La ville de Kinshasa (RDC) abrite, du mardi 12 au jeudi 14 juillet, la 40eme session ordinaire du Conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes (UPAP). Elle sera consacrée à la Validation des stratégies et des orientations que l’UPAP met à la disposition des pays membres.

« Il sera question de valider les stratégies, les orientations que l’Union panafricaine des postes compte mettre à la disposition des pays membres. Également, le budget qui sera voté, de manière à permettre le bon fonctionnement de l’organisation panafricaine pour l’année qui va commencer », a déclaré le directeur général de la Société congolaises des postes et télécommunications (SCPT), Didier Musiete, lors d’un point de presse lundi 11 juillet à Kinshasa. 

Didier Musiete ajoute également cette session sera l’occasion pour la RDC de présenter sa candidature comme membre actif à ce conseil d’administration.

« Ça sera notamment question d’élire les nouveaux membres du Conseil d’administration. La RDC se porte déjà candidat pour être membre actif et pourquoi pas, prendre la présidence du Conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes, qui gouverne toutes les postes de l’Afrique et a vocation de pouvoir opérer la stratégie et l’émergence des opérateurs et régulateurs en matière postale », a-t-il précisé. 

radiookapi.net/CC



Le Président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), Martin Fayulu a annoncé, ce mardi 12 juillet à travers son compte Twitter, le congrès ordinaire de son parti qui va se tourner autour du thème : «CONGO EKOLO MOKO».

À l’en croire, l’ECiDé organise ce congrès ordinaire pour marteler sur l’importance du combat contre la balkanisation de la République Démocratique du Congo et sur l’exigence des élections impartiales et apaisées en 2023. Ce congrès se tient du 11 au 14 juillet 2022.

Encore faut-il le rappeler, la semaine dernière à Kisangani dans la province de la Tshopo lors de son meeting populaire, Martin Fayulu a accusé le Président rwandais Paul Kagame de jouer avec Kinshasa dans la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC.

« Kagame se joue de nous comme des petits enfants parce que la RDC n’a pas d’autorités légitimes », avait-il déploré avant de lancer : « Si j’étais au pouvoir, la guerre en République Démocratique du Congo allait prendre fin ».

Par ailleurs, il y a lieu de noter qu’à l’issue de ce congrès, l’ECiDé fixera l’opinion congolaise sur le choix de son candidat à la présidentielle de 2023, apprend-on des bribes d’informations glanées dans le couloir du parti.

Christian Okende



Ainsi qu’annoncé ce mardi matin, la première réunion de la Commission mixte RDC-Rwanda qui devait se tenir ce jour à Luanda est reportée à la dernière semaine du mois de juillet. La confirmation a été donnée par la direction de communication de la présidence congolaise. 

Le décès de Jose Eduardo d’Eduardo Dos Santos et le deuil national de sept jours qui s’en suit ont perturbé le programme. Même si les autorités nationales n’ont pas annoncé un quelconque calendrier pour d'éventuelles obsèques officielles, elles ont ouvert un livre de condoléances pour permettre aux Angolais de rendre hommage à l’ancien président.

« Kinshasa considère comme un ami de la RDC qui a beaucoup aidé notre pays à la sauvegarde de son intégrité territoriale pendant plusieurs années », détaille la présidence congolaise.

Contexte

La grande commission mixte RDC-Rwanda était l’une des principales résolutions de la tripartite RDC-Rwanda-Angola tenue le 6 juillet à Luanda. 

C’est le cadre à partir duquel le processus de restauration de la confiance entre les deux pays est censé se dérouler. 

actualite.cd/CC



Le contenu de la première édition du Festival du Rap et du Slam (Festiras), qui se tiendra à Bukavu, a été dévoilé ce vendredi 8 juillet. La ville, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, l’abritera les 23 et 24 juillet prochain. L’activité sera basée sur le vivre ensemble et la cohésion sociale.

L’initiative est de certains jeunes rappeurs de la province. La mission est de valoriser le Rap et le Slam, aussi de transmettre un message de paix et cohésion sociale au vu du contexte actuel dans la partie Est de la RDC.

« Dans le festival, il y a le vivre ensemble comme message. Il y a l'environnement parce que c'est une partie qui souffre. Les artistes régionaux seront là pour cette cohésion sociale en donnant des messages forts », a dit Aldor Cibembe, président et directeur artistique du festival.

Des rappeurs et slameurs venus des pays de la sous-région des Grands Lacs ont été sélectionnés après un casting qui avait reçu plus de 200 demandes. Un peu plus de 20 rappeurs et slameurs ont été retenus pour se produire aux côtés du franco-congolais Youssoupha et le Tanzanien Stamina, qui sont les têtes d'affiche de cette édition.

Pour les organisateurs, ce festival apportera des avancées dans la construction de la paix.

« A travers ce festival, nous voulons amener notre pierre à la construction de cette paix que nous voulons tous. Parce qu'il n'y a rien qui marche s'il n'y a pas la paix. C'est un moyen pour la jeunesse, pour les artistes slameurs et rappeurs de donner leur contribution en utilisant leurs talents. Les talents engagés sur les thématiques de la paix et la cohésion pacifique », indique Nicole Bahati, directrice générale du projet.

Et d'ajouter :

« L'appropriation de ce festival par la jeunesse amènera la paix, c'est possible. Les jeunes aiment la paix, c'est avec la paix qu'on construit le pays. Nous voulons amener les jeunes rappeurs à l'entrepreneuriat artistique, ils vont entreprendre dans quel climat ? Il faut d'abord que le climat soit stable pour qu'il soit propice aux investissements ». 

A cette occasion, une collecte de fonds pour le soutien de ce festival a été lancée. Sa mise est l'appropriation sur les plans matériel, financier et moral, de cette première édition du FESTIRAS qui se tiendra dans la ville de Bukavu.

Justin Mwamba

 


La rumba congolaise était à l’honneur pendant les 3 jours de l’événement dit “Rumba mokili mobimba” à la place de la Gare à Kinshasa. Organisée par le Festival international de la rumba et de l’élégance (FIRE) et Rumba parade, l’activité a connu des concerts de quelques noms de la musique congolaise des deux Congo et une exposition de peinture.

Pendant trois jours, les passionnés des arts et de la musique ont assisté à diverses activités culturelles qui se sont déroulées dans le cadre de ce festival. Des expositions d'œuvres d’art, des marchés tombola, de la mode, des moments de détente et d'échanges avec des acteurs de différents secteurs.

Quelques figures de la musique comme Reddy Amisi, Héritier Watanabe, Roga-roga, Dj Amaroula et Dj Dakazart ont livré des concerts. Koffi Olomide, Innos'b ou encore Gally Garvey ont également pris part à la fête avec des concerts.

L’exposition peinture, quant à elle, montre la rumba prise comme un concept, comme un état d’esprit ou comme une vie, une manière de la fructifier de manière plastique pour sa promotion, elle qui est inscrite depuis décembre 2021, dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité par l’UNESCO.

La rumba congolaise, inscrite dans la liste des patrimoines culturels immatériels de l’humanité a déjà fait l’objet de nombreuses activités entre concerts, réflexions, film ou exposition. Le festival ivoirien de musique urbaine d’Anoumabo (Femua) avait saisi l’occasion en mai dernier pour mettre la RDC au centre de sa programmation.

Emmanuel Kuzamba



Paul Kagame est Président du Rwanda depuis l’an 2000. En réalité, il dirige le pays depuis 1994. Sous sa houlette, les agressions du Rwanda contre notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine ont débuté en 1996. Comme si cela ne suffisait pas, il vient de déclarer urbi et orbi qu'il compte se présenter aux prochaines élections et rester au pouvoir les 20 prochaines années. Stupeur et tremblements !

Ceci expliquant cela, il va donc continuer à traquer ses opposants politiques et à les assassiner. Saperlipopette !

Il compte encore nous pourrir la vie pendant 20 longues années. Enfer et damnation !

C’est depuis mi-juin que le M23, la milice de Paul Kagame, occupe la cité frontalière de Bunagana et les alentours.

Pour dissiper les tensions, une rencontre tripartite RDC-Rwanda-Angola s’est tenue le 6 juillet en Angola. Le chef de l’Etat angolais João Lourenço, médiateur du conflit entre les deux pays, avait pourtant annoncé des résultats positifs, notamment un cessez-le-feu et la réactivation de la commission mixte RDC-Rwanda qui ne s'était plus réunie depuis plusieurs années.

Voilà que deux jours après, les démentis commencent à pleuvoir. Le Rwanda affirme n’avoir signé ni accord ni cessez-le-feu avec la République démocratique du Congo (RDC). Le seul résultat tangible de cette rencontre est une feuille de route avec objectifs clairs et activités qui sera mise en œuvre par les différentes parties. Stupeur et tremblements !

Paul Kagame enfonce encore le clou en affirmant que « le M23 n’est pas le problème du Rwanda, ce ne sont pas des Rwandais. Nous n’avons pas besoin d’eux pour quoi que ce soit. Ce ne sont pas des gens qui sont venus du Rwanda, alors pourquoi est-ce qu’on va mélanger ce problème du M23 avec le problème du Rwanda ? ».

Ô rage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie ! N’ai-je tant vécu que pour cette infâmie ?  Ce qui ne me tue pas me rend plus fort, disait le philosophe allemand Friedrich Nietzsche.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la populace réclame à cor et à cri une déclaration de guerre au Rwanda. L'ennemi n'est pas celui qui te fait face, l'épée à la main. C'est celui qui est à côté de toi, le poignard dans le dos. Cela permettra d’en finir une fois pour toutes avec les manigances de Paul Kagame réputé maître dans l’art de poignarder les gens dans le dos.

En attendant, le peuple réclame d’expulser l’ambassadeur du Rwanda à Kinshasa, de rompre les relations diplomatiques et de fermer toutes frontières avec ce pays.

D’après mon ami qui sait tout, le Rwanda est un pays pauvre dont 50% des revenus proviennent des rapines au Congo. Le pays va tomber d’inanition si on leur ôte ce beefsteak de la bouche. Ceux qui gouvernent le monde, n’accepteront jamais une guerre contre le Rwanda, encore moins une déstabilisation. Because ? Les grands de ce monde se reprochent de n’avoir pas agi à temps pour arrêter les massacres entre Hutus et Tutsis en 1994. Ils sont appelés aujourd’hui génocide des Tutsis rwandais.

Attention à ne pas être taxé de négationniste ! Il y en a qui furent jetés en prison, il y en a  qui furent assassinés parce que taxés de négationnistes !

Evidemment, l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs. C’est ainsi que le Rwanda qui n’est rien sur le plan économique, commercial et stratégique a acquis une importance symbolique considérable.  Sapristi !

Nous devons donc continuer à faire avec. Stupeur et tremblements !

On dit chez nous qu’aussi haut que vole un oiseau, il finit par se poser.

GML



Reprise ce lundi 11 juillet, l’affaire Bukanga Lonzo mettant en cause Matata Ponyo, Patrice Kitebi et Christophe Grobler a été renvoyée au jeudi 14 juillet prochain. La Cour de cassation a été obligée d’ordonner la remise en vue de trouver un interprète pour les déclarations du prévenu Krobler.

L’affaire est encore au début. La Cour de cassation n’a pas encore procédé à l’instruction du dossier qui consiste à rechercher les éléments à charge ou à décharge et les parties de la défense n’ont pas encore soulevé d’exception.

À la dernière audience, l’affaire avait été renvoyée pour notifier l’audience à l’égard de Matata Ponyo qui était aux Etats-Unis. Cette fois-ci le leader du parti LGD est bel et bien présent pour répondre à la justice.

Matata Ponyo et ses coaccusés sont poursuivis pour détournement des fonds destinés au projet du Parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo. Après que la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente à juger les prévenus, le dossier est alors transmis à la Cour de cassation.

Acturdc.com/CC



L'AS VClub ne s'avoue pas vaincue après la décision de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) sur l'affaire Merceil Ngimbi qui l'opposait au Tout-Puissant Mazembe.

D'après nos confrères de Foot RDC, les moscovites espèrent trouver gain de cause au Tribunal Arbitral aux Sports (TAS) comme fût le cas avec le dossier Zao Matutala. Ils ont dans une lettre adressée à la LINAFOOT fustigé "la présence des nouveaux éléments censés faire l’objet des débats ou d’auditions voire des confrontations devant la Commission des compétitions en présence de toutes les parties".

Le club de Kinshasa qui décrit le manque de régularité dans le transfert de Ngimbi qui évolue actuellement avec les Corbeaux, s’attèle sur une falsification ; l’objet principal semant la discorde qui de la durée du prêt aurait été modifié "tel que surchargée avec l’ancre correcteur blanc sur un papier vert et écrit au moyen d’un stylo dans la convention de prêt entre l’AS VClub et l’AS Maniema Union", apprend-t-on.

Rappelons que, la LINAFOOT avait jugé "recevables mais non fondées" les requêtes de Vclub, et a homologué le résultat du match qui l'a opposé au TP Mazembe.

Suite à cette décision, Mazembe est sacré champion de l'édition 2021-2022 avec 51 points, devant VClub et Lupopo qui ont fini respectivement avec 48 et 46 unités.

Gratis Makabi


Le calendrier scolaire pour l’édition 2022-2023 est déjà publié par le ministère de l’ESPT. Il a été transmis aux gouverneurs de provinces. La rentrée scolaire est, en effet, prévue le 05 septembre prochain. L’année scolaire édition 2021–2022 se clôture le mardi 19 juillet 2022.

Le document renseigne que la reprise des activités scolaires doit se passer dans le strict respect des gestes barrières, conformément au protocole de lutte contre la Covid-19. Ce calendrier scolaire ne peut être modifié que par le patron de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba.

« Les responsables provinciaux de l’enseignement primaire, secondaire et technique sont invités à veiller au strict respect du présent calendrier scolaire », indique le ministre.

Acturdc.com/CC



L’archevêché de Kinshasa organise ce lundi 11 juillet des messes d’action de grâce en mémoire du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, décédé le 11 juillet 2021 à Paris (France), où il suivait des soins.

Le prélat catholique était gravement malade et son état de santé se dégradait à Kinshasa. Il avait été évacué le 5 juillet vers la France pour recevoir des soins appropriés. 

Archevêque de Kinshasa jusqu’au 25 novembre 2018, date à laquelle le Cardinal Fridolin Ambongo, son successeur, avait inauguré son ministère à Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo était l’une des personnalités respectées de la RDC.   

Un parcours apprécié de tous  

Le 13 avril 2013, il fait partie de huit Cardinaux qui avaient aidé le pape de l’église catholique dans le travail de la réforme de la curie romaine.   

Créé Cardinal le 20 novembre 2010 au Vatican, il avait été désigné le 10 février 2012 pour être le prédicateur du Pape Benoît XVI et son gouvernement pendant leur retraite de carême.  

Le Cardinal Monsengwo devenait ainsi le troisième Cardinal africain choisi par un pape pour cet exercice. 

L'ancien archevêque de Kisangani incarnait, selon ceux qui le fréquentaient, « les qualités d’un grand exégète, d’un homme de science et aussi d’un grand homme spirituel ». 

Il avait joué un rôle important dans la politique de la RDC, notamment en dirigeant les travaux de la Conférence nationale souveraine (CNS) sous la IIème République. 

Le Pape François, rendant hommage à l'archevêque émérite de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya parlait d’«une grande figure de l'Église congolaise mais aussi de l'Église universelle. »   

Le Pape a rendu hommage à la grande figure que représentait l'ancien archevêque de la capitale congolaise, demandant à Dieu «d’accueillir dans sa paix et dans sa lumière cet exégète, cet homme de science, ce grand homme spirituel et ce Pasteur intensément dévoué au service de l’Église, partout où il a été appelé».   

Le Pape François a rappelé aussi que l'ancien archevêque de Kinshasa fut « attentif aux besoins des fidèles, rempli de courage et de détermination » et consacra sa vie de prêtre et d’évêque « à l’inculturation de la foi et à l’option préférentielle pour les pauvres ».   

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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