Une plainte contre Joël Kitenge, membre de l'UDPS au cœur d'une vidéo menaçant à l'endroit du commandant de la police de Kinshasa Blaise Kilimbalimba, vient d'être déposée au parquet général, explique son avocat Me Michel Omba.

D'après la même source, plusieurs griefs sont retenus contre Joël Kitenge, entre autres, l'outrage à la police, intimidation, imputation dommageable, chantage et trafic d'influence. Me Michel Omba dit attendre la réponse du procureur général pour que le concerné réponde devant la justice, afin de clarifier l'opinion.

Des réactions au sein même du parti présidentiel ont été entendues pour condamner les propos de Joël Kitenge. C'est le cas notamment du député national Flory Mapamboli, élu de de Kasongo Lunda, a promis de saisir la justice pour ce cas.

Dans une autre vidéo réalisée par Joël Kitenge après le tôlé suscité à ses propos, ce membre de l'UDPS, présentement en clandestinité, a présenté ses excuses au patron de la police de Kinshasa et à toute la population congolaise.

Grevisse Tekilazaya 



Cérémonie officielle, ce mardi, dans la salle Kin Malebo de l'Hôtel de ville de Kinshasa, entre la nouvelle ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka et son prédécesseur Félicien Kuluta Ntula.

Cette cérémonie s'est déroulée sous la supervision du secrétaire exécutif du Gouvernement provincial de la ville province de Kinshasa, Élie Luba Kalohe.

Après signature et échange des procès verbaux avec le ministre sortant, la nouvelle argentière de la ville province de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka, a tenu, avant tout, à rendre les hommages vibrants au Président de la République, Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, "champion de la masculinité positive, qui a valorisé la femme, avec la nomination d'une femme, Son Excellence madame Judith Suminwa Tuluka, au poste de la Première ministre".

Yvette Tembo Kulemfuka a aussi remercié le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, pour la confiance placée en sa modeste personne, en lui "confiant un ministère provincial aussi stratégique, qu'est celui des Finances et de l'Économie".

Madame la ministre provinciale des Finances et Economie n'a pas manqué de saluer le sens de patriotisme et de responsabilité de son prédécesseur, "dans la gestion rationnelle et orthodoxe des finances publiques provinciales".

Aux membres du cabinet sortant et le personnel d'appoint, la patronne provinciale des Finances et Economie leur a promis de travailler ensemble, main dans la main, pour relever les grands défis de la ville.

"À vous tous ici présents, je vous dis "merci" pour le grand travail abattu avec abnégation et dévouement, au sein de ce ministère provincial combien technique, pour le développement de notre ville capitale. Je vous promets que nous allons continuer sur cette même lancée, avec le même élan et la même ferveur, pour l'embellissement de Kinshasa, qui est le miroir de la République démocratique du Congo. Pour ce faire, et en vertu du principe de la continuité de l'État dans la gestion de la chose publique, j'aurai besoin de vous tous, ici présents, afin que, grâce à votre expertise et votre expérience, nous puissions, main dans la main, relever les grands défis de la ville qui nous attendent", a déclaré Yvette Tembo Kulemfuka.

Pour le numéro un des Finances et Economie de Kinshasa, l'heure n'est plus aux longs discours, mais à se mettre rapidement au travail, "pour gagner le pari de la modernisation de Kinshasa, conformément au Programme d'actions du Gouvernement provincial dénommé KIN EZO BONGA".

Notez que madame Yvette Tembo Kulemfuka est la seule femme qui a été nommée ministre, parmi les dix membres que compte le Gouvernement provincial de Kinshasa.

Bijou NDJODJI BATEKO

 

 



La gouverneure de la province du Lualaba a dévoilé les membres de son gouvernement dans un arrêté rendu public, le lundi 5 août 2024.

Il s'agit d'une équipe gouvernementale composée de 10 ministres avec nouvelles figures. Deux femmes figurent dans ce gouvernement. 

Kaumba Mayonde Philippe est nommé ministre provincial de l'Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, alors que Kazembe Nswana Ilunga Matthieu va au ministère provincial du Budget, plan, fonction publique provinciale, travail et prévoyance sociale. 

Muteteke Luwale Achille va s'occuper du ministère des Finances, commerce extérieur, relations avec l'Assemblée provinciale et gestion des partenariats. Mukepe Kahilu Moïse va gérer le ministère provincial des Infrastructures et travaux publics, urbanisme et habitat et aménagement du territoire. 

Wamana Tanda Nicodème est, quant à lui, nommé ministre provincial des Mines, environnement et développement durable. Kalenga Mupatay Jean-Pierre prend les commandes du ministère provincial des Affaires foncières, agriculture, pêche et élevage et développement rural. Kayinda Kasela Pitshou, ministre provincial de la Santé, Education, Affaires sociales et Humanitaire, Genre, Famille et Enfants.

Pour sa part, Masuka Saïni Jeffrey (fils de la gouverneure) est le nouveau patron du ministère provincial des Transports et voies de communication, énergie, industrie, hydrocarbures et tourisme. 

Kapapa Kalasa Lydia revient au ministère provincial de l'Économie, petites et moyennes entreprises, promotion de l'entrepreneuriat et de la classe moyenne.

Fana Musangu Saïza XI est envoyé au ministère provincial de la Jeunesse, sports et loisirs, culture et arts, communication et presse, PT-NTIC et initiation à la nouvelle citoyenneté.

Pour rappel, seulement cinq ministres ont été reconduits dans ce nouveau gouvernement provincial, qui sera investi dans les tout prochains jours à l'Assemblée provinciale du Lualaba.

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Dans la ville de Kinshasa, le transport devient chaque jour un défi dans les différentes rues. Nous assistons à une insuffisance routière qui rend la circulation sans embouteillages très complexe. La population kinoise s'accroît et un phénomène qui touche les usagers de la voie routière rend les routes impraticables.

Monsieur Nsimba Mungulu, Paul urbaniste dans la ville de Kinshasa, intervient sur le phénomène de l'embouteillage.

"L'état de la route n'est pas nécessairement la cause des embouteillages, puisque ces derniers ne sont pas créés à cause du mauvais état de la route. Je pense qu'il y a aussi la mentalité et le manque de courtoisie chez certains conducteurs. Mais au-delà de ça, je peux dire que l'insuffisance de voies secondaires ou de voies de secours peut contribuer à ce phénomène d'embouteillage. Il y a aussi le phénomène de la centralité de la ville de Kinshasa. Nous venons tous du Sud, de l'Ouest et de l'Est pour aller au Nord, et c'est parmi les causes de l'embouteillage," a expliqué M. Nsimba, urbaniste.

Monsieur Nsimba Mungulu note qu'il faudrait décentraliser la ville de Kinshasa. Au-delà de cette décentralisation, il faudrait mettre en place ou construire plusieurs voies de desserte et de secours.

"Peut-être, si on pouvait avoir (...) des voies de secours qui pourraient épauler la voie principale ou nationale numéro 1, et peut-être encore épauler d'autres voies primaires, et bien entendu essayer aussi d'asphalter certaines voies de la ville de Kinshasa qui semblent vraiment être dégradées à un niveau plus avancé," souligne-t-il.

Rappelons que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, avait donné le go, le 22 juin 2024, pour la construction des rocades de Kinshasa, une voie de contournement qui va désengorger la capitale en reliant ses parties Sud-Est et Sud-Ouest, pour éviter la paralysie de la ville à cause des embouteillages.

L'urbaniste Nsimba Mungulu donne également quelques pistes pour remédier à ce problème d'embouteillage.

"Il faudrait d'abord conscientiser les conducteurs qui sont des chauffeurs à avoir cette courtoisie, mettre en place le projet de plan directeur des transports urbains de la ville de Kinshasa (PDKT), qui a été élaboré et maintenant c'est dans la phase de renforcement de capacité des instructions qui devraient être capables de gérer ce projet. Si on pouvait mettre en place ce PDKT, je pense que ce serait l'une des solutions importantes pour remédier à ce problème d'embouteillage," a ajouté M. Nsimba.

Par rapport à l'accroissement de la population, poursuit-il, "si on peut ajouter trois routes parallèles à Lumumba, elles pourraient relier le Nord de la ville au Sud de la ville," a-t-il conclu.

Rappelons que la diplomatie canadienne a échangé ce jeudi 25 juillet avec le vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, pour traiter des problèmes d'embouteillage.

Kerene Ndayi, stagiaire Université Révérend Kim



La situation humanitaire dans l'est de la RDC continue de se détériorer, exacerbée par la violence généralisée, les chocs climatiques, la pauvreté et la malnutrition, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans sa dernière mise à jour opérationnelle.

Selon l'OMS, la RDC fait face aux pires épidémies de choléra depuis 2017 et de rougeole depuis 2019, ainsi qu'à une flambée émergente de variole du singe - Mpox (anciennement connue sous le nom de Monkeypox). À la mi-juin, plus de 9 000 cas de variole avaient été enregistrés dans 23 des 26 provinces du pays, y compris dans les camps accueillant des personnes déplacées internes à Goma, au Nord-Kivu. Le risque de propagation rapide de la maladie dans ces camps est très élevé en raison du manque d'eau et d'hygiène, posant une menace majeure tant pour les personnes déplacées que pour les travailleurs humanitaires présents.

Sur le plan de la sécurité alimentaire, la dernière analyse de l'IPC (Cadre Intégré de Classification de la Sécurité Alimentaire) révèle que 40 % de la population totale de la RDC, soit environ 40 millions de personnes, est en situation d'insécurité alimentaire chronique. Ce chiffre, l'un des plus élevés au monde en valeur absolue, nécessite des interventions à long terme pour s'attaquer aux causes profondes de l'insécurité alimentaire dans le pays. Le dernier Rapport mondial sur les crises alimentaires désigne la RDC comme l'une des plus grandes crises alimentaires au monde.

Par ailleurs, 6,9 millions de personnes sont déplacées dans les provinces orientales, sur un total de 7,3 millions de déplacés à travers le pays, selon les dernières données disponibles.

actualite.cd/CC



Une gymnaste algérienne a décroché le titre olympique en gymnastique artistique (aux barres asymétriques), dimanche, à l’Arena Bercy, en France la médaille d’or aux barres asymétriques, selon les médias internationaux. « Elle (Kaylia Nemour) devient, à 17 ans, la première gymnaste africaine à remporter l’or aux Jeux olympiques en gymnastique artistique, hommes et femmes confondus », a-t-on. « La jeune gymnaste, vice-championne du monde et qui s’entraîne en France, a pris sa revanche sur la Chinoise Qiu Qiyuan, elle aussi âgée de 17 ans, qui lui avait ravi le titre de championne du monde avec moins d’un dixième d’avance (15,100 contre 15,033) à Anvers l’an passé ». Les sources ont donné des détails sur la performance de l’Algérienne « Kaylia Nemour qui excelle aux barres, a décroché l’excellente note de 15.700, loin devant la Chinoise et ses 15.500 points. Le bronze revient à l’Américaine Sunisa Lee, 21 ans, qui avec une note de 14.800 points relègue au pied du podium la Belge Nina Derwael, 24 ans, qui perd son titre. Déjà triple médaillée à Tokyo, Lee décroche dimanche sa troisième médaille des JO de Paris, après l’or en équipe et le bronze au concours général individuel ». Nemour, qui a aussi la nationalité française, a choisi il y a deux ans de représenter l’Algérie après des tensions avec la France. Une poussée de croissance a provoqué un problème osseux, appelé ostéochondrite, nécessitant une opération à chaque genou. Lorsqu’elle a voulu revenir au plus haut niveau, la gymnaste s’est sentie bloquée par un avis médical rendu par la Fédération française de gymnastique, qui s’est défendue en évoquant « des restrictions temporaires de pratique ». Une bataille juridique de plusieurs mois s’est engagée entre les deux parties et Nemour a été exclue de l’équipe de France.

C’est le rêve de toute ma vie»

C’est donc sous les couleurs de l’Algérie qu’elle a disputé les mondiaux en octobre dernier, puis les JO à Paris. Elle était l’une des favorites, en l’absence de la Brésilienne Rebeca Andrade et de l’Américaine Simone Biles, qui sera alignée lundi à la poutre et au sol. « Je suis tellement choquée, je n’y crois pas encore, a réagi Nemour sur Eurosport après sa victoire. C’est le rêve de toute ma vie, et encore plus de ces deux trois dernières années». « Aux qualifications, j’avais fait 15.6, et à la finale du concours général 15.5. Quand j’ai vu son 15.5 (de Qiu Qiyuan) je me suis vraiment dit : « Là, il va falloir que je me batte ». Je suis restée focus, je me suis vite reconcentrée, et j’ai fait la meilleure note de toute ma vie. C’était là qu’il fallait le faire, et j’ai réussi à le faire », s’est-elle félicitée. A 17 ans, elle devient également la première gymnaste africaine à remporter l’or aux Jeux olympiques en gymnastique artistique, hommes et femmes confondus. « Je suis tellement honorée, d’abord d’avoir gagné cette médaille en or, et avec tout ce qu’il s’est passé. C’est vraiment un soulagement, et je suis tellement contente d’avoir pu offrir cette médaille », a déclaré la gymnaste algérienne.

ACP/CC

 
 


L’Agence Congolaise de Presse (ACP) est sur la bonne voie pour lancer son fil d’actualités et donner à ce média public de la République démocratique du Congo(RDC) l’occasion, une fois pour toutes, de migrer vers les standards internationaux selon la vision de la direction générale.

«L’objectif est de quitter la logique du bulletin quotidien pour aller vers la logique du temps réel. Nous devons nous adapter au rythme du temps réel », a déclaré Bienvenu-Marie Bakumanya, directeur général de l’ACP, à l’issue d’une formation sur «le management d’une rédaction d’agence » organisée du 30 juillet au 3 août à son siège au profit des cadres de la rédaction centrale.

«Si on veut que l’ACP puisse concurrencer d’autres médias internationaux, ce qui compte c’est de remonter la tête. On est en train de quitter la logique du bulletin quotidien, aujourd’hui nous sommes dans la logique du temps réel », a noté Bienvenu-Marie Bakumanya, avant d’exprimer son souhait de doter l’ACP d’un logiciel du temps réel (fil d’actualités).

Au cours de cette formation, une équipe constituée de 44 cadres de l’ACP dont le directeur de rédaction et son adjoint, des rédacteurs en chef principaux ainsi que des rédacteurs en chef et leurs adjoints, ont vu leurs capacités renforcées pendant 5 jours par M. Samir Tounsi de l’AFP/Mexique.

«Si vous mettez en place le fil d’actualités, le mot clé sera le découpage c’est-à-dire une information qu’on peut donner au plus vite. L’alerte et l’urgent sont des genres importants à la base du fil d’actualités», a déclaré notamment le formateur.

Par ailleurs, le journaliste Samir avait notamment invité les cadres de ce média public à partager leurs informations dans les réseaux sociaux pour toucher de nouvelles audiences et des jeunes (18 à 25 ans) qui battent le record de présence sur les plateformes en ligne.

Le formateur français a, en outre, rappelé aux responsables de la rédaction de l’ACP la possibilité de nourrir le fil d’actualités à travers la désinstitutionalisation des informations, en y puisant des angles liés notamment aux questions de société, du genre, d’économie, de santé, des sciences et d’environnement.

Auparavant, Patient Ligodi, directeur général d’Actualités.cd avait, pour sa part, indiqué aux cadres de l’Agence l’importance du protocole thématique, de la collaboration et de l’anticipation.

Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante à l’Agence Congolaise de Presse, les formations s’enchaînent pour permettre à ce média public de renaître et retrouver sa place dans le cercle très fermé de grandes agences africaines et mondiales. La dernière en date est celle qui a débuté mardi 30 juillet et s’est clôturée samedi 3 août 2024 au siège de l’ACP dans la commune de la Gombe, au Nord de Kinshasa.

Si les sessions précédentes ont concerné même les journalistes, celle-ci n’a pris en compte que les rédacteurs en chef et leurs adjoints. Ils ont été à l’école d’une gestion managériale efficiente de leurs rédactions.

L’ACP est une agence de presse nationale de la République démocratique du Congo, créée en 1960. Elle fut renommée Agence Zaïre Presse (AZAP) à l’époque du Zaïre. Elle couvre l’actualité aussi bien nationale qu’internationale dans tous les domaines, en textes, photos et vidéos. Son credo : fiabilité et rapidité. L’ACP s’est aussi donné pour mission de lutter contre la désinformation à travers son service de « fact-checking ».

ACP/CC



Le boxeur Congolais Martin Bakole a invité le public Congolais à venir le 8 Août 2024, célébrer avec lui sa victoire par KO contre l’américain Jared Anderson.

Il a fait un petit live sur son compte Instagram. « Je demande à tous les Congolais, le 8 à partir de 12h, nous viendrons au Congo pour célébrer cette victoire. Le monde entier a vu qu’un Congolais a battu un américain. Je l’ai fait pour vous, pour nos frères qui souffrent à l’Est », a-t-il dit.

Le petit frère d’Ilunga Makabu a remercié le public et aussi le Président de la République pour des nombreux soutiens qu’il a reçu de leurs parts pour son combat.
 
Ce dimanche 4 Août 2024, c’est tout un peuple qui se réveille dans la joie avec cette très bonne nouvelle provenant des États-Unis.
 
mbote/CC


Invité par le Conseil National Électoral (CNE) du Venezuela pour observer l'élection présidentielle du 28 juillet, Denis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo (RDC), a partagé ses réflexions sur le processus électoral du pays sud-américain. Dans un tweet publié ce samedi 3 août 2024, il a mis en lumière un problème majeur : l'impossibilité de vérifier les résultats bureau de vote par bureau de vote.

Le président de la CENI a recommandé au Venezuela de s'inspirer de l'expérience de la RDC, qui a mis en place un système de publication des résultats de l'élection présidentielle sur son site web.

"L’impossibilité de vérification des résultats ventilés bureau de vote par bureau de vote est cependant un problème majeur dans ce pays. Le Venezuela peut apprendre de la RDC qui a publié les résultats de l'élection présidentielle détaillés sur son site web, renforçant de ce fait la transparence du scrutin", a-t-il fait remarquer. 

Au-delà de la question de la vérification des résultats, Denis Kadima a également noté que le Venezuela utilise un dispositif électronique de vote, complété par un système électronique d'identification des votants, tous deux fabriqués localement. Ce mécanisme permet une publication rapide des résultats.

"En substance, l’expertise technique apportée à un pays en plein processus électoral par des individus et des pays tiers permet de questionner nos propres procédures afin de les améliorer ou de les consolider, au vu des problèmes ou des succès rencontrés", a-t-il ajouté.

L'autorité électorale du Venezuela a confirmé la réélection du président Nicolás Maduro avec 52 % des voix, face à l'opposant Edmundo González Urrutia (43 % des voix), qui dénonce des fraudes et revendique la victoire, vendredi 2 août.

Le président du Conseil National Électoral (CNE) a fait cette annonce après le dépouillement de 97 % des bulletins de vote, donnant 6,4 millions de voix à Maduro et 5,3 millions à son rival. Le CNE n'a pas publié les résultats détaillés par bureau de vote, tandis que l'opposition affirme avoir regroupé plus de 80 % des bordereaux des bureaux. Selon ce décompte, Edmundo González Urrutia aurait recueilli 67 % des voix.

Plusieurs pays, notamment les États-Unis, le Pérou, l'Argentine et l'Uruguay, dénoncent des fraudes massives imputées au président socialiste réélu. L'opposition appelle à des manifestations.

Merveil Molo



« Nous sommes professionnels. Nous n’arrêtons que ceux qui sont de connivence avec l’ennemi ou qui cherchent à déstabiliser la province », a déclaré le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du gouverneur de l’Ituri. Il répondait ainsi aux allégations du député national Gratien Iracan qui évoquait un règlement de comptes dont sont victimes des jeunes accusés d'être complices des M23.

Selon lui, les personnes interpellées sont celles qui ont attaqué des positions des FARDC ou qui ont tué des militaires.

radiookapi.net/CC

Page 63 of 625

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles