Uniforme tout neuf, masque bien en place, le policier Paul Mwilambwe chuchote quelques mots à l’oreille de son avocat. 

Lui et son conseil sont visiblement déçus de la décision du président de la chambre de ne pas réclamer la comparution de l’ancien président Joseph Kabila.

Considéré comme l’un des témoins clés de l'assassinat de Floribert Chebeya, Paul Mwilambwe est revenu du Sénégal où il était en exil. 

Sous protection, il est à Kinshasa pour participer à ce procès réouvert en septembre 2020. 

A l’audience de ce mercredi, il était, dira plus tard son avocat, prêt à la confrontation avec les personnes citées pendant les dépositions précédentes.

« Ils voulaient Paul Mwilambwe, Paul Mwilambwe est là. Nous sommes disponibles et notre note de plaidoirie est prête », a confié un de ses défenseurs .

Commis, à l’époque des faits, à la garde des bureaux de John Numbi, alors Inspecteur général de la Police, Paul Mwilambwe est formel. 

Selon lui, le commanditaire de l’assassinat de Floribert Chebeya, c’est John Numbi  et le donneur d’ordre, n’est autre que Joseph Kabila.

Ni la famille de l’ancien président de la République ni ses avocats ou encore moins les membres de son parti politique n’ont publiquement commenté ces accusations.

actualite.cd/CC



L'Egypte ne devait pas perdre sous peine d'être sous la menace d'une élimination prématurée dans cette Coupe d'Afrique des nations 2022, les Pharaons ont fait le travail en s'imposant 1-0 face au Soudan et terminent à la deuxième place du groupe. Dans l'autre match, le Nigéria a été impérial face à la Guinée et est peut être l'équipe la plus constante et "impressionnante" depuis le début de cette CAN 2022. Grâce à sa victoire 2-0 les Super Eagles terminent à la première place avec 9 points.

CC



Félix Tshisekedi prendra  la tête de la communauté économique des états de l'Afrique centrale ( CEEAC) ce mercredi. Il succèdera au Congolais Denis Sassou Nguesso au cours de la XX eme session de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale qui s'ouvrent ce mercredi matin à Brazzaville. Le Chef de l’Etat congolais (RDC) est arrivé à Kintele la veille.  

Plusieurs discours sont prévus dont celui de Lounceny Fall, représentant spécial du SG de l'ONU pour l'Afrique Centrale ; de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union Africaine; de Gilberto da predade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC et  l'allocution d'ouverture du président sortant Dénis Sassou-N'gusesso.

actualite.cd/CC



La haute Cour militaire, siégeant à la prison de Ndolo dans l’affaire sur le double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, a renvoyé l’affaire au 26 janvier prochain. La prochaine audience devrait, en principe, être consacrée aux plaidoiries.

Un peu plus tôt à l’audience de ce mercredi, la haute Cour militaire a rejeté la demande de la partie civile qui exigeait la comparution de l’ancien président de la République Joseph Kabila cité par le policier Paul Mwilambwe dans cette affaire. 

Maître Hugues Matadi, avocat de la République s’est réservé de commenter la décision de la haute Cour. Toutefois, il estime qu’elle a joui de son pouvoir discrétionnaire.

« Pour moi, comme le président de la haute Cour l’avait d’ailleurs rappelé, il s’agit d’un pouvoir discrétionnaire, qui lui est reconnu par la loi, de faire comparaître une personne que les parties peuvent estimer importante pour éclairer la lanterne de la Cour. Mais dès lors que la Cour s’estime suffisamment éclairée au vu des dépositions des parties et des différentes descentes qui ont été effectuées, je ne pense pas que je puisse avoir un point de vue personnel en tant qu’avocat de la République », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter :

« La vérité judiciaire n’est établie que soit par un jugement soit par un arrêt. Nous sommes en phase d’instruction et j’ai foi en la justice du Congo. Et j’espère qu’à la fin, finalement, les non-dits seront dits ».

En rejetant cette demande, la Cour indique que la partie civile a visé malencontreusement une mesure d’instruction complémentaire.

Ivan Kasongo



Cité par le policier Paul Mwilambwe, chef du protocole de l’inspection générale de la police au moment des faits comme le commanditaire principal du double meurte de Chebeya et Bazana, l’ancien président Joseph Kabila Kabange ne va pas comparaître comme renseignant. 

Au cours de l’audience de ce mercredi 19 janvier à la prison militaire de Ndolo, la Haute Cour militaire a rejeté la requête de la partie civile demandant la comparution de Joseph Kabila dans le cadre du procès sur le double assassinat des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.

« L’audience du 12 janvier était réservée aux plaidoiries des parties et au cours de celles-ci, une des parties civiles a plaidé. Et pour se conformer à l’article 64 du code de procédure pénale qui fixe l’ordre dans lequel la procédure l’audience publique est tenue, le président, usant de son pouvoir discrétionnaire estime ne pas faire droit à cette demande », a déclaré la Haute Cour militaire.

Lors de ses dépositions et audiences, Paul Mwilambwe, l’un des témoins clés dans l’affaire a chargé plusieurs personnalités dont le Président honoraire de la République Joseph Kabila, le général John Numbi, le général Joseph Mponde, ancien auditeur supérieur militaire et le bourgmestre de la commune de Limete.

« Quand le téléphone sonne, le général Mponde répond. Ça c’est le général John Numbi qui appelle. Il parle en swahili. Est-ce que tu as déjà reçu l’appel du Raïs ? Le général Mponde dit non. Et quand le Raïs appelle, il pose la question au général Mponde ‘’est-ce que Mwilambwe est là ? Passe-le-moi. Et quand il me passe le Président au téléphone, celui-ci me dit en swahili de ne pas révéler au général Mponde tout ce j’ai vécu. La personne qui m’a informé c’était le président Kabila lui-même », avait témoigné mercredi 8 décembre le policier Paul Mwilambwe.

Ces témoignages qualifiés de contre vérité par le ministère public après que ce dernier a été contredit par trois de ses coaccusés, car, le ministère public estimait que Paul Mwilambwe cherche à se disculper comme s’il n’avait pas joué un rôle dans ce crime.

Carmel NDEO

 
 


Le Marché Central de Kinshasa appelé "Zando" n'est toujours pas reconstruit plusieurs mois après sa démolition obligeant ainsi aux vendeurs d'exercer leur commerce dans des conditions malsaines.

On peut observer des tonnes d'immondices, des herbes, des flaques d'eaux, et des dechets des pierres à cet endroit où se trouvaient autrefois l'administration du marché, les magasins, le poste de la police, les kiosques et les pavillons.

Quelques vendeurs interrogés sur place ont déploré les odeurs noséabondes qui les entourent et appellent à une action des autorités urbaines.

"Avant cette destruction, nous vendions très bien parce qu'il y avait des magasins ici. Mais actuellement, la vente est devenue difficile. Avec tous ces odeurs, comment vendre ? Alors que nous payons normalement tous les frais exigés. Les clients ne s'approchent plus de nos étalages, ils préfèrent aller acheter ailleurs. On voit des individus venir prendre des mesures mais il n'y a toujours rien", a déclaré une vendeuse des bijoux fantaisies.

Selon une autre vendeuse, les autorités du Marché ont parlé de la date du 15 avril prochain pour le début des travaux.

"Nous sommes en difficulté ici, des odeurs noséabondes. Les détenteurs des gargottes viennent jeter leurs déchets ici, toute sorte de déchet se trouve ici. On ne sait pas ce que les autorités en pensent. Ils ne cessent de nous promettre. Ce matin même le syndicat l'a encore repris nous disant qu'on va construire on ne sait pas si c'est vrai. On a appris que les travaux de construction vont débuter le 15 avril prochain", a-t-elle fait savoir.

Il faut dire que le marché central de Kinshasa a été démoli depuis le 18 mars 2021 sur ordre du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Ce dernier avait promis que la fin des travaux de construction de ce marché devrait intervenir avant la fin du mandat du chef de l'Etat Félix Tshisekedi.

La motivation de la destruction de ce marché était celle de doter les kinois d'un marché moderne et permettre aux vendeurs d'exercer leurs activités dans des bonnes conditions.

Christel Insiwe



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 18 janvier 2022, souligné que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale, les élus nationaux vont le pousser par force.

L'élu du district de Lukunga à Kinshasa, conseille à Jean-Marc Kabund, président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), d'éviter de se faire ridiculiser, car selon lui, personne ne l'a demandé d'annoncer sa démission.

« Comme le disait le feu Kitenge Yesu, deux soleils ne peuvent pas briller au même moment, et la République démocratique du Congo a un seul président, elle n'a pas un co-président. Ce que vous devez savoir est que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même, je pense qu'on va le pousser par force. Les déclarations de désaveu que vous avez constatées, c'est un signe précurseur. C'est à lui-même d'éviter de se faire ridiculiser parce que personne ne lui avait demandé d'annoncer la démission pour un cas qu'il connaît comment ça devrait se passer, soit chercher à se référer au chef de l'État pour s'excuser ou donner ses explications, l'humilité précède la gloire dit-on », a déclaré Eliezer Ntambwe.

Il sied de noter que cette affaire de la démission de Jean-Marc Kabund défraye la chronique et plusieurs députés nationaux de sa famille politique l'ont même désavoué.

Roberto Tshahe



Rapidement piégé par les Comores, le Ghana a joué une grosse partie du match à dix contre onze après l'expulsion d'André Ayew. Il n'y a pas eu de miracle et les Black Stars ont perdu (2-3) face aux partenaires de Ali Ahamada.

Dans le choc du groupe C, le Gabon a mené à deux reprises face au Maroc mais un superbe coup-franc d'Achraf Hakimi a offert le nul (2-2) et la première de la poule aux Lions de l'Atlas.

Gabon-Maroc: 2-2

Ghana-Comores: 2-3

RMC Sport/CC



Le Sénégal a terminé premier du groupe B de la CAN ce mardi après son nul contre le Malawi (0-0). Battue par le Zimbabwe (2-1), la Guinée prend la deuxième place et verra aussi les huitièmes.
 

Le classement du groupe B

Avec un but marqué et aucun encaissé en trois matchs, le Sénégal termine invaincu. Si le niveau de jeu des partenaires de Sadio Mané a déçu, la première place du groupe B est acquise et le billet pour les huitièmes de finale de la CAN 2022 est dans la poche.

Deuxième derrière les Lions de la Teranga, la Guinée a raté son match contre le Zimbabwe. Les coéquipiers de Naby Keita s'en sortent à la différence particulière devant le Malawi grâce à leur victoire pendant la 2e journée (1-0). Si le Zimbabwe est éliminé malgré sa belle victoire, le Malawi espère encore finir parmi les meilleurs troisièmes avec quatre points.

Le classement du groupe B

1. Sénégal 5pts (+1), qualification pour les huitièmes

2. Guinée 4pts (0), qualification pour les huitièmes

3. Malawi 4pts (0)

4. Zimbabwe 3pts (-1)

 

RMC Sport



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 18 janvier 2022, annoncé qu'une sanction parlementaire est en gestation contre le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour non-retrait du décret créant le Registre des Appareils Mobiles (RAM).

À l'en croire, les députés nationaux accusent le gouvernement de ne pas réagir aux différentes recommandations formulées pour le retrait des prélèvements des frais RAM.

« Le dossier c'est en rapport avec la taxe RAM qui est une taxe irrégulière. Une taxe que nous considérons comme une démarche d'escroquerie de la population congolaise. Vu qu'il y a eu plusieurs recommandations à l'endroit du gouvernement en rapport avec cette taxe et que le gouvernement ne parvient toujours pas à réagir. Le décret a été pris par un Premier ministre Monsieur Adolphe Muzito à son temps mais son application est venue intervenir par le gouvernement de Sama Lukonde », a dit Eliezer Ntambwe.

Selon l'élu du district de Lukunga à Kinshasa, Sama Lukonde joue à la politique d'endormissement en lieu et place d'abroger ce décret.

« Il faudrait que Sama Lukonde puisse abroger le décret de cette taxe qui vient encore ajouter la souffrance que connaît aujourd'hui le peuple congolais. Mais lui, il a opté pour une politique d'endormissement et il n'a rien fait du tout. C'est comme ça que nous estimons qu'à la rentrée parlementaire de mars, il faut qu'il y ait une action contre monsieur Sama Lukonde », a-t-il ajouté.

Pour rappel, malgré la pression populaire et celle des députés nationaux, les frais RAM continuent toujours à être prélevés par l'ARPTC à travers les sociétés de télécommunications.

Roberto Tshahe

A Propos

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Ali Kalonga

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