Au cours d'un briefing conjoint avec le porte-parole du gouvernement et le DG de la SNEL, le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka a annoncé des mesures à la suite du drame de Matadi Kibala, afin que pareille situation ne se reproduise plus à l'avenir.

"Nous avons décidé donc de la fermeture immédiate de tous les marchés pirates du côté de Matadi Kibala et toutes ses façades et puis nous avons décidé de la délocalisation des arrêts des bus en provenance du Kongo Central vers le site de Mitendi avec interdiction stricte de décharger les marchandises au niveau du marché Matadi Kibala, nous avons décidé également de l'interdiction de la délivrance des titres des propriétés et les autorisations de bâtir pour les différents services centraux des Affaires Foncières ainsi que de l'urbanisme et Habitat sur les sites faisant l'objet des restrictions conformément à l'arrêté interministériel n•0021 du 29 octobre 1993 portant application de la réglementation sur les servitudes", a expliqué le numéro Un de la Ville de Kinshasa jeudi 03 février 2022.

Le bilan du drame de Matadi Kibala a été revu à la baisse. D'après le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila après recoupement le bilan est de 25 morts.Outre les morts, il y a également deux rescapés qui sont sortis de l'hôpital et sont déjà dans leurs familles respectives.

Actuellement, des réflexions se poursuivent au niveau du gouvernement afin de parvenir à la délocalisation de ce marché. D'après le porte-parole du gouvernement qui n'a pas donné beaucoup de détails, trois sites sont déjà identifiés.

Clément Muamba



Les ex Kulunas arrêtés à Kinshasa puis conduits à Kaniama Kasese, dans la province du Haut-Lomami, viennent de percevoir leur tout premier salaire après une période de 14 mois de formation dans plusieurs domaines notamment la maçonnerie, la menuiserie et autres.

Ce geste vient concrétiser la volonté exprimée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi qui prône une autre méthode « plus humaine » pour l’encadrement des brigands urbains et leur réinsertion sociale, à travers la formation pour servir de main d’œuvre au profit de la RDC.

Après la réception de leur salaire, plusieurs ont exprimé leur satisfaction en remerciant le Président de la République pour cette initiative.

« Merci beaucoup au Chef de l’État pour ce travail merveilleux qu’il a fait pour nous les jeunes. Nous étions des antivaleurs à Kinshasa. Lorsqu’ils nous ont arrêtés, on croyait qu’ils allaient nous jeter de l’avion mais ils nous ont appris le métier et aujourd’hui nous ne sommes plus des antivaleurs mais des bâtisseurs. Je suis maintenant engagé par l’État et payé. Que mes parents ne s’inquiètent pas. Je vais envoyer à ma mère 100.000 FC », a laissé entendre l’un des ces jeunes.

Bofunga Engoma Sarah, membre effectif du deuxième bataillon du sixième régiment de production, remercie également le Chef de l’État de l’avoir « délivré de la délinquance et de l’avoir offert un travail ».

« Je remercie le Président de la République de m’avoir délivré de la mauvaise vie et de m’avoir offert du travail pour qu’aujourd’hui je sois salariée. Je remercie aussi le colonel Kasongo pour le bon travail réalisé pour le service national. Mon salaire je vais l’envoyer à ma mère pour la dire que le Président de la République et le colonel Kasongo m’ont délivré de la mauvaise vie », a-t-elle déclaré.

La construction des infrastructures à travers le pays va désormais compter sur la main-d’œuvre locale. Ces jeunes se disent prêts à servir la RDC dans la construction des routes, des écoles et bien d’autres infrastructures.

« Dans notre pays c’était plus les licenciés, les bureaucrates qui consommaient beaucoup d’argents mais ils ne bâtissent pas le pays. Que Dieu bénisse le Président pour cette initiative de rassembler les jeunes pour bâtir le pays. A la place des prendre des chinois, le service national est là que ce soit pour construire des routes ou encore les écoles», a expliqué un autre ex brigand.

Il sied de noter que ces jeunes seront désormais payés chaque mois par l’État congolais et, en contre partie, construirons des bancs, écoles, hôpitaux et autres infrastructures pour la Nation.

Bernard Mpoyi

 


Ce lundi 31 janvier 2021 fut un grand jour dans le Kongo Central. Le Président de la République posait la première pierre de la construction du port  de Banana. Il y a espoir qu’il y aura d’autres pierres. Une multitude de premières pierres  ont été posées à travers la République depuis 1960. La plupart  n’ont jamais été suivies par d’autres. Si on rassemblait toutes ces premières pierres, parions qu’il est possible de construire avec un building ! Saperlipopette !

Apparemment ici, il n’y a rien à craindre. Les espèces sonnantes et trébuchantes sont là. Il s’agit de 1,2 milliards de dollars yankee. Les travaux vont durer  deux à trois ans.

Notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine disposera alors d’un port maritime avec toutes les facilités modernes. Ce port en eau profonde pourra accueillir des gros bateaux et faire du Congo une force commerciale. Nos voisins auront encore des yeux rouges de jalousie. Bref, passons !

Le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres et vice versa.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, en novembre 2020, le président de l’Intersyndical de la  SCTP (Société commerciale des Transports et Ports)  redoutait la fermeture et la disparition de l’entreprise si celle-ci ne participait pas à la gestion du port en eau profonde de Banana. Stupeur et tremblement !

Sinon près de 25.000 travailleurs actifs et retraités seront sur la paille. Enfer et damnation !

Tiens, ça ne leur a donc pas suffit d’avoir tué l’ONATRA ? Sapristi ! On ne mélange pas les torchons avec les serviettes.

D’après mon ami qui sait tout, avec une reconversion et une bonne gestion, le port de Matadi peut renaître de ses cendres tel le Phénix. Il rappelle que le port de Matadi avait été conçu comme port de transit vers le port de Kinshasa, qui est en fait le quai final, relié par le chemin de fer Matadi-Kinshasa. Aussi, la construction de l’aéroport de Ndjili en 1953 n'a pas mis fin aux activités de l’aéroport de Ndolo qui est maintenant utilisé par des avions légers.

De même les petits bateaux pourront continuer à accoster au port de Matadi. Enfin, le livre numérique n’a pas remplacé le livre papier ! Quand les uns redoutent le malheur, d’autres se frottent les mains. C’est le cas du personnel qualifié qui pourra trouver du boulot au port. C’est le cas des cimenteries.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, l’industrie fonctionne à des niveaux sous-optimaux d’utilisation des capacités installées. Pour ceux qui ne sauraient pas, les capacités de production installées à l’Ouest du Congo sont d’environ 3 millions de tonnes de ciment alors que la demande n’est que de 1,2 million. Le Congo/Kinshasa consomme 25 kg de ciment par an et par habitant contre 90 kg au Congo/Brazzaville, 300 kg en France et 576 kg en Belgique. Tiens, ce n’est donc pas pour rien qu’on dit que le Belge a une brique dans le ventre !

Comme si cela ne suffisait pas, les importations légales ou illégales de ciment, les multiples taxes ainsi que les coûts de l’énergie sont d’autres sources de tribulations. L’activité n'est donc pas rentable. Qui l’eût cru ? Qui l’eût dit ?

Ceci expliquant cela, certains investisseurs veulent fermer, d’autres veulent vendre, d’autres enfin ont restructuré leur dette et capital. Enfer et damnation !

Mais l’arrivée de grands projets de construction peut changer la donne. C’est le cas du port de Banana, du pont entre Kinshasa et Brazzaville, du nouvel aéroport de Ndjili etc. On dit chez nous que si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer.

GML



Jusqu'au bout de l'effort. Au terme d'une rencontre animée mais indécise, l'Égypte est venue à bout d'une sélection camerounaise dominatrice, en l'emportant aux tirs au but (0-0, 1-3 t.a.b.). Les Pharaons rejoignent ainsi le Sénégal en finale, après un troisième match consécutif remporté après le temps réglementaire. Le Cameroun, pays-hôte, est éliminé de sa CAN.

LE MATCH. L'Égypte sort le Cameroun

Sous la douceur de Yaoundé (23°C), ce sont les Lions indomptables qui donnent le coup d'envoi de ce choc des demi-finales après le coup de sifflet de l'arbitre gambien Bakary Gassama. Et poussés par leur public, les Camerounais montrent les meilleures intentions dans ce début de match. Si les situations se multiplient dans le camp égyptien, la solide défense repousse bien. La première frappe est même en faveur des Pharaons, avec l'initiative de Mohamed Salah (8e). Mais son tir passe loin du cadre.

Au quart d'heure de jeu, la possession est en faveur des Lions indomptables (57 %). Et un premier frisson va traverser l'arrière-garde égyptienne. Sur un corner, Michael Ngadeu place une tête puissante qui trouve l'arrête de Gabaski. Vincent Aboubakar reprend du bout du pied mais c'est dévié en corner par Omar Kamal (19e). Sur l'action qui suit, la panique est encore totale dans la défense des Pharaons, avec une nouvelle tentative de Ngadeu (20e). C'est finalement repoussé. L'Égypte s'en sort bien. Les hommes d'António Conceição montent en puissance, mais manquent terriblement de précision dans le dernier geste, à l'instar de Karl Toko Ekambi devant Gabaski (32e). À l'approche de la mi-temps, les contacts sont de plus en plus durs et les coups francs se multiplient. Mais aucune des deux sélections ne parvient à trouver la faille avant la pause.

Au retour des vestiaires, l'Égypte opère un premier changement offensif avec l'entrée de Trézéguet à la place d'Amr El Sulaya (46e). Et les Pharaons s'offrent d'ailleurs la première opportunité de la seconde période avec une tête de Mostafa Mohamed, bien captée par André Onana (47e). Mais cela ne dure qu'un temps et rapidement le Cameroun reprend la main sur les opérations. Les corners s'enchaînent pour les hommes d'António Conceição (55e, 56e), tandis que sur contre-attaque André Onana se montre décisif face à Mohamed Salah (57e). À l'heure de jeu, les deux sélections se neutralisent et la possession est plus équilibrée (53 %-47 %). Le Cameroun insiste sur coup-franc avec Toko Ekambi (68e) ou de loin avec Samuel Gouet (70e). Sans succès. En fin de rencontre, la fatigue se fait ressentir et personne ne parvient à prendre le dessus. Les esprits s'échauffent, si bien que l'entraineur égyptien Carlos Queiroz est exclu du banc (90e). Et malgré quatre minutes de temps additionnel, les équipes se séparent sur un match nul (0-0). Elles devront aller au bout de l'effort.

Au coup d'envoi des prolongations, la tension est palpable. Malgré quelques tentatives de part et d'autre, deux effectifs de plus en plus scindés et une frayeur terrible pour le Cameroun, personne ne prend l'avantage dans ce choc. Les Lions indomptables et l'Égypte se départageront donc aux tirs au but.

Comme en 1972, les Lions indomptables s’arrêtent en demi-finale d’une Coupe d’Afrique qu’ils organisent. L’Egypte file en finale après s’être imposé aux tirs au but (0-0, TAB 3-1). L’Egypte disputera, dimanche, la 13e finale de son histoire à la CAN, face au Sénégal.

Le point/CC



Denis Kadima n’est pas allé par le dos de la cuillère: « la lenteur dans la mutualisation des opérations d’identification de la population, de recensement de la population et de l’habitat ainsi que de l’enrôlement des électeurs est de nature à retarder le processus électoral déjà soumis aux contraintes de délai constitutionnel ». Il l’a dit ce jeudi au cours de la présentation de la feuille de route du processus électoral et des contraintes qui peuvent avoir une incidence sur le calendrier électoral. Selon le programme qu’il a présenté, la présidentielle et les législatives doivent avoir lieu en décembre 2023. Et les résultats seront connus au premier trimestre de 2024. 

« Sur le plan technique, il y a aussi un certain nombre des contraintes, on commence par la mutualisation, vous savez qu'il y a un ambitieux programme de mutualisation des opérations d'identification de la population, recensement de la population et de l'habitat qui devra être couplé avec l'enrôlement des électeurs et cela est de nature à retarder le processus électoral déjà soumis aux contraintes du délai constitutionnel », a expliqué Denis Kadima. 

Il craint particulièrement le défi lié à la coordination et à la méthodologie. 

« Pour être beaucoup plus clair, le gouvernement a un projet, un très bon projet pour doter le pays une carte d'identité et pour pouvoir recenser la population de la RDC évidemment, c'est un processus comme vous pouvez l'imaginer qui implique beaucoup d'acteurs, plusieurs ministères et des agences spécialisées et la CENI elle même. La multiplicité des acteurs, les mécanismes de prise de décision qui est relativement incertaine et lourd ainsi que le fait que la CENI a comme mandat d'organiser les élections, c'est sur cette base là qu'on sera jugé, il y a un grand risque de rater l'objectif ultime si ce travail n'est pas fait avec une bonne coordination des différentes étapes ».

Il espère que les prochaines réunions permettront de baliser le chemin.

« Je réitère l'engagement de la CENI à assister les autorités dans cette démarche d'avoir un recensement bien fait de la population mais nous notons d'autres parts que si la méthodologie arrêtée n'est pas revue nous aurons des difficultés à atteindre notre objectif ultime qui est celui d'organiser les élections à temps. Je pense que dans les rencontres que nous aurons prochainement nous devrons nous appliquer à réfléchir sur la méthodologie qui pourrait nous permettre de faire d'une pierre deux ou plusieurs coups sans toutefois affecter l'objectif ultime comme je le dis de la CENI celui qui est d'organiser les élections dans le délai imparti par la constitution ».

Selon le gouvernement, le début des opérations des opérations couplées doivent avoir lieu sur le terrain au mois de juillet. Selon les premières estimations, elles doivent durer entre 10 et 18 mois.

actualite.cd/CC



Ce projet financé par la Banque mondiale vise, selon Alain Lubamba Wa Lubamba, représentant du secrétaire général du ministère du Budget, à appuyer directement la mise en œuvre de la gratuité et réduire au maximum le fardeau financier des parents.

« Le projet PERSE veut appuyer directement la mise en œuvre de la gratuité et réduire au maximum le fardeau financier des parents pour que l’enfant congolais au niveau de l’école primaire puisse accéder à l’école publique gratuitement », a indiqué Alain Lubamba wa Lubamba.

Guy Lombela Wembo, coordonnateur adjoint du PERSE, a, devant le Comité constitué des représentants des ministères des Finances et Budget, ceux de la Primature et de la Présidence de la République, présenté le plan et défendu le budget. Il a aussi fait le point sur les activités réalisées jusqu’ici dans le cadre de ce projet, mais aussi les retombées dudit projet.

« Ces ressources vont nous permette d’améliorer le salaire des enseignants, construire de nouvelles écoles et surtout de mettre un système automatisé d’alerte pour que la gestion des enseignants et de nos écoles soit numérisée et que la qualité de l’enseignement sur l’ensemble du territoire dans les villes comme dans l’arrière-pays soit améliorée », a expliqué Guy Lombela Wembo.

radiookapi.cd/CC



La veille de la fête du livre de Kinshasa, le podcast de la culture reçoit Barly Baruti. De son vrai nom Baruti Kandolo Lilela, il est un monument de la BD congolaise. Il est un artiste complet. Beaucoup apprécié également pour sa musique, le natif de Kisangani est aussi un peintre talentueux. Ses doigts, véritables couteaux suisses, s’illustrent merveilleusement à travers des toiles d’une beauté et d’une profondeur remarquables.

« Au lieu de marcher pour qu’il y ait démocratie alors que la démocratie est impossible dans un pays qui se dit déjà démocratique… nous avons nos moyens de marcher, nous avons nos écrits, nos dessins, nos caricatures, essayons avec ça », dit-il dans ce podcast.

Barly fait partie des artistes invités à cette édition de la fête du livre. Il travaille actuellement en Belgique mais ne manque pas l’opportunité de revenir dans son Congo pour transmettre ses connaissances à la jeune génération. Il estime qu’il faut bien se planter chez soi avant de se rendre ailleurs.

« Toutes mes armes, je les ai faites à Kisangani. Je suis né et j’ai grandi là-bas, j’ai laissé des traces là-bas. Quand on a rien fait chez soi, on ne sait rien faire ailleurs. La meilleure de fleur fane très vite s’il ne tient pas compte de cases racines », fait-il savoir.

actualite.cd/CC



Manager des artistes au concours gospel Maajabu talent, Cédric Kaseba vient d’être suspendu de ses fonctions suite à la circulation sur les réseaux sociaux d’une vidéo dans lequel où on peut le voir en tenue d’Adam.
L’annonce a été faite hier mercredi 2 février à travers un communiqué de la direction de Maajabu talent.

 
Dans une publication sur Facebook, Cédric Kaseba a reconnu son acte et promis d’en assumer l’entière responsabilité. En tant que chrétien, il se repent d’avoir attristé le Saint-Esprit, blessé sa femme et tout ses fans.


« Je ne trouve pas les mots, sauf demander pardon avec un coeur repentant et sincère. Désolé pour ma femme que j’aime vraiment et j'ai honte. A ma belle famille, ma famille biologique, à mes frères et soeurs, amis et membres du corps du Christ, pardonnez mes actions», s’est-il excusé.

Exclusifrdc.com/CC



Moise Mugenyi Kabagambe, jeune Congolais de 24 ans, a été tué le 24 janvier près d’un kiosque, situé dans un quartier chic de la plage de Barra da Tijuca (Rio de Janeiro au Brésil) où il travaillait.

« Il voulait son argent avant de rentrer chez lui et le gérant du kiosque n’a pas voulu le payer. Ils se sont disputés, le gérant a pris un bâton pour le frapper et Moïse s’est saisi d’une chaise pour se défendre », a raconté son frère Sammy Kabagambe, 28 ans, qui vit également à Rio.

Selon lui, le gérant a ensuite appelé en renfort d’autres individus qui l’ont frappé durant de nombreuses minutes avec des bâtons et une batte de baseball. Pour neutraliser Moïse, ses agresseurs ont également attaché ses poignets et ses chevilles à l’aide d’une corde.

Des images d’une violence insoutenable filmées par une caméra de surveillance diffusées mardi 1e février par le journal « O Globo » montrent le jeune homme à terre, pendant qu’au moins trois hommes, dont un assis sur sa tête, s’acharnent sur lui.

La fin de la vidéo, un montage de presque quatre minutes, montre un des agresseurs tentant de le réanimer, en vain.
 
A Kinshasa, le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a échangé mercredi 2 février dans son cabinet de travail, avec l’ambassadeur de la République Fédérative du Brésil en RDC, André Luiz Azevedo Dos Santos, sur le dossier lié au meurtre d’un jeune Congolais de 24 ans au Brésil.
 
Obs/CC


Un autre policier ayant fait partie de l'équipe du bataillon « Simba » qui a exécuté le 1er juin 2010 les défenseurs des droits de l'Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, va comparaître le mercredi prochain. Il s'agit du policier Éric Kibumbe Banza alias « Saddam ». En cavale à l'étranger depuis plusieurs années, il a été rapatrié à Kinshasa le week-end dernier. 

C'est une réponse positive de la Haute Cour militaire siégeant au degré d'appel sur cette affaire, à la requête formulée par le ministère public à l'audience de ce mercredi 02 février 2022 tenue à la prison militaire de Ndolo. 

Cité parmi les auteurs matériels de ce crime, Éric Kibumbe Banza sera confronté à d'autres renseignants notamment le colonel Daniel Mukalay et le général Zelwa Katanga dit « Djadjidja ». 

« Le policier Éric Kibumbe alias Saddam qui a été régulièrement cité par les prévenus qui comparaissent à ce stade et surtout l'impact que peut avoir sa déposition pour le rôle qu'il aurait joué dans ce double assassinat (...) La Haute Cour accède à cette demande et renvoie l'audience à mercredi prochain soit le 9 février 2022 avec obligation pour le ministère public de faire comparaître toutes les personnes qui ont été citées au même moment qu'Éric Kibumbe Saddam notamment le colonel Mukalay, le général Djadjidja, les policiers Doudou Ilunga et Jeancy Mulanga », a déclaré le président de la composition de la Haute Cour. 

À l'exception de la partie prévenue Paul Mwilambwe, toutes les autres parties ont épousé la requête de l'auditeur général (ministère public). 

L'avocat du commissaire supérieure adjoint Mwilambwe a justifié sa position par le fait que son client est « malade » et qu'il est victime des menaces.

Dans une interview accordée en avril 2021 à la Radio France Internationale (RFI), le policier Éric Kibumbe alias « Saddam » avait reconnu son implication dans l'assassinat de Chebeya et Bazana. 

Merveil Molo

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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