Félix Tshisekedi a publiquement accusé son prédécesseur Joseph Kabila d'être à l'origine de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa.
"Joseph Kabila ? L'AFC, c'est lui. Il a boycotté les élections et prépare une insurrection", a déclaré M. Tshisekedi lors d'une interview sur Top Congo FM, ce mardi à Bruxelles. "L'AFC collabore avec le Rwanda contre la RDC", a-t-il ajouté.
Les déclarations de Félix Tshisekedi interviennent alors que les tensions politiques continuent de s'intensifier en RDC. Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), Augustin Kabuya, avait également réaffirmé en avril que Joseph Kabila était impliqué dans le mouvement de l'AFC. Lors d'une matinée politique au siège de l'UDPS, M. Kabuya avair dénoncé l'attitude de certains partis politiques qu'il accuse d'avoir rejoint la rébellion après avoir échoué à résister dans l'opposition.
"Endurer dans la souffrance de l'opposition, ce n'est pas donné à tout le monde. Lorsque je vous disais que l'affaire Nangaa, c'est Kabila qui est derrière, certains ont murmuré, mais c'est la vérité", a déclaré Augustin Kabuya.
En réponse à ces accusations, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) avait qualifié ces allégations de "sans fondement". Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent, Ramazani Shadary, le PPRD avait dénoncé une "campagne de diabolisation" menée par le régime actuel. "Sans la moindre preuve, on cite le Président Kabila pour une affaire qu'il ne connaît pas", soulignait le communiqué.
actualite.cd/CC
D’après son équipe de communication, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenu une séance de travail ce mardi 06/08 à l’Ambassade de la RDC à Bruxelles.
Le Chef de l’Etat s’exprimera sur des sujets d’actualité sur la radio TopCongo avant son retour à Kinshasa. Tshisekedi s'est rendu 0 Bruxelles depuis le 01 août dernier pour continuer les soins d’une hernie discale qu’il soignait déjà en RDC par son service médical du camp Tshatshi, selon un communiqué de la présidence de la République.
Son retour probable à Kinshasa est annoncé pour vendredi 9 août prochain.
CC
Koffi Olomide a dévoilé dimanche dernier trois clips tirés de son nouvel album « Platinium 2 ». Il s’agit des titres « Eza Pasi » featuring Gaz Mawete, « Taxi » avec Innoss’B et « N’abandonne Pas » en featuring avec Gally Garvey.
Après seulement deux jours, c’est le clip « Eza Pasi » mettant en scène Koffi Olomide et Gaz Mawete qui caracole en tête niveau vues sur YouTube avec plus de 412.000 visionnages. Suit « Taxi », la collaboration avec Innoss’B qui cumule 195.000 vues.
Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a officiellement lancé ce samedi 3 août 2024 à Kisangani (Tshopo) le processus d’indemnisation des victimes d'atrocités commises par les forces armées ougandaises en République Démocratique du Congo (RDC) entre 1998 et 2003.
Ce membre du gouvernement a annoncé que l’indemnité est fixée dans un premier temps à 2000 dollars pour chaque victime.
« Nous sommes donc partis de 300 dollars, 250 dollars qui étaient proposés initialement pour arriver à 2000 dollars dans un premier temps. Le montant, tel qu’il est payé par l’Ouganda, permettra d’indemniser individuellement les victimes qui sont répertoriées », a-t-il déclaré.
Le ministre de la Justice a également souligné que l’indemnisation individuelle s'accompagnera d’un projet de réparation collective, avec la construction d’infrastructures destinées à améliorer la vie des populations touchées.
« Le FRIVAO a déjà mis une bonne partie d’argent à la disposition de la SNEL pour réhabiliter totalement l’électricité dans la ville de Kisangani. D’autres infrastructures sont en cours d’identification pour leur érection », a-t-il ajouté.
C. Mutamba a souligné que le chemin vers cette indemnisation n’a pas été exempt de controverses, en expliquant que la mise en place d’une commission ad hoc a été nécessaire pour vérifier l’authenticité des demandes d’indemnisation, suite à des accusations de monnayage ayant conduit à la suspension des dirigeants du Fonds spécial de répartition et d'indemnisation aux victimes des activités illicites de l'Ouganda (FRIVAO). Ces derniers ont été mis à la disposition de la justice, à la suite d'un rapport accablant de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
« La commission a effectué des descentes sur le terrain, collecté des témoignages et établi des procès-verbaux, sur la base desquels nous avons décidé de lancer le processus d’indemnisation », a précisé le ministre.
Il a insisté sur l’importance de constituer des dossiers physiques et numériques pour soutenir les demandes d’indemnisation, en vue de les archiver et de les soumettre à la Cour internationale de Justice (CIJ) et au chef de l’État.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des mesures prises suite à un arrêt de la CIJ du 9 février 2022, qui avait condamné l’Ouganda à verser 325 millions de dollars à la RDC pour les violences infligées durant cette période troublée. À ce jour, l’Ouganda a déjà versé une première tranche de 65 millions de dollars, comme confirmé par un rapport du Conseil des ministres daté du 8 septembre dernier.
Merveil Molo
L’association humanitaire Médecins sans frontières (MSF), a alerté, mardi 6 août, sur l’augmentation des cas de la maladie de Monkey pox (Mpox) en RDC.
Selon cette organisation, le nombre de cas a triplé en 2023, avec plus de 14.600 cas suspects notifiés, et 654 décès.
MSF s’inquiète du fait que cette maladie est reconnue comme étant endémique dans 11 des 26 provinces du pays.
Depuis le début de l’année 2024, MSF note une aggravation de la situation. Elle parle de plus de de 12.300 cas suspects qui ont été notifiés, dans 23 provinces. Ces chiffres représentent environ 80% des cas enregistrés en 12 mois en 2023.
Selon cette organisation humanitaire, l’accélération de l’épidémie est inquiétante, d’autant plus qu’une mutation génétique a été identifiée au Sud-Kivu, avec désormais une transmission ininterrompue, d’un humain à un autre depuis des mois.
Au-delà de cette mutation, l'autre motif d’inquiétude, selon le MSF/RDC, est que la maladie a été enregistrée dans les camps des déplacés autour de Goma (Nord-Kivu), où l’extrême densité de la population rend la situation très critique.
Dans certaines communautés, la perception de la maladie comme étant liée à des pratiques mystiques ou de sorcellerie complique aussi l’adhésion aux mesures de santé publique. Ce qui illustre également la nécessité de travailler au plus proche des communautés dans la réponse.
MSF appelle à une mobilisation de tous les acteurs afin de s’investir dans la riposte, pour que les populations les plus à risque soient protégées au plus vite par la vaccination.
radiookapi.net/CC
L’Institut de recherche Ebuteli et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) ont attribué, mardi 6 aout, la résurgence du M23 aux tensions entre le Rwanda et l’Ouganda autour du contrôle de la RDC.
Ces organisations citoyennes l’ont fait savoir dans leur rapport intitulé « La résurgence du M23 : rivalités régionales, politique des donateurs et blocage du processus de paix ».
Dans leur rapport, Ebuteli et GEC ont noté la preuve d’une recrudescence des violences anti-Tutsi au Nord-Kivu avant la résurgence du M23.
Ces deux structures ont également affirmé avoir constaté que le Rwanda, à travers cette guerre, a voulu empêcher que l’Ouganda puisse intervenir dans ce qu’il considère comme sa zone d’influence.
« La question identitaire est instrumentalisé, mais la vraie cause derrière la résurgence du M23, c’étaient les tensions régionales qui existaient entre le Rwanda et l’Ouganda. Et surtout les tensions autour du contrôle de la RDC. Le circuit économique informel et maffieux », a souligné le Directeur exécutif d’Ebuteli.
La crise du M23 avait été déclenchée en novembre 2021 et cela avait coïncidé avec le lancement des travaux de construction des routes en Ouganda et qui devaient passer par le territoire de Rutshuru.
Des milliers de personnes ont trouvé la mort alors que la communauté internationale ne fait que condamner au lieu de prendre des mesures coercitives contre Kigali, déplorent Ebuteli et GEC.
radiookapi.net/CC
Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a, à travers un communiqué signé par son cabinet et rendu public ce lundi 5 août, indiqué avoir mis en place un numéro vert "+243 830085195", pour dénoncer toutes les mafias et autres mauvaises pratiques judiciaires. Lesquelles pratiques touchent les personnes physiques et morales, dont les sociétés commerciales, les entreprises publiques, les ASBL -Associations sans but lucratif- et tant d'autres.
Dans l'objectif de mettre fin à ces maux, qui rongent la société congolaise, une commission mixte vient d'être mise en place, pour enquêter sur ces fléaux.
A noter que la population est appelée à dénoncer, en produisant les preuves nécessaires.
Fadi Lendo
Opéré à la cuisse en mai dernier, après une blessure contractée face au FC Séville un mois plus tôt, l'attaquant du Real Betis, Cédric Bakambu, est sur le point de signer son retour sur la pelouse.
L'avant-centre congolais fait partie des joueurs retenus pour le dernier stage de préparation du Real Betis à Cadix. Pendant ce stage, le club vert et blanc de Séville va affronter le Raja Casablanca, Cadix CF, et le Bayer Leverkusen.
Le Réal Betis va matcher Girona, le jeudi 15 août prochain, au stade Benito-Villamarín, dans le cadre de la première journée de la Liga espagnole. La rencontre est prévue à 20h30, heure de Kinshasa.
Le Léopard de 33 ans va tenter de récupérer sa place de titulaire, après près de quatre mois d'indisponibilité. Arrivé à l'hiver dernier, en provenance de Galatasaray, celui qu'on appelle affectueusement "Bakagoal" a inscrit 1 but en 5 rencontres, disputées sous les couleurs du Réal Betis.
Pour rappel, Cédric Bakambu a manqué les deux dernières sélections avec les Léopards de la RDC, respectivement contre les Lions de la Teranga du Sénégal et les Éperviers du Togo, comptant pour la 3ème et 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Il a été remplacé par Samuel Essende, l'actuel sociétaire d'Augsbourg.
Gratis Makabi
L'UDPS -Union pour la démocratie et le progrès social- a finalement désigné le sénateur Idrissa Mangala comme candidat président à l'élection du bureau définitif de la Chambre haute du Parlement. Ce dernier a été investi dans la nuit de lundi à ce mardi, au cours d'une réunion présidée par Augustin Kabuya, secrétaire général de ce parti au pouvoir.
Plus aucun suspense sur le choix de l'UDPS au poste de président du bureau définitif du Sénat. Dans ce rang, les cadres et militants vantent notamment l'engagement du sénateur Idrissa Mangala au sein du parti.
"Pendant 33 ans, Idrissa Afani Mangala est resté activement engagé au sein du parti, un critère qui a été déterminant dans sa désignation face à son challenger immédiat, le sénateur Boketshu. Membre de l'UDPS depuis 199, Afani Idrissa Mangala a occupé successivement des postes importants au sein du parti d'Étienne Tshisekedi. De président cellulaire au président de la Ligue des jeunes, il a occupé les fonctions de Secrétaire fédéral, vice-président fédéral et président fédéral de l'UDPS/Tshisekedi Kindu, de 2006 jusqu'à ce jour", a déclaré Hervé Mulumba, chargé de communication du Secrétaire Général de l'UDPS/Tshisekedi.
Le sénateur Afani Idrissa Mangala va déposer sa candidature, ce mardi 06 août, au Palais du Peuple, où une mobilisation de grande envergure est attendue. Deux autres candidatures pour ce même poste ont été déposées lundi 05 août, celles de l'ancien Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde, et du sénateur Jonas Mukamba.
Grevisse Tekilazaya
Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine, a tenu, le lundi 05 août 2024, à l’inspection générale de la police, la première audience sur l'affaire de l'attaque de la résidence de l'ex Président de la République, Joseph Kabila Kabange.
76 prévenus au total ont été identifiés dont 11 mineurs. Le tribunal a rapidement dû se déclarer incompétent pour juger 11 prévenus mineurs, qui seront transférés devant un tribunal pour enfants.
65 prévenus sont reprochés des actes de violence, une tentative de déguerpissement forcé, ainsi que l'attaque de la résidence de l'ancien Président de la République, Joseph Kabila. Les infractions suivantes sont retenues à leur charge : association de malfaiteurs, vols, destruction méchante et tentative de meurtre.
L'ex-première dame Olive Lembe Kabila s'est constituée partie civile, et a également versé les frais de consignation auprès du greffier.
L'objectif de cette constitution par l'ex-première dame est d'obtenir la réparation des dommages causés par les prévenus, lors de l'attaque de la résidence située dans la commune de la Gombe.
Gratis Makabi