Le premier vice-président de la société civile de la province du Kwilu, Placide Mukwa, a affirmé ce mercredi 10 novembre à la Radio Okapi que des enfants qui meurent à cause d'une maladie inconnue dans sa province ne bénéficient pas de l'attention ni des autorités provinciales, ni de celles nationales, moins encore des partenaires.
Pour lui, c'est anormal que la réponse ne se fasse que plusieurs mois après avoir enregistré plusieurs décès des enfants de 0 à 5 ans.
" Ce n'est pas normal que la situation commence au mois d'août et que l'intervention ne vienne qu'au mois d'octobre. Et ce n'est pas normal qu'il y ait autant d'enfants morts. Je pense qu'il y a un problème de réactivité de la part des autorités provinciales pour mettre les moyens à la disposition de la division provinciale et de la zone de santé de Mukidi pour contrer cette maladie. Les moyens qu'ils ont reçus pour le moment sont insignifiants. C'est aussi le manque de réactivité de la part du ministère provincial de la santé, parce que Mukidi n'est pas loin, il suffit de mettre les médicaments dans un véhicule du ministère de la santé, et le même jour ça arrive. Et les partenaires ne viennent pas comme ailleurs pour aider ces enfants ", a déclaré Placide Mukwa, Président de la société civile du Kwilu.
Placide Mukwa ajoute que selon leurs correspondants sur place, la maladie part du secteur Kilenge, et entre dans le territoire de Gungu. Jusque là on ne connaît pas les causes de cette maladie, et la prise en charge est symptomatique. " La maladie est en train de gagner du terrain, même s'il n'y a plus beaucoup de morts ".
Pour rappel, une maladie jusqu’ici inconnue tue en masse depuis fin août dernier, les enfants âgés de 0 à 5 ans dans le territoire de Gungu, dans la province du Kwilu. A ce jour, la division provinciale de la santé dit avoir recensé 286 enfants décédés, 4 881 malades sont enregistrés sont pris en charge. Ces enfants manifestent l'anémie, des douleurs abdominales et des vomissements avait dit, à ACTUALITE.CD, le chef de division provinciale de la santé, Jean-Pierre Basake, qui séjourne à Gungu pour renforcer la riposte.
Thérèse Ntumba
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), déclare que la vaccination payante dans plusieurs hôpitaux est non seulement une discrimination à l’égard des gagne-petit mais également une situation qui ressemble « malheureusement » à une « escroquerie ». Elle a fait cette dénonciation dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 11 novembre 2021.
Elle affirme que la campagne vaccinale contre la Covid-19 présentée comme gratuite par le Gouvernement congolais, est plutôt payante.
« En effet, ledit monitoring révèle que contrairement aux déclarations du Gouvernement présentant la campagne vaccinale contre la Covid-19 comme gratuite, elle est en réalité payante et exclut de ce fait tous les congolais lambdas incapables de débourser les montants exorbitants exigés ici et là », a-t-elle révélé.
L’ACAJ indique que l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) exige un paiement de 30 USD à chaque candidat lors de la première dose des vaccins disponibles actuellement en République démocratique du Congo.
Les hôpitaux privés, d’après l’ACAJ, se sont également lancés dans la même direction étant donné qu’il n’y a aucun encadrement institutionnel « adéquat » par rapport à la mise en place des règles univoques et « honnêtes » en ce qui concerne l’accès à la vaccination. Elle ajoute que HJ Hospitals et le Centre Médical Diamant exigent aux candidats à la première dose, un paiement de 25 USD, et cela sous réserve d’un paiement supplémentaire lors de la seconde dose.
Selon l’ACAJ, ces hôpitaux exigent ces paiements sous prétexte des examens pré vaccination. Elle révèle qu’il ne s’agit juste d’une prise de tension artérielle et des informations sur les antécédents médicaux des candidats.
« L’ACAJ dénonce cette situation inacceptable qui s’apparente malheureusement à une escroquerie », lit-on dans ce communiqué de presse.
Elle demande au Ministère de la Santé publique d’éclairer l’opinion sur cette situation inconnue qui égard la population loin de la vaccination présentée par Félix Tshisekedi comme l’un des moyens efficaces pour lutter contre la Covid-19. Elle veut que ces perceptions « iniques » cessent car elles ne profitent qu’à quelques hôpitaux au détriment de la santé de la population.
Elle demande également au Ministère de la Santé publique de mener une enquête pour s’assurer de l’affectation de tous ces fonds puisque, selon elle, ces vaccins sont un don offert à la RDC grâce à la solidarité internationale.
Par ailleurs, elle demande au Ministère de la Santé publique de rassurer une fois pour toutes la population sur le caractère gratuit ou non en ce qui concerne l’accès aux vaccins.
Christian Malele
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, invite ce jeudi 11 novembre 2021, Jeef Pambi Mabudiga, Secrétaire national MILAPRO et Jean-Bosco Lalo Pkasha, Président CALCC du bloc patriotique (PPRD, Nouvel Élan, ECIDé, ECT, MILAPRO/ECC et CALCC/CENCO) a une séance de travail dans son cabinet à l’Hôtel de ville de Kinshasa par rapport à l’organisation de la marche prévue le samedi 13 novembre prochain.
« Consécutivement à votre lettre du 1er novembre 2021 relative à l’organisation d’une marche en date du 13 novembre 2021, je vous invite à une séance de travail au sein de mon cabinet situé à l’Hôtel de ville de Kinshasa ce jeudi 11 novembre 2021 à 11 heures », peut-on lire dans cette correspondance signée par le numéro un de la ville de Kinshasa le 10 novembre dernier.
Avant d’ajouter que « considérant l’adhésion de certaines structures et mouvements politiques tel que renseignée dans vôtre précitée, je vous saurai gré de vous faire accompagner de quelques-uns d’entre eux et ce, à toutes fins utiles ».
Initialement prévue le 6 novembre dernier, les forces sociales et politiques ont reporté la marche pour le 13 novembre prochain, étant donné que d’autres structures avaient également choisi cette date pour leurs marches.
« Nous avons l’insigne honneur de vous informez, en votre qualité d’autorité politico administrative compétente, que ladite marche se tiendra dans le respect des valeurs chrétiennes et républicaines, et dans l’observance des gestes barrières anti Covid-19. Il est cependant malheureux de constater, alors que notre annonce a été faite publiquement, que d’autres structures, pour des motivations qui leur sont propres, choisissent de programmer à la même date une marche dont le but ne cadre pas avec la nôtre », ont expliqué les organisateurs de ladite marche, CALCC et MILAPRO.
Ces mouvements exigent la dépolitisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les réformes électorales consensuelles et dénoncent la mise en place « irrégulière » du bureau de la CENI.
Christian Malele
Le village Urio, une localité située dans la chefferie de Warpalara, en Ituri est « largement contrôlée » par les militaires ougandais depuis le week-end dernier.
D’après Innocent Wabekudu, président de la société civile de la place, ces militaires obligent les populations civiles à prendre de force la nationalité Ougandaise. Ces derniers ont déjà érigé plusieurs barrières illégales dans cette région et font payer de l’argent aux habitants qui veulent franchir.
« C’est depuis le samedi dernier que ces militaires de nationalité ougandaise sont arrivés et ils ont réussi à occuper ce village au vu et au su des autorités de notre pays. Ce qui nous a plus choqué, c’est le fait qu’ils sont allés jusqu’à ériger une barrière où ils exigent le paiement des sommes colossales avant tout passage » a-t-il expliqué.
Innocent Wabekudu renseigne que ces militaires affirment que cete partie est « mixée » à l’Ouganda. Une « violation du principe d’intengibilité » de la province, c’est pourquoi cette structure citoyenne appelle les autorités à prendre des mesures qui s’imposent pour récupérer cette partie « contrôlée » par l’Ouganda. Il déplore enfin le « silence » des autorités militaires quand à cette situation.
Azarias Mokonzi depuis Beni
Le ministre d’Etat de l’Urbanisme et habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala, a réaffirmé, l’engagement du gouvernement de faire respecter la loi sur les baux à loyer qui fixe la garantie locative à trois mois pour les maisons d’habitation et six mois pour les maisons commerciales.
Le ministre d’Etat Muabilu l’a dit lundi lors du lancement de la campagne de sensibilisation sur les baux à loyers non professionnels, relative à la loi n 15/025 du 31 décembre 2015, a appris l’ACP mardi dudit ministère.
Cette campagne qui a eu lieu concomitamment avec l’atelier de formation des formateurs à l’intention des chefs de division du secteur de l’habitat de la ville de Kinshasa et des provinces, constitue une opportunité pour les participants de mieux appréhender le nouveau régime locatif afin de mieux l’appliquer sur le terrain.
Pius Muabilu a insisté sur le respect de la loi, avant de promettre des sanctions aux récalcitrants tout en les invitant à l’observation des règles de l’Etat de droit.
« Je peux vous assurer que, désormais, tout contrevenant qui ne respectera pas les dispositions pertinentes de la présente loi relative à la garantie locative, à l’enregistrement sera interpellé et exposé aux sanctions prévues à cet effet », a dit le ministre d’Etat.
Il a fait remarquer qu’un numéro WhatsApp est mis à la disposition du public pour porter à la connaissance de son administration toute violation de cette disposition, avant d’appeler la population congolaise à lutter contre l’incivisme locatif et s’approprier réellement cet instrument juridique en s’y conformant.
Plusieurs thématiques ont été exploitées, notamment l’ Historique et innovations de la loi 15/025, les recettes en matières des baux à loyer face au trésor public ,la problématique du bail commercial requis par l’Ohada et la loi sur les baux à loyer.
Stéphie MUKINZI & ACP/CC
Au cœur d’un tollé général, la décision de la commission nationale de censure portant sur l’interdiction de diffuser sur toute l’etundue de la République démocratique du Congo (RDC) de la chanson à succès « Nini tosali te ? » du groupe MPR (Musique Populaire de la Révolution), sera levée « dans les prochaines heures ». Confirmation faite ce mercredi 10 novembre par l’inspecteur de la Commission nationale de censure des chansons et spectacles, Didi Kelokelo.
« Dès les premières heures de ce mercredi, ces mesures (interdisant la diffusion des chansons Nini tosali te… et Lettre à Ya Tshitshi) seront levées. Il y aura une lettre de levée de mesure qui sera transmise à toutes les chaînes et aux auteurs », a annoncé sur TOP CONGO FM, l’inspecteur Didi Kelokelo.
« Pour le cas de la chanson Nini Tosali te, le groupe MPR est passé à la commission hier (mardi) à 15 heures pour répondre, mais malheureusement c’était un peu tard. La sanction était déjà prise », ajoute-t-il.
Stéphie MUKINZI
L'instruction de l'affaire sur le décès de Rossy Mukendi s’est clôturée ce lundi 8 novembre à la prison militaire de Ndolo où la cour militaire de Kinshasa/Matete siège en chambre foraine. Au cours de cette audience, la cour a estimé être suffisamment éclairée sur les avis des parties au procès et la confrontation des différents témoins sur la mort de Rossy Mukendi et a renvoyé l'affaire au 22 novembre pour le réquisitoire du ministère public et les plaidoiries des parties.
« Après les auditions des derniers témoins ce lundi 8 novembre, leur confrontation et l’instruction à l’audience, la cour s'est estimée être suffisamment éclairée et a demandé aux parties civiles de revenir pour leurs conclusions. Le réquisitoire du ministère public est attendu et la plaidoirie des parties prévenues pour l'audience du lundi 22 novembre », a confié à ACTUALITE.CD, Me David Tshimanga avocat de la partie civile.
Au cours de ces audiences la cour militaire a eu à confronter la commissaire supérieure adjointe Carine Lokeso à Tokis Kumbo et Nkuya Mbiyavanga, ses deux gardes du corps en service le jour des opérations du 25 février. Lors de sa déposition, Nkuya a affirmé que Carine Lokeso était arrivée aussi devant l'entrée de la paroisse Saint Benoît dans la commune de Lemba avant de lancer : « que le bon citoyen se retire ». Ce que Carine Lokeso dément et dit avoir été proche de la jeep avant d’arriver à la paroisse. Elle précise que c'est après l'arrivée du commissaire divisionnaire adjoint Sylvano Kasongo qu'elle a été informée de la mort de quelqu’un et ainsi, elle était entrée dans l'enceinte de la paroisse. Cette thèse était réfutée par la partie civile qui estime que Rossy Mukendi était victime d'un « meurtre prémédité ».
Lors des audiences dans cette affaire, plusieurs témoignages ont été récoltés par la cour notamment auprès du ravitailleur de la police, le commissaire adjoint Bitema wa Bitema, le commandant district du Mont-Amba, Freddy Lifenge et son adjoint chargé de l'administration et la logistique William Kilonda. Une audience s'est tenue même dans l’enceinte de la paroisse Saint Benoît, lieu de la commission de fait, toujours dans la recherche de l'établissement de la vérité. S'agissant de la comparution du commissaire divisionnaire adjoint Sylvano Kasongo comme l’avait demandé la partie civile, la cour militaire l'avait jugée inopportune.
Rossy Mukendi (36 ans) avait été tué le 25 février 2018 par balle à Kinshasa alors qu’il participait à une marche pacifique organisée par le Comité Laïc de Coordination (CLC) pour réclamer le départ de Joseph Kabila et l’organisation d'élections.
Ivan Kasongo
La ville-province de Kinshasa accueille dès ce Jeudi 11 novembre 2021, la première édition du salon du numérique dénommé « KIN-TECH ».
L'information est rapportée à la presse ce mardi 09 novembre 2021 par la ministre provinciale de la Communication, Média, Cultures et Arts du gouvernement provincial de Kinshasa, Yvette Tabu.
La ministre Yvette Tabu indique par ailleurs que le chef de l'exécutif provincial de Kinshasa va par la suite procéder à la visite des stands avant les différentes interventions des conférenciers prévues dans l'après-midi du jeudi prochain.
De l'occasion, des expositions des porteurs et offreurs des solutions numériques pour des institutions publiques et Étatiques seront au rendez-vous dans les deux grandes salles de l'Hôtel de ville de Kinshasa.
Au cours de ces assises de deux jours, les entreprises digitales des développeurs purement congolais et particulièrement de Kinshasa vont exposer des solutions numériques pour plusieurs secteurs notamment le transport avec la solution HOJA ; l'État civil ; la direction générale des recettes et la direction générale des publicités extérieures pour la collecte des taxes sur la publicité.
« Il ne s'agit pas ici des solutions pour des super marchés, ni pour une boîte privée quelconque. Il s'agit ici des offres utiles et nécessaires pour des entreprises publiques et étatiques », a déclaré Yvette Tabu, ministre provinciale de la Communication, Média, Cultures et Arts de la ville-province de Kinshasa.
Elle considère la ville de Kinshasa comme la pionnière du numérique en République démocratique du Congo suite à ses avancées dans ledit secteur mais aussi, poursuit-elle, car la capitale Congolaise est porteuse de la vision du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la création des agences provinciales dans chaque ville pour le développement du numérique dans le pays.
« Il était question ici de lancer ce salon fruit des avancées de la gestion du numérique, mais également des matérialisation de processus et de la gestion administrative de notre gouvernement, pour montrer la voie aux autres provinces », a renchéri la ministre provinciale de la Communication, Média et Cultures et Arts de la ville-province de Kinshasa, Yvette Tabu.
Ces assises connaîtront la participation de plusieurs développeurs de la ville-province de Kinshasa.
Jephté Kitsita
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce mardi 9 novembre 2021 à la Cité de l'Union Africaine située dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, le Comité national des 9èmes jeux de la Francophonie.
Durant cette rencontre, il était question pour ledit comité de présenter au chef de l'État le plan de travail de ce "grand événement mondial" qui se tiendra à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Se confiant à la presse à l'issue de cette audience, Isidore Kwanza Ngembo, directeur national de l'organisation des 9èmes jeux de la Francophonie, a dit avoir reçu du président de la République et du gouvernement, un fort soutien.
Par ailleurs, il a rassuré que son équipe travaillera en collaboration avec l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour que les préparatifs avancent vite.
"On doit rapidement mettre en place des équipes. On va travailler avec des professionnels, on va travailler en collaboration avec l'OIF qui va nous dépêcher des spécialistes pour que nous puissions avancer rapidement. Tout le gouvernement est très impliqué dans l'accompagnement pour pour que nous puissions rapidement organiser ces jeux comme il a été prévu", a-t-il dit.
Dans la foulée, Isidore Kwanza Ngembo a mis un accent particulier sur le fait que ces jeux sont un événement très important pour la République démocratique du Congo.
"C'est un événement important pour la RDC. C'est pour nous une occasion de montrer au monde entier que nous avons la capacité d'organiser des événements internationaux et que si nous réussissons à organiser ces jeux de la Francophonie, nous aurons la possibilité demain et après demain de prétendre à organiser par exemple la Coupe d'Afrique et ainsi de suite", a-t-il martelé.
Tout en soulignant que ces jeux sont un événement diplomatique, Isidore Kwanza a indiqué qu'ils sont aussi un événement économique car, a-t-il fait savoir, il y a aussi des retombées sur le plan économique.
"Nous sommes confiants parce que les autorités sont confiantes", conclut le directeur national de l'organisation des 9èmes jeux de la Francophonie.
Signalons par ailleurs que ce comité, qui a pris les commandes de l'organisation des 9èmes jeux de la Francophonie lundi dernier, a été reçu par le président Tshisekedi en présence du vice-premier ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula et du directeur de cabinet du chef de l'État, Guylain Nyembo.
Pour rappel, les 9èmes Jeux de la Francophonie sont prévus à Kinshasa du 19 au 28 août 2022. Cette 9ème édition sera ponctuée par l'introduction du Nzango parmi les disciplines sportives. Une première dans l'histoire des Jeux de la Francophonie.
Jephté Kitsita
Une cinquantaine de membres de la société civile, des journalistes et des syndicalistes ont été formés sur les techniques d'enquête ou de monitoring en matières liées à la corruption et faits assimilés, le lundi 8 novembre 2021 à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.
Organisé par l'Association Congolaise d'Accès à la Justice, (ACAJ), cet atelier de renforcement des capacités a été animé par le coordonnateur de cette structure, Maître Georges Kapiamba. Selon lui, cette formation était importante pour ces participants afin de lutter contre la corruption en République démocratique du Congo.
« Parce que nous pensons que ce sont des acteurs importants dans la lutte contre la corruption sur toutes ces formes et qu'il faille leur au moins rappeler des fondamentaux nécessaires qui peuvent leur permettre de faire ce travail de monitoring pour produire des rapports qui pourront contribuer à la lutte efficace contre les auteurs et les complices de ce crime qui constitue le fléau qui empêche les congolaises et congolais de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux », a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.
Par ailleurs, Maître Georges Kapiamba attend de ces membres de la société civile des initiatives afin de mettre en pratique les différentes techniques.
« Ce que nous attendons d'eux, c'est de prendre davantage les initiatives, mettre en pratique les connaissances acquises à l'occasion de cet atelier, mais prendre des initiatives dans le sens de pouvoir lancer des actions de terrain qui vont leur permettre de détecter de manière systématique, les actes de corruption sur toutes ces formes, les dénoncer ou les porter à la connaissance des autorités judiciaires pour que les auteurs de ces faits et leurs complices puissent être poursuivis et éventuellement condamnés conformément aux lois de la République », a-t-il souhaité.
Dans l'après-midi de cette journée, deux communications sur des cas précis ont été faites. La première par Timothée Mbuya, coordonnateur de Justicia ASBL sur les attaques qui sont menées contre les aires protégées contre les parcs Kundelungu et Upemba. La seconde sur le contrat public-privé effectué entre le gouvernement congolais et l'entreprise qui construit la route nationale de Kasumbalesa - Sakania. Il a conclu que beaucoup des points se trouvant dans ce contrat, montrent que le gouvernement congolais de Sylvestre Ilunkamba a avait été roulé dans la farine montrant. D'où, la revitalisation de ce contrat.
Patient Lukusa, à Lubumbashi