L'homme d'affaires américain Jim Irsay a acheté pour 6,18 millions de dollars la ceinture de championnat de la légende de la boxe Mohamed Ali, acquise en 1974 face à George Foreman lors du mythique combat baptisé "Rumble in the Jungle".

Le propriétaire des Indianapolis Colts de NFL (Ligue de football américain) a annoncé cet achat dimanche dans un message sur Twitter, se disant "fier d'être le gardien" de cette ceinture historique du World Boxing Council.

actualité.cd/CC



Un incendie a ravagé dans la nuit de dimanche à lundi le bâtiment abritant le siège de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP, ex-ONATRA) sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. L’origine de l’incendie est à ce stade inconnue. L’ampleur des dégâts est à déterminer.

Des vitres cassées, des pans de l’imposant immeuble méconnaissables, et de la fumée qui s’échappe encore. C’est la scène à laquelle les habitants de la Gombe ont encore assisté le matin de ce lundi. Le feu a été maîtrisé grâce à l’effort d’un camion anti-incendie permettant de sauver une autre partie du bâtiment. 

Cet immeuble fait partie de ce qu’on peut considérer comme élément majeur de la carte postale de Kinshasa. Reconnaissable par sa singularité rappelant l’architecture soviétique, l’immeuble rassemble quotidiennement des centaines d’employés de l’une des principales entreprises publiques du pays. 

La SCPT est spécialisée dans l’exploitation ferroviaire et portuaire avec des activités également dans le transport fluvial.

actualité.cd/CC


L'international gardien congolais, Joël Kiassumbua et l'AC Bellinzona ont accroché le FC Thun (1-1), le vendredi 22 juillet, au Stockhorn Arena, en match comptant pour la deuxième journée de Challenge League, deuxième division de Suisse.

Hiran Ahmed a ouvert le score pour les locaux à la 29ème minute de jeu, avant que Sergio Cortelezzi remette les deux équipes en égalité dans les ultimes minutes de la rencontre.

Titulaire, le portier numéro un de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a disputé l'intégralité de la rencontre.

Grâce à ce nul, Bellinzona occupe la deuxième place au classement partiel du championnat avec 4 points, en égalité avec Aarau.

Joël Kiassumbua et ses coéquipiers vont recevoir le FC Stade Lausanne, le 30 juillet prochain à 17h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi



Le recteur de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (FASIC), Kambayi Bwatsha a rejeté, vendredi 22 juillet, les accusations de mauvaise gestion mises en sa charge par certains médias.

Il a fait cette mise au point dans une conférence de presse qu’il a tenue, à Kinshasa.

« La méfiance et de la suspicion font souvent partie d’éléments caractéristiques du début d'une relations quand les gens ne se connaissent pas encore bien », a expliqué le recteur de l’IFASIC.

Kambayi Bwatsha explique que les frustrations et tensions rapportées par les médias sont, selon lui, l'œuvre de ceux dont sa « rigueur de gestion bloquent les intérêts ».

Ce professeur d’universités dit avoir fait quelques réalisations dont la réfection des auditoires et locaux de cette institution universitaire.

Il se réjouit par ailleurs d’avoir doté l’iFASIC d’une meilleure traçabilité financière et d’avoir renforcé l'approvisionnement en eau surtout dans les installations sanitaires.

Kambayi Bwatsha a pris ses fonctions à la tête de l’IFASIC depuis mars dernier.

radiookapi.net/CC



Les questions de défense et de sécurité seront au menu de la XXIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), convoquée à Kinshasa le 25 juillet prochain, par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Président en exercice de cette organisation sous-régionale.

En prélude à cet évènement, trois grandes rencontres ont déjà réuni les ministres du Comité technique spécialisé Défense, sureté et sécurité et du Conseil de paix et de sécurité (COPAX) de l’Afrique Centrale, les experts attitrés du COPAX, les chefs d’état-major généraux, commandants en chef, directeurs généraux de police et gendarmerie, hauts fonctionnaires des ministères du COPAX, ainsi que des hauts cadres du secteur sécurité.

Lesdites rencontres avaient pour but de statuer sur les questions sécuritaires majeures et formuler des propositions aux Chefs d’Etat et de gouvernement.

Parmi les questions qui ont fait l’objet des échanges et débats au cours de ces trois rencontres, on peut citer notamment, l’arrimage des textes de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés tels que le protocole relatif au COPAX, le cadre organique de la Commission et le statut du personnel; l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC; l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’esquisse de définition du terme « agression extérieure » et de toutes ses variantes.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Dans un mémorandum adressé aux Nations-Unies, au Conseil de l'Union européenne (UE) et à la Commission de l'Union africaine (UA), et déposé le vendredi 22 juillet 2022 à la MONUSCO à Kinshasa, des serviteurs de Dieu  affirment que la guerre que vit la République démocratique du Congo, dans sa partie Est, semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des pays voisins.

Selon eux, cette guerre n'est pas produite par le Congo-Kinshasa. Mais, disent-ils, elle lui est imposée par ses voisins depuis le génocide rwandais de 1994. 

« La Guerre de l'Est de la République démocratique du Congo semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des États voisins. C'est une menace à la paix et à la sécurité internationale même si le Conseil de sécurité, organe habilité à le constater ne le fait pas. Cette guerre n'est pas produite par la RDC. Elle lui est imposée par ses voisins depuis le fâcheux génocide de 1994, alors que les rwandais génocidaires, transformés en réfugiés, ont dû fuir pour leurs vies et traverser les frontières congolaises pour s'y établir avec armes et bagages en violation des lois internationales », déclarent ces représentants des églises.

Par ailleurs, ils dénoncent le refus de la communauté internationale de parler de l'agression rwandaise malgré toutes les preuves présentées par la RD Congo.

« Il y a pratiquement une vingtaine d'années, on cherchait à découvrir les fournisseurs d'armes et manipulateurs de M23 et ADF. Aujourd'hui, tout le monde sait que c'est le Rwanda qui est et a toujours été derrière ces rébellions. (Cfr les preuves des FARDC, rapport de la MONUSCO et la signature de cessez-le-feu par Kagame en Angola tout récemment). Malgré toutes ces preuves d'agression et d'appui rwandais aux M23, la communauté internationale garde un mutisme complice », s'indignent-ils.

Et de renchérir : « Comme si cela ne suffisait, en plus de la non-assistance de la communauté internationale aux côtés de la RDC, cette communauté internationale à travers le Conseil de sécurité de l'ONU refuse de lever l'embargo sur l'achat des armes par la RD Congo et nous impose une intervention militaire régionale. Pour nous, serviteurs de Dieu, qui reconnaissons la providence divine en RDC, ce comportement de la communauté internationale est injuste ».

Par conséquent, ils exigent entre autres :

- La convocation du Conseil de sécurité extraordinaire pour statuer sur la situation de l'agression rwandaise et des manœuvres ougandaises ;

- La levée de l'embargo sur les achats d'armes en faveur de la RDC ;

- Le rejet de l'intervention militaire régionale au risque d'aggraver la situation et d'éterniser la présence de ces militaires étrangers au Congo ;

- Le retrait immédiat et neutralisation des troupes et rebelles étrangers ayant exporté leur guerre en RDC ;

- La cessation de manipulation des congolais pour enrichir les grandes puissances et les multinationales dans ce contexte de la crise économique issue de la Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ;

- L'imposition de la démocratie dans les pays voisins, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi afin de récupérer leurs oppositions en exil en RDC ;

- La réaction de la communauté internationale en faveur de la RDC à la suite de la diplomatie entreprise par le président Félix Tshisekedi et ;

- Le refus de l'exploitation commune des richesses minérales avec les pays voisins en violation de lois internes. 

Au regard de ce qui précède, elles lancent un ultimatum à la communauté internationale. 

« (...) Si, dans une semaine, l'ONU ne répond pas dans le sens espéré, de notre requête, nous appellerons tous les chrétiens et croyants de la RD Congo à une forte mobilisation à travers tout le pays pour exiger ce qui nous revient de droit en vertu de la providence de Dieu », lancent ces serviteurs de Dieu.

D'après eux, Dieu a comblé les congolais des richesses qui doivent profiter uniquement à ces derniers. Il sera, ajoutent-ils, irresponsable et condamnable devant Dieu de vivre au Congo, sans exploiter ces richesses pour les faire profiter à son peuple.

« S'il n'y a pas la paix en RDC, il n'y a aura pas non plus la paix pour nos voisins », disent-ils.

Parmi les serviteurs de Dieu signataires de ce mémo, figurent le révérend pasteur Baruti Kasongo, le pasteur Godé Mpoy qui est aussi président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, mais aussi le pasteur Albert Kankenza. 

Prince Mayiro



Le professeur Néhémie Mwilanya Wilondja a présenté le vendredi 22 juillet 2022, son nouvel ouvrage intitulé « Région des Grands Lacs, Dynamique des conflits et système de sécurité collective ».

Cet ouvrage a été préfacé par le professeur émérite Augustin Mampuya et baptisé par le doyen Nguya Ndila, spécialiste des questions des frontières dans la Région.

Dans une interview accordée à la presse à l'issue de la cérémonie de présentation de cet ouvrage, Néhémie Mwilanya a indiqué que cette œuvre littéraire est une contribution à la gouvernance sécuritaire de la République démocratique du Congo. 

« C'est une modeste contribution à la gouvernance sécuritaire de notre pays. Vous savez, il faut un minimum de modestie lorsqu'on a été en charge (...) lorsqu'il s'agit de la répétition de l'histoire, interpellé par ce dont on est détenteur en terme des solutions qui ont été apportées hier, qui peuvent encore servir aujourd'hui, on ne peut pas se taire. Donc, c'est un apport à la République, aux gouvernants actuels et pourquoi pas à venir, de la manière objective d'aborder la problématique sécuritaire qui se pose dans notre pays aujourd'hui et dans l'ensemble de la région », a déclaré Néhémie Mwilanya.

Dans cet ouvrage, l'auteur fait remarquer que depuis près de 30 ans, au moins 6 pays de la région ont connu des crises politiques internes, qui ont dégénéré parfois en conflits internationaux de faible ou forte intensité, avec pour points de chute, des changements violents en RDC, Ouganda, Rwanda, RCA et Burundi.

Au nombre de conséquences, des crimes de masse, des mouvements des déplacés internes comme des refugiés régionaux, la prolifération et la circulation facile des armes, mais également, des groupes armés autonomes ou sponsorisés par des pays limitrophes, au voisinage bien intéressé.

A cela s'ajoute, selon le professeur Néhémie Mwilanya, le pillage des ressources naturelles, leur commercialisation et transformations dans le cadre de l'économie de la guerre.

D'après l'auteur dudit ouvrage, la conférence internationale sur la région des Grands Lacs a été conçue comme une tentative de cadre d'organisation d'un système de sécurité collective adapté à la résolution des conflits susmentionnés.

Par ailleurs, l'ouvrage rappelle ainsi comment différentes rebellions nées dans ce contexte (CNDP, ADF) l'actuelle rébellion du M23, ont été traitées par les structures de la CIRGL à partir de 2007, en vue de « galvaniser » le système de sécurité collective de cette organisation naissante, basée sur des piliers traditionnels, à savoir :

- L'imposition du respect du protocole de non-agression et de défense commune ;

- Les mécanismes de règlement pacifique des différends.

À en croire le professeur Néhémie Mwilanya, des décisions phares prises dans ces deux cadres participèrent certes à ôter toute légitimité a l'action illicite du M23 soutenu par le Rwanda mais ne purent empêcher cependant l'aggravation du conflit par la prise de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

« Ce qui permet de rappeler qu'aucun système de sécurité collective ne peut se substituer à la responsabilité première incombant à tout Etat, de forger un système national digne et efficace de défense de son territoire et de sa souveraineté. Autant l'Ukraine en fait une amère expérience, autant c'est en définitive à travers une victoire militaire que la crise née de la pseudo rébellion du M23 fut résorbée en 2013. Y a-t-il des ressources à puiser dans l'expérience de résolution de toutes ces crises précédentes ? C'est évident. Devrait-on tirer les leçons des limites dudit systéme aussi ? Certainement », a souligné le professeur Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de l'ex-président de la République Joseph Kabila. 

Signalons par ailleurs que plusieurs personnalités du pays ont pris part à la cérémonie de vernissage de l'ouvrage « Région des Grands Lacs, Dynamique des conflits et système de sécurité collective », qui a eu lieu à Kinshasa, la capitale de la RDC.

Jephté Kitsita



Un nouveau festival de théâtre a vu le jour sur la scène kinoise : le festival « Tous au théâtre ». Il s’est tenu en trois (3) jeudis, le 7, le 14 et s’est clôturé le 21 juillet dernier. À chaque soirée, au centre culturel de Lemba, le public a eu droit à suivre une présentation d’une pièce d’un peu moins d’une heure.

Décomplexer la scène théâtrale concentrée au centre-ville et faciliter l’accès à la chose culturelle dans la cité, telle est l’idée du festival porté par Kessy Apendeki, metteure en scène et ressortissante de l’Institut national des arts (INA).

« Il existe des festivals de théâtre mais trop focalisés au centre-ville. On oublie les racines qui sont nos communes. L’histoire commence dans son pays et on doit respecter notre travail dans notre pays avant qu’il le soit ailleurs », a-t-elle dit, à ACTUALITÉ.CD, lors de la soirée de clôture.

Habitante de Lemba, elle donne l’exemple en mettant en place ce festival qui s’organise dans sa propre commune. L’idée est aussi de faire comprendre ce qu’est le théâtre qui, du reste, se tient généralement dans une salle en présence d’un public. Différemment de certains programmes de télévision appelés abusivement Théâtre au lieu de télé-dramatique

Trois spectacles, trois messages

Le premier spectacle, intitulé “Ma robe blanche”, s’est attelé à raconter une réalité, celle de l’amitié. Une relation ou deux jeunes filles se côtoyaient mais une seule raconter plus sa vie à l’autre qui est finalement devenue jalouse. Elle profitera de la naïveté de sa copine pour l’assassiner et cela la veille de son mariage.

« De nos jours, les amis se trahissent entre eux. Je dirais qu' il faut être plus sage. Même quand il y a quelque chose à raconter, le message doit passer sagement. On ne connaît pas le cœur de l’homme », a souligné Divine Mbela, comédienne qui a joué le rôle principal de la pièce.

Le deuxième spectacle, intitulé “Solution humaine”, a un caractère biblique tant l’histoire qu’il raconte est inspirée en grande partie de celle de Sarah, épouse d’Abraham. En effet, un incrédule se plaisait de ne pas croire au miracle et à l’existence d’une force supérieure qu’est Dieu. Il a fini par s’incliner lorsque la femme très âgée a donné naissance à un enfant.

C’était aussi une manière d’expliquer les deux voix intérieures qui parlent à l’homme, explique les comédiens ayant joué la pièce. Celle qui pousse vers le mal et l’autre vers le bien. Une domine à chaque fois qu’un acte est posé.

actualite.cd/CC


L'arrière latéral gauche de l'As V.Club, Patou Ebunga Simbi, a été exclu de la sélection nationale pour des raisons disciplinaires.

Selon la direction de la communication de cette sélection, le joueur formé au TP Lisano (Kinshasa) est sorti du lieu de la mise au vert de l'équipe dans des heures tardives et surtout sans autorisation. Il faisait pourtant partie de la dernière liste des 28 joueurs publiée par le staff technique pour les deux matchs amicaux face aux Diables Rouges du Congo/Brazzaville.

Pour rappel, les Léopards A'de la République Démocratique du Congo (RDC) préparent activement leur double confrontation face aux Sao du Tchad pour les éliminatoires du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN), Côte d'Ivoire 2023.

Michel TOBO 



L’entraîneur congolais, Jean-Florent Ibenge Ikwange a décroché, ce vendredi 22 juillet 2022, son diplôme de licence A pro de la Confédération Africaine de Football (CAF).

L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo a reçu son diplôme au Maroc où il œuvre comme entraîneur principal de la Renaissance Sportive de Berkane. Outre celui qu’on appelle affectueusement « coach android », plusieurs entraîneurs africains ont obtenu leurs diplômes, entre autres le sud-africain d’Ahly d’Égypte, Pitso Mosimane, et le marocain de Wydad Athletic Club de Casablanca, Walid Regragui.

Florent Ibenge a débuté sa carrière d’entraîneur professionnel dans le continent noir au sein de l’AS V.Club en 2013. Il a dirigé les Léopards de la RDC entre 2014 et 2019, dont il a disputé 3 phases finales de Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et un sacré au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en 2016.

Ibenge a quitté V.Club en 2021 pour s’engager avec la RS Berkane. Il a remporté la dernière édition de la Coupe de la CAF avec cette dernière.

mediascongo.net/CC

 

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