Le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui séjourne à Rome en Italie, dans le cadre du Sommet de G20, a échangé le samedi 30 octobre 2021 avec son homologue américain Joe Biden.
C'est l'ambassade des États-Unis d'Amérique à Kinshasa qui confirme la nouvelle à travers son compte Twitter.
D'après la même source, les deux personnalités ont notamment échangé sur la nécessité de protéger la forêt tropicale du bassin du Congo.
"Joe Biden et Félix Tshisekedi ont également discuté de l'impératif de protéger la forêt tropicale du bassin du Congo, qui est la deuxième plus grande forêt tropicale au monde, pour atteindre l'objectif mondial d'atteindre zéro émission nette de carbone d'ici 2050", a indiqué notre source.
À l'en croire, le président américain a aussi salué les efforts de Félix Tshisekedi dans la lutte contre la corruption.
"Le président Biden a salué les efforts du président Tshisekedi pour promouvoir la transparence, lutter contre la corruption et respecter les droits humains dans la manière dont la RDC gère ses vastes ressources naturelles", a indiqué l'ambassade des États-Unis d'Amérique.
Pour rappel, les travaux du Sommet du G20 se clôturent ce dimanche à Rome. La pandémie de la Covid-19 et le climat sont au cœur des échanges. Félix Tshisekedi a été invité à ce sommet pour représenter le continent africain.
Jephté Kitsita
"Riposte", c’est le thème d’une exposition d’œuvres d’art qui s'est tenue du 29 octobre au 30 novembre dans la salle d’exposition de l’Académie des Beaux-arts à Kinshasa. Cette expo multidisciplinaire présente les travaux de fin d’études académiques 2020-2021 des étudiants finalistes et certains débutants des nouveaux départements.
Les étudiants qui exposent évoluent dans divers domaines, notamment architecture d’intérieur, communication visuelle, peinture, photographie, design, céramique, sculpture, métal et conservation et restauration des œuvres d’art. Le vernissage de cette exposition a eu lieu vendredi 29 octobre.
radiookapi.net/CC
Les deux boxeurs congolais, Jerry Kabangu et Christopher Luteke, ont été éliminés ce dimanche 31 octobre en 8e de finale des championnats du monde de boxe, qui se tiennent depuis le 25 octobre à Belgrade (Serbie).
Dans la catégorie de 54 kg, Jerry Kabangu s'est incliné devant le Français Bennama Bilial aux points (0-5).
Tandis que Christopher Luteke, chez le 86 Kg, est tombé devant Sébastien Vicktorzak de la Pologne.
Sur les cinq boxeurs congolais engagés dans ces championnats, seul Nathan LunataNkosi, dans la catégorie de 57 Kg, reste en lice.
Il combattra lundi 1er novembre Vega Barreira du Mexique, en 8e de finale.
radiookapi.net/CC
Les négociations à la Conférence des Nations-Unies pour le Climat (COP26) ont débuté ce dimanche 31 octobre 2021 à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni).
197 parties vont pouvoir négocier afin de stabiliser la température mondiale à 1,5°C et arriver à l'objectif mondial d'atteindre zéro émission nette de carbone d'ici 2050.
Comment la République démocratique du Congo qui détient plus de 60% de la forêt du Bassin Congo compte-t-elle faire entendre son message ?
Selon l'Ambassadeur Tosi Mpanu-Mpanu,Négociateur Senior de la RDC sur les questions climatiques, la République démocratique du Congo en tant que "Pays Solution" ne va pas défendre ses intérêts toute seule au risque que sa voix dilue et ne soit pas entendue.
Pour ce faire, elle va négocier à travers plusieurs coalitions notamment les pays de la COMIFAC (Commission des Forêts d'Afrique Centrale). Le pays veillera à ce que sa position vu ses potentialités soit reconnue et prise en compte.
"Il s'agit d'une négociation multilatérale sous le guide des Nations-Unies où il y a 197 parties. Lorsque vous avez une stratégie à défendre et que vous le faites seul, il y a de fortes chances que votre voix soit diluée parce qu'il y a énormément des pays qui veulent tirer le drap de leur côté. Et la RDC a élu de ne pas défendre ses intérêts non pas toute seule mais à travers certaines coalitions des négociations. Elle essaie de trouver une juste compensation pour le rôle que joue ses forêts. Elle s'engage au sein du groupe des pays de la COMIFAC (Commission des Forêts d'Afrique Centrale)", a expliqué à DESKNATURE.COM et ACTUALITE.CD, Ambassadeur Tosi Mpanu-Mpanu, Négociateur Senior de la RDC sur les questions climatiques.
Et d'ajouter :
"La RDC amène également son message au sein du groupe des pays les moins avancés qui sont les moins responsables de la pollution. La RDC essaie que la position commune de tous ces pays puisse tenir compte du rôle de sa forêt. Et enfin, la RDC s'engage au sein du groupe des pays africains, 51 pays qui parlent d'une seule et même voix. C'est une voix qui ne peut pas être ignorée. Donc, c'est comme ça que depuis la COP21 la RDC essaie de faire avancer ses intérêts en parlant haut et fort mais en faisant de telle sorte que sa position soit reprise dans les positions communes de différentes coalitions dans lesquelles la RDC est active".
Lors de la COP26, la République démocratique du Congo, représentée son chef d'État Félix Tshisekedi et L'Initiative pour les forêts d'Afrique centrale, représenté par le Premier ministre britannique, Boris Johnson représentant les groupes des bailleurs , vont conclure la deuxième phase du partenariat RDC-CAFI pour la prochaine décennie (2021-2031) pour un budget de 1 milliard de dollars américains.
Auguy Mudiayi
La fédération congolaise de football association (FECOFA) a pris acte de la décision du tribunal arbitral du sport (TAS) au sujet du dossier qui opposait AS V.Club à Don Bosco au sujet du joueur Matutala Zao.
Dans une correspondance adressée au president ai de la LINAFOOT dont une copie est parvenur ce samedi 30 octobre à Radio Okapi, la FECOFA mentionne : "Monsieur le Président, nous avons l'honneur de vous transmettre, par la présente, pour exécution, le dispositif du jugement du tribunal arbitral de sport".
Il revient ainsi à la LINAFOOT d'organiser le jour de la remise du trophée et du chèque du champion qui ont été remis à TP Mazembe en juin dernier.
Le TAS avait tranché le litige qui opposait l’AS VClub à Don Bosco, au sujet du joueur Matutala, à l'issue de l'audience qui a eu lieu vendredi 8 octobre à Lausanne (Suisse). Le club kinois devra ainsi récupérer ses 9 points retranchés et, de ce fait, est sacré champion de l'édition 2020-2021 de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).
La FECOFA devrait également payer à VClub 4 000 francs suisses (4 300 USD) de dommages et intérêts.
V.Club avait été sanctionné en juin 2021 par la FECOFA, après lui avoir retiré 9 points, pour utilisation du joueur Matutala Zao, transfuge de Don Bosco.
Au cours d'un point de presse tenu le 8 octobre, la présidente de coordination de V.Club, Bestine Kazadi avait declaré que « ce n'est pas à V.Club de s'organiser pour récupérer la coupe (Champion de la LINAFOOT 2020-2021), mais plutôt à la FECOFA de l'organiser ».
radiookapi.net/CC
Le cardinal Fridolin Ambongo a échangé vendredi 29 octobre en République du Congo avec le Président Denis Sassou Nguesso. A l’issue de la rencontre, il a répondu aux questions des journalistes. L’une d’elle a porté sur le point de vue de l’église catholique, après l’investiture de Denis Kadima comme président de la CENI.
Pour l’archevêque de Kinshasa, la position de l’église catholique est restée inchangée :
« Notre position est claire, notre avis est contre le choix de celui qui a été investi par l'Assemblée nationale et confirmé par le Président de la République. Nous, l'église catholique et l'église protestante qui constituons 90% de la population de la République Démocratique du Congo, nous avons dit au Président Félix Tshisekedi que ce n'était pas un bon choix », a indiqué le cardinal Fridolin Ambongo.
Toute honte bue, l'archevêque de Kinshasa affirme que les églises néocoloniales (catholique et protestante) sont la RDC ! Ces églises néocoloniales faisaient partie des huit confessions religieuses qui devaient choisir par consensus le président de la Ceni. N'étant pas parvenues, leur règlement prévoit le vote et la démocratie a triomphé: six confessions pour Denis Kadima et deux contre. La messe est dite.
Néanmoins, Ambongo note que les efforts sont entrepris pour la consolidation de la paix sociale :
« Je suis venu, en tant qu’archevêque de Kinshasa, échanger avec lui (le Président Sassou) par rapport aux questions sociopolitique telles que ça se passe chez nous. Je peux vous rassurer qu'il a donné son sage avis par rapport à ce que nous sommes en train de vivre, j'espère que ça pourra beaucoup nous aider dans le sens de la recherche de vivre ensemble, la consolidation de la paix sociale. Mais en même temps je suis aussi archevêque des Kinshasa, cardinal de la sainte église catholique. C'est aussi l'occasion pour moi d'échanger avec le Chef d'État sur la situation de l'Eglise que ce soit du côté de Congo Kinshasa et de ce côté ici, ça fait partie de ma responsabilité, d’échanger pour voir dans quelle mesure nous pouvons collaborer ensemble pour le grand bien de notre peuple », a ajouté le cardinal Ambongo.
radiookapi.net/CC
Neuf (9) organisations de la société civile membre du Réseau ROSCEVAC-RDC (Réseau des Organisations Société Civile pour l'Economie Verte en Afrique Centrale, Branche RDC) saluent la 2ème phase du partenariat entre la République démocratique du Congo et L'Initiative pour la Forêt d'Afrique Centrale (CAFI). Elles encouragent les deux parties à poursuivre les négociations jusqu'à la conclusion effective de l'Accord, envisagée à Glasgow (Royaume Uni), à l'occasion de la COP 26 qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021.
Dans une déclaration commune, les 9 organisations promettent de s'impliquer à fond pour la réussite de cette deuxième phase.
" Allons résolument nous impliquer dans la réussite de ce nouveau partenariat, en restant dans notre rôle de plaidoyer pour améliorer la conception et la mise en oeuvre des réformes ciblées par ce nouveau Partenariat ainsi que dans le contrôle citoyen de l'ensemble du dispositif, pour nous assurer de la conformité des actions entreprises aux engagements des uns et des autres", dit la déclaration Commune.
Par la même occasion, ces ONG ont demandé à chacune des parties de respecter ses engagements.
"Appelons, dès lors, les deux parties au strict respect des engagements pris, en raison de l'impact positif considérable que leur mise en oeuvre pourrait avoir dans le sens de (d): () consolider les acquis déjà obtenus lors du premier Partenariat 2016-2020): () accroître la contribution de la RDC à la lutte globale contre les changements climatiques, (ii) améliorer la gouvernance inclusive et multipartite de différents secteurs à incidence sur les forêts et la biodiversité congolaises; (v) renforcer les différents systèmes nationaux pour répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et du développement national: (v) amoindrir la part de l'arbitraire et les risques de corruption", conclut le communiqué.
Les organisations signataires de cette déclaration sont : le Conseil pour Défense Environnementale par la Légalité et la Traçabilité (CODELT), Organisation Congolaise des Ecologistes et Amis de la Nature (OCEAN), CONGO WATCH, Association des Magistrats pour la Protection de l'Environneme (ASMAPE), Dynamique des Groupes des Peuples Autochtones, (DGPA), Action pour la justice Environnementale et le Développement Durable (AJEDD), PREMICONGO, Groupe d'Action pour Sauver l'Homme et son Environnement (GASHE), Centre pour le Traitement de l'information Environnementale (CTIE).
En effet, il y a des avancées dans les négociations. CAFI a accédé à la demande de la RDC d’augmenter l’enveloppe de 190 millions à 1 milliard de dollars américains pour la période allant de 2021 à 2030. Cette enveloppe doit apporter des résultats concrets avec des indices vérifiables, souhaite Eve Bazaiba.
Le premier partenariat RDC-CAFI scellé en avril 2016 qui est arrivé à échéance en décembre 2020, a permis la capitalisation du FONAREDD et la mise en œuvre de 17 programmes de qualité pour une enveloppe globale de 200 M USD.
Malgré ce financement, qui a servi de déclic pour un développement harmonieux, le gap par rapport au Plan d’Investissement REDD+ estimé à 1,1 Milliards USD, soit 900 M USD n’a fait que s’élargir car les pressions sur les forêts ne font qu’augmenter.
Auguy Mudiayi
La question de l’organisation des jeux de la Francophonie à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC) au mois d’août 2022 a une nouvelle fois été au menu de la réunion du conseil des ministres. A la vingt-sixième rencontre, ce vendredi 29 octobre, c’est le Premier ministre Sama Lukonde Kyenge, qui a évoqué la préoccupation.
« Le Premier ministre a appelé tous les membres du comité de Pilotage à s’activer rapidement dans l’organisation de ces jeux de la Francophonie selon les engagements pris par notre pays », souligne le compte rendu de la réunion.
A cet effet, M. Sama veut voir clair. Il appelle ledit comité à lui présenter, dans un délai de deux semaines, un rapport qui retrace les avancées déjà constatées dans les préparatifs. « Il a demandé qu’un rapport succinct sur l’avancée des préparatifs de ces Jeux lui soit fourni dans les deux prochaines semaines », précise le compte rendu.
Lors de la réunion du 8 octobre dernier, c’était le président de la République Félix Tshisekedi, qui avait évoqué la question. Il avait notamment rappelé aux membres du gouvernement la date du début de cet événement sportif et culturel et insisté sur la logistique.
« En perspective du grand rendez-vous de la compétition multi sportive, en l’occurrence les 9èmes Jeux de la Francophonie qui se tiendront au courant du mois d’août 2022, le Président de la République a rappelé l’impérieuse nécessité pour le pays de se doter d’infrastructures sportives adéquates pour le déroulement des différentes épreuves », rapporte le compte rendu du conseil des ministres.
A propos de la qualité des infrastructures sportives, le Président de la République avait noté les efforts récemment réalisés pour mettre le stade des Martyrs au niveau des standards de la Fédération internationale de football association (FIFA).
actualite.cd/CC
À travers une déclaration faite ce vendredi 29 octobre, le banc syndical des enseignants a annoncé la suspension de la grève des enseignants déclenchée depuis le début de la rentrée-scolaire 2021-2021, et la reprise des activités dès ce lundi 01 novembre.
« Après concertation, vue l’urgence et la nécessité, conscient de la responsabilité citoyenne et patriotique qui caractérisent l’enseignant congolais, le banc syndical suspend la grève déclenchée sur l’ensemble du territoire national de la République, à dater de ce lundi 1er novembre 2021», peut-on lire dans cette déclaration commune.
Néanmoins, le banc syndical des enseignants a fixé quelques préalables. Il s’agit notamment de :
- L’obtention de la note circulaire définissant clairement le champ d’application de la gratuité de l’enseignement et ce, séance tenante, impliquant aussi le banc syndical;
- La définition de la prise en charge, par l’Etat, des enseignants œuvrant dans les écoles primaires publiques non payées ;
- Le paiement de toutes les N.U identifiées, à partir du mois de novembre avec rappel du mois d’octobre 2021 ;
- La réactivation des écoles et bureaux gestionnaires victimes de la désactivation depuis le mois de juillet 2021 ;
- L’identification de la traçabilité du compte reliquat de la paie des enseignants comme source extrabudgétaire à verser au compte de l’EPST.
Cette décision a été prise au deuxième jour des assises de la commission paritaire gouvernement-banc syndical qui se déroulent à Mbuela lodje, dans le territoire de Kisantu, en province du Kongo-central.
Carmel NDEO
La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), appelle le gouvernement à garantir l’indépendance des juges et la liberté d’expression des journalistes.
Ces recommandations ont été formulées le jeudi 28 octobre, lors de l’atelier de formation des membres des mécanismes de lutte contre la corruption, sous le thème : « Lutte contre la corruption et les Droits de l’homme ».
Les recommandations concernant la justice
Le coordonnateur de l’APLC, Thierry Mbulamoko, propose l’impartialité de la justice principalement les magistrats.
« L’indépendance des juges est une condition préalable à l’équité des procès. L’indépendance de la justice à l’égard de l’exécutif et de législatif, donc, loin des fondements de l’état des droits. Il faut donc garantir aux juges une indépendance réelle, pour éviter toute influence politique induit sur les tribunaux pouvant donner lieu à des jugements piégés et corrompus qui servent des intérêts autres que l’intérêt public »
La liberté d’expression reconnue aux médias
« L’APLC propose notamment de garantir la liberté d’expression. Car le public doit être informée de ce qui se passe au sein des institutions, mais également en dehors des institutions. Ces garanties concernent le plus, les journalistes dans leur rôle d’informer. Il est essentiel de garantir la liberté d’expression des journalistes qui cherchent à faire la lumière sur des faits de corruption. Car le public a un droit de recevoir les informations sur le soupçon de corruption, impliquant des personnalités publiques y compris, politiques »
Thierry Mbulamoko, a ajouté :
« Il est par conséquent vitale que le journaliste ne soit pas empêché de lancer l’alerte lors qu’il découvre des cas de corruption et prévoit de les révéler. En RDC, nous devons garantir la liberté des journalistes dans leur travail d’investigation pour révéler les faits, liés à la corruption »
Les représentants des structures qui militent contre la corruption et autres antivaleurs en RDC en l’occurrence, l’Inspection Générale des Finances, IGF, l’APLC, Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption une structure rattachée à la présidence de la république, prennent part à cette formation.
radiookapi.net/CC