Des hommes armés ont fait une incursion dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville de Bukavu, dans l'est de la RD Congo, où des tirs d'armes légères et lourdes ont été entendus jusqu'au matin, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon le commandant de la région militaire, ils voulaient libérer des membres de leur groupe arrêtés il y a quelques jours par la police.
Divers groupes armés sévissent depuis plus de 25 ans dans la province du Sud-Kivu, frontalière du Rwanda et du Burundi, mais son chef-lieu Bukavu n'avait pas connu une telle attaque en pleine ville depuis des années.
Les habitants sont restés pour la plupart calfeutrés chez eux mercredi matin, après avoir été tenus éveillés par des tirs dans plusieurs quartiers à partir de 01H40 (00H40 GMT).
Le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Ngwabidje Kasi, a assuré en fin de nuit que la situation était "totalement sous contrôle", alors que des détonations étaient encore entendues à la périphérie sud de la ville.
Le calme semblait revenu en milieu de matinée.
Le général Bob Kilubi Ngoy, commandant de la 33e région militaire, a attribué ces troubles à des hommes d'un groupe rebelle, inconnu à ce jour, dénommé "CPC64".
"Ils sont arrivés vers 01H40" (00H40 GMT) dans le quartier industriel, "ils tiraient et chantaient pour dire qu'ils voulaient libérer le pays (...)", a-t-il indiqué.
Selon lui, ils ont tenté d'attaquer un camp militaire pour y dérober des munitions mais ont été repoussés. Ils ont aussi tenté de se rendre au centre-ville mais ont également été bloqués.
"Ils voulaient à tout prix libérer ceux des leurs qui ont été arrêtés par la police", a déclaré le général Kilubi en fin de nuit. Ces hommes arrêtés il y a quelques jours sont détenus au commissariat central de la ville.
"Il faisait nuit, nous avons préféré les contenir pour éviter trop de casse", a-t-il ajouté, expliquant que le projet de l'armée était de "les prendre en tenaille" à la levée du jour.
Aucun bilan de ces troubles n'était disponible en milieu de matinée.
"Nous demandons à la population de continuer à dénoncer tout cas suspect aux services de sécurité car ces gens peuvent être encore dans nos murs", a de son côté demandé tôt mercredi matin le "bureau urbain de la société civile" de Bukavu dans un communiqué signé de son président Jackson Kalimba.
"Le bureau urbain suggère aux autorités de transférer d'urgence dans d'autres provinces tous les criminels qui sont dans la prison centrale de Bukavu", a-t-il également demandé.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
A travers une circulaire tablant sur les frais de scolarité 2021-2022 signée lundi 1 novembre, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a décidé la suppression définitive et totale desdits frais pour les classes du cycle primaire des établissements publics de l’enseignement.
« Les frais scolaires ne peuvent, ni être mentionnés sur les arrêtés provinciaux portant leur fixation, ni être exigés aux parents pour quelque motif que ce soit », indique ce document du ministre avant de préciser « qu’il n’existe plus des frais à payer par les parents d’élèves, sous toutes les formes, au niveau primaire des établissements publics ».
En outre, il en est de même pour des frais de minerval, de prime d’assurance scolaire, de participation au TENAFEP et d’identification et suivi informatisé des élèves.
Par ailleurs, aux niveaux maternel, secondaire général, cycle court et des humanités, les frais scolaires sont fixés conformément à l’article 177 de la loi cadre du 11 février 2014 de l’enseignement national qui dispose « les frais scolaires dans les établissements publics de l’enseignement primaire secondaire et professionnel sont fixés par arrêté du gouverneur sur proposition du comité provincial ou urbain de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ».
Il s’agit entre-autres des frais de fonctionnement, de minerval, de bulletin scolaire, d’internat, de participation au jury national du cycle court et à l’examen d’État, pour l’enseignement à distance, de la carte nationale d’identification de l’élève et du carnet de santé.
La fixation de ces frais précités doit prendre en compte, les frais techniques destinés à appuyer le fonctionnement des ateliers et laboratoires dans les établissements publics de l’enseignement technique, un appui pour suppléer aux besoins de l’enseignement et ce, sous le contrôle du comité de gestion de l’école, étant donné que la gratuité ne s’applique exclusivement qu’à l’école primaire.
Dans ce cadre, il est désormais interdit de percevoir les frais de motivation et de pratiquer des clés de répartition supprimés.
Les frais minerval, du bulletin scolaire et de la carte d’identification de l’élève, pour l’année 2021-2022, sont fixés à 1000 FC, par an et par élève, au sein des établissements privés agréés.
En ce qui concerne l’enseignement à distance, les frais sont fixés à 5.000 FC par élève, et les frais de participation au TENAFEP, au TENASOSP, au jury national du cycle court et à l’examen d’État sont fixés par le gouverneur de province, sur proposition du comité de l’enseignement primaire, secondaire et technique, ajoute l’ACP.
Carmel NDEO et ACP/CC
L’expert en appui aux processus de négociations entre l’Initiative de la forêt de l’Afrique Centrale (CAFI) et le ministère des Finances en RDC, Me Augustin Mpoyi, a annoncé que cette institution a approuvé une allocation initiale de 500 millions de dollars américains en provenance de son Fonds fiduciaire sur la période allant de 2021 à 2026.
Me Augustin Mpoyi l’a dit dans la présentation du communiqué conjoint et la « Lettre d’Intention » (Loi), au cours de la réunion de restitution organisée lundi par le ministère des Finances, au Cercle Elias dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
L’objectif de cette rencontre, a-t-il dit, consistait à recueillir des avis des parties prenantes provenant des institutions publiques, du secteur privé, des ONGs et des médias sur le Projet de Loi entre la RDC et CAFI à Glasgow à la 26ème Conférence des Parties de la Convention- Cadre des Nations Unies sur le Climat.
La signature interviendra mardi, au cours de cette messe climatique entre le Chef de l’Etat de la RDC et le Premier ministre britannique pour le compte de CAFI.
Me Augustin Mpoyi a fait savoir que CAFI a également déployé des efforts quant à la mobilisation des financements conséquents, pour couvrir les engagements pris par la RDC pour la période correspondante, conformément à la « Déclaration de la Commission des forêts de l’Afrique » (COMIFAC) pour un Accord équitable en faveur des forêts du Bassin du Congo, signé le 26 août 2021.
Pour un développement vert
La RDC, a-t-il poursuivi, s’est engagée à œuvrer, en partenariat avec CAFI, dans l’objectif d’arrêter et d’inverser la perte des forêts et la dégradation des terres d’ici 2031, tout en assurant un développement durable et en promouvant une transformation rurale inclusive.
Cela, a-t-il ajouté, sera concrétisé sur la base de financements conséquents, additionnels, nouveaux et prévisibles, de stabiliser et, le cas échéant, de réduire la perte annuelle de couvert forestier, et de compenser les pertes résiduelles du couvert forestier par la régénération naturelle ainsi que le boisement-reboisement et l’agroforesterie.
« La COP26 permettra aux deux pays de renouveler et de revitaliser leur partenariat, qui sera une véritable source d’inspiration au niveau mondial, notant que CAFI reconnaît la redevabilité e la responsabilité de la RDC dans l’atteinte des objectifs et des jalons identifiés secteur par secteur dans la lettre d’intention signée entre parties », a souligné Me Mpoyi.
La lettre d’intention portant sur le renouvellement et l’élargissement d’un partenariat pour un développement vert dans le cadre de CAFI sur la période 2021-2031, a-t-il signalé, servira d’instrument pour la mobilisation des financements additionnels tant publics que privés, domestiques, bilatéraux et multilatéraux pour pousser la RDC à atteindre ses ambitions de développement vert.
Selon cette lettre d’intention, a rapporté l’expert Augustin Mpoyi, la mobilisation des financements après 2026 dépendra de l’évaluation indépendante du partenariat et de la disponibilité des fonds. C’est en fonction des financements engagés à partir de 2027, que les objectifs à l’horizon 2031 pourraient être réajustés, lit-on dans cette lettre.
Stéphie MUKINZI & ACP/CC
Félix Tshisekedi est arrivé dimanche à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni) pour participer à la 26ème Conférence des Nations-Unies pour le Climat (COP26) qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021.
D’après la dépêche de la presse présidentielle parvenue à POLITICO.CD ce lundi 01 novembre 2021, le Chef de l’État va défendre la position de la RDC, pays solution à la crise climatique grâce à son patrimoine forestier, son potentiel hydroélectrique et solaire.
La COP26 doit marquer une accélération de la lutte contre le réchauffement climatique, selon la même source.
Selon les experts, la République Démocratique du Congo est un élément clé de la solution climatique mondiale car elle contient plus de 60 % du bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde – un puits de carbone net (4 % des émissions mondiales de carbone). Plus de 42% de son territoire sont couverts par des forêts primaires, abritant plus de 400 espèces de mammifères, plus de 1.000 espèces d’oiseaux, plus de 400 espèces de poissons et plus de 10.000 espèces de plantes. Au cours des deux prochaines semaines, les yeux du monde entier seront tournés vers la RDC.
Toujours à COP26, Félix Tshisekedi devra aussi clôturer les discussions pour la signature de la 2ème phase du partenariat RDC-CAFI d’une enveloppe de 1 milliard de dollars américains pour la période 2021-2031.
Dominique Malala
Les cinq boxeurs congolais engagés aux championnats du monde de boxe, qui se déroulent depuis lundi 25 octobre à Belgrade (Serbie), sont tous éliminés.
Le dernier boxeur en lice, Nathan Lunata Nkosi "Voda" est tombé ce lundi 1er novembre, en 8e de finale face au Mexicain Vega Barreras.
A l'issue ce combat, le Congolais a reconnu la force de son adversaire et promet de revenir plus fort aux prochaines échéances, notamment en mars 2022 avec les éliminatoires des JO Paris 2024:
“Nous sommes tous des meilleurs ici (Serbie) dans cette compétition. Celui qui a gagné, c'est celui à qui on a attribué la victoire. On ne peut rien. Nous allons corriger avec nos coachs pour essayer de faire autrement aux prochaines échéances".
Les cinq boxeurs congolais qui ont pris part à ces championnats du monde :
1. Djo Kayala Engulu (67 Kg)
2. Fretas Pembele Nzola (60 kg)
3. Christopher Luteke (86 Kg)
4. Nathan Lunata Nkosi "Voda" (57 kg)
5. Jerry Kabangu Katamba (54 Kg).
radiookapi.net/CC
Après son feuilleton judiciaire au tribunal de Versailles en France, le chanteur congolais nommé "Dobolo King" s’est produit dimanche 31 octobre, au terrain GD, dans la commune de Lemba, à Kinshasa, pour un concert live, à partir de 15 heures. Le terrain était noir de monde, sans jeu des mots !
Sans nul doute, le "Grand Mopao" a retrouvé son public local encore une fois, après avoir été notifié du report à une date ultérieure de son grand concert qu'il devait livrer à la Défense Arena, à Paris, en France.
Selon des témoins, le Quadra qui a regagné Kinshasa après ses déboires judiciaires, a paru serein et confiant pour son avenir. A tout considéré, ses fans lui ont témoigné un attachement viscéral.
Ali Kalonga
Les enseignements n’ont toujours pas repris dans plusieurs écoles publiques à travers la République. Les enseignants, censés rependre les cours ce lundi 1er novembre à l’appel de l’intersyndicale de l’EPST, ont résolu de poursuivre leur grève.
Plusieurs parents, qui ont amené leurs enfants pour un début éventuel des enseignements, ont été déçus ce lundi. Les lignes n’ont pas bougé, malgré les négociations en cours entre l’intersyndicale de l’EPST et le gouvernement à Kisantu.
Dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), la rentrée scolaire n’est toujours pas effective dans les écoles publiques. Et la reprise prochaine des cours est hypothétique car les enseignants membres de syndicats SYNECAT, SYNEP et SYECO réunis en assemblée générale ce matin à Bukavu, ont décidé de poursuivre la grève.
Au collège Alfajiri, une école catholique de référence de Bukavu, ce sont des passants qui sont aperçus dans l’enceinte de l’école. Toutes les salles des classes sont fermées. Seuls quelques bureaux administratifs et la bibliothèque sont ouverts.
Quelques élèves sont venus lire quelques livres pour s’occuper en attendant la reprise des activités scolaires. Ils se disent angoissés par cette situation et espèrent un retour à la normale très bientôt.
A l’athénée d’Ibanda, une école officielle, un groupe d’élèves venus se renseigner sur la reprise des cours.
« Ils nous ont demandé de rentrer chez nous et de revenir voir demain », témoigne un élève lassé.
Les enseignants n’ont pas repris la craie bien que présents sur le site. Ils assistaient à l’assemblée générale présidée par le Syndicat des enseignants du Congo pour décider de la levée ou non de la grève. Dans la matinée de ce lundi, ce sont leurs collègues des écoles catholiques et protestantes qui étaient également réunis en assemblée générale.
Les enseignants membres de ces trois syndicats ont décidé de ne pas reprendre les cours à l’issue de ces assises.
« Nous n’avons pas reçu assez de garanties pour la prise en compte de nos revendications », confie un enseignant.
Cependant, les cours ont repris ce lundi 1e novembre dans toutes les écoles publiques de Kigulube dans le territoire de Shabunda (Sud-Kivu). Les élèves ont été accueillis ce matin par les enseignants qui « comptent sur la décision des assemblées générales des parents pour garantir la poursuite des activités scolaires à Kigulube ».
Les reporters de Radio Okapi ont pu constater cette reprise dans trois écoles de la Shabunda ; à savoir : l'EP catholique Kigulube, l'Institut Tuendeleye et l'école technique Kilembela.
Partout, les enseignants sont déterminés à poursuivre les cours. Mais, le problème de manque des frais de fonctionnement se pose partout.
Le constat est mitigé à Matadi au Kongo-Central notamment. A Lubumbashi, certaines écoles publiques ont repris tandis que les écoles conventionnées poursuivent la grève et promettent de donner la suite à leur mouvement après la réunion des syndicalistes.
Dans la ville de Bandundu, les écoles publiques maintiennent la grève car ayant renvoyé à la maison les élèves.
radiookapi.net/CC
La célébration, le mardi 2 novembre 2021, de La « Journée Internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes » est célébrée en République Démocratique du Congo alors que le nouveau régime issu de l’alternance politique de 2019 totalise près de la moitié de son mandat, sur fond des manœuvres politiques pour l’organisation des prochaines élections prévues en 2023. C’est dans cette atmosphère que Journaliste en danger (JED) rend public son Rapport annuel 2021 sur l’état de la liberté de la presse et d’expression en RD Congo intitulé « Mauvais temps pour la presse en RDC… ».
Dans ce rapport, au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias ont été enregistrées cette année, dans un contexte général marqué par la crise sanitaire dûe à la pandémie du Covid-19, une autre crise politique consécutive à la rupture de la coalition « FCC- CACH » entre l’actuel Président Felix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila. Sans oublier, la crise sécuritaire marquée par l’état de siège dans les deux provinces du Nord- Kivu et Ituri à l’Est du pays.
Pour cette année 2021, plus de la moitié des cas d’atteintes à la liberté de la presse, soit 51%, touchent à la sécurité physique des journalistes, et sont constituées des menaces qui précèdent parfois les assassinats ; des agressions physiques et des journalistes contraints à vivre dans la clandestinité, loin de leurs maisons et de leurs familles pour échapper à la mort, suite à des menaces des miliciens ou des militants politiques.
La multiplication des cas d’attaques et d’agressions physiques contre les journalistes, sont emblématiques d’une tendance à la détérioration de l’environnement sécuritaire de travail des médias qui s’est développée au cours de cette année et qui a culminé par 1 cas d’enlèvement et 3 cas d’assassinats des journalistes. Dans le lot des 110 cas d’atteintes diverses à la liberté de la presse, répertoriés sur l’ensemble du territoire national congolais, 48 cas ont été recensés à l’Est du pays dont 25 cas dans les deux provinces sous état de siège, à savoir le Nord-Kivu et l’Ituri.
Trois ans après son accession au pouvoir et en dépit de ses nombreuses promesses faites à la presse, le nouveau pouvoir n’a toujours pas su lancer des signaux forts en faveur de la liberté de la presse. A ce jour, aucune action de grande envergure n’a été prise ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire en faveur de l’exercice du métier de journaliste.
A l’analyse de la situation préoccupante actuelle de la liberté de la presse en RDC et en vue de répondre aux attentes urgentes de la presse, JED demande au gouvernement la mise en œuvre des actions prioritaires suivantes :
- Réformer sans délai, le cadre légal répressif actuel, à savoir, la Loi N°002 du 22 juin 1996, portant modalités de l’exercice de la liberté de la presse, en consacrant la dépénalisation des délits de presse afin que les journalistes puissent exercer sereinement et librement leur indispensable rôle de quatrième pouvoir ;
- Doter la RDC d’une loi d’accès à l’information qui fera obligation à tous les mandataires publics de publier toutes les informations d’intérêt général, non couvertes par le secret, pour des raisons de sécurité nationale
- Mettre fin aux arrestations des journalistes et aux suspensions arbitraires des médias en confiant à un organe de régulation indépendant l’exclusivité des prérogatives de sanctions et en sensibilisant les forces de sécurité et acteurs du monde judiciaire aux droits et devoirs des journalistes ;
- Mettre en place un mécanisme national de protection des journalistes doté des moyens et des relais dans les différentes institutions afin que les exactions commises contre les professionnels du secteur ne restent pas impunies ;
- Mettre fin à l’impunité des crimes commis contre les journalistes
actualite.cd/CC
Le prix de la tonne de cuivre connait une hausse de prix sur le marché international en se négociant à 10.266,10 (dix mille deux cent soixante-six, dix cents) USD, contre 9.325,20 (neuf mille trois cent vingt-cinq, vingt cents) USD, au cours de la période du 25 au 30 octobre, indique la Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur reçu jeudi à l’ACP.
Selon ce communiqué, le cobalt, le zinc et l’étain connaissent également une hausse de prix sur le même lieu de négoce et se vendent au cours de cette période respectivement à 55. 549,00 (cinquante-cinq mille cinq cent quarante-neuf) USD, contre 52.879,00 (cinquante-deux mille huit cent soixante-dix-neuf) USD la tonne ; 3.654,20 (trois mille six cent cinquante-quatre, vingt cents) USD contre 3.115,40 (trois mille cent quinze, quarante cents) USD la tonne et 38.730,00 (trente-huit mille sept cent trente) USD contre 37.025,00 (trente-sept mille vingt-cinq) USD la tonne.
La même source relève que l’or et l’argent connaissent une baisse de prix sur le marché international au cours de la période sous examen, en se négociant respectivement à 57,63 (cinquante-sept, soixante-trois cents) USD contre 58,19 (cinquante-huit, dix-neuf cents) USD et 0,76 (soixante-seize cents) USD contre 0,84 (quatre-vingt-quatre cents) USD le gramme.
Le prix du tantale, selon la Commission nationale des mercuriales, est resté stable au cours de la même période sous examen en gardant le prix de 237,00 (deux cent trente-sept) USD.
Baisse du prix de cacao sur le marché international
La Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur a, par ailleurs relevé que le prix d’un kilogramme de cacao connait une baisse sur le marché international en se négociant à 1.37 (un, trente-sept cents) USD contre 1,42 (un, quarante-deux cents) USD le kilogramme, au cours de la période du 25 au 30 octobre 2021.
Cette même Commission nationale des mercuriales a indiqué que les prix moyens des autres produits agricoles et menus forestiers, à savoir le café Robusta, le café Arabica, le caoutchouc, la papaïne , les écorces de quinquina, la poudre de totaquina, le sel de quinine et le Rauwolfia sont restés stables sur ce marché au cours de la même période en s’établissant respectivement à 2,07 (deux, sept cents) USD ; 3,65 (trois, soixante-cinq cents) USD ; 0,8 (huit cents) USD ; 15,12 (quinze, douze cents) USD ; 1,75 (un, soixante-quinze cents) USD ; 51,60 (cinquante et un, soixante cents) USD ; 87,17 (quatre-vingt-sept, dix-sept cents) USD ainsi que 1,46 (un, quarante-six cents) USD le kilogramme.
Stéphie MUKINZI & ACP/CC
Le gouverneur ad intérim du Maniema, Afani Idrissa Mangala a annoncé une mobilisation de la population le 06 novembre 2021 pour une marche de soutien à la nouvelle équipe de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Dénis Kadima.
Il l’a dit devant les militants des partis politiques membres de l’Union Sacrée le vendredi à son retour à Kindu en provenance de Kinshasa.
« Le 06 novembre de cette année, nous allons organiser une très grande marche de soutien à la nouvelle équipe de la CENI de nous amener aux élections et soutenir le président qui l’a investi » a dit le gouverneur ai du Maniema.
Selon lui, le président de la République n’envisage le report des élections et le parti au pouvoir souhaite les gagner à tous les niveaux.
Pour rappel, les plateformes de l’opposition regroupées autour de LAMUKA de Martin Faluyu, du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, d’Ensemble de Moïse Katumbi ainsi que des associations affiliées aux confessions religieuses avaient également annoncé une marche le 06 novembre pour s’opposer à la mise en place de la nouvelle équipe de la CENI par l’ordonnance du Chef de l’Etat.
Morisho Tambwe, à Kindu