La Cour constitutionnelle a rendu, vendredi 22 juillet, plusieurs Arrêts en matière électorale notamment dans les provinces de la Tshopo, de la Mongala, du Maniema.

Selon la cellule de communication de la haute Cour, ces Arrêts font suite à la requête de la Commission Electorale Nationale Indépendante-CENI, en inconstitutionnalité des arrêts du 27 mai 2022 et du 02 juin 2022 rendus par le Conseil d’État en matière des contentieux des résultats des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs respectivement des provinces de la Mongala, du Maniema et de la Tshopo.

La Cour : « dit la requête recevable ; déclare l’arrêt prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et vice-gouverneur de la province de la Mongala, contraire à la Constitution et partant nul de nul effet; dit irrecevable la demande relative à l’inconstitutionnalité de l’arrêt du 31 mai, prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et vice-gouverneur du Maniema ; dit irrecevable la demande relative à l’inconstitutionnalité de l’arrêt du 27 mai 2022 prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province de la Tshopo ».

De ce qui précède la Cour Constitutionnelle a ordonné : « pour la province de la Mongala, de considérer les résultats proclamés par la Cour d’appel comme définitifs pour l’élection du Gouverneur et du Vice-gouverneur de cette province.

En ce qui concerne la Province du Maniema , la Haute Cour a exigé l’application de l’acte de la dernière autorité compétente alors que la province de la Tshopo, elle a ordonné de constater élus gouverneur et vice-gouverneur de province les bénéficiaires du dernier acte pertinent ».

Pour ce qui est de la requête de l’ancien ministre de l’Economie, Jean-Marie Kalumba Yuma, en inconstitutionnalité de la motion de défiance à son encontre adoptée par la plénière de l’Assemblée nationale, la Cour qui, s’est déclarée compétente à ce sujet, a jugé la requête recevable mais non fondée. C’est dire donc que l’ancien ministre de l’économie nationale n’a pas eu gain de cause.

La Haute Cour s’est aussi penchée sur l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu Kambale Lukogho Didier dans une cause pendante devant la Cour militaire du Nord-Kivu. En effet dans son arrêt du 23 novembre 2021, avant de dire le droit, la Cour militaire du Nord-Kivu avait ordonné la surséance à examiner cette cause, répondant ainsi à l’exception d’inconstitutionnalité soulevée devant elle par le prévenu Kambale.

Pour rappel, Kambale est poursuivi pour provocation à la désobéissance aux lois du pays pour avoir notamment tenu le 29 décembre 2021, à Kamandi, en territoire de Lubero, dans le Nord-Kivu un meeting populaire.

Il aurait à l’occasion, invité les populations environnantes à désobéir à la Constitution et l’ordonnance présidentielle ayant proclamé l’État de siège au motif que celui-ci serait devenu un moyen d’agression plutôt que de protection de la population de l’est.

Dominique Malala



Un incendie s'est déclaré le lundi 25 juillet 2022 vers 2h du matin à l'immeuble de la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP), ex ONATRA, abritant le secrétariat général du ministère de l'économie nationale, situé sur la boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe.

D'après les témoins sur place, le feu serait parti du 5è niveau de cet immeuble où se trouve la direction financière de l'ex ONATRA jusqu'à atteindre les bureaux du secrétaraire général à l'économie nationale se trouvant au rez-de-chaussée.

Ce n'est qu'à 4h que le premier véhicule anti-incendie est arrivé sur le lieu du drame et n'a pas malheureusement su maîtriser les flammes ayant réduit en cendres les documents.

Arrivé sur le lieu du drame, le ministre a.i de l'économie nationale Nicolas Kazadi a affirmé que les documents importants de son ministère sont partis en fumée et qu'une enquête est diligentée pour en connaître la cause.

« C'est un dégât énorme. On a perdu des archives importants sur l'identification des entreprises, les archives du secrétariat général qui portent sur une série de questions, la question en rapport avec le secteur privé, avec les pétroliers, l'avenir des travaux en cours que nous faisons sur la question pétrolière. Donc tout cela s'est envolé. On va devoir trouver des solutions à court et à moyen termes. Il faudra que ceux qui sont compétents fassent des enquêtes. J'espère qu'ils sont déjà saisis et on verra ce qu'il en est », a-t-il expliqué.

Le secrétaire général à l'économie nationale Célestin Twite dit compter sur le gouvernement pour permettre la continuité du travail.

« Il n'y a plus rien comme archives, comme documentation, comme fournitures. L'incendie s'est déclaré au 5è niveau jusqu'à atteindre mes bureaux au rez de chaussée et plusieures directions. Donc plus rien, On ne trouve même pas du papier. Je suis confiant à notre gouvernement, mon ministre de tutelle est avec moi. Déjà toute à l'heure, je vais me mettre au travail pour évaluer à court terme les mesures qu'il pourra prendre pour permettre la continuité du travail », a-t-il indiqué.

Pour rappel, cet immeuble est situé juste en face du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Christel Insiwe



L'initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains (IBGDH) appelle les entreprises minières Kamoa Copper, COMMUS et l'Etat congolais à respecter les droits humains et à remédier instamment aux impacts négatifs subis par les communautés affectées par leurs activités d'extraction de cuivre et de cobalt dans la Province du Lualaba.

Tout en reconnaissant les efforts fournis par l'entreprise Kamoa Copper pour se conformer notamment aux meilleures pratiques en matière d'engagement avec les parties prenantes, de déplacement involontaire et de réinstallation des communautés ainsi que la signature des cahiers des charges de responsabilité sociétale, IBGDH constate cependant que les activités de ces deux entreprises minières violent un large éventail des droits humains. Ces violations ont été documentées dans un rapport d'évaluation des impacts des activités minières de Kamoa Copper (KAMCO) et de laCompagnie Minière de Musonoie (COMMUS) sur le cadre de vie des communautés des villages Muvunda, Kaponda 1, Kaponda 2, Mundjendje, Israël, Tshabula, Pierre-Muteba, Musonoie et Tambwe Munana et Gécamines Kolwezi dans la province du Lualaba.

Les conclusions du rapport indiquent que le droit à l'information et à la participation, le droit à un niveau de vie suffisant, notamment le droit à un logement décent, le droit d'accès à la terre, le droit à l'eau, le droit à un environnement sain et le droit à des indemnités/compensations justes et équitables de ces communautés des communautés locales ont été sérieusement violés par ces deux entreprises.

En ce qui concerne le droit à l'information et à la participation le rapport montre qu'il n'existe pas de cadre de dialogue entre l'entreprise COMMUS et les communautés environnant le projet. Faute d'informations suffisantes, certains membres des communautés de Tshabula et de Pierre Muteba se demandent si leurs villages sont intégralement inclus ou pas dans le périmètre minier de COMMUS. Le processus de signature du cahier des charges aurait été mené par l'entreprise et les services étatiques, sans une réelle participation des communautés bénéficiaires.

L'étude montre que certes l'entreprise Kamoa a mis en place des cadres de dialogue notamment lors du processus de délocalisation et de réinstallation des communautés. Mais l'essentiel de l'information de l'entreprise se limite aux chefs des entités sans atteindre toutes les couches des communautés affectées. L'étude a également constaté l'inexistence de mécanisme solide de réception et de traitement des plaintes des communautés au sein de l'entreprise Kamoa.

En ce qui concerne le droit à l'eau, l'étude rend compte des plaintes des habitants des villages Pierre Muteba et Tshabula qui font état de la pollution par COMMUS causés par le déversement d'acide dans la rivière Kaitende qu'ils utilisaient pour la consommation domestique et l'arrosage des champs. Le seul point d'eau aménagé pour l'approvisionnement en eau potable et dont la source se trouve dans la concession de l'entreprise est très insalubre et non entretenu.

La pollution par Kamoa de la rivière Mulunguishi, principale source d'approvisionnement en eau des populations du village Muvunda, a été relevée par cette étude. Bien que l'entreprise ait pu faire forer des puits d'eau et installé des citernes, les quantités d'eau fournies ne sont pas suffisantes pour les besoins des communautés affectées. L'entreprise a reconnu ce problématique et a promis d'améliore la desserte en eau potable.

Les communautés évincées par l'entreprise COMMUS n'ont pas eu accès aux indemnités justes et équitables en raison du mauvais procédé de détermination et d'évaluation des impacts subis et de l'absence de mécanismes de réception et de traitement des plaintes des communautés. En outre, les activités minage de COMMUS ont déjà endommagé plus de 330 maisons d'habitation dans la Cité Gécamines et des Cellules Ntambwe Munana et Musonoie à Kolwezi. Certaines communautés déplacées et réinstallées par l'entreprise KAMOA n'ont pas eu accès aux terres de remplacement pour poursuivre les activités agricoles.

Le rapport a relevé que l'Etat congolais, dont les services attitrés se sont montrés défaillants dans le contrôle des activités de ces entreprises, est en partie responsable de ces violations de droits humains. Outre les deux entreprises, IBGDH a formulé des recommandations pratiques à toutes les parties concernées - Gouvernement central, gouvernement provincial du Lualaba, services étatiques techniques, communautés locales, société civile et entreprises concernées- afin que des actions concrètes soient entreprises pour prévenir, remédier aux violations aux droits humains documentés.

Ce rapport est l'aboutissement de quatre années de recherches et d'analyses au cours desquelles l'équipe de IBGDH, bénéficiant de l'appui technique du Programme Gouvernance des Industries Extractives du Centre Carter, a collecté les données auprès de populations directement impactées, des services étatiques et entreprises minières évaluées.

L'entièreté du rapport est disponible en ligne sur le site web congomines.org.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi est revenu ce lundi 25 juillet sur la tension entre la RDC et le Rwanda. Ouvrant officiellement la 21e session de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Kinshasa, le Chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’organisation sous régionale, a appelé à la désescalade avec son voisin. C’est une « situation que je déplore personnellement  et que je souhaite voir revenir à la normale avec la bonne volonté et la détermination de tous », a-t-il dit dans son discours inaugural.

Le Rwanda est représenté dans ces assises par Vincent Biruta, son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Félix Tshisekedi a rappelé que la région a été pendant longtemps déchirée par les conflits armés. La déstabilisation qui en découle ralentit les progrès vers la réalisation des ODD, a-t-il dit. Le dirigeant congolais a également plaidé pour les efforts mutuels en vue de stopper ces conflits dans le but de répondre aux aspirations des populations et de booster la croissance économique de la région. 

Cette 21e session se tient après le Comité inter-Etats des Experts les 19 et 20 juillet 2022 et le Conseil des ministres le 22 juillet 2022.

Les chefs d’Etat et/ou leurs représentants travaillent sur  les recommandations du Conseil des Ministres particulièrement sur l’arrimage des textes de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) et de la structure de l'État-major(EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés (protocole relatif au COPAX, cadre organique de la Commission et statut du personnel).

Il y a également l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-Major Régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC, mais aussi l’examen de la proposition de répartition des postes par Etat-membres selon le principe de rotation des pays.

Plusieurs autres sujets sont à l’ordre du jour comme l’examen du projet de Catalogue de génération des capacités de la FOMAC à l’horizon 2030, l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’appui de la région au processus de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement en République centrafricaine.

Plusieurs chefs d'Etat et des gouvernements y prennent part. Il s'agit du président de la de la RCA Faustin Archange Touadera, du président du conseil militaire du Tchad Mahamat Idriss Déby, du président de la république de Sao Tomé et principe carlos Vila Nova, du vice-président du Burundi Prosper Bazombanza, du vice-président de la Guinée Equatoriale en charge de la sécurité et défense Teodorin Nguema Obiang Mangue, du premier ministre de la République du Congo Anatole Collinet Makosso, de la première ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka, du ministère des affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta et du ministre des affaires étrangères de l'Angola Tete Antonio.

La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale fut créée le 18 octobre 1983 à Libreville au Gabon, avec comme objectif le développement économique, social et culturel de l’Afrique en vue de la création des structures régionales pouvant aboutir à un marché commun. La CEEAC a pour objectif d’assurer l’autonomie collective, de relever le niveau de vie de ses populations et de maintenir la stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse visant la création d’un marché commun. Trois instances composent la CEEAC: la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le Conseil des ministres et la Cour de justice.

Ivan Kasongo/CC

 


Vendredi 22 juillet dernier, à la date de clôture de dépôt des candidatures au poste des sélectionneurs des Léopards, seuls trois candidats ont postulé. Il s'agit des Français Henri Stambouli et Gernot Rohr et du Sud-Africain Pitso Mosimane.

Les techniciens congolais Claude Makelele et Dauda Lupembe, pourtant annoncés dans la presse, n'ont pas fait acte de candidature. La Fecofa va étudier les candidatures afin de nommer le successeur de Hector Cuper.

Au vu du profil retenu pour être coach des Léopards, il fallait notamment maîtriser la langue de Molière. Ce n'est pas le cas de l'anglophone Mosimane. Donc les deux Français partent favoris.

L'équipe nationale de football de la RDC n'aura donc pas un sélectionneur congolais à sa tête. Cristian Nsengi étant le dernier Congolais ayant dirigé la sélection avant un autre Congolais Florent Ibenge.

Ali Kalonga (avec Ange M'poli) 



Le sélectionneur principal des léopards A' de la RDC, Otis Ngoma a dévoilé, vendredi 22 juillet, la liste de 28 joueurs retenus pour le stage de Brazzaville.

Ces joueurs sélectionnés joueront les deux matches amicaux contre les Diables rouges du Congo à la fin de ce mois de juillet.

Cette rencontre va s’inscrire dans le cadre des préparatifs de la double confrontation avec le Tchad, pour se qualifier à la phase-finale du CHAN Algérie 2022.

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé que ce championnat se jouera du 13 janvier au 4 février 2023.

Liste des Léopards A’sélectionnés

  1. Yves Mukawa
  2. Jackson Lunanga
  3. Baggio Siadi
  4. Steven Ebuela
  5. Djo Issama Mpeko
  6. Issaka Boka
  7. Ernest Luzolo sita
  8. Demani Lita
  9. Magema Mfingi
  10. Zatu Mondeko
  11. Amédée Masasi
  12. Christian Nsundi
  13. Lenga Mukoko Tonombe
  14. Mika Miche
  15. Sozé Zemanga
  16. Peter Mutumosi Zilu
  17. Glody Likonza
  18. Merveille Kikassa
  19. Ebunga Simbi (Exclu)
  20. Mercey Ngimbi
  21. Philippe Kinzumbi
  22. Makabi Lilepo
  23. Mpia Nzengeli
  24. Ikoyo Iyembe
  25. Obed Mayamba
  26. Mundele Makusu
  27. Joyce Katulondji
  28. Adam Bossu Nzali

Pourtant retenu parmi les 28 Léopards qui prendront part au stage de Brazzaville, Patou Ebunga Simbi de l’AS VClub a été exclu du groupe pour avoir quitté l'hôtel des Léopards A' à des heures tardives, sans autorisation du staff technique.

radiookapi.net/CC



Que des gestes de cœur depuis les deux concerts de réconciliation du Clan Wenge en juin dernier et juillet courant. Après une importante enveloppe remise aux veuves des artistes de toutes les disciplines, le Clan Wenge, au travers du producteur de ses spectacles concert de renouement, Amadou Diaby, a remis, samedi 23 juillet 2022, un chèque d'USD 50.000 aux épouses des militaires et policiers.

Séance tenante, les bénéficiaires de ce don ont eu une ingénieuse idée d'investir cette somme dans la création d'une banque de micro-finance. 

"Les épouses des militaires investiront dans le commerce de pain, de haricot, des champs de légumes. Nous voulons devenir patronnes de nos entreprises, petites soient elles", a motivé Florence Kiadi, épouse d'un sergent  trouvée dans la salle. Et la femme du général Ondekane, présidente de l'association des épouses des militaires et policiers, de rassurer: "A nos enfants de Wenge, nous disons: votre sacrifice portera des fruits. Nous ne vous décevrons pas". 

Présente à la cérémonie de remise de l'enveloppe aux moitiés des hommes en uniforme, le vice-ministre de la Défense a fait noter: "Depuis ma naissance, je n'ai jamais vu un musicien consacrer l'argent de la sueur de son front, l'argent de son travail, à des épouses des militaires et policiers. La réconciliation du Clan Wenge a permis de valoriser les épouses des militaires et policiers".

Quant à Amadou Diaby, il a dit sa gratitude envers le Président Félix Tshisekedi, le Gouvernement, chapeauté par Sama Lukonde, pour avoir permis la réalisation de ce grand rendez-vous, qui restera longtemps dans les annales musicales de la RDC.

Gabin K.



Le latéral gauche de l'équipe nationale A prime de la République Démocratique du Congo, Patou Ebunga Simbi réintègre la sélection avec une sanction financière, après son exclusion de la tanière pour raisons disciplinaires.

Sanctionné pour avoir quitté l'hotel des léopards A' à des heures tardives sans l'autorisation préalable du staff, le sociétaire de l'AS VClub a présenté, ce dimanche 24 juillet 2022, ses excuses à ses coéquipiers, au staff ainsi qu'à toute la nation congolaise.
             
Le sélectionneur des Léopards locaux, Otis Ngoma a dévoilé, ce samedi 23 juillet dernier, la liste des 28 joueurs locaux convoqués pour prendre part au stage prévu au Congo Brazzaville, en prévision des éliminatoires de la prochaine édition du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) Algérie 2023.

Les fauves congolais vont livrer deux matchs amicaux face aux Diables rouges du Congo, le mercredi 27 juillet, puis quatre jours après à Brazzaville.

Juste après ce stage, les Léopards A' vont matcher le Tchad, le 28 août et le 04 septembre prochain, dans le cadre des éliminatoires du CHAN.

Gratis Makabi/CC



La ville de Kinshasa capitale de la RDC abrite ce lundi 25 juillet 2022, la 21e session de la conférence des Chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette rencontre de haute portée est convoquée par Félix Tshisekedi en sa qualité de Président en exercice de cette organisation sous-régionale.

Ce dimanche 24 juillet, plusieurs hôtes à la conférence, sont arrivés dans la capitale congolaise. C’est notamment le Président de la République du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby ainsi que le Premier Ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka Raponda.

Peu après son arrivée en RDC, le Président Tchadien a eu un tête avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette rencontre.

En présence de 11 Chefs d’États et de Gouvernement, les travaux de ce sommet vont se dérouler dans un somptueux chapiteau aménagé à la Cité de l’Union Africaine.

L’objectif général de cette 21e session, apprend-t-on, est de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la Communauté à travers le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des politiques ainsi que les décisions approuvées par les instances communautaires.

Ce sommet a été précédé des réunions préparatoires qui ont eu lieu à Kinshasa du 15 au 23 juillet. Parmi les questions qui ont fait l’objet des échanges et débats au cours des rencontres préliminaires, on peut citer notamment, l’arrimage des textes de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés tels que le protocole relatif au COPAX, le cadre organique de la Commission et le statut du personnel; l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC; l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’esquisse de définition du terme « agression extérieure » et de toutes ses variantes.

Créée en 1983 à Libreville, la CEEAC regroupe le Gabon, l’Angola, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Guinée Équatorial, le Rwanda, le Burundi, la République Centrafricaine, Sao Tomé et Principe et le Tchad.

Junior Ngandu



Le gouvernement de la République tient à rendre effective la gratuité de la maternité en République démocratique du Congo. 

À ce stade, 9 zones de santé de la ville de Kinshasa appliquent la gratuité de l'accouchement et des consultations prénatales et post-natales. Le ministre la Santé publique, hygiène et prévention, le docteur Jean-Jacques Mbungani, l'a annoncé, le 23 juillet dernier, lors de sa visite à l'hôpital général de référence de Kinshasa (ex-Maman Yemo).

« Nous avons tenu à visiter toutes les structures sanitaires qui contribuent à la gratuité de l’accouchement ainsi que la consultation prénatale et post-natale. Cette visite nous a permis de faire un état de lieu. Nous avons constaté que 9 zones de santé de la ville province de Kinshasa font déjà de la gratuité de l’accouchement et des consultations prénatales et post-natales », a-t-il laissé entendre.

La maternité gratuite est l'un des piliers du programme du président de la République, Félix Tshisekedi, que met en œuvre le gouvernement Sama Lukonde. Dans son adresse au peuple congolais, le 30 juin de l'année en cours, le chef de l'État a annoncé le lancement de l'accouchement gratuit en RD Congo, en commençant par la ville de Kinshasa.

Prince Mayiro

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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