La nouvelle est tombée ce mardi 19 juillet 2022 dans la matinée ; nouvelle selon laquelle les travaux du terrain de football Waya Waya situé au quartier Kingabua dans la commune de Limete et financés par Jean-Marc Kabund sont suspendus.
Il s’agirait donc d’une « acquisition frauduleuse des espaces qui appartiennent à l’Etat », peut-on lire dans la correspondance du bourgmestre de la commune précédemment citée.

« constate avec regret la violation flagrante de l’article 20 du décret-loi du 20 Juin 1957 sur l’urbanisme au Congo. A cet effet, je vous enjoints dès réception de la présente de procéder à la suspension de vos travaux de construction. Par ailleurs, vous êtes tenu de vous présenter auprès des services de l’Urbanisme de la commune de Limete», a écrit le bourgmestre au responsable des travaux sur le terrain Waya Waya.

Et d’ajouter :«Faute de vous exécuter, une réquisition des forces de l’ordre est déjà signée enjoignant à la Police Nation Congolaise de vous appliquer la rigueur de la loi».

Dans le chef de l’opinion publique, des voix montent déjà au créneau pour dénoncer cette décision fanatique visant à anéantir un travail d’intérêt général. Proches et anti régime ont pris d’assaut Twitter pour exprimer leur mécontentement, tout en précisant que « ces travaux qui sont suspendus fanatiquement ne reprendront donc jamais ». Ces derniers accusent le régime d’en être pour quelque chose et exhortent les autorités à cultiver la paix afin d’amener la nation congolaise vers les horizons tant souhaités.

Pour rappel, Jean-Marc Kabund avait tenu un point de presse le lundi 18 juillet dernier ; point de presse au cours de laquelle l’ancien président ad intérim de l’UDPS n’a pas hésité à tiré à balle réelle sur le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et sur son ex parti.

En prenant la question du RAM, le processus électoral, la gestion du pays sans omettre la question de la sécurité, le surnommé Maître nageur y est allé sans gant.

Gaël Hombo



Le président intérimaire de la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa), Donatien Tshimanga, a chargé littéralement le président démissionnaire, Constant Omari Selemani. Il l'a fait dans une interview accordée à nos confrères de la Télévision Nationale.

Pour lui, Constant Omari Selemani est à la base de la megestion constatée au sein de cette fédération qu'il gérait avec ses humeurs 

"Je pensais qu'il avait démissionné de lui-même et il devait se taire parce que c'est lui qui gérait les finances. Il a fait 18 ans à la fédération mais il n'a jamais convoqué une réunion pour les finances. Je le dis tout haut et qu'il se défendre. Il gérait la fédération comme sa boutique parce que tout ce qui avait comme entré d'argent, c'est lui-même qui faisait tout. Nous étions considérés comme des figurants dans ce comité. Nous avons été notifié par FIFA qui bloquait l'aide au développement parce qu'il y a de l'argent qui n'a justifié comme il se devait. Et si cet argent n'est pas justifié, nous serons suspendus et toutes nos équipes avec", a-t-il expliqué.

Pour rappel, la Fecofa est actuellement sous tutelle larvée de la Confédération Africaine de Football (CAF) qui gère les finances. Une assemblée générale statutaire est attendue dans les prochains mois pour adopter les nouveaux statuts et qui ouvrira la porte aux élections.

Michel TOBO 



Monsieur Jean-Marc Kabund a Kabund, considéré jadis comme « héros vivant » par le Sphinx de Limeté, d’heureuse mémoire, vient de laisser tomber son masque et faire découvrir son vrai visage : celui d’un infiltré dans le rang des combattants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti de la majorité présidentielle.

Lundi 18 juillet, l’ancien président intérimaire du parti présidentiel, tout en annonçant la création de son parti « Alliance pour le Changement », non encore agréé, s’est livré à une diatribe sans concession contre le régime Tshisekedi.

Le maître-nageur qualifie le régime auquel il a appartenu de « régime des jouisseurs ». Il affirme sans détour que le régime auquel il a appartenu, se caractérise par l’amateurisme, le mensonge, le détournement… Il dit avoir refusé le plan de Tshisekedi de glisser pour deux ans. Et d’ajouter : « des multiples voyages du chef de l’Etat n’apportent rien ». Sa conclusion est un couperet : « Face au tableau sombre, Mr Tshisekedi doit être considéré comme un danger public pour la République ». Il martèle qu’il se range dans l’opposition afin de mobiliser la rue pour chasser Tshisekedi du pouvoir (sic).

Toute honte bue, l’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale, qualifie d’incompétents les collaborateurs du chef de l’Etat !

Prenons le cas du Directeur de cabinet du Président de la République Guylain Nyembo Bwizia. C’est un économiste qui a bossé à ce titre dans plusieurs institutions belges. De l’avis général, Mr Nyembo est un « homme posé » et « dans la retenue ».

Un autre exemple. Nicole Bwatshia Ntumba, Directeur de cabinet adjoint en charge de l’administration et des questions juridiques. Elle est juriste de formation et doyenne de la faculté de Droit à l’université de Kinshasa. Cette ancienne substitute du procureur de la République près le parquet de grande instance de la Gombe pendant presque une décennie, a assumé les fonctions de conseillère du Président de la République avant d’être nommée  Directeur du cabinet adjoint.

Ces deux exemples des proches collaborateurs de Tshisekedi démentent les allégations de Kabund dont le parcours académique se situe au niveau de graduat.

L’élu de Mont Amba grâce à l’UDPS devra prouver ses accusations sinon les juridictions compétentes devraient l’y obliger le cas échéant.  

Dans le passé, beaucoup des personnalités notamment Lihau, Ngalula, Kibassa, Mbwakem, autrement plus vertébrés que Kabund, ont quitté l’UDPS sans que ce parti des masses ne s’effondre.

Il en sera de même, sans nul doute, après le départ de Kabund. UDPS viva !

Ali Kalonga



Le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé, ce dimanche, à la 4e réunion de coordination semestrielle de l'UA et des instances sous régionales. 
Le Président Tshisekedi a représenté la RDC et l'Afrique Centrale (CEEAC)
.

Les participants ont souligné la nécessité, pour les pays africains, de transformer leur potentiel agricole pour permettre l’approvisionnement du continent en produits alimentaires et ainsi assurer la sécurité alimentaire de nos populations.

Les autres sujets abordés étaient : l’examen du rapport intérimaire sur la pandémie de la covid-19 en Afrique, le rapport actualisé sur la mise en œuvre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) et le rapport sur l'état de l'intégration régionale en Afrique.

Il sied de noter que cette réunion semestrielle a rassemblé les chefs d'État membres du bureau de l'UA, la commission de l'UA et les chefs des exécutifs des communautés sous-régionales en vue de procéder à une évaluation des différentes activités de l'organisation.



La signature d’un accord de partenariat entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République Sud-africaine (RSA), pour l’installation à Kinshasa d’une usine de montage de véhicules de marque « Volvo Marco Polo et Bus Mark », a été au menu, vendredi à Kinshasa, d’une séance de travail entre le ministre des Transports, voies de communications et de désenclavement, Chérubin Okende Senga, et les responsables de ces entreprises Sud-africaines d’une part, et le ministre Sud-africain des Transports, Benene Fikile Mbalula d’autre part.

Selon un communiqué du ministère des Transports reçu, à l’issue des échanges des vues, la délégation Sud-africaine à laquelle s’est ajouté le directeur général de la Société des transports du Congo (TRANSCO), Chief Tshipamba, a effectué une visite dans les installations de TRANSCO, société qui utilisé les bus de marque « Volvo Marco Polo » pour s’imprégner de l’efficacité de ces engins sur le terrain et son mode d’exploitation pour le transport en commun.

Par ailleurs, outre la question liée à l’installation des usines de montage de véhicules, les deux gouvernements, congolais et Sud-africain, se sont accordés, la même journée de vendredi 15 juillet, à signer un mémorandum de coopération dans le secteur de transports aérien. Le ministre des Transports Chérubin Okende et son homologue Sud-africain Benene Fikile Mbalula qui était accompagné de l’ambassadeur de la RDC en Afrique du Sud, Fidèle Mulaja, ont évoqué cette question qui a avait été largement évoquée lors d’une récente visite effectuée par le ministre Okende en Afrique du Sud.

Le ministre sud-africain qui était accompagné à Kinshasa par une délégation de responsables des sociétés sud-africaines du secteur routier et aérien, ont saisi cette opportunité effectuer une visite de l’aéroport international de N’djili, en passant par la tour de contrôle ; aérogare ; le service d’anti-incendie ainsi que la piste de cette plateforme aéroportuaire, ce, en vue d’identifier les besoins réels auxquels est confronté le secteur aérien de la RDC, afin d’ envisager les moyens de les relever à travers l’accord à signer dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Le directeur général de l’Aviation civile, Jean Tshiunza, et celui de la Régie des voies aériennes (RVA), Alphonse Shungu ont guidé la visite des installations de l’Aéroport international de N’djili, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le coup d’envoi des épreuves ordinaires de l’examen d’Etat édition 2022 a été lancé ce lundi 18 juillet. Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’Enseignement Primaire , Secondaire et Technique (EPSP), a présidé la cérémonie officielle depuis la ville de Kolwezi chef-lieu de la province du Lualaba au complexe scolaire Hewa-Bora.

Neuf cent vingt-quatre mille cent trente-huit (924 138) élèves finalistes, dont neuf cent dix-huit mille six cent ving (918 620) du cycle long, et cinq mille cinq cent dix-huit (5518) du court participent à ces concours nationaux. Les candidats à ces épreuves sont répartis dans deux mille six cent cinquante trois centres (2653) à travers toute l’étendue de la RDC.

Pour l’édition 2022 de l’exetat, les filles représentent 40% au cycle long, alors qu’au cycle court, elles constituent 20%.

politico.cd/CC



Michel Hangi, technicien-modulateur à la radio communautaire Soleil Levant, émettant en territoire de Nyiragongo, a été tué par balles la nuit du 17 juillet 2022 aux environs de 19h00, alors qu'il revenait de la station. 
 
C'est à quelques mètres de la station que Michel a été assassiné, après la production de son émission de théâtre radiophonique qu´il a animé en interaction avec les auditeurs, dit le directeur de la radio. On ne sait pas si cet assassinat est lié à son travail, les enquêtes sont en cours, précise-t-il.
 
Connu sous le pseudonyme de Parachichi Mukasaii sur la scène de théâtre, ce technicien faisait souvent des annonces commerciales à travers des campagnes motorisées et est devenu populaire à partir de cela.

CC



La Grand-Place de Bruxelles reçoit une exposition photos dénommée “Rumba Oyé”, qui revient sur les années 1960 de la RDC à travers la rumba. Elle est ouverte depuis le 8 juillet dernier et ira jusqu’au 31 juillet prochain. Gratuite, l’exposition est une version off du festival “Congolisation” qui en est à sa 7ème édition cette année.

La rumba a été reconnue patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis décembre 2021. L’exposition “Rumba Oyé” se veut de plonger les visiteurs dans un passé glorieux de ce style de musique congolais. Les photos, toutes en noir et blanc, rappellent l’histoire de cette musique et racontent, par ailleurs, l’histoire de la RDC.

« C’est très important de mettre en lumière la rumba congolaise. Avec elle, on peut bien comprendre l’histoire de la RDC, que ce soit à travers les textes, la vie des artistes, à travers les sonorités, etc. Par exemple, une chanson comme “Ata ndele mokili e ko baluka” a été annonciatrice d’un processus qui allait bientôt commencer », a indiqué Cindy Makiana, curatrice de l’exposition.

C’est donc une rétrospective avec des photos allant de l’époque coloniale jusque dans les années glorieuses de la rumba congolaise. Ces œuvres appartiennent à Jean Depara, un pionnier de la photographie congolaise, décédé en 1997. Elles sortent pour la première fois de la collection de Baudouin Bikoko. Une manière de mettre également en évidence les collectionneurs congolais, peu nombreux à l’heure actuelle.

Avec le label de musique Planet Ilunga, les photos sont accompagnées de la musique, la rumba de ces mêmes années. Comme les photos, ces chansons sont rares et moins connues mais ont une empreinte sur l’histoire.

« On a mis en place des playlists uniques qui accompagnent les photos de cette exposition. Elles vont avec les thématiques qui sont développées. Ce sont des chansons des années 60 et 70 principalement. Il y a des chansons qui sont moins connues et rares », a ajouté la curatrice.

Elle a aussi noté que la rumba congolaise est un produit congolais mais qui est également universelle. Elle peut parler bien des gens à cause de son histoire qui est partie du Congo vers les Amériques avec la traite négrière. 

Ce qui n’a pas manqué de stupéfier quelques américains présents lors du vernissage.

Emmanuel Kuzamba



Le porte-parole de l’artiste chanteur JB Mpiana, Blanchard Mavuzi Mambu alias Mosaka, sera en confrontation avec l’artiste Koffi Olomide, au Parquet ce lundi.

Pour rappel, Blanchard Mosaka a été arrêté  par des éléments de l’inspection provinciale de la Police Nationale Congolaise(PNC) ayant fait irruption dans sa résidence, sise avenue Kasamvu numéro 5456 à 20h05, en tenue civile et bien armés.

D’après nos fins limiers, ces éléments non autrement identifiés l’ameneront à un Sous-commissariat du quartier pour informer de l’arrestation du « prévenu » Mosaka, ce dernier opposera un rappel à l’ordre sur le nom respect de la procédure y compris les hommes appelés par ces policiers “zélés” en renfort.
Acheminé manu militaire à l’IPKIN,
il sera face à l’OPJ qui lui dira qu’il est accusé par la nommée Cyndi  Olomide pour des propos outrageants sur sa personne dans une émissions sur les  réseaux sociaux.

Il déclara ne pas connaître la personne et qu’il trouvait incompréhensible la méthode de son arrestation en violation de la loi.
Heureusement pour lui, la hiérarchie de cette structure ordonnera sa relaxation pour le confronter, le lundi 18 juillet avec la nommée Cyndy  Olomide.

Joint au téléphone par la Rédaction d’Opinion-Info, l’artiste Koffi Olomide n’a pas manifesté l’intérêt d’en parler.

opinion-info.cd/CC

 


Pour Jean-Marc Kabund Félix Tshisekedi doit être considéré « comme un danger au sommet de l’Etat ». Au cours d’une conférence de presse lundi 18 juillet, il a appelé à la venue d’un nouvel ordre politique qui sera incarné par son parti politique « Alliance pour le changement » dont l’autorisation n’a pas encore livrée par le ministère de l’intérieur.

Dans son discours, Il a dénoncé l’incompétence du régime dont le projet RAM qu’il a qualifié d’escroquerie d’Etat, fustigé des « multiples et improductifs » des voyages diplomatiques de Félix Tshisekedi.

Selon lui, le président de la République  prépare un glissement du calendrier électorale et une fraude massive aux prochaines élections.

Il a également dénoncé "un régime des jouisseurs "dont il faut barrer la route.

Mr Kabund a été secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS. En première ligne dans la lutte contre le basculement de la majorité en défaveur de Joseph Kabila, il avait, par la suite, été radié de son parti après des désaccords profonds avec Félix Tshisekedi et une expédition punitive de la Garde présidentielle à son domicile des suites d’une altercation entre un militaire de cette unité de l’armée et sa garde rapprochée. 

Jean-Marc Kabund a aussi occupé le poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Sa démission en mars dernier de cette fonction était consécutive à la confiance qui lui a été retirée par les députés du parti présidentiel. 

Après cette démission, il avait annoncé l’ouverture « d’une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures ».

41 ans, l’élu de Mont Amba (Kinshasa) a gardé son siège à la chambre basse du parlement et est membre de la commission politique administrative et juridique (PAJ).

Ivan Kasongo

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