Les habitants du quartier Matadi-Kibala dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa ont connu une matinée pleine d'émotions et de tristesse ce mercredi 2 février 2022. Une situation causée par la mort de plusieurs personnes au Marché Matadi-Kibala. 

Tout est parti de la coupure d'un câble électrique à haute tension. Face à cette situation, des voix se sont levées pour pointer du doigt la responsabilité de la Société Nationale d'Électricité (SNEL).

Intervenant sur les antennes de la RTNC, le président du Conseil d'administration de la SNEL attribue pour sa part ce drame, principalement à l'incivisme et l'indiscipline de certains habitants de la capitale de la République démocratique du Congo. 

"Ce qui nous fait mal en tant que responsables de la SNEL, ce qu'il y a à peine une semaine les autorités de la ville avaient convié et même ordonné aux vendeurs de quitter cet espace pour un espace beaucoup plus sûr. Malheureusement, par incivisme et indiscipline, ils sont revenus. Voilà le résultat, c'est la tragédie (...) Voilà l'impression de la SNEL, ce que vraiment c'est l'incivisme et l'indiscipline de certains citoyens qui ont amené ce drame que nous déplorons", a déclaré Alain Atundu. 

Par ailleurs, le PCA Atundu appelle les autorités et la population à respecter les nomes en matière de construction pour éviter ce genre de drame.

"Nous demandons aux autorités nationales de nous aider à faire respecter les 25 mètres d'un côté, 25 mètres de l'autre, comme servitude de la SNEL. Nous implorons nos citoyens, nos frères de nous aider les protéger et à préserver leurs vies contre de tels incidents imputables plus à l'incivisime plutôt qu'à des causes objectives", a martelé André-Alain Atundu.

Par ailleurs, la SNEL présente ses condoléances aux familles éprouvées. 

"Je profite d'ailleurs pour présenter, au nom de la SNEL, toutes nos condoléances les plus sincères aux familles endeuillées par cette tragédie", conclut André-Alain Atundu.

Dans un communiqué rendu public ce même mercredi, la Société Nationale d'Électricité a expliqué qu'un coup de foudre a sectionné un conducteur de phase sous-tension, lequel est tombé sur le Marché Matadi-Kibala se situant dans la servitude des lignes de transport de la SNEL. 

Pour rappel, 26 personnes dont 24 femmes et 2 hommes ont trouvé la mort suite à cette tragédie. Selon le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, le Gouvernement de la République dirigé par Sama Lukonde a décidé de prendre en charge les obsèques. 

Jephté Kitsita



Le député national Gaël Bussa a déposé au Bureau de l'Assemblée nationale, ce mercredi 2 février 2022, une question orale avec débat adressée au Directeur général de la Société nationale d'électricité (SNEL), Jean-Bosco Kayombo à propos du drame causé par la coupure des câbles du courant électrique haute-tension au quartier Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula (Kinshasa) et qui a coûté la vie à plus de 26 personnes. 

Cette initiative parlementaire se base sur les articles 100 alinéas 2 de la Constitution et articles 168 à 172 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Tenant mordicus à son devoir en tant que représentant et porte-parole du peuple, l’ancien Rapporteur du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale  a laissé entendre que cet incident n’a nullement le caractère d’un évènement imprévisible, d’autant que les victimes continuaient à vendre leurs biens aux emprises de la route, sous le câble électrique sans l’intervention des pouvoirs  publics. 

Sur ce,  il estime d’ailleurs, que la SNEL a failli à son obligation d’alerter la population du caractère périlleux du lieu et de faire la réquisition des forces publiques aux fins d’évacuer la population le long de cette route.  Comme pour dire que ses compatriotes qui ont péri dans cette circonstance douloureuse, étaient exposés  au risque permanent.

Dans le même élan, le plus jeune Député de l’actuelle législature veut savoir en gros, quels sont les facteurs explicatifs de la coupure de ces câbles ? Quid de la qualité des équipements de transport de l’électricité haute-tension ? Quelle est la norme en cette matière ? Comment la SNEL assure-t-elle l’entretien régulier et programmé de la ligne tension ? À quelle date le dernier entretien était-il réalisé ?  Quels sont les dispositifs mis en place pour empêcher la réédition de cet état de fait ? Et enfin,  pourquoi la SNEL n’a-t-elle pas alerté la population du risque qu’elle courait ? Eh bien, toutes ces préoccupations méritent des réponses et permettront à ce que la SNEL puisse prendre ses responsabilités en vue d’éviter que de terribles incidents puissent se reproduire dans l’avenir.
 
Toutefois,  l’élu du peuple compatit avec les familles frappées par la double tragédie de coupure du câble électrique haute-tension à Matadi-Kibala et de l’incursion sanglante des rebelles dans la province de l’Ituri à Djugu ayant provoqué 56 morts des civils.

Berith Yakitenge

 


Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a visité dans la soirée de ce mercredi 2 février le lieu du drame à Matadi Kibala (commune de Mont Ngafula, à l'ouest de la capitale) où 26 personnes ont péri dans la matinée à la suite de la coupure d’une conduite haute tension de la SNEL.

Accompagné du gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila, le Président de la République a fait un amer constat :

Les corps des victimes, 24 femmes et 2 hommes, ont été levés dans la journée et déposés à la morgue de l'hôpital général de Kinshasa (ex-Mama Yemo). La plupart étaient des vendeuses de produits de première nécessité dans un marché local.

Très affecté, le Chef de l'Etat a décidé de la prise en charge par l'Etat congolais des frais funéraires des victimes de l’accident du marché de Matadi Kibala. Il a par la même occasion instruit le gouverneur de la ville de Kinshasa d'accélérer le processus de délocalisation de ce marché, rapporte la Présidence.

Le drame semble survenu à la suite d'une coupure des câbles électriques haute tension.

Le Chef de l'Etat a obtenu des plus amples explications techniques des équipes de la SNEL présentes sur lieu qui ont confirmé cette thèse. Il a exprimé sa compassion et son soutien aux victimes et à leurs proches.

Le compte twitter de la Présidence rappelle que cette problématique du marché de Matadi Kibala avait fait l'objet d'une communication présidentielle au cours de la réunion du conseil des ministres du 7 janvier dernier.

En effet, s'adressant aux membres du gouvernement, le président de la république déclarait :

« dans ma vision de modernisation des infrastructures et de l’urbanisation de nos grandes villes qui doivent intégrer la forte croissance démographique actuelle et prévisible à moyen terme, j’attire l’attention du Gouvernement sur la problématique du positionnement actuel du marché de Matadi Kibala ».

Clément Muamba/radiookapi.net/CC

 



Les Lions de la Teranga se sont qualifiés pour leur troisième finale de la CAN après avoir défait le Burkina Faso mercredi (3-1).

Après une première période poussive au stade Ahmadou-Ahidjo, à Yaoundé (Cameroun), mercredi 2 février, le Sénégal a ouvert le score à la 71e minute sur un corner obtenu par Ismaila Sarr et réceptionné par Kalidou Koulibaly qui a trouvé Abdou Diallo pour offrir le premier but au Sénégal.

Quelques minutes plus tard, les Lions de Tarenga ont confirmé leur bonne lecture du jeu. Bamba Dieng déborde sur le côté gauche et permet aux Lions de Teranga de s’envoler au score. Seul Ibrahim Blati Toure est parvenu à casser la dynamique sénégalaise en marquant du tibia droit à la 82e minute. De quoi redonner espoir au Burkina Faso. Espoir très vite douché par Sadio Mané, qui asssure une contre-attaque éclair et conclue par un tir piqué par-dessus le gardien (3-1).

Franceinfo/CC



Le Président de la République Félix Tshisekedi a dévoilé, ce mardi 1er février 2022, le monument de l'ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi à son Mausolé situé à N'sele (Kinshasa). Cette cérémonie est intervenue à l'occasion de la célébration du 5ème anniversaire d'Etienne Tshisekedi organisée par la Maison civile du chef de l'État.

 

" Pour moi, la première raison de cette motivation, c'est qu'il est bon de sacrifier sa vie pour les autres. C'est une motivation très importante dans la mesure où ce Monsieur là, cette icône là représentée par ce monument sera ineffaçable dans la mémoire du peuple congolais et du peuple africain. Nous qui avons bénéficié de son combat, moins le premier fruit après quatre décennies de son combat, nous avons le devoir de le pérenniser notamment par l'érection d'un monument tel que vous le voyez là ", a expliqué Dr Bruno Miteyo, Chef de la Maison civile du chef de l'État.

D'une dimension de 8.50 m de hauteur et 2,50 m de largeur pesant 2 tonnes, le monument d'Etienne Tshisekedi est partie d'une initiative du musicien Gospel Mike Kalambay. C'est un assemblage d'aciers et de résine sur une base des tôles strelis, une couche de zinc et patine celiosic pour la protection de l'œuvre contre les intempéries et pour une longue durée de vie avec entretien périodique. L'œuvre est une conception du promoteur d'Arts, Oscar Manikunda.

Auguy Mudiayi



Le gouvernement belge a approuvé en première lecture vendredi 28 janvier l’avant-projet de loi reconnaissant le caractère aliénable des biens liés au passé colonial de l’État belge et déterminant un cadre juridique pour leur restitution et leur retour. Un autre texte a été également validé, toujours en première lecture. C’est le projet d’accord bilatéral de coopération scientifique et culturelle entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique en vue de la reconstitution du patrimoine culturel congolais par la restitution et le retour des biens liés à leur passé commun. Ces documents fixent le cadre juridique et définit clairement l’approche belge. Ces textes ont été proposés par le Premier ministre Alexander De Croo et le secrétaire d'Etat à la Politique scientifique.

La prochaine étape sera consacrées aux échanges avec les autorités de la RDC. Le Secrétaire d’État à la Politique scientifique Thomas Dermine, la Vice-Première Ministre et Ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès et la Ministre de la Coopération au Développement Meryame Kitir ont été chargés de discuter le projet d’accord de coopération avec les autorités congolaises.

Avant leur adoption, ils doivent recevoir l’approbation du Conseil d’État.

« Depuis ma prise de fonction, j’ai beaucoup travaillé sur ce dossier concernant la reconstitution du patrimoine culturel congolais. Aujourd’hui, c’est une étape très importante qui a été franchie. Nous nous réjouissons avec mes collègues du Gouvernement de pouvoir intensifier le dialogue bilatéral avec les autorités congolaises sur ce sujet important dans les prochains mois », conclut le Secrétaire d’Etat Thomas Dermine.

L’action belge s’appuie également sur un travail de réflexion et d’analyse lancé à travers notamment la Commission spéciale « chargée d’examiner l’état indépendant du Congo (1885-1908) et le passé colonial de la Belgique au Congo (1908-1960), au Rwanda et au Burundi (1919-1962), ses conséquences et les suites qu’il convient d’y réserver ».

Des milliers d’objets (œuvres d’art, objets de tradition, armes, drapeaux, etc.) congolais sont encore présents  au Musée royal de l’Afrique centrale, à l’Institut royal des Sciences naturelles, au Musées royaux d’Art et d’Histoire, etc.

actualite.cd/CC



La culture congolaise a perdu un des siens dans la soirée de ce lundi 31 janvier. Le professeur Bienvenu Sene Mongaba est décédé des suites d’une crise cardiaque, affirment plusieurs sources fiables.

M. Sene Mongaba était le fondateur de la maison d’édition Mabiki, laquelle met un accent particulier dans l’édition des ouvrages en langues congolaises. Il était aussi numéro un d’une école, située dans la commune de Kimbanseke, qui dispense des enseignements bilingues (en Lingala et français).

CC



Deux artistes visuelles se rencontrent le 5 février prochain au centre culturel Aw’art, pour échanger et exposer autour du thème « l’expression féminine dans l’art visuel ». Nyota Mihaline est peintre et sculptrice, et Judith Kaluaji est peintre et bédéiste ; toutes deux étudiantes à l’académie des beaux-arts de Kinshasa.

L’exposition qui se tiendra pendant environ 2h, débutera aux alentours de 14h. C’est aussi une manière de promouvoir les femmes artistes évoluant dans le secteur de l'art visuel. Elle se tiendra dans le cadre des activités du Salon International des Arts visuels de Kinshasa (Siavkin).

actualite.cd/CC


Né le 14 décembre 1932, Étienne Tshisekedi wa Mulumba est mort le 1er février 2017 d'une embolie pulmonaire, à Bruxelles. Ancien Premier ministre (premier commissaire d’État), ancien candidat à la présidentielle, le Président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a marqué l’histoire politique de son pays jusqu’à sa mort.

Même le processus de rapatriement de sa dépouille avait marqué la scène politique dans le contexte de pression des opposants et des acteurs de la société civile sur le pouvoir de Joseph Kabila. 

Son corps restera pendant deux ans conservé dans un funérarium près de Bruxelles en attendant une attente entre famille, UDPS et pouvoir en place. Finalement, c’est le 30 mai 2019, soit près de quatre mois après l’accession au pouvoir de son fils Félix Tshisekedi que la dépouille arrivera à Kinshasa.

actualite.cd/CC



Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a, ce lundi 31 janvier 2022, lancé les travaux de construction du premier port en eaux profondes de la RDC, en présence notamment des membres du gouvernement Sama, du Chairman du leader mondial en solutions logistiques DP WORLD et du ministre d’Etat Emirati.

La pose de la première pierre par le chef de l'État est intervenue après les discours du ministre des Transports, de la ministre d’Etat du Portefeuille, du gouverneur a.i du Kongo Central,  du ministère d'Etat des Emirats Arabes et celui du chairman de la société DP WORLD.

Dans son mot, le représentant du DP WORLD a défini les objectifs de ce mega projet de 1.2 milliard de dollars américains, celui de faire de la RDC « une force commerciale importante » capable d’accueillir de gros bateaux. 

« Nos objectifs consistent à réduire les coûts et le temps et accélérer le commerce et développer le port de Banana. Nous aiderons à faire accroître l’économie locale et régionale ainsi qu’internationale. Et de permettre à la RDC devenir une force commerciale important », a-t-il déclaré.

Le patron de DP WORLD a souligné que l’érection de ce port est un de plus importants investissements que fait sa firme en RDC. 

« Cet investissement est un des investissements le plus important fait par DP World en Afrique. Ils ont  une preuve de notre confiance, de notre croyance en ce projet énorme pour le pays. C’est pour ceci que nous considérons ce projet comme un investissement à très long terme. C’est un partenariat stratégique avec la RDC », a-t-il martelé.

Il a rassuré sur les retombées économiques et sociales envers les populations locales et la RDC en général.

« Le port de Banana deviendra un port de classe internationale, un port moderne, un port efficace qui va permettre de développer l’économie. Cela permettra d’apporter de la prospérité et un futur commercial aux communautés du Kongo Central et du pays. Nous y dédierons toute notre expertise pour construire le port, créer des corridors nécessaires, développer la technologie nécessaire et développer le port de manière générale grâce à l’expérience que nous avons acquise depuis au moins 20 ans en Afrique. Cela permettra de développer un port en eaux profondes et avec de 18 mètres de profondeur qui sera Capable d’accueillir les bateaux les plus larges », a-t-il renchéri.

Le port pourrait s’agrandir au fur et à mesure que les besoins s’accroissent, a-t-il fait savoir.

« Techniquement, le projet et le terminal à venir pourront accueillir les bateaux les plus larges et auront une capacité d’accueil des conteneurs suffisante. Ce sera un port moderne qui pourra permettre de développer aujourd’hui et dans le futur les besoins du pays. A mesure que le commerce et la demande pourraient s’accroître, le port pourrait être prolongé. Le port de Banana sera une nouvelle porte d’accès au continent africain et attirera les bateaux les plus larges venant d’Asie et d’Europe. Cela renforcera le pays et donnera accès aux marchés internationaux et lui permettre également de pouvoir accroître ses capacités d’export », a-t-il rassuré.

Le port est respectueux de l’environnement et offre des opportunités aux opérateurs économiques, d’après le chairman de DP WORLD.

« Le port de Banana pourra directement et indirectement des emplois et attirera nous l’espérons des investissements étrangers à la fois dans la région et dans le pays. Cela fournira des opportunités de commerce et de développement dans la logistique. Le port pourra se développer dans les standards internationaux et il protégera L’environnement et la sécurité des employés », soutient-il.

Selon le ministre d’Etat Emirati, le projet de port de Banana est le testament de bonnes relations économiques entre la RDC et les Émirats Arabes Unis (E.A.U.). D’après lui, En 2021, les échanges commerciaux entre les deux pays ont 1.4 milliards $. Une hausse de 34% par rapport à 2020, affirme-t-il. Ce qui place la RDC parmi les partenaires importants des EAU en Afrique. Ce projet a-t-il dit est soutenu par son Royaume, qui d’ailleurs est prêt à financer d’autres projets . 

« La cérémonie d’aujourd’hui pour le port de Banana qui va être le premier port en eau profonde de la RDC est un testament des relations économiques importantes entre nos deux pays. Le port qui va être développé en partenariat avec DP WORLD va implémenter des réductions des coûts et une accélération du commerce extérieur de la RDC ainsi que ses exports…. Je suis persuadé que ce projet va apporter des bénéfices majeurs pour la RDC, ses citoyens, et la région.  Le port va créer un corridor de commerce dynamique qui va permettre aux PME de s’épanouir et de se développer », s’est-il félicité.

Le ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement, Chérubin Okende, a affirmé que ces travaux ainsi lancés vont se clôturer en 2025. A l'en croire, ce port contribuera au désenclavement du pays.

"Le port de Banana permettra au pays de disposer d'une porte de sortie maritime en eaux profondes pour recevoir les grands navires. Sur le plan national, il va assurément engendré le développement d'une zone industrielle et logistique, ainsi que la création des emplois directs et indirects pour de nombreux compatriotes. Sur le plan international, c'est une réponse à l'impératif de se connecter aux voies commerciales mondiales et d'avoir accès à un large éventail de marchés tout en réduisant notre dépendance vis-à-vis des ports des pays voisins", a-t-il déclaré.

A l'en croire, la première phase de ces travaux prévoit la construction d'un quai de 600 mètres et d'une plateforme de stockage de 25 hectares permettant l'accostage des grands porte-conteneurs, soit une capacité annuelle de 322.000 conteneurs et de plus de 1,2 million de tonnes de marchandises.

Prenant la parole, la ministre du Portefeuille Adèle Kayinda a salué le leadership du président Felix Tshisekedi qui, a-t-elle indiqué, a permis la matérialisation de ce projet.

"Le coût de ce projet structurant est estimé à 1,2 milliard de dollars américains sur lesquels la première phase coûtera 350 millions USD. C'est ici que nous exporterons nos minérais, des hydrocarbures, mais aussi la production agricole de notre arrière pays. C'est encore autour de ce futur port de Banana que se construiront des industries de transformation. Le port de Banana est un maillon essentiel de la politique de l'émergence économique qui fera de la RDC", a-t-elle déclaré avant d'appeler les Ne Kongo à s'approprier ce projet.

Dans son intervention, le gouverneur a.i du Kongo Central a affirmé que la construction du port en eaux profondes de Banana vient renforcer la souveraineté de l'Etat congolais. Il a salué la matérialisation de ce projet qui, a-t-il indiqué, resorbera le problème d'électrification que connaît cette ville.

Justin Luemba a profité de cette occasion pour faire part au président de la République des problèmes d'érosion qui menacent actuellement la ville de Moanda.

40 ans après, le Projet du port en eaux profondes prend corps. C’est une convention révisée en 2021 grâce à Félix Tshisekedi qui sert de support à l’érection de ce projet conçu en 1972. 

Orly-Darel Ngiambukulu

A Propos

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Ali Kalonga

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