Conduire un véhicule sur les routes de Kinshasa la déglinguée est un véritable casse-tête si pas un exploit. Les règles de circulation ne sont toujours pas respectées par les piétons, les cyclistes, les motards, les automobilistes, les camionneurs, les taximen, les pousse-pousseurs etc. Chacun circule à sa manière. Enfer et damnation !

Il y a quelques-uns qui connaissent le code de la route. La majorité, non ! Sapristi !

Des véhicules circulent sans plaques d’immatriculation, sans clignotants, sans phares, sans essuie-glaces. Ils roulent parfois à contresens. De véritables dangers publics !

Le non-respect des dispositions du code de la route n’expose pas toujours le contrevenant à des sanctions, sauf quand les policiers ont besoin des espèces sonnantes et trébuchantes.

A l’époque, avec la dégradation de la chaussée, les privilégiés investirent dans les véhicules 4X4. A la suite des coupures intempestives de courant électrique, les groupes électrogènes firent leur apparition. Face aux embouteillages, ce sont des cortèges escortés par des policiers ! Ô tempora Ô mores !

Et pourtant, notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine dispose aussi d’un code de la route en vue d’assurer la sécurité des conducteurs et des tiers.

D’après mon ami qui sait tout, la circulation routière est régie par la loi n°78-022 du 30 août 1978 portant nouveau Code de la route. Mais les feux de signalisation sont rares. Ils  sont à compter sur les doigts d’une main. Il en est de  même des panneaux routiers pouvant avertir des priorités, d’un sens unique, d’une interdiction, d’une limitation de vitesse, d’une indication. Stupeur et tremblements !

Il y a près de 200 ans, des pays  ont choisi le sens de la circulation. Certains préférèrent le côté droit pour circuler alors que d’autres le côté gauche pour des raisons qui leur sont propres.

Les Anglais roulent à gauche. Et comme les Français aiment faire le contraire de ce que fait la Perfide Albion, l’Empereur Napoléon décréta qu’on roulera à droite en France, suivi en cela par beaucoup d’autres pays.

Aujourd’hui, un tiers de la population roule à gauche et deux tiers à droite. Pour ceux qui ne le sauraient pas, les véhicules ayant un volant à gauche roulent à droite et ceux qui ont un volant à droite roulent à gauche pour des raisons pratiques évidentes.

Chez nous, les véhicules sont tenus de circuler sur le côté droit de la chaussée. Suivant le code de la route, « le sens de la circulation est à droite, réserve faite, le cas échéant, des routes servant exclusivement ou principalement au transit ». Mais il existe beaucoup  de véhicules circulant avec un volant à droite. Saperlipopette !

La régulation de la circulation des motos-taxis est un autre problème. Les motards ne connaissent aucune loi, aucune limitation. Ils vont dans tous les sens. Aucune règle n’existe formellement pour eux. C’est pire que tout.

Et pourtant même dans la jungle, il y a des règles, des lois ! Ceci expliquant cela, des embouteillages monstres sont fréquents. Pour les éviter et rouler plus vite, ceux qui ont une parcelle d’autorité roulent à contresens imités en cela par d’autres véhicules. Agir ainsi, aggrave davantage l’embouteillage. Les conséquences de ces bouchons sont parfois dramatiques.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, l’épouse d’une de ses connaissances qui vit à Matadi Kibala s’écroula un jour dans la cuisine. Elle était victime d’un AVC (Accident cérébro-vasculaire). Il s’empressa d’appeler un médecin des Cliniques universitaires. Celui-ci lui dit de venir dans l’heure avec la malade à l’hôpital, ce qui pourra accroitre ses chances de recouvrement. Il embarqua son épouse dans sa voiture. Malheureusement, il y avait un terrible embouteillage sur la route Matadi. Il implora les autres conducteurs de le laisser passer. Personne ne broncha. Quand il arriva trois heures plus tard à l’hôpital, ce fut pour constater qu’elle avait rendu l’âme.  Enfer et damnation !

On dit chez nous qu’on peut aider un bœuf à se relever que s’il s’efforce lui-même de le faire.

GML



Félix Tshisekedi est devenu officiellement le 5e président de la RDC le 24 janvier 2019. A 55 ans, il prêtait serment au Palais de la nation en présence de son prédécesseur Joseph Kabila et du feu le président de la Cour constitutionnelle Benoit Lwamba. 

L’évènement est historique parce qu’il s’agissait de la première passation pacifique du pouvoir en RDC en dépit des accusations des fraudes électorales. 

actualite.cd/CC


La vainqueure de la première édition du Grand Prix panafricain de littérature est connue. Il s’agit de l’écrivaine camerounaise Osvalde Lewat. Elle est couronnée pour son roman « Les Aquatiques ». Son nom a été dévoilé à l’occasion de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, ce lundi 24 janvier, en présence de Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine.

Ce roman est le premier de cette écrivaine. « Les Aquatiques » sont à la fois le portrait intérieur d'une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine.

actualite.cd/CC

 



« Le Tout puissant Mazembe s'insurge contre le mode opératoire adopté dans la gestion de l'équipe nationale de la RDC. Des convocations directement transmises aux joueurs sans en informer le club ! Drôle de méthode qu’on ne connaissait pas jusqu’ici », déplore dimanche 23 janvier Héritier Yindula, directeur de la communication du club lushois.

Ce communiqué est diffusé alors que les Léopards de la RDC entament leur deuxième stage à Bahreïn pour préparer le match de barrage des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Les joueurs de TP Mazembe sélectionnés et l'entraîneur des gardiens, Robert Kidiaba, devraient quitter Lubumbashi le lundi 24 janvier. 

« Pour le fameux stage au Bahreïn, seuls les sélectionnés savaient qu'ils y prendraient part alors que le club ignorait un quelconque voyage de ses joueurs ! Quelle manière de faire chez la coordination de l'équipe nationale ! Le TPM est en droit de s'y opposer. Et demain, on criera et on attaquera la position logique du club », a regretté Héritier Yindula.

Ce dernier s’attaque directement à la Fédération congolaise de football association (FECOFA) :

« Comment admettre que les personnes chargées de cette tâche à la FECOFA sont par ailleurs celles qui ont planifié, aidé en logistique et mis en place la fuite de certains de nos joueurs vers d'autres horizons ? Un comportement d’agent de joueur totalement incompatible avec une responsabilité fédérale. Et donc inacceptable ! ».

Le deuxième stage des Léopards de la RDC débute ce dimanche 23 janvier à Bahreïn. Ce stage de dix jours va permettre aux fauves congolais de préparer la double confrontation, pour la phase des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 - zone Afrique.

Un premier groupe de la délégation congolaise a quitté Kinshasa dans la nuit de samedi à dimanche.

radiookapi.net/CC



Le match des 8e de finale joué dimanche 23 janvier à Limbe a connu un pléthore de rebondissements, 14 cartons, des arrêts de jeu sur blessure, des erreurs techniques mais un engagement de tous les instants. Ce huitième de finale a donné lieu à une rencontre d'une remarquable intensité. 1-1 au terme du temps réglementaire, le Burkina Faso s'en sort aux tirs au but après avoir longtemps butté sur Amonome (7-6).

La Tunisie l'emporte 1 à 0 dans l'autre match des 8e de finale du jour à Garoua face au Nigeria et rejoint le Burkina Faso en quart de finale ! Partie parfaitement maîtrisée par les Tunisiens qui n'ont pas été flamboyants mais qui ont su éteindre tactiquement les Super Eagles qui faisaient pourtant partie des favoris après leur sans faute en phase de groupe.

CC



La Confédération africaine de football a procédé samedi 22 janvier à Douala au tirage au sort des barrages pour la qualification à la Coupe du monde 2022 au Qatar. La RDC affrontera le Maroc.

Initialement prévu en décembre dernier, ce tirage au sort des matches de barrage pour la qualification à la Coupe du monde s’est finalement déroulé ce samedi à Douala en marge de la Coupe d’Afrique des nations. Le Togolais Emmanuel Adebayor et le Sénégalais El-Hadji Diouf ont fait le déplacement pour procéder au tirage. 

Dix équipes sont toujours en lice pour la qualification suite au deuxième tour. Les équipes étaient réparties en deux pots en fonction de leur classement Fifa. Dans le pot 1, on retrouvait le Sénégal, l’Algérie, le Nigeria, le Maroc et la Tunisie. Dans le deuxième pot figuraient l’Egypte, le Cameroun, le Ghana, la RD Congo et le Mali.

Après sa non-qualification pour la CAN, les Léopards du Congo, coachés par Hector Cuper, sont toujours  en lice pour aller au Qatar. Ils feront face aux Marocains entraînés par Vahid Halilodzic et qui comptent bien participer à leur deuxième Coupe du monde consécutive après celle de 2018. Les Congolais, eux, non plus pris part à un mondial depuis 1974 et l’unique participation de leur histoire.

Et pour accéder à cette participation là, le hasard a fait que les fauves congolais avait battu, un certain 9 décembre 1973, les lions de l'Atlas à Kinshasa sur le score de 3-0. Au terme d'un match historique dans la capitale congolaise (alors zaïroise), les Léopards étaient devenus la première sélection sub-saharienne à se qualifier pour une phase finale de Coupe du Monde de la FIFA, édition 1974 en R.F.A. L'histoire va-t-elle se répéter ? C'est le souhait de tous les Congolais.

Les rencontres du barrage se dérouleront sur le format des matches aller-retour. L’équipe qui l’emportera sur l’ensemble des deux matches validera son ticket pour la Coupe du monde au Qatar.

Voici les rencontres validées après le tirage au sort:

Egypte-Sénégal

Cameroun-Algérie

Ghana-Nigeria

RD Congo-Maroc

Mali-Tunisie

Ali Kalonga (avec RFI)



L'OM confirme sa bonne forme à l'extérieur. 5e victoire de suite hors de ses bases et sans prendre de but pour l'OM, qui conforte sa place sur le podium. Face à des Lensois trop naïfs, les Marseillais ont dominé cette rencontre grâce à Payet et Bakambu, buteur sur son 3e ballon. Les Sang et Or n'ont pas converti leur seul temps fort du match.

Buteur avec sa nouvelle équipe deux petites minutes après son entrée en jeu dans ce Lens - OM, Cédric Bakambu avait le sourire au moment de répondre aux questions. "Je suis content d'avoir eu cette opportunité d'être décisif. Mais je tenais avant tout à saluer le travail de l'équipe. On a été bons de la première à la dernière minute de jeu. Et quand l'équipe marche bien et que les attaquants ont des ballons c'est plus facile de marquer."

l'équipe//CC



La problématique de l'accélération de la mise en œuvre des initiatives de valorisation des ressources minières stratégiques de la République démocratique du Congo était aussi évoquée au 37ème conseil des ministres tenu le 21 janvier 2022 par vidéo-conférence. 

D'après le porte-parole du gouvernement, qui a fait le compte-rendu de cette réunion, face à la demande mondiale pour les ressources naturelles de la RDC au cœur des enjeux de la transition écologique, le pays de Lumumba doit développer un modèle de rémunération plus équitable et négocier des compensations proportionnelles à ce qu’elle offre. 

"Pour le président de la République, cela appelle à une redéfinition de la chaîne d’approvisionnement en produits miniers à caractère stratégique, notamment le Lithium, le Cobalt, le Niobium et le Coltan auxquelles il sied de rajouter le Cuivre, du fait de leur demande mondiale au regard de leurs applications industrielles", lit-on dans ledit compte-rendu. 

A cet effet, le président de la République a instruit, sous la coordination du premier ministre, la ministre des Mines, et toutes les structures du Gouvernement impliquées, de présenter dans la quinzaine, un Plan d’action opérationnel permettant l’accélération des initiatives de valorisation des ressources minières stratégiques du pays, et le développement des chaînes de transformation locale.

Félix Tshisekedi a demandé à ce que les projets suivants bénéficient d’une attention soutenue, urgente et conséquente. Il s’agit notamment : 

- Du développement de la filière lithium dans la province du Tanganyika dans la suite des résolutions prises lors du dernier DRC-Africa Business 2021 ayant eu pour objet : « le développement d’une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques, du marché des véhicules électriques et des énergies propres » ;

- Du renforcement de la filière cupro-cobaltifère industrielle, d’une part, et l’assainissement et le développement de la filière cupro-cobaltifère artisanale, d’autre part dans le Lualaba et le Haut Katanga. 

Le chef de l’Etat a insisté pour que la ministre des Mines encadre de manière particulière les actions du Gouvernement Provincial du Lualaba. 

C’est le cas du projet du Centre de négoce de Musompo qui doit être opérationnel dans les meilleurs délais en vue d’assurer la traçabilité et de garantir les conditions socioenvironnementale de la production artisanale, gage d’un accès direct vers les marchés d’approvisionnement des grandes entreprises mondiales de différents secteurs notamment de l’automobile, de l’électronique et de l’énergie.

Jephté Kitsita



Depuis sa construction en 1964, le Complexe Omnisports Kibassa Maliba qui héberge l’emblématique Stade dans la commune de la Kenya à Lubumbashi, n’a jamais eu d’identité visuelle. Mais désormais, c’est chose faite.

Ayant constaté qu’il manquait depuis sa création, un « logo » au Stade Kibassa Maliba, le nouveau comité de gestion de ce Complexe Omnisports, a résolu de lui conférer un symbole de référence comme marque d’identité.

Ce faisant, la nouvelle équipe d’administration nommée il y a peu par le Ministre des Sports Serge Chembo Nkonde, a décidé d’octroyer à ce bien public un « logo » de référence propre. Cette identité visuelle s’inscrit dans le cadre de marketing et commercialisation de l’image de cet encre de football.

D’une capacité d’accueil évaluée à 35.000 places, le Complexe Omnisports Frédéric Kibassa Maliba a été construit en 1964. Au passage, il a connu plusieurs appellations, notamment: Stade Albert de 1965 à 1972, Stade Mobutu de 1972 à 1997, Stade de la Kenya de 1997 à 2007, et de 2007 à nos jours Stade Frédéric Kibassa Maliba.

Il sied de noter que, le nouveau comité de gestion du Complexe Omnisports Frédéric Kibassa Maliba, a été nommé par le Ministre des sports le mardi 11 janvier 2022. Cette nouvelle administration a comme Administrateur Gestionnaire Jean Gaspard Mwazaz Mutomb, Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé de l’administration Marcel Ngoie Mande; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé des finances Joe Kasongo; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé des questions juridiques, marketing et commerciales Samy Sidis; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé de la maintenance et exploitation Thierry Mutombo Kaloko; ainsi que Patrick Kamwanga Mwadianvita pour les questions sécuritaires.

Junior Ngandu



La justice belge a fait mettre sous scellés au Parlement fédéral 200 cartons de documents issus de la commission d'enquête parlementaire sur l'assassinat de l’ancien Premier ministre de la RDC, Patrice-Emery Lumumba, auxquels elle souhaite avoir accès. Le parquet fédéral a indiqué, jeudi 21 janvier que ce sont des documents que le Parlement n’a jamais voulu rendre publics.

Il s'agit des comptes rendus d'auditions menées à huis clos par les députés belges il y a plus de 20 ans, dans le cadre de cette commission.

Selon le quotidien Le Soir, ils portent sur « 88 heures de réunions à huis clos ».

Cette mise sous scellés, mardi, « s'est faite en bonne entente entre la justice et le parlement », a assuré à l'AFP Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.

Elle vise à permettre le versement de ces documents au dossier judiciaire, ce qui devra encore être validé par une décision de la juridiction d'instruction de la cour d'appel de Bruxelles, a précisé le porte-parole.

Lumumba : éphémère Premier ministre

Patrice-Emery Lumumba, éphémère Premier ministre de l'actuelle République démocratique du Congo (RDC) après l'indépendance de l'ex-Congo belge en 1960, a été assassiné par des séparatistes katangais aidés de mercenaires belges le 17 janvier 1961 dans le Sud-Est de son pays. Il avait 35 ans. Son corps, dissous dans l'acide, n'a jamais été retrouvé.

Il a été éliminé avec le soutien présumé de hauts responsables de l'Etat belge et son assassinat a fait l'objet d'une enquête parlementaire en Belgique en 2000-2001, puis d'une enquête judiciaire après la plainte déposée à Bruxelles en 2011 par le fils aîné de Patrice Lumumba.

A l'indépendance de son pays, ce dirigeant nationaliste était perçu comme prosoviétique, représentant une menace pour les intérêts belges, particulièrement au Katanga, province riche en cuivre. Jusqu'à être qualifié de « Diable », d'homme à « éliminer », selon des télex échangés fin 1960 entre Bruxelles et l'ex-colonie.

La plainte de la famille, qui a donné lieu à l'enquête pour "crime de guerre", accuse "diverses administrations de l'Etat belge" d'avoir "participé à un vaste complot en vue de l'élimination politique et physique de Patrice Lumumba".

Sans se prononcer sur une éventuelle date de procès en Belgique, le parquet fédéral assure que "l'enquête se poursuit par tous les moyens permettant de mieux comprendre ce qui s'est passé".

Aujourd'hui seules deux des dix personnes initialement ciblées par la plainte sont encore en vie. Il s'agit de l'ancien diplomate Etienne Davignon, 89 ans, et de l'ex-haut fonctionnaire Jacques Brassinne de la Buissière, 92 ans, selon des sources proches du dossier.

En 2001, la commission d'enquête parlementaire - dont la majorité des auditions ont été menées à huis clos - avait conclu à la "responsabilité morale" de la Belgique dans l'assassinat. L'année suivante le gouvernement belge avait présenté les "excuses" du pays.

Avec l’AFP.

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