison du plus fort est toujours la meilleure. C’est écrit depuis 1668 dans la fable « Le loup et l’agneau » de Jean de La Fontaine.
Les Wewa transportent non seulement des passagers sains d’esprit mais aussi des malades, des cadavres et des colis. Saperlipopette !
Pour ceux qui ne le sauraient pas, « wewa » veut tout simplement dire « toi » en tshiluba. Vers 2007, constatant que l’accès en voiture ou en bus à certains quartiers périphériques était difficile, des jeunes introduisent le transport à moto. Cette activité sera petit à petit reprise en main par d’anciens creuseurs de diamant artisanal venant du Kasaï qui ont déboulé à Kinshasa ou ce qu’il en reste.
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, ces motards étaient principalement d’anciens creuseurs de diamant reconvertis à la suite d’une crise majeure provoquée par la faillite de la MIBA et par l’épuisement des gisements de diamant artisanal. L’exploitation du diamant n’étant plus rentable ils se sont donc lancés dans la moto.
Au départ, les Wewa étaient principalement Kasaïens. Ils proviennent aujourd’hui de tous les horizons. Il y aurait même parmi eux des vaillants policiers et militaires qui cherchent à arrondir les fins de mois et même des universitaires. Personne ne connait leur nombre exact faute de recensement.
Il y aurait, selon des estimations, près de dix mille mototaxis à Kinshasa. Au fil du temps, les Wewa sont considérés comme une association de malfaiteurs, à la base du désordre et de l’insécurité. On leur reproche de ne pas respecter le code de la route. Ils ne portent pas de casque ni leurs clients d’ailleurs.
Comme si cela ne suffisait pas, leurs motos n’ont pas de plaques d’immatriculation. Stupeur et tremblements !
Comme des virtuoses, ils slaloment entre les voitures et les piétons. Ils roulent à vive allure et souvent à contresens. Ils percutent des véhicules, des piétons et parfois ils se rentrent dedans. Ceci expliquant cela, les accidents sont légion. Il en de même des blessés et des morts.
Gare à tout celui qui est impliqué dans un accident avec eux. Il n’est pas rare de voir des motards pourchasser une voiture comme un essaim d’abeilles vengeresses bourdonnant de colère.
Les chances de les semer sont minces. Au bout du compte c’est un passage à tabac en règle ou l’incendie du véhicule incriminé.
Ils bastonnent aussi impunément des policiers trop stricts. Saperlipopette !
Rien d’étonnant dès lors que nos agents de l’ordre les craignent comme la peste. Toute action entraîne une réaction. C’est la troisième loi de Newton connue aussi sous le nom de principe des actions réciproques.
Les autorités de la ville (ah oui, il y en a !) ont décidé de sévir. Il a été décrété que désormais, tous les Wewa doivent se munir des plaques d’immatriculation et porter des casques ainsi que leurs passagers. Un contrôle sera effectué à partir du 20 août prochain.
Attendons de voir la suite avec beaucoup de patience. Les annonces sans lendemain sont monnaie courante ici.
On dit chez nous que mieux vaut marcher sans savoir où aller que rester assis sans rien faire.
GML
Compte tenu des manifestations citoyennes au Nord-Kivu pour le départ des forces onusiennes; lesquelles manifestations qui se soldent par des morts, des blessés et des pillages des installations de la Monusco, la Rédaction du "Culturecongolaise.com" remet à la Une l'article de Mutamba Lukusa publié le 29 septembre 2021.
Le plan de retrait de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo) à l’horizon 2024 a été validé ce 14 août dernier à Kinshasa. Un rapport préliminaire a été présenté à Mme Bintou Keita, n°1 de la MONUSCO, et à Jean Michel Sama Lukonde, Premier ministre. Ce rapport doit encore être soumis, pour signature, au mois de septembre, aux Nations unies à New York. La mission de l’ONU au Congo pourrait donc durer 25 ans ! Enfer et damnation !
Mon ami qui sait tout rappelle qu’en juillet 2007, une mission d'évaluation technique de l'ONU avait sillonné le pays. Son objectif était de proposer, en novembre 2007, au Conseil de sécurité de l'ONU un calendrier de retrait progressif des Casques bleus. Mais 14 ans après, ils sont toujours là. Nihil novi sub sole. Saperlipopette !
Serait-il qu’ils sortent par la porte et rentrent par la fenêtre ? C’est depuis septembre 1999 qu’ils sont là pour observer le cessez-le-feu au lendemain de l’Accord de Lusaka. Puis, ils passèrent au contrôle de ce cessez-le-feu. Ensuite, il fut question de conduire le processus de transition politique à son terme, à savoir les élections. Bien plus tard, ils s’attribuèrent comme mission d’assurer la protection des civils, d’appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions ainsi que les principales réformes de la gouvernance et de la sécurité. Sapristi ! Comme on dit, l’appétit vient en mangeant.
Bien rémunérés, ils mangent trois fois par jour. Ils transfèrent leurs plantureuses épargnes vers leurs pays d’origine. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage…. Ceci expliquant cela, il ne serait pas étonnant que l’ONU affirme que le calendrier de retrait ne sera respecté que si le gouvernement mène les réformes qu’il a annoncées en vue de remédier aux causes structurelles des conflits armés, tutti quanti. Ce prétexte a déjà été utilisé dans le passé. Il n’est pas exclu qu’il le soit à nouveau. L’histoire au Congo a la fâcheuse tendance à se répéter.
A l’instar de la Conférence de Berlin de 1885 quand les puissances occidentales se partagèrent l’Afrique, elles se sont aussi partagées le marché des fournitures de la MONUSCO. Le Japon fournit les véhicules Toyota et les médicaments, les Etats-Unis vendent le matériel informatique et les logiciels, les Britanniques livrent les carburants etc. Rien d’étonnant dès lors que des prétextes soient utilisés pour retarder le retrait des casques bleus. Stupeur et tremblements !
Comme si cela ne suffisait pas, nos Casques bleus furent impliqués dans toutes sortes de magouilles. Abus d’autorité, abus sexuels (pédophilie, prostitution à grande échelle, y compris avec des mineurs des deux sexes, harcèlement sexuel, viols, tentatives de viols) en passant par le trafic de l'or et des armes sans compter des assassinats. Enfer et damnation !
Faisant suite à l’inconduite de son personnel, l’ONU décréta la tolérance zéro pour l’exploitation et les abus sexuels. Mais le mal était déjà fait. Malgré la brigade spéciale d’intervention, la population reproche aux Casques bleus leur passivité devant les massacres qui sont perpétrés dans l’Est du pays.
De l’avis de mon ami qui sait tout, les unités armées de la MONUSCO ne sont ni suffisamment équipées ni entraînées pour faire face à une menace militaire d’envergure. Mais la mission de l’ONU n’est pas entièrement négative. Elle a eu ses morts. Son soutien à la période de transition politique fut appréciable. Elle a permis d’atténuer les différences crises qui ont miné le processus. La MONUSCO s’est aussi substituée à l’Etat là où il n’existe pas, construisant des routes, ponts, prisons, dispensaires…. Elle a recruté et formé du personnel congolais de grande qualité. Avec un budget annuel de 1,5 milliards de dollars, son poids économique demeure important. Son effectif qui s’élève à près de 16.000 personnes contribue à l’économie nationale par ses consommations. La Radio Okapi a joué un grand rôle dans l’information et l’unification du pays. On dit chez nous qu’une visite fait toujours plaisir. Si ce n’est à l’arrivée, c’est au départ.
Gaston Mutamba Lukusa
Le Secrétaire national du PPRD en charge de la communication, Jimmy Kitenge "a été arrêté mardi 26 juillet devant le bâtiment de CCTV où il était attendu pour participer à une émission".
D'après le présentateur de l'émission, le SN du PPRD devrait intervenir à l'émission parmi ls 4 invités attendus. " On m'informe qu'il a été arrêté à son arrivée".
Une journaliste de CCTV témoin de la scène jointe par notre confrère Steve Wembi explique ce qui suit : « Sans document, des hommes en tenue civile armés avec talkie-walkie, ont demandé à Jimmy Kitenge d’embarquer dans une voiture noire. J’ai aussi vu deux motocyclistes avec Motorola. Jimmy n’a pas résisté. ».
opinion-info/CC